Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility( foxhound ) et dans nos têtes il y a un blizzard. - Page 2
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €


( foxhound ) et dans nos têtes il y a un blizzard.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


C'était difficile de le revoir de cette manière. T'avais pas eu le temps de te faire à l'idée, de te préparer psychologiquement. En même temps, tu ne serais peut-être pas venu si t'avais su que t'allais tomber sur lui, tout simplement car tu n'étais vraiment un adorateur des conflits, ni des ressassements du passé. Peut-être parce que tu savais que c'était de ta faute. Peut-être parce que tu savais que tu n'étais pas dans la place de celui qui pouvait gueuler et s'en prendre à l'autre de colère. T'étais juste là, à subir ses paroles, devant un homme qui n'avait plus envie de te voir, plus envie de te parler. Tu ne savais même pas pourquoi t'avais envie de t'accrocher à cette discussion, aussi désagréable était-elle. Il était un énorme bout de ton adolescence, ton premier amour, et malgré les regrets et le mal que tu ressentais rien qu'en le voyant, t'avais peut-être pas envie de le laisser s'échapper une nouvelle fois de ta vie. Et tant pis s'il te détestait pour le restant de tes jours. Il te disait ne plus être le Oscar que tu connaissais, et ça se voyait un peu. Il avait l'air de ne plus avoir cette douceur et ses rougissements qui te faisaient tant craquer, cette inexpérience partagée qui vous rendait unique et attachant. C'était différent, mais sa beauté perpétuait malgré ses changements, éternelle. La suite, elle faisait mal. Elle te donnait des hauts le coeur et t'avait envie de dégueuler, sur ce lac glacé. Et encore une fois il se détournait – et il allait réellement passé tout son temps à faire ça ? Déjà que t'était pas un très bon patineur, c'était pas cool là. Tu le suivais, parce que tu sentais que tu le devais, et tu sortais du lac pour pas te laisser distancer. « Alors c'est ça ? T'arrêtes pas de dire comme quoi je me foutais de ta gueule, alors qu'en fait c'était toi hein ? » C'était quoi son but ? De faire celui qui était mal aimé juste pour couvrir le fait qu'apparemment, il était celui qui se foutait clairement de toi ? A quoi ça lui servait puisqu'il finissait par bien te dire ce qu'il pensait réellement hein ? Génial, tout ça était absolument génial. « C'est quoi ton but alors ? De me mettre tout sur le dos alors qu'au final tu t'en foutais ? Alors qu'au final tu croyais pas du tout en nous ? » Bah ouais, puisque vous alliez de toute manière finir par rompre. Connard va. Il en savait rien, il ne pouvait pas dire ça. Vous auriez peut-être eu vos hauts et vos bas, comme tout le monde, mais il fallait croire que t'avais vu les choses différentes toi. « De toute manière, tu pourras dire toutes les conneries du monde, tu m'enlèveras pas mes souvenirs. » Tu refusais de te faire avoir par lui. Tu refusais de le laisser tourner tes souvenirs en de vagues coucheries d'adolescents. Tu refusais de le laisser détériorer l'amour que t'avais ressentis et que t'avais vécu pendant ces deux mois. Tu refusais.

© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


De rage, tu envoyas tes patins au loin, te retrouvant en chausette alors que tu cherchais tes doc martens des yeux, les trouvant au bout de quelques secondes, pour venir les enfiler. Tu l'écoutais, tu l'entendais, et plus il parlait, plus tu serrais les dents. T'étais tellement devenu fou après cette histoire, t'avais tellement fulminer, haït le monde entier de t'avoir éloigné de lui, t'être forcer à le haïr pour l'oublier que aujourd'hui tu n'étais plus qu'un mec avec le coeur en lambeau, qui se demandait si tout ça avait pu être réel. Nemo, tes sentiments, son corps, son souffle, sa peau, et son sourire. Tout ça te paraissait bien loin, tout ça te paraissait trop douloureux. Tu ne voulais plus jamais y avoir affaire, tu en avais bien trop et tout bêtement peur : « Putain... » Tu grognais, ne prenant même plus la peine de parler en anglais, c'était inutile, il ne comprendrait que mieux en français. « Quels souvenirs ? Toi et moi ? Ne me fais pas rire. On était pas amoureux, on avait juste l'impression de l'être, l'euphorie du premier amour. On faisait que baiser tout le temps. » Tu déformais les choses, tu salissais tout avec ta haine tenace. Ta haine envers ses souvenirs que tu aimais tant, que tu te repassais en boucle les soirs d'automne où tu te sentais seul, où tu songeais même un instant à la période où tu te sentais encore vivant. « Oh et puis va te faire foutre Grimaldi. » Pourquoi est-ce qu'il insistait ? Quel intérêt est-ce que ça avait maintenant ? Vous n'alliez pas vous remettre ensemble... et comme tu voyais qu'il s'approchait toujours, tu poussais un long grognement et venait le saisir par le col. « Qu'est-ce que tu veux putain ? Pourquoi tu me suis, qu'est-ce que ça changeras ? Tout ça s'est terminé. » Tu le fixais droit dans les yeux, ton visage à quelques centimètres du sien. Et tout à coup, en plongeant ton regard dans le sien, tu te sentais comme mal à l'aise sous ton  emportement. Tu déglutis et le reposais à terre, reculant de quelques pas, comme si tu t'étais brûle. Tu lui faisais toujours fasse mais tu n'ajoutais rien, grimaçant. Tu avais une drôle de boule dans le ventre, à la vue de ce regard, son regard, qui jadis t'avais rendu fou.
© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Plus tu le suivais, et plus il s'énervait, et plus ça te donnait envie de continuer. La rage, c'était toujours mieux que l'indifférence tu te disais. Les deux faisaient mal, mais au moins, même s'il déformait tout, il ne reniait pas complètement votre passé. T'essayais peut-être de rester trop positif dans ta tête quant à la situation, de voir le bon côté des choses quand il était difficile de le trouver. T'étais comme ça. Tu te dépêchais d'enlever tes patins et d'enfiler tes chaussures, juste pour ne pas le laisser te distancer de trop, et tant pis s'il n'était pas content. Il valait peut-être mieux une dernière fois qu'il en profite pour sortir toute la haine qu'il avait pour toi et qu'il avait du garder en lui durant ces années, si c'était la dernière fois que vous parliez. « Désolé d'être si hilarant à tes yeux. Faut croire qu'on avait pas la même vision des choses. Excuse-moi encore de t'avoir donné du plaisir. C'est sûr que ça à dû être vachement pénible de passer cette première fois avec moi hein ? Fallait pas te forcer si t'avais pas de sentiments. » Tu disais, t'énervant une nouvelle fois, en français maintenant. Au moins personne ou presque ne vous comprendrait. Il avait du culot quand même, de te sortir ça dans la gueule. Et t'avais juste pas envie de le croire, tu ne voulais pas laisser ses paroles te monter à la tête et te hanter durant les dix ans à venir. C'était triste pour lui, s'il voyait réellement la relation que vous aviez eu de cette manière. Si ce n'était pas la rage qui parlait mais simplement le plus pur de ses ressentis. Et tant pis pour lui, s'il était juste dans un moment d'euphorie d'avoir enfin quelqu'un qui le voyait et le désirait, et qu'il à choisi la première poire prêt à se faire ensorcelé. Ce n'était pas toi qui avait à vivre avec de mauvais souvenirs entre vous. Il te disait d'aller te faire foutre, et tu lâchais un petit rire. Il avait bien moins de conversations qu'avant apparemment. Et peut-être qu'il en avait vraiment marre que tu le suives, et alors ? C'était pas un pays libre le Canada ? Tu ne t'attendais pas forcément à ce qu'il te prenne fermement par le col. En fait, tu ne t'y attendais pas du tout. Tu fus surpris, alors qu'il te gueulait que ce que tu fais ne changerais rien, et c'était surement vrai, et alors ? T'agissais pas par raison là, tu te laissais aller là où tes pieds ou ton coeur te demandait d'aller, même si ça le faisait chier. L'expression de tes yeux devenait déterminée, et tu finissais par soutenir son regard marron, même si vous étiez bien trop prêt pour que cela soit supportable pour l'un ou pour l'autre. Non t'allais pas faire l'erreur de l'embrasser rageusement pour que ça finisse en hate sexe au milieu de la neige, t'étais pas complètement débile. Il finissait par te lâcher, et t'avais comme l'impression d'enfin respirer mieux, de ne plus être étouffé par sa présence. Tu remettais bien ton col – t'étais quand même un prince qui se devait d'être un minimum présentable, mais t'allais pas le laisser s'en tirer tranquillou comme ça. « Et toi, pourquoi tu m'fuis ? T'es pas censé faire le caïd ? Tu devrais t'en foutre que je te suive si je suis tant de la merde à tes yeux. » Tu gueulais derrière lui, et bon, non, ton but n'était pas de totalement de faire tabasser par lui dès vos retrouvailles, avec un petit peu de chance, il n'était pas si violent que cela.

© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Ça te tuais qu'il te suive. T'étais enragé, perdu, grognon. T'avais pas envie de réfléchir à tout ce qu'il disait, à toute votre histoire. C'était comme ressortir un vieux dossier poussiéreux, qui rapperait, brûlerait, poignarderait au toucher. C'était le souvenir d'un mec dont t'étais dingue, ton premier amour, ta première fois, mais aussi celui qui avait vu toutes tes faiblesses. Il savait pour ta mère, pour ton père, pour ta timidité maladive que t'avais fais disparaître en te faisant passer pour un connard. Il savait tout. Pendant son séjour à Montréal, il avait tout appris sur le canadien que t'étais. Mais c'était réciproque. Lui aussi s'était confié à toi, il t'avait fait rire, t'avais touché. Ouais, Nemo t'avais rendu meilleur. Mais quoi maintenant ? Maintenant plus rien. Maintenant y'avait plus que lui que tu voulais plus voir, et le connard mal dans sa peau que t'étais.

Non, bien sûr que votre histoire ne se résumait pas comme tu le faisais, tu le savais bien. C'était la colère qui te faisais dire ça, tu faisais tout pour qu'il parte, outré. Mais ce con, il restait là, il te suivais, ça te rendais fou. « Je me suis pas forcé ! » Tu hurlais d'un ton exaspéré, serrant les dents, perdu, merde. C'était quoi son but ? Te faire craquer ? Tu le fixes mais tu ne trouves pas de réponse, tu sais pas quoi faire. Tu vas crever putain, crever de le voir là, crever qu'il te suive, crever sous son regard azur qui te faisait tout drôle dans le ventre. Qui te donnait envie de chialer et de rire à la fois. Il te demandait alors, qu'est-ce que ça pouvait te foutre qu'il te suive ? Et tu savais pas trop quoi répondre. Comme si la rage était retombée, tu le fixais, les bras le long du corps, et tu reprenais d'une voix plus posée, battue. « J'ai vraiment pas besoin que tu reviennes dans ma vie Nemo. » Tu disais. « Ça fait mal. » et là, t'étais juste sincère, et c'était le Oscar d'aujourd'hui comme d'avant, qui parlait.
© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


