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( foxhound ) et dans nos têtes il y a un blizzard.

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C'était beau le Canada décidément. Quand t'avais entendu que Cambridge organisait un séjour là-bas pour les vacances d'hiver, t'avais pas eu d'autre choix que de sauter sur l'occasion. Ça te rendait triste de ne pas descendre à Monaco pour célébrer les fêtes en famille – et a vrai dire, depuis que tu étais à Harvard, tu trouvais de moins en moins le temps de retourner voir tes parents et ta soeur et ta famille en général. Tu essayais de garder un oeil sur ce qu'il se passait là-bas grâce à internet – car dieu seul savait les catastrophes qui pouvaient arriver en quelques heures partout dans le monde, et qu'à l'université, avec l'ambiance qui y régnait, t'avais l'impression d'être dans une bulle déconnectée de tout. Noël était passé depuis quelques jours, sans grands incidents, et tu profitais au mieux de tes vacances, essayant de participer aux activités le plus possible et de te créer des souvenirs ici. T'avais décidé de ne pas partir très loin aujourd'hui, et ça faisait déjà quelques jours que tu réfléchissais pour aller faire de la patinoire sur le lac glacé, qui se situait juste derrière l'hôtel. T'enfilais donc tes patins une fois devant le lac et tu décidais d'y aller seul – t'en avais fait qu'assez peu dans ta vie et tu préférais essayer de t'y réhabituer de toi-même que de faire ton gros boulet à tenir les bras de tout le monde afin d'espérer ne pas tomber. Tu expirais doucement, voyant qu'il y avait un peu monde – et t'espérais donc ne pas trop te faire remarquer si tu tombais sur tes fesses, et après quelques secondes tu osais enfin t'aventurer sur la glace, retrouvant des sensations perdues. T'essayais d'oublier le fait qu'il n'y avait pas de rembarre autour du lac et que tu ne pouvais donc pas t'accrocher à quelque chose si jamais tu ne te sentais pas bien prêt, et tu arrivais à patiner lentement pendant une dizaine de minutes, tes yeux rivés sur tes patins, sans tomber. Tu commençais enfin à prendre confiance en toi, à aller un peu plus vite, quand tu rentrais un peu violemment dans quelqu'un, et que tu tombais sur lui. « Merde, merde, désolé ! »

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Tu adorais l'hiver. En particulier celui du Canada. Bien qu'encore loin de Montréal, tu ressentais son climat avec bonheur, et chaque flocon glacé, qui semblait être une torture à supporter pour les autres, t'apparaissait comme un cadeau. Oui, ton pays te manquais cruellement, la neige, le froid, l'accent et le sourire de Montréal te manquaient. T'avais beau appeler ta mère presque tous les deux jours, ça n'avait rien de semblable, et les vacances ne suffisaient pas, car à peine tu retournais à Havard, que le manque se faisait ressentir. Alors, lorsque t'avais vu l'affiche annonçant un voyage au Canada, t'avais pas hésité une seconde. Tu resterais toujours parmi les anglais, mais chaque pas de plus prêt vers Montréal te soulageait un peu. Et puis, c'était un beau voyage, et t'allais profiter des joies du sport d'hiver.

Aujourd'hui d'ailleurs, t'avais décidé de t'essayer à la patinoire. Ca faisait un sacré bout de temps que t'avais pas enfilé des patins, mais c'était comme le vélo, ça ne s'oubliait pas. T'étais même plutôt doué. A peine tu eu posé tes pieds sur la glace qu'un sentiment de chaleur s'emparait de toi, malgré le froid glacial du Canada. Venu avec un ami à toi, qui n'étais pas tellement friand de patins, tu lui adressas un sourire, lui qui s'était installé avec un chocolat chaud à la terrasse du café le plus proche. Décidément seul, tu te dis que cela ne devait en rien entraver ta bonne humeur, et tu te mis à patiner. Avec grande joie, tu retrouvais tes réflexes d'enfant, et un sourire discret prenait place sur tes lèvres.

