(flashfoward) MARON ಇ le passé nous rattrape toujours.

Retrouvailles
Matthis + Sharon
musique ♪
Mise en page par dark dreams. pour ILH

Allongée sur mon lit, je me laissais aller à mes pensées, repensant à ces dernières semaines qui n'ont pas été de tout repos. Ces mêmes dernières semaines qui furent chargés en émotions avec la classe des neiges. C'était bien je dois l'avouer et ce voyage m'avait permis de me d'oublier un peu et surtout de prendre de bonnes résolutions. C'est bon Sharon, la vie ne s'arrête pas à un chagrin d'amour, la vie continue et surement qu'elle te réservera pleins d'autres surprises. C'est ce que je me disais aussi. Enfin bref, avec force, ma main s'écrasa sur mon réveil qui venait de sonner, oui oui, pour une première fois je m'étais réveillé avant qu'il ne sonne, miracle non ?. Anyway, je me passais la main dans mes cheveux emmêler histoire de les repousser vers l'arrière tandis qu'avec une extrême lenteur et douceur, je traînais des pas jusqu'à la salle de bain afin d'accomplir mon rituel du quotidien: la toilette matinal. Chose faite, j'enroule une serviette autour de ma poitrine et me jette sur ma penderie histoire de choisir des vêtements. Alalala, le choix des vêtements, presqu'un boulot je vous jure. Après quelques minutes à chercher du regard, j'attrape finalement les premiers vêtements qui se trouvent sous mes mains. Une fois l'habillage finit, je termine avec un léger maquillage pour rester le plus naturel possible. Puis, j'attrape mon sac, mes clés et direction le parc. L'endroit idéal pour être tranquille. Ma montre affichait 11h et tant mieux parce que comme ça, je pourrais passer manger quelque part vers les 13H. Great. Une fois à destination, je cherchais un coin d'arbre parce qu'apparemment, tous les bancs sont pris. Trouvant mon bonheur, je me précipite pour prendre place au pied de cet arbre, me servant néanmoins de mon sac comme chaise pour ne pas me retrouver congelés des fesses à cause de la neige. Et à ce moment-là, un bruit m'interpella. Je fronçais les sourcils en penchant légèrement la tête vers l'arrière lorsque soudainement, mon regard croisa le sien. Un mec se trouvait assit dans l'arbre juste au-dessus de ma tête. Un mec que je reconnus vite fait puisque nous avons coulés sous les draps ensemble, le temps d'un été. Une amourette de vacances quoi. Mais, même après quatre ans, son regard avait toujours le même effet sur moi, il me faisait frissonner et je ne pouvais pas l'expliquer. Que faisait-il là, attendez ? Ne me dites pas qu'il était là depuis longtemps et que ce n'est que maintenant qu'on se retrouve ?. Fuck la vie. « Qu'est-ce que t'regardes toi ?. On se connait ? Non ! Alors baisse la tête devant la grande Francescov s'il te plait ! Ou regarde ailleurs tout simplement. » Sharon qui se prenait pour une princesse maintenant, non mais c'est parce qu'en fait, j'avais bien reconnu Matthis, mais je faisais semblant de ne pas le reconnaître vous voyez ? Juste pour le provoquer quoi. Ça c'était des retrouvailles by miss Francescov.

Le passé nous rattrape toujours.