T'étais un petit peu chiant comme mec quelques fois. Juste quelques fois. T'aurais aimé dire que suivre ton premier amour comme ça faisait parti de ton bizutage ou d'un gage bizarre, mais ça ne l'était pas. Tu allais toi-même dans la gueule du loup quand tu savais très bien que son seul souhait était de te déchiqueter, tu donnais le bâton pour te faire battre, clairement. Mais tu survivrais. Tu survivrais à ça et à ses paroles blessantes que ne t'attendront pas . S'il voulait faire le dur, toi aussi tu pouvais – tu faisais peut-être un petit trop gay en apparence, mais c'était pas ça le plus important hein ? C'était l'attitude qui faisait tout. S'il avait réussi à tant changer, à devenir de timide à caïd, pourquoi pas toi ? « Et bien on dirait vu comment t'en parles ! » Sérieusement, t'avais l'impression de lui avoir mis le couteau sous la gorge pour coucher avec lui que pas du tout non. T'avais été aussi puceau que lui à ce moment-là de ta vie, et t'étais aussi stressé surtout que c'était toi qui avait commencé à faire le passif la première fois, alors tu comprenais pas de quoi il parlait là. Vous n'aviez pas fait que baiser, quoi qu'il en dise. Et s'il résumait votre relation à ça, à seulement ça, et bien tu te demandais s'il se comportait aussi bien avec ses coups d'un soir, ou comment il était quand il était réellement amoureux puisqu'apparemment il n'avait que fait semblant avec toi. Très bon comédien le canadien. Et puis il te fixait, et sa voix changeait de nouveau, et ça te nouait la gore d'une drôle de manière. Parce que le problème, c'est qu'il ne voulait plus même te parler, et que toi de ton côté, t'étais toujours intéressé par lui. Tu parlais pas d'amour, mais en la personne qu'il était. Tu voulais savoir qui était le nouveau Oscar dont il te parlait, s'il avait tant changé que celui que tu connaissais et que tu avais aimé. Tu voulais savoir comment allait sa mère, si ça allait mieux avec son père, s'il était heureux. Après tout, il était peut-être en couple depuis trois ans et vivait le plus parfait des amours. « Est-ce que je peux au moins m'excuser ? Je sais que tu t'en fous, que ça ne changera rien comme tu dis, mais j'en ai besoin. J'ai jamais voulu que t'ai mal rien qu'en me voyant, et j'suis désolé. » Tu disais sincèrement, de ta petite voix. Aller accepte, acceeepte. Même s'il te mentait, même s'il ne le pensait pas, t'avais envie qu'il accepte tes excuses, qu'il les entende. Il n'allait pas te demander de les lui chanter si ?

© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Alors c'était ça ton plan ? Le faire te détester en bafouant tous vos précieux souvenirs, l'envoyer chier et lui hurler dessus ? C'était ça le noble Oscar, celui que tu disais être le nouveau toi ? Non. Non ce n'était pas ça. Tu ne voulais pas qu'il te déteste, non, ce n'était pas ton but. Toi tu le haïssais, ou plutôt tu t'étais forcé à le haïr pour l'effacer de ton cœur, mais maintenant, à quoi servait autant de haine ? T'avais rencontré Read, tu l'avais aimé lui aussi, et il t'avais trompé comme un énorme étron , et à lui tu lui avais pardonné. Pourquoi pas à Nemo ? Pourquoi est-ce qu'à lui c'était si difficile, si douloureux ? Merde. T'avais pas d'explication, ni pour tes gestes, ni pour tes mots, ni pour ton attitude. Alors bêtement, tu te radoucissais légèrement pour lui sortir deux pauvres phrases, mais honnêtes cette fois. Sa présence était douloureuse. Il n'avait pas changé, et t'aurais reconnu sa figure parmi milles autres. Il fallait dire hein, tu l'avais tant embrassé ce visage là, tant caressé, tant aimé.« Des excuses ? » Tu répétais sans comprendre, clignant des yeux en le fixant. Tu fronças les sourcils, pinçant les lèvres d'un air méfiant. Pourquoi voulait-il s'excuser ? Il... Putain Nemo. « ... » Tu inspirais, faisant un pas seulement vers lui, pour au moins apercevoir à nouveau ses deux billes azures, qui semblaient briller encore plus que d'habitude. Il fallait que ce petit con soit resté si beau, si attachant. « Hmpf... » Tu grognas de ton air grognon habituel, essayant de prendre contenance. « Je t'écoute. »
© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Il semblait avoir du mal à comprendre ce que t'essayais de lui dire. Comme si les mots que tu employais étaient trop inconnus pour lui. Comme s'il n'avait pas l'habitude qu'on lui demande d'accepter des excuses, ou que lui-même n'avait pas l'habitude de s'excuser pour quoi que ce soit. Peut-être ne s'attendait-il seulement pas à ça. En même temps, qu'est-ce que tu étais censé faire ? Tu n'étais pas chez les Eliots parce que tu étais un connard qui avait de l'argent. Il arrivait que tu puisses être hautain – lorsque l'on parlait mal de ta confrérie – mais sinon, t'étais resté un gars plutôt sympa tu l'espérais, un peu grognon sur les bords et jamais du matin. T'essayais d'agir comme tu le devais, et s'il était pour toi tant que tu t'excuses, t'étais prêt à le faire. Tu ne faisais pas ça pour l'attendrir ni pour l'amadouer, et d'ailleurs, à en juger par ses froncements de sourcils, ça avait plus l'air de le rendre méfiant qu'autre chose. Il s'approchait d'un pas, d'un tout petit pas, et pourtant t'avais l'impression d'avoir réussi à toucher la lune et les étoiles rien qu'en voyant ce geste vers toi. T'étais amusé. T'avais envie de rire en petit peu devant son air de grognon qui ne savait pas comment répondre, et tu l'aurais fait librement auparavant. T'aurais rigolé librement, embrassant ses lèvres jusqu'à ce que ses bruits ne deviennent que ronronnement de plaisir, mais c'était loin tout ça, et aujourd'hui, tu riais pas. « Je suis vraiment désolé que tout ce soit passé comme ça. Pas notre relation mais... Quand y a eu ces foutus photos. » Tu commençais, soupirant. « J'ai été con de pas t'avoir recontacté, parce que je vois pas les choses comme toi, et je suis pas si certain qu'on aurait rompu si vite comme tu le dis. » C'était trop parfait pour que ça ne dure pas. Mais finalement, t'avais éclaté ta petite bulle tout seul, comme un con. T'avais eu besoin de l'aide de personne pour ça, même pas d'une dispute planétaire difficile à rattraper. Seulement de toi, et de ta peur d'avoir déjà été oublié. « T'es pas obligé de les accepter ou quoi que ce soit, t'en fait ce que tu veux. Mais je suis sincèrement désolé de t'avoir fait souffrir, quand tout allait bien. J'aurais aimé me rattraper mais, il était déjà trop tard. » Tu finissais en le regardant dans les yeux, haussant doucement tes épaules. Ça valait pas grand-chose, c'était pas du tout spectaculaire, mais c'était sincère, qu'il le voit ou non.

© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Oui, là pour le coup, t'étais pris de court. Des excuses quoi. Non, ce mot ne t'étais pourtant pas inconnu, t'avais pas toujours été le connard hautain pétant plus haut que son cul, il y a quelques années des excuses, ça t'étais familier. Mais là, tu savais pas, tu ne t'y attendais pas. Non, t'aurais jamais pensé que Nemo te fasses un jour des excuses. Pourtant c'est ce qu'il fit, simplement, juste honnêtement, sans paillettes ni exagération, juste avec son coeur. Tu pus le sentir, toi connard, parce que tu savais lorsqu'il disait la vérité, même si tu te persuadais du contraire. Tu savais l'air que prenais son visage lorsqu'il s'excusais, comme il l'avait fait des années plus tôt, ce jour où tu avais oublié de rendre visite à ta mère, parce que tu avais passé l'après midi avec lui. Il n'avait pas eu besoin de le faire pourtant, tu le lui avais dis, que c'était de votre faute à tous les deux. Et là tu réalisais aussi bêtement, comme une erreur passée : « C'est de notre faute Nemo. » Tu disais, presque sans t'en rendre compte, comme si ton cœur avait pris le contrôle, envoyant ton corps et ta fierté se faire foutre. Lui avait bien mit la sienne de coté là, alors... Ouais Oscar, il t'avais rendu dingue, et tu lui devais bien ça. « Alors écoute moi bien espèce de renard de merde, parce que je le dirai pas deux fois.  » Tu soupiras, enfonçant tes mains dans tes poches. « Je m'excuse de ne pas t'avoir envoyé de lettres non plus, parce que j'avais trop de fierté pour le faire, et que je t'en voulais juste d'être partis, comme si c'était ta faute. Alors que je savais pertinemment que ça ne l'était pas. » Tu dis, détournant les yeux pour que le ravalage de fierté soit moins douloureux, puis tu soupiras, glissant une main dans tes cheveux - ton éternel tic que tu n'avais jamais perdu. Tu le fixais alors, il te paraissait si loin et si proche à la fois. « ...J'ai mentis. On aurait sans doute été un très beau couple, mais le destin en a décidé autrement. En tout cas, j'espère que t'es heureux maintenant. » Tu disais simplement, haussant les épaules à ton tour, ton portable sonnant l'heure que tu devais rentrer. Tu le lui fis comprendre en désignant ta montre. Tu soupiras, le fixant encore un moment, comme ça juste face à lui dans la neige, avant de lui adresser un nouveau signe de la tête, et te détourner pour de bon. Tu attendis qu'il fasse de même, l'observant du coin de l'oeil, et en le regardant s'éloigner tu fis une boule de neige dans tes mains, la lui lançant dans le dos, souriant en coin, avant de disparaître à l'horizon, rentrant au chalet. Rien n'est fini, connard.
© code de boo. gif de tumblr.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