Le bonheur fut de courte durée, puisqu'un idiot te heurta de plein fouet, et tu poussas un grognement de douleur. L'autre s'excusa platement. « Putain mais fais gaffe, crétin de marde ! » Tu t'écriais dans ta fureur, ton vieil accent venant peindre tes lèvres seulement lorsque tu t'emportais. Tu levas les yeux vers lui, ayant parlé en français, l'autre ne devait rien voir compris. Tu repris en anglais : « Quand on sait pas patiner on... » Mais tu te stoppas, fronçant les sourcils. Ce visage te semblait familier, trop familier. Nemo. « Oh non pas toi. » Tu fis vite demi-tour sur tes patins.
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Tu devrais surement être moins choqué de la manière dont les gens pouvaient répondre, et c'était peut-être compréhensible que certains devenaient agressifs lorsque quelqu'un leur fonçait dedans – mais quand même quoi, ça arrivait. Vous étiez sur la glace, c'était le genre de chose qui était censé se produire au moins une fois par jour. Ce qui retenait ton attention par contre, fut les mots du jeune homme, débités en français avec cet accent Canadien que tu apprenais une nouvelle fois à entendre au cours de ce séjour. « Désolé j'ai- » Tu commençais en français, mais déjà il reprenait la parole en anglais, comme quoi les gens qui ne savaient pas patiner ne devraient même pas essayer. C'était le genre de pensées qui t'énervaient à entendre parce qu'il y avait bien dû avoir une première fois pour lui aussi, il avait bien dû apprendre avant d'avoir la possibilité d'en faire assez bien, et ce n'était pas de ta faute si tu n'étais pas né les pieds dans les patins. Tu te relevais de là où t'étais tombé, époussetant la neige sur tes fesses, avant de lever les yeux vers l'homme que tu avais bousculé et... Putain. Putaaain c'était Oscar. Oscar, ton Oscar, l'Oscar du passé. Qui semblait t'avoir aussi bien reconnu vu la manière dont il parlait et faisait demi-tour. « H-hey Oscar ! » Tu t'exclamais en patinant vers lui, essayant de ranger d'un côté de ta mémoire qu'il n'avait apparemment pas envie de te voir du tout. « Comment tu vas ? Je savais pas que t'étais là. » Tu continuais, d'une manière un petit peu trop habituelle alors qu'en vrai, tu ne savais juste pas du tout comment te comporter devant lui.

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Tu n'étais décidément pas vraiment quelqu'un de très agréable, à première vue. il fallait voir comment tu les envoyais bouler les nanas ou les mecs qui t'approchaient lorsque t'étais pas d'humeur. Mais là, ça n'avait rien à voir. T'avais de toute façon toujours été du genre boudeur, et grognon, mais ça d'autant plus lorsqu'on te fonçait dedans alors que t'étais dans ton moment de paix intérieure totale. Alors oui, tu t'étais un peu emporté. T'en avais oublié ton anglais, et t'avais repris ton accent québécois que ton père s'était tué à te faire perdre. Comme piqué au vif, mais honteux d'un retour si soudain aux origines - c'est surtout que tu t'étais laissé pensé à cause de l'avis que ton père que cet accent n'étais décidément pas sexy, ni agréable - tu te repris en anglais, avant de lever enfin les yeux vers ton interlocuteur.

Tu n'en revenais pas. C'était Nemo, le Nemo, le prince de Monaco, ce crétin qui t'avais abandonné, Némo ton Rox putain. Ca tournait dan ta tête alors que tu faisais demi tour, tu ne savais quoi faire en vérité, tant t'étais sonné. Il n'avait pas vraiment changé, il était toujours le canon duquel tu étais follement tombé amoureux. Quel connard... Le pire, ce fut sans doute qu'il tenta de te retenir, te demandant comment tu allais. Tu pivotas lentement sur te patins, à nouveau, pour lui adresser un regard noir : « Oh, génial. Vraiment, tout baigne. La vie est magnifique. » Tu répondais d'un ton tranchant. « Et toi, comment c'était ton retour à Monaco, tu t'es bien amusé ? C'est vrai, le québécois il était drôle cinq minutes, mais il devenait un peu trop collant hein, il va pas nous faire chier le tabernacle, j'le rappellerait jamais !» Tu serras les dents presque avec douleur, oui, t'avais terriblement souffert de son absence, mais encore plus de son ignorance totale à ton égard. « T'approche pas de moi. » Tu claqua à nouveau, en le voyant avancer vers toi.