Matthis + Sharon
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Aujourd'hui tout allait bien dans le meilleur des mondes pour Matthis, c'était le week-end il n'avait rien de prévu enfin si il devait aller travailler deux petites heures dans le bar où il a été engagé il y a quelques mois histoire de se faire de l'argent. Tandis qu'il était profondément endormi son chaton décide de faire la bamboula sur son lit histoire de le réveiller en douceur bien sûr. Matthis se réveille en gémissant et en saisissant son chat histoire de le prendre contre lui et lui caresser le ventre comme il aimait bien. Et puis hop hop  Matthis est debout et se diriger vers la salle de bain pour se débarbouiller, il enfile un débardeur blanc et un jogging car oui le samedi matin il avait pris l'habitude de courir au parc. Matthis avale quelque chose en cinq minutes et puis le voilà partit en courant jusqu'au par les écouteurs dans les oreilles. Matthis était un passionné de sport, il suffisait juste de le regarder pour comprendre. Au bout d'une demi-heure à courir, Matthis s'accorde une pause et comme d'habitude au même endroit c'est-à-dire près d'un arbre dans lequel il montait bon bien sûr il n'était pas très haut et puis d'en haut il avait une bien meilleure vue du parc et même de la vile entière. Tandis qu'il admirait le paysage, une jeune femme blonde s'installait juste en dessous de lui sans l'apercevoir seulement Matthis lui l'avait bien vu et d'ailleurs son visage lui était familier... Quelques minutes après la jolie blonde venait de s'apercevoir que Matthis était juste au-dessus de sa tête, il retire un de ces écouteurs pour écouter son discours plutôt arrogant et prétentieux mais Matthis sentait bien qu'une pointe d'humour se cachait derrière ces paroles mais bon... Matthis n'est pas du genre à se laisser faire et s'apprêtait à répondre lorsque la jeune femme prononce son nom "Francescov", Matthis se fige et ces yeux s'écarquillent, il connaissait ce nom de famille ! Oh oui il le connaissait bien même ! « Francescov ? » dit-il d'une voix pas très forte, il cherchait dans sa tête et en quelques minutes seulement il se souvint... Il donne un léger coup de pied sur l'épaule de la jolie blonde pour qu'elle se retourne celui-ci dit en croisant les bras : « Je ne baisserais pas la tête tant que tu arrêteras pas de faire exprès de ne pas m'avoir reconnu miss Sharon Francescov... » un sourire en coin s'installe sur les lèvres du jeune homme, Sharon était une amourette de vacances, une fille avec qui il passait beaucoup de temps au lit d'ailleurs, il tenait beaucoup a elle avant de perdre contact avec elle complètement.. « Tu sais.. je suis content de te revoir.. » dit-il en la regardant dans les yeux.

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Matthis + Sharon
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On va dire que je ne m'attendais pas du tout à revoir mon amourette de vacances en me levant ce matin. C'était tellement inattendu et je me demandais encore ce qu'il faisait ici. Non pas que je n'étais pas ravie de le revoir, bien au contraire, mais cela me semblait tellement loin alors que ça ne faisait que quatre ans. Je vous explique, la première fois qu'on s'était vu dans ce camp de vacances ça tout de suite été le déclic. Et au fur et à mesure qu'ont se parlaient, cela avait fini par aboutir à quelque chose, seulement, avec la fin des vacances et la distance, nous avons fini par perdre contact. Néanmoins, nous avions peut-être continué chacun nos vies, mais cela ne voulait pas dire que j'oubliais totalement son existence. Matthis a fait partie de ma vie et il en fera toujours partie et ce, peu importe s'il est à l'autre bout du monde. Pour l'heure, je devais quand même me la jouer un peu prétentieuse parce que j'aimais bien le provoquer de temps à autre. Et donc après l'avoir demandé de baisser les yeux comme s'il se trouvait