B. Jules McDown ► Joseph Morgan

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle maëlys et j'ai 20 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à j'y suis déjà ! .  C'est comme ma deuxième famille, mes amis, mes amours et mes emmerdes alors j'ai décidé de m'inscrire OU Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Matthéo J. Silver (+Mather House). J'utilise Joseph Morgan comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par liloo 59. Je fais environ 200 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Acacia Lancaster.

Mot de la fin ? ▲ Je vous n'aimmmmeee      
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Assis à la fenêtre je regarde la scène qui se déroule devant mes yeux, mes parents se déchirent corps et âme en bas, les factures à payés ont fini par avoir raison de leur amour, les petits boulots de ma mère et les trafics de mon père, nous courent après avec un rythme infernal, comme si le décompte de notre vie était en train de s'écouler à course folle. Je les regarde, et je les hais, je veux me battre, affronter encore et encore la misère même si de mes petites jambes et de mon innocence je ne peux pas servir à grand chose, il faut y aller merde pas baisser les bras. Ma petite soeur sur mes genoux, je la berce pour ne pas qu'elle entende notre mère crier de plus en plus fort, seul moyen de communication qu'ils ont trouvés pour parler plus fort que l'autre, un combat de coq, un discours de malentendants, si c'est cela les grandes personnes je n'ai que six ans mais je veux m'arrêter là !

Les factures affluent encore et encore mais cette fois si mon père est parti, il a quitté la maison, claqué la porte après une belle balafre sur le visage de ma mère, je le méprise, je le déteste, c'est un lâche, un alcoolique, un connard de première qui a choisi de vivre dans la merde, le trafic et les conneries. Ma mère continue à se tuer au boulot et moi je déserte la maison avec ma petite soeur, elle me suit partout et je la prends tout le temps avec moi, on va voir Juliette ma meilleure amie, une française qui a déménagé à Melbourne depuis deux ans, elle est aussi notre voisine, ma confidente, la coiffeuse de ma soeur, sa grande soeur en quelques sortes, à nous trois on refait le monde, moi en monde de fort et d'élite et elles en monde de princesse et de princes charmants. Oui les filles c'est niais, c'est beurk, j'aime pas les filles, et pourtant toutes les deux, elles font parties de moi, une deuxième moitié de mon coeur. Chez elle s'était un peu comme un jardin secret, rien ne pouvait nous arriver, une forteresse imprenable, bye bye les pirates, les dragons et tout ce qui pouvaient les terroriser même si souvent je me faisais bien chier avec leurs idées à fleur de rose ... Mais ce soir là, la forteresse avait pris l'eau, ma mère avait débarqué en criant, qu'est ce qu'elle pouvait me donner mal au crâne, mais je me dépêchais pour ne pas qu'elle nous face la cantatrice digne de Maria Callas, sinon tout allait exploser. Dépêche toi mon loulou ... on part demain pour les USA, you know the USA, Marilyn Monroe, les Jackson Five ... LA, Hollywood ! Non j'étais surement con, pourquoi elle était comme toute folle, heureuse pour une fois, sa voix résonne comme la mélodie du bonheur, comme un nouveau départ, une nouvelle vie, on part de la misère mais pour aller où, on a ni argents, ni rien du tout en fait, que nos petits breloques autour du poignet que ma petite soeur nous a confectionné. Je comprends rien ... tu as gagné au loto, on est plus des misérables, des miséreux, des bons à rien, je te comprends pas ... tu as toujours sombré et là tu fais comme si de rien n'était ! Je te permettrais pas de faire de fausses illusions à The Princess Winston ! Oui c'était comme cela que j'appelais ma soeur, elle aimait bien et souvent elle en jouait, trop souvent à mon goût mais fallait que je la protège du monde de fou dans lequel nous nous trouvions. J'ai trouvé un homme riche ... des dollars à foison, une cabriolet, une villa vue sur la mer ! Alors tu files chercher ta soeur et demain à nous la gloire, l'argents, le bonheur ! Je ne faisais pas réellement parti de ces personnes qui pensaient que l'argent faisait tout, j'aimais bien me contenter de ce qu'on pouvait acheter, je n'avais pas besoin de grand chose, l'argent ça pourri une vie ! Mais demain le grand départ, je quitterais ma meilleure amie ... et mon ancienne vie !

Je ne reconnais plus ma vie, une villa vue sur la mer, tout est beau, presque trop parfait pour être vrai, je fête bientôt mes seize ans et cela fait huit ans qu'on a posé le pied ici, le vieux de ma mère m'insupporte au plus au point, ma petite soeur est devenue une jolie petite demoiselle, et moi je ne parle plus à ma mère qui est devenue totalement folle, tarée, psychopathe tout ce que vous voulez, elle parle que d'argents, de Chanel, Dior, Louboutin, alors qu'en plus souvent c'est moche ! Des fois je me demande ce qu'elle a dans le crâne que quand le vieux en aura marre de nous avoir sur les épaules, next, bye bye ... mais ça fait huit ans et elle a même réussi à avoir la bague aux doigts, elle est heureuse enfin je le crois ... et moi je commence déjà à sortir, boire et fumer. Les soirées de la haute société de Miami c'est le pied pour faire des sorties, mais aussi pour rencontrer du mauvais monde, j'ai le chic de tomber sur eux avec leur petite herbe bien odorante et anesthésiante, j'oublie, je me laisse porter par la fumée qui enivre mon corps et mon esprit, je perds pied, je tombe sur Acacia, je la dévore d'un regard de shooté, j'en frissonne de la caresser rien qu'un instant, et je m'effondre.

Depuis l'âge de seize, j'ai trois passions dans la vie, les soirées, l'alcool à gogo et tout ce qui peut aller avec; les cours parce que je veux devenir un grand architecte, refaire le monde à ma façon entre contemporain et historique, l'art de faire revivre le passé; et ma soeur et ma meilleure amie qui a fini par nous rejoindre ...

J'entends les sirènes qui bourdonnent, une petite voix faible et fragile, aiguë et en larmes, j'aimerais ouvrir les yeux, prendre cette petite bouille dans les bras, lui dire combien je l'aime, qu'elle est ma déesse, ma seule raison de vivre, mais non rien, quand mes yeux trouvent la force de s'ouvrir, le néant, le KO total, tout est silencieux, la chair de poule a emporté mon corps dans les ténèbres de mes rêves. Oui ce petit ange c'est envolé, ma meilleure amie s'est envolée pour d'autres cieux, me laissant là, seul, je n'ai pas réussi à être là pour elle, je m'en veux, je culpabilise, je me saoule pour oublier, je me pique pour divaguer, je sombre dans la folie des soirée Harvardienne encore un peu plus, je chancelle sur un pied puis sur l'autre, c'est la fin !

Cette bombe me terrorise encore, mes soirées me font perdre le front, je ne sais plus qui je suis, où je vais mais je sais très bien où je veux aller, en soirée c'est la décadence mais pendant la semaine et les cours je me livre à 1000%, je veux réussir que ma meilleure amie soit fière de moi ainsi que ma soeur, je me défonce au travail ! Je lutte contre mes démons bien souvent, les femmes, ce que j'aime les femmes, et puis il y a Acacia, une femme pas comme les autres, je la veux, et je l'aurais un jour !