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Tu n'étais pas le plus doué, c'était un fait. Tu t'étais déjà préparé mentalement au fait que tu finirais bien par entrer dans quelqu'un, mais jamais tu n'aurais pu imaginer que le destin te ramènerais d'une manière ou d'une autre à lui. Tu aurais pu foncer dans un ami, ou même dans l'un de tes ennemis de chez les Mathers, mais il en était tout autre, et t'en venais à ne même pas savoir comment il fallait te comporter – comme tu pouvais te comporter face à lui – et t'avais même pas eu le temps de réfléchir à quelque chose car ça t'avais juste choqué de le voir apparaître devant toi, lui que tu n'avais plus revu depuis quelques années. Peut-être que t'étais juste con, ou peut-être que t'étais un peu suicidaire, mais tu ne parvenais pas à le laisser s'éloigner de toi maintenant que tu venais à peine de retomber sur lui. Alors tu parlais, tentant une approche de discussion tout à fait banale, mais sa réponse elle, le fut bien moins.

T'aurais aimé dire le contraire, mais il avait malheureusement toutes les raisons de te haïr. Peut-être avait-il même créé à ton départ des poupées vaudou à ton effigie afin d'essayer de te faire souffrir à distance, pour que tu aies autant mal qu'il avait pu ressentir. Tu te sentais mal de l'entendre déverser ça comme ça, de te renvoyer tes erreurs dans la gueule. Comme si c'était la première chose qui lui venait à l'esprit lorsqu'il voyait ton visage. « Arrête, tu sais très bien que j'ai jamais pensé ça. » Tu disais, entrant tes mains dans les poches de ton gros manteau. Et peut-être que non, il ne le savait. Peut-être qu'il avait réellement cru que tu l'avais trouvé collant et que t'étais content de t'être débarrasser de lui – après tout, le Oscar que tu connaissais avait l'air bien différent moralement que celui qui semblait se tenir en face de toi. « Il y a eu les photos, et j'avais peur qu'ils trouvent ton nom. » Tu continuais, essayant de lui expliquer le pourquoi de tes premiers mois de silences. Tu t'immobilisais en entendant son ton, restant à une distance acceptable de lui, et ça te rendait assez triste de voir à quel point tout avait changé à ce moment-là.

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Ca te faisais chier qu'il soit là. Ca te faisais chier parce que tu savais que maintenant, il ne te lâcherait pas tant que tu ne saurais pas la vérité. En réalité, t'étais pas bien sûr de vouloir la savoir cette réalité, ce qui s'était passé dans sa tête à ce moment là. Et puis, il pouvait tout aussi bien mentir et te dire des conneries. Quoique, quel avantage en tirerait-il ? Tu n'avais pas envie de lui parler, t'avais pas envie de voir sa face de poisson clown qui t'avais tant fait craqué à l'époque. T'avais pas envie de te rappeler comme avec lui ça avait été bien, ni comme ça avait été douloureux de reprendre une vie seul, après son retour pour Monaco.

Il avait toujours la même voix, tu te surprenais de ne pas l'avoir reconnu plus tôt, pour tout le temps que t'avais passé à lui parler, et tout ce qu'il t'avait murmuré à l'oreille. Un frisson t'échappait presque à cette pensée, bientôt de nouveau simplement submergé par la colère. De la colère après lui, envers ces foutus paparazzis, envers ton père, envers Monaco, envers tout le monde. T'avais jamais pu blairer ce foutu pays depuis. Il te demandait de rester, d'attendre. D'attendre quoi ? Qu'il te parle, qu'il te dise qu'il était désolé ? Pire, qu'il te demande l'air de rien comment tu allais ? Ce fut exactement ce qui arriva, et tu fus piqué au vif. Alors tu déballais, et c'était presque dur de se stopper pour le laisser parler. Parce que tu savais bien, au fond, que lui aussi devais en avoir, des arguments. Tu ne voulais juste pas le laisser gagner, pas après tout le chagrin que tu avais eu.  « Alors pourquoi hein ? Dis moi pourquoi marde... »Tu t'en foutais bien de ton accent maintenant, il revenait simplement au galop, mais qui pourrait l'en empêcher, dans un moment pareil ? « T'es qu'un menteur Némo, tu m'avais promis que tu m'écrirais. » Tu repris alors, d'une voix plus douce, celle que t'avais à l'époque, celle qu'il aimait tant. Tu la chassa, elle aussi. « TES ARGUMENTS NE SONT RIEN, TU M'AVAIS PROMIS ! » Et c'était de la souffrance qu'on lisait dans tes yeux.
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Il te demandait des explications, et tu n'avais pas l'air de savoir quoi lui répondre. Tout ce qui te semblait si légitime à l'époque te paraissait maintenant bien plus fade et anodin. C'était sûrement le fait de t'avoir répéter ces mêmes arguments et excuses encore et encore dans ton esprit pendant des mois et des années, et que tout avait l'air si différent maintenant que tu retrouvais face à face avec lui. T'avais essayé d'effacer à quel point il était beau, à quel point t'avais eu envie de lui. A quel point le séjour que t'avais passé à ses côtés rivalisait avec tous les synonymes du mot parfait. Mais malgré toutes les choses que tu pouvais essayer d'effacer dans ta mémoire, toute la souffrance de te remémorer que tu tentais d'amoindrir, ça ne changeait pas le fait que tu ne pouvais rien pour ses souvenirs à lui. Que tu n'avais jamais pu parvenir à faire effacer ton nom de son cerveau juste en y pensant très fort.