devant sa reine, je baissais la tête histoire de regarder ailleurs. Puis, comme je me doutais bien, le jeune homme me donna un petit coup de pied sur mon épaule histoire d'attirer mon attention. « Francescov ? » Demanda-t-il. Eh oui, c'était moi en chair et en os et non la reine d'Angleterre rassurez-vous. « Je ne baisserais pas la tête tant que tu arrêteras pas de faire exprès de ne pas m'avoir reconnu miss Sharon Francescov... » Il avait tout deviné, mais en même temps, c'était Matthis quoi. Finalement, je penche à nouveau la tête histoire de plonger de nouveau mon regard dans le sien. « Tu sais.. je suis content de te revoir.. » J'essayais de lire dans ses yeux, voir s'il était réellement sincère. D'ailleurs, je suis heureuse de le revoir également, mais toutefois, je voulais encore un peu plus l'emmerder. « Et en plus tu connais mon prénom ? Tu m'espionnes ou quoi ?. T'es un genre d'admirateur c'est ça ? T'veux un autographe ?. » Je lève mon popotin de mon sac afin de l'ouvrir et de m'emparer d'un stylo. Je la coince entre mes lèvres en grimpant sur l'arbre pour m'asseoir juste en face du bel étalon, les jambes pendantes. « Où est-ce que j'dois signer ? » Demandais-je après avoir retiré le stylo de mes lèvres. Réfléchissant à où est-ce que je pourrais signer du n'importe quoi, je finis par lui attraper une main en écrivant mon numéro de téléphone sur sa paume avec un petit "Sharon" à la fin. Ouai, comme on venait de se recroiser, valait mieux s'échanger nos numéros avant de perdre contact à nouveau non ?. « J'suis heureuse de te revoir aussi Matt. Mais depuis quand t'es là ?. » Finissais-je par questionner, accompagnant un large sourire. Je balançais mon stylo sur mon sac, car de toute manière, je la rangerais plutard.[/size]

Waah eh bien si je m'attendais à ça en me réveillant ce matin! Mon amourette de vacances que je n'avais pas vue depuis des mois et des mois est ici aujourd'hui devant-moi ou plutôt en dessous de moi puisqu'elle a pris place juste en dessous de l'arbre ou j'étais perché. Je suis complètement sur le cul comme on dit faut croire que le monde est vraiment petit. Son petit numéro de princesse me fait plutôt rire, je ne la connaîtrais pas je pense que j'aurais répondu quelque chose mais là à par l'écouter et rire je ne pouvais rien faire d'autre, elle avait plutôt changé aussi bien physiquement que mentalement. « Oui je suis une espèce de psychopathe qui te suit et qui grimpe sur un bras pour loucher sur ton décolleté et te renifler les cheveux comme il se doit... » la jolie blonde continue son petit numéro de princesse et je lui dis en la regardant grimper sur l'arbre : « T'as fini ton numéro de princesse là. » Je laisse un petit sourire en coin paraître et voilà que Sharon attrape ma main pour y écrire son numéro de téléphone, je mets à rire et je regarde ma main avant de répondre : « Merci je crois que ça va me servir... » Je pivote légèrement sur le côté droit pour lui faire un peu plus face et lorsqu'elle me dit qu'elle était heureuse de me voir je lui réponds en prenant un rôle de prince un peu comme elle il y a deux secondes : « Tétais forcée d'être heureuse de me revoir de toute façon.. je t'ai trop donné du plaisir pour que tu m'oublies ! » dis-je en me mettant à rire toujours pour la taquiner bien sûr. je réfléchis un instant depuis combien de temps j'étais à Cambridge déjà et puis je lui réponds : « Hmm... trois ans... je suis ici depuis trois ans... et toi ? tu es de passage ici ? » Pour moi il était théoriquement impossible que Sharon soit à Harvard depuis longtemps puisque je ne l'avais jamais croisé depuis toutes ces années. Mon regard se promène sur son visage et puis sur son corps, oui je la scrutais et alors . Je connaissais bien Sharon et de partout et la voir après tout ce temps ça me faisait bizarre... « Tu as beaucoup changé... tu es devenu une vraie petite femme... » un sourire en coin.