T'avais ton coeur qui battait douloureusement, parce que tu ne savais pas comment le nouveau lui prendrait ces excuses. Est-ce qu'il t'engueulerait encore plus, te disant que ce n'était que des mots sans fondements ? Est-ce qu'il hausserait nonchalamment ses épaules, comme pour te faire comprendre que c'était bien que tu fasses la démarche mais qu'il était un peu tard pour ça ? Est-ce qu'il rirait juste, se moquant ouvertement de toi et de tes essais à faire un pas vers lui – pas qu'il ne voulait de toute manière pas  que tu fasses ? Ça s'embrouillait dans ta tête, et t'en venais à ne plus être sûr de voir son visage, d'entendre sa réponse : de l'indifférence complète serait peut-être aussi bien pour le coup. Puis il te disait que c'était de votre faute, à tous les deux, et tu cru avoir mal entendu,  que tes oreilles aient modifiés le pronom qu'il avait utilisé. Quand il commençait à te traiter d'espèce de renard de merde, t'étais sur la défensive. Disons que tu ne savais pas à quoi t'attendre pour la suite de sa phrase. Le fait qu'il fasse référence à toi en te comparant au renard était une bonne chose. Tu n'aurais même jamais cru qu'il prononce quelque surnoms devant toi, faisant référence à votre passé, comme ça. C'était une nouvelle fois un grand pas tu te disais, parce que Rox et Rouky, c'était vous, et ça aussi, tu pensais qu'il l'avait effacé à jamais de sa mémoire. Le de merde par contre, n'envisageait pas forcément quelque chose de bon, mais tu l'écoutais, attentivement. Tu n'en revenais presque pas de ce qu'il te disait. Il s'excusait lui aussi. Il mettait son ego de côté afin de s'abaisser à ton niveau et d'également s'excuser. Car il n'avait lui non plus pas essayé de reprendre contact, car il avait menti sur ce qu'il disait sur vous. Et c'était énorme pour toi, comme déclaration, comme symbole. Tu acquiesçais doucement ta tête en le regardant quand il finissait de parler, comme pour lui dire que tu comprenais, et que t'acceptais. Tu n'eues pas vraiment le loisir de lui dire que non, t'étais pas si heureux que ça, que son téléphone sonnait. Tu l'observais, et même si tu te sentais plus à l'aise, ça avait quand même vachement l'arrière goût d'un énième adieu. Tu répondais à son signe de tête, et tu t'éloignais à ton tour, soupirant, main dans les poches. Tu faisais quelques pas, quand un truc tout froid te fis frissonner dans le dos. Tes yeux s'agrandissant, rond comme des billes, et tu retournais vers lui en comprenant qu'il venait de te jeter une boule de neige le salop ! « Connard ! » Tu t'écriais pour qu'il entende, mais tu riais, essayant d'enlever la neige sur ta veste et de retourner dans ton chalet à toi.

TERMINÉ. ( foxhound ) et dans nos têtes il y a un blizzard. - Page 2 4046487928



©️ code de boo. gif de tumblr.


(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)