Il avait son foutu accent en plus, qui ne faisait que de te ramener des années auparavant, quand vous étiez encore adolescents et si naïfs de la vie. Comme si à deux rien ne pouvait vous attendre et vous seriez toujours plus fort. Vous aviez tord. « J'ai pas pu t'écrire durant les premiers mois, j'attendais que la nouvelle se tasse à Monaco. » Tu commençais, regardant un instant la glace sous vos pieds. « J'avais trop peur qu'on finisse par intercepter l'une de mes lettres et qu'on trouve ton adresse et qu'on vienne te faire chier avec ça... Et après ton père l'aurais su et ça aurait foutu encore plus le bordel... » Après tout, ils étaient comme ça les paparazzis hein ? Ils ne t'avaient plus lâchés durant les premiers mois qui suivaient l'annonce de ton coming-out forcé, et c'était bien leur genre de commencer à te suivre partout, à voir avec qui tu traînais et à tracer tes lettres ou e-mails. Tu n'avais pas voulu prendre le risque. « Je sais que j'ai brisé ta promesse mais après, des mois avaient passés et je me suis juste dis que tu m'avais oublié... » Tu soufflais, bien moins fort que ses cris, la gorge serrée.

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Ça aurait peut-être été beaucoup plus simple s'il t'avait simplement dit qu'il ne t'avais jamais aimé. Ça t'aurais fais mal, tu te serais sentis brisé, et sans doute que dans l’intimité de ta chambre baignée dans le noir, t'aurais pleuré pour te soulager, même si t'avais horreur de ça. Mais au moins, t'aurais été fixé, t'aurais simplement pu conclure qu'aucune de tes histoires sentimentales n'avaient ponctionnées, et que t'étais bon pour le libertinage, comme tu l'aimais tant. Mais s'il s'excusait, s'il t'expliquait, alors, tu n'avais aucune idée de ce que tu devais répondre. Parce que tout ça sonnerait simplement comme un mal entendu, une histoire simplement pas terminée. Et ça, c'était vraiment très - trop - compliqué. « Et moi j'avais pas ton adresse, et je pouvais pas envoyé ça au palais royal, l'air de rien. » Tu lui dis, d'un ton presque neutre tant tu vacillais entre curiosité et haine. « Et j'ai fini par t'oublier, mais seulement quelques années plus tard, quand j'ai compris que tu t'étais juste foutu de ma gueule. »Et tu l'observe, comme ça, de haut en bas avant de soupirer. Tu te retournes pour partir mais finalement tu pivotes une dernière fois vers lui. « T'as été le premier à faire battre mon cœur, et le premier à le briser, pathétique, n'est-ce pas ? » Cette fois, ce fut un sourire triste qui t'échappa. Et tu l'observas encore, le regard plein de tristesse, de regrets, de souvenirs.
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Tu avais l'amer impression d'avoir tous les tords au fur et à mesure qu'il parlait – et peut-être que tu les avais vraiment. Peut-être que tout ça, c'était de ta faute. Votre rupture informulée, cette souffrance commune, c'était seulement le fruit d'un oubli de ta part quand t'avais dix-sept ans. Ce n'était pas réellement un oublie – t'avais juste pas osé, pas osé lui écrire, pas osé voler une nouvelle jusqu'à Montréal et putain, t'avais le droit de faire des erreurs. Tu n'étais pas parfait. T'étais à l'époque qu'un pauvre ado fou amoureux un peu trop vite, et quand la distance obligatoire vous avait séparé, t'avais ce vieux dicton qui tournoyait dans ton esprit « loin des yeux, loin du coeur ». « Et moi j'avais pas ton adresse, et je pouvais pas envoyé ça au palais royal, l'air de rien. » Ouais, ça aurait été bizarre, et qui sait, tu ne l'aurais peut-être jamais reçue. Il semblait se calmer – pas tout à fait, tu savais que le fait de te parler ne libérait pas des sentiments de paix et d'amour à ton égard – mais peut-être qu'il était déterminé à t'écouter quelques minutes encore, ou quelques secondes. « Et j'ai fini par t'oublier, mais seulement quelques années plus tard, quand j'ai compris que tu t'étais juste foutu de ma gueule. » Pour le coup, toi qui avait essayé de rester calme afin de ne pas l'effrayer et qu'il se mette à t'écouter, le restait beaucoup moins à cet instant. Ce n'était pas le fait qu'il dise avoir fini par t'oublier qui faisait monter ta haine – c'était compréhensible, c'était normal après ce qu'il s'était passé – mais la suite. « Putain mais t'arrêtes de mettre des mots dans ma bouche ?! J'me suis jamais foutu ta gueule d'accord ? J'ai jamais menti sur mes sentiments. » Tu disais durement, les poings serrés autant qu'ils le pouvaient dans tes gants en laine, la voix un petit peu plus forte qu'auparavant. Tu détestais ça. Il n'arrêtait pas d'insinuer des choses depuis que vous aviez commencer votre discussion, et il parlait à ta place en ne disant que des conneries. Tu le voyais aller pour partir – putain, t'allais encore devoir patiner après lui – quand il se retournait à nouveau. « T'as été le premier à faire battre mon cœur, et le premier à le briser, pathétique, n'est-ce pas ? » Et ce n'était pas pathétique comme il voulait te le faire observer. Ça ne l'était pas. C'était juste triste, et tu ressentais à nouveau cette détresse que t'avais connu autrefois, dans son sourire, dans son regard. « J'ai jamais voulu le briser. Et crois pas que pour moi ça à été si facile que ça. » Tu répondais, la voix plus triste. Parce que oui, les tords étaient principalement les tiens, mais ce n'était pas comme si t'avais bien vécu cette situation non plus.