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Matthis + Sharon
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Faut bien que je rattrape mon enfance et que je joue un peu la princesse non ? Ouai parce que petite, j'étais une fille spéciale qui ne jouait pas à la poupée, mais plutôt au football avec les garçons de mon entourage. Sharon petite, était un vrai garçon manqué. Mais au fur et à mesure que je grandissais, je me tournais plus vers les maquillages de ma mère et surtout, vers la couture. C'est cela qui m'a fait devenir femme. Sinon à l'heure actuelle, je crois que je traînerais toujours qu'avec des mecs. « T'as fini ton numéro de princesse là. » Rétorqua-t-il de nouveau alors que je m'installais face de lui sur la branche d'arbre. L'idée de lui signer un autographe se changea en un échange de numéro, il n'était plus question qu'on se perde de vue maintenant que nous nous étions retrouvés. « Merci je crois que ça va me servir... » Et il y avait intérêt ou sinon, c'est moi qui me transformerais en petite psychopathe. En guise de réponse, je lui offre mon plus beau sourire avant de lui avouer également que j'étais aussi heureuse de le revoir et une réponse à la Matthis ne tarda pas à arriver. « Tétais forcée d'être heureuse de me revoir de toute façon.. je t'ai trop donné du plaisir pour que tu m'oublies ! » Un petit rire s'échappa de mes lèvres alors que j'arquais un sourcil. « T'sais, ici à Cambridge, il y a vraiment des Dieux du plaisir et j'ai eu la chance d'y goûter, alors si je devais comparer, je dirais qu'il faut que tu t'améliores pour ne pas qu'on t'oublie parce que dans mon classement, t'es troisième !. » Et bien-sûr que je le provoquais parce qu'il était évident qu'il savait donner du plaisir lui aussi et que j'avais été comblé dans tous les sens du terme. « Hmm... trois ans... je suis ici depuis trois ans... et toi ? tu es de passage ici ? » WHAT ? Depuis trois ans ? Depuis trois ans et on ne s'était même pas croisé ? C'est quoi ce bordel de fuck la vie là ?. « God, t'es là depuis trois ans et on ne s'est même pas croisé une seule fois ? Je vis ici depuis mes dix ans, mais je voyage beaucoup. » Bon, évidemment s'il suivait des études à Harvard on aurait pas pu se croiser parce que moi je ne faisais pas partie d'une confrérie donc je ne logeais pas à l'université et je ne traînais pas avec beaucoup de gens, je peux pas non plus connaître toute l'université ein. « Tu as beaucoup changé... tu es devenu une vraie petite femme... » Une vraie petite femme ? Soooo, je n'étais pas aussi belle il y a quatre ans ?. Par réflexe, je me relookais moi-même avant de reposer mon regard sur le jeune homme. « Par contre toi, t'as pas changé, toujours aussi sexy à ce que j'vois. » Avec ce même regard de braise. Je sais pas, mais son regard était assez déstabilisant. Comme s'il arrivait à me dévêtir sans le faire. « Je ne pensais pas te manquer au point de venir me retrouver à Cambridge. T'as plus b'soin de chercher, j'suis là, enfin. » Affirmais-je sur une pointe de provocation. Mais je reprenais aussitôt. « Qu'est-ce que tu deviens depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?. » Il y a quatre ans quoi. Il a dû se passer tellement de choses. Néanmoins, je zieutais quand même ses doigts, sait-on jamais s'il était fiancé, marié ou peu importe.

C'est peut-être bête mais j'étais toujours surpris, sur le cul comme on dit d'avoir Sharon ici devant-moi. Honnêtement je pensais ne plus jamais la revoir et bien faut croire que le destin en a décidé autrement, il nous a réuni de nouveau dans ce parc. Je me demande si je l'aurais retrouvé si je n'avais pas été dans ce parc. Sharon et moi étions souvent là à nous taquiner gentiment bien sûr et je vois que les bonnes vieilles habitudes n'avaient pas changé, c'était toujours la même chose. Lorsque Sharon me dit qu'ici à Cambridge il existait des Dieux aux lits et que j'étais en train de me faire devancer, je lâche un rire et je lui dis : « Mais ça c'est parce que tu n'y as pas goûter aujourd'hui, après toutes ces années je suis encore meilleur qu'avant et je pourrais facilement remonter à la première place très chère. » Je lui fais un petit clin d'œil, un sourire en coin bien sûr tout cela faisait partie de notre petit jeu. Lorsque Sharon me dit qu'elle vivait ici depuis enfant, je manquais de m'étouffer avec ma salive et je ne pu me retenir de faire une tête de choquer. [color:545d=#51659 f]« QUOI ? Depuis enfant ? Mais c'est impossible ! Je ne t'ai pas vu une seule fois... que ce soit dans la ville ou à Harvard! Tu es à l'université ? » Incroyable! En trois ans je ne l'avais pas vu une seule fois ! J'arrivais pas à y croire, finalement le monde n'était pas si petit que ça. Lorsque je fais un compliment à Sharon celle-ci semblait l'avoir mal pris ou je ne sais pas puisqu'elle se regarde et je lâche un petit rire en passant mes doigts sous son menton pour lui dire : « Tu étais déjà très belle avant mais aujourd'hui tu l'aies encore plus voilà tout... » Sharon me dit que j'étais sexy je ne peux m'empêcher de prendre un air de modeste et je réponds en passant ma main dans mes cheveux : « Eh oui ces choses-là ne changent pas. » Je me mets à rire en reprenant mon sérieux, bien sûr je plaisantais. Je regarde droit devant-moi pour admirer un peu la vue qui s'offrait à nous et je lui réponds : « En réalité c'est Harvard qui m'a poussé à venir ici... » C'était juste histoire de la casser un peu, je me mets à rire et je lui caresse la joue pour essayer de me faire pardonner. Je voulais juste la taquiner bien sûr. Elle me demande alors les news, je pousse un petit souffle et lui dit : « Alors... alors par quoi commencer ? Je suis donc à Harvard, j'étudie le droit. Hmm... ah oui ! je fais aussi des shootings photos parfois mais rien de très sérieux... Euh... je travaille dans un bar pour me faire de l'argent. Et toi ? Raconte-moi tout. » un petit sourire aux lèvres.

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Matthis + Sharon
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Le destin fait parfois bien les choses. Je suis quand même heureuse de le revoir. Certes, ça été une amourette de vacances, mais voilà, je m'étais quand même attaché à lui et même si l'été s'était terminé et nos chemins séparés, je ne l'aurais jamais oublié. « Mais ça c'est parce que tu n'y as pas goûter aujourd'hui, après toutes ces années je suis encore meilleur qu'avant et je pourrais facilement remonter à la première place très chère. » Je pose une main sur mes lèvres afin d'étouffer un petit rire. « Est-ce que tu ne serais pas en train de m'inviter dans ton lit là ? Sérieux, je t'ai manqué à ce point ?. » Je retire mes mains de mes lèvres avant de passer une mèche de cheveux derrière mon oreille. « QUOI ? Depuis enfant ? Mais c'est impossible ! Je ne t'ai pas vu une seule fois... que ce soit dans la ville ou à Harvard! Tu es à l'université ? » On va dire que le destin n'avait pas voulu que nous nous retrouvions si tôt, il était déjà écrit que ce sera aujourd'hui nos retrouvailles et ce, même si nous habitions dans la même ville et que nous fréquentions la même université. « Eh oui, je bosse à Harvard aussi, seulement, je ne fais partie d'aucune confrérie et je ne traîne pas avec une tonne d'amis. Disons que je ne traîne pas beaucoup à l'université d'où le fait qu'on avait pas eu le temps de se croiser. » Mon raisonnement était tout à fait possible. Le jeune homme posa quelques doigts sur mon menton afin de me complimenter. « Tu étais déjà très belle avant mais aujourd'hui tu l'aies encore plus voilà tout... » Mesdames et Messieurs, Victor Hugo est dans la place. Du Matthis tout craché quoi. « Merci... » Rha, mais qu'il arrête de me regarder dans les yeux comme ça, il me déstabilise nondidiou. Regarde ailleurs Matthis !. Monsieur pris un air modeste, le mec qui savait qu'il était beau, sexy et que les femmes ne lui résistaient pas. « Elles vont bien tes chevilles ?. » Demandais-je en riant. « En réalité c'est Harvard qui m'a poussé à venir ici... » Dit-il histoire de casser mon délire de femme prétentieuse, mais à vrai dire, c'est ce qu'on avait été, deux personnes qui s'attiraient, couchaient, sortaient ensemble et qui se provoquaient tout le temps. Il caressa ma joue et ça faisait du bien de ressentir sa chaleur à nouveau. L'étudiant s'était mis à raconter son parcours depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. « Alors... alors par quoi commencer ? Je suis donc à Harvard, j'étudie le droit. Hmm... ah oui ! je fais aussi des shootings photos parfois mais rien de très sérieux... Euh... je travaille dans un bar pour me faire de l'argent. Et toi ? Raconte-moi tout. » Pas étonnant qu'il devienne mannequin, il avait tout ce qu'il faut pour ça. « Eh bien, on peut dire que t'as pas l'temps de t'ennuyer toi !. » Affirmais en descendant finalement de l'arbre et en levant la tête pour répondre. « Ummm moi, j'étudie la couture parce que je veux devenir une grande styliste, il y a d'ailleurs tout juste un mois ou deux, j'ai créé ma première robe. Ensuite....euh j'étais stripteaseuse, mais plus maintenant. Là, je bosse comme serveuse du soir dans un petit resto, sinon voilà voilà, ma vie est moins intéressante que la tienne t'vois...Ah et les amours ?. » Concluais-je finalement avant de former une grosse boule de neige que je balance sur le visage de Matt en terminant par lui tirer la langue.