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Tu étais catégorique, mal foutu dans tes idées, mais bien décidé. T'avais pas envie de lui parler, t'avais pas envie de le voir. Tu voulais juste qu'il te lâche et que vous repartiez chacun de votre coté comme si de rien était. T'avais pas besoin de ça, t'avais pas besoin de lui. Votre histoire s'était terminée sur des non-dits, certes, mais elle s'était belle et bien terminée, et tu n'avais pas envie de déterrer ces vieux sujets sensibles. Tu t'étais ouvert à lui à l'époque, tu lui avais tout donné, tu l'avais aimé comme personne, et c'était trop douloureux de se rappeler ce que vous aviez vécu, d'à quel point t'avais pu être dingue de lui. « ... » Alors ça avait été difficile pour tous les deux. Peut être après tout. Et alors ? Qu'est-ce que ça pouvait bien changer maintenant ? Tu ne savais plus quoi ajouter désormais. Tu le fixais, l'air interdit, tes patins te faisant subitement mal comme si tu t'y sentais à l'étroit. T'avais envie de partir, vite, de ne plus penser à tout ça. « De toute façon, ça n'a plus aucune importance, je ne suis plus le Oscar que tu connaissais. » Tu dis simplement, haussant les épaules. « Je hais l'amour et toutes ses conneries auquel j'ai pu naïvement croire, et je suis fermement convaincu que si tu n'étais pas partis, on aurait fini par rompre de toute manière. » C'était faux, complètement faux, tu n'en savais rien, mais c'était plus facile de dire ça. De le renvoyer, quitte à lui faire mal, pour qu'il ne s'approche pas d'avantage de toi. S'il fallait faire mal, alors tu le ferais. « Ce n'était qu'une histoire d'ados en manque, si ça n'avait pas été avec toi, ça aurait été avec quelqu'un d'autre. » Tu lâchais d'un ton sec, avant de vite détourner les yeux, lui tournant le dos. Pourquoi ça faisait si mal de lui dire ça ? T'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. Tu rejoignis vite la terre ferme, pour lui échapper, lui et son visage, lui et sa voix, lui tout entier.
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