Sharon me faisait bien rire, sa petite bouille m'avait manquée je dois l'admettre. Je continue de fixer Sharon qui avait tellement changé, je lâche un rire et je lui dis : « Hmm... non pas directement ! » dis-je en lui faisant un petit sourire coquin et un regard mystérieux je lâche un rire de nouveau et j'essaye de reprendre mon sérieux pour ajouter : « Trêve de plaisanterie, j'ai simplement dit que j'avais sûrement fait des progrès et que c'est parce que ça fait longtemps qu'on n'a pas couché ensemble que je suis seulement troisième sur ta liste. » Il faut croire que c'est Sharon qui désirerait finir dans mon lit, la demoiselle se faisait des films. Je poursuis de nouveau : « Nuance donc ! Mais en réalité c'est toi qui rêverais que je t'invite dans mon lit admet-le ! » Bon... je crois que plus jamais je prononcerais cette phrase : "le monde est vraiment petit." C'est théoriquement faux ! Je reste réellement surpris à ces révélations et je lui réponds en continuant de réfléchir : « Il est vrai que l'on avait moins de chance de se voir mais bon... quand même en trois ans ! » Il n'y a pas que l'université qui nous aurait permis de nous revoir, la ville en elle-même aussi. Les bars, les discothèques, le centre commercial, le cinéma enfin je sais pas moi tous les lieux les plus populaires de la ville quoi. Je lui fais un petit clin d'œil après avoir casé mon compliment par-ci par-là... Je me mets à rire à sa réflexion sur mes chevilles et tandis que je relève mon pantalon pour les regarder je lui dis en haussant les épaules : « Bah écoute j'ai l'impression qu'elles vont bien non ? » Et me voilà partit pour raconter ma vie. Sharon me demandait ce qui s'était passé de beau dans ma vie après tout ce temps alors je me mets à raconter les choses les plus importantes, bien sûr. « C'est vrai que je suis bien occupé. » Sharon me raconte les points les plus importants de sa vie d'aujourd'hui et j'écoute avec attention. Je lui dis alors : « Styliste ? mais c'est génial, il faudra que tu me montres ça ! » Lorsque j'entends qu'elle était une ancienne strip-teaseuse, je fais un petit sourire en coin en lui disant : « Je vais avoir mon show privé j'espère . Oh... euh... les amours rien... y'a même pas à en parler ! Et toi? » alors que Sharon me balance une boule de neige me voilà dans l'obligation de rétorquer. Je me laisse tomber de l'arbre et je forme une boule de neige que je jette sur Sharon avant d'attraper celle-ci et de la faire rouler dans la neige en riant.

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Matthis + Sharon
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Mise en page par dark dreams. pour ILH

« Hmm... non pas directement ! » Pas directement ? Il insinuait que ce serait peut-être une possibilité pour plutard ?. Matthis ne changera jamais. Toujours le même. « Trêve de plaisanterie, j'ai simplement dit que j'avais sûrement fait des progrès et que c'est parce que ça fait longtemps qu'on n'a pas couché ensemble que je suis seulement troisième sur ta liste. » Monsieur se cherchait des excuses là. Je suis certaine que mon corps l'avait énormément manqué, d'où le fait qu'il n'avait pas pu s'empêcher de faire des avances indirectement. Okey Sharon, t'en sais absolument rien alors chut !. « Nuance donc ! Mais en réalité c'est toi qui rêverais que je t'invite dans mon lit admet-le ! » Je ne pus m'empêcher de rire lorsqu'il retourna la situation. « Dans tes rêves Giménez, je n'admettrais rien du tout et puis t'peux pas savoir ce que je pense où ce que j'rêve, t'as pas de supers pouvoirs donc chuuuut. » Je suis d'accord avec lui, trois ans ça faisait beaucoup, mais bon, vaut mieux tard que jamais non?. 'Fin voilà, je l'écoutais raconter sa vie, mais aussi vouloir connaître la mienne, notamment, il voulait que je lui montre ma première création. « Bien-sûre ! Un jour tu passeras à mon appartement et j'te le montrerais. » Et ce serait même avec un grand plaisir. Néanmoins, il me fit un petit sous-entendu dédié à l'ex stripteaseuse que j'étais. « On verra si t'es sage. Pareil, on va juste dire que jusqu'à présent, ça été des échecs catastrophiques. A croire que je n'suis pas faite pour l'amour. » Et on ne va pas s'attarder là-dessus d'ailleurs. Néanmoins, j'éclatais de rire lorsqu'il se jeta sur moi pour me rouler dans la neige. Souriante malicieusement, je lui donne un gentil coup de rein pour qu'il se retrouve allonger et moi au-dessus de lui à califourchon. Je forme rapidement une nouvelle boule de neige et la flanque sous sa chemise et précisément sur son torse, afin qu'il sente le froid jusqu'aux os. « T'en veux encore ein ?. » Des boules de neiges toutes gratuites. Même que j'en reformais une autre.

Certaines choses ne changeaient pas dont nos conversations avec Sharon qui pouvait parfois virer à des conversations ambigües mais c'était tellement drôle. Pour le coup Sharon avait vraiment interprété à sa manière ce que j'avais dit, à croire qu'elle pensait à être dans mon lit prochainement. Évidemment je ne pouvais m'empêcher de la charrier avec ça, en lui faisant quelques remarques et en lui disant qu'elle prenait ces rêves pour une réalité. Elle ne voulait rien admettre, humm intéressant. « Si tu ne veux rien admettre c'est parce que j'ai tout simplement raison. Non je n'ai pas de pouvoirs mais je te connais bien même si ça fait longtemps. » Je continuerais de la charrier avec ça bien sur. Sharon commence à me parler du fait qu'elle voulait devenir styliste et ça m'intéressait bien étant un petit peu dans le mannequinat la mode tout ça. Lorsqu'elle me propose de passer chez elle un jour, je lui réponds de suite en riant un peu : « Avec plaisir ! Aujourd'hui ça me convient moi ! » Je lui fais un grand sourire, je venais juste de m'incruster chez elle mais bon c'est pas grave. Bon nous voilà à parler de l'amour un sujet dont je n'aimais pas trop parler par contre je venais d'apprendre qu'elle était une ancienne stripteaseuse chose qui m'intéressait beaucoup. Un sourire en coin je réponds : « Je suis toujours sage moi tu sais bien. C'est pour cette raison que je déteste en parler moi aussi. » Nous voilà descendu de l'arbre entrain de nous battre avec le peu de neige qu'il y avait au sol, il ne devait pas y avoir plus de 5 centimètres mais bon c'était drôle. Elle se met à califourchon sur moi un sourire en coin je lui réponds : « Et après c'est moi qui fais des invitations sexuelles... » Et puis là Sharon à la mauvaise idée de me mettre de la neige sur le torse, je pousse un petit gémissement et je l'attrape par les deux bras et la plaque contre le sol en lui disant : « Eh ça te plairait que je t'en mette dans le soutif toi ? » Je continue de rire et je ne me gêne pas pour le faire, un peu de neige dans la main je n'hésite pas à passer ma main en dessous et d'étaler de la neige sur tout le corps. Je continue de rire et de la tenir pour pas qu'elle s'échappe.