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(ft. Phoenix) △ when the past resurfaced.

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Phoenix feat. noéllye
when the past resurfaced.
Un oeil s'ouvrit, puis l'autre, aveuglés par la luminosité qui planait dans ma chambre, sentant déjà la chaleur du soleil me réchauffer la peau. C'est cette musique assourdissante qui m'avait sortie de mon sommeil, m'obligeant à me lever parce qu'aujourd'hui, j'avais cours. Je soupirais péniblement, hésitant à rester encore quelques minutes de plus dans mon lit, mais je savais que ces minutes se transformeraient très vite en heures. Je décidais alors de prendre sur moi-même, me redressant malgré la fatigue qui me possédait encore, pour aller directement vers ma salle de bain. Prendre une bonne douche était le meilleur remède à ça, ça me réveillait, me faisant prendre conscience que je n'avais pas beaucoup de temps devant moi que j'allais devoir me dépêcher si je ne voulais pas arriver en retard. Le réveil était toujours difficile pour moi, étant une marmotte de nature, pourtant je n'avais pas le choix puisque mes études étaient en jeu. Je pressais alors le pas, voyant l'horloge tourner plus vite qu'il ne le faudrait, avant de me diriger vers la salle de cours et d'être la victimes d'heures interminables. La journée avait étrangement été longue, mon regard n'avait pas arrêté de regarder ma montre, dans l'espoir que l'heure de fin ne s'annonce et cette fois, le temps passait doucement. C'était toute une contradiction qui me pousserait presque au suicide. Mais enfin, lorsque le professeur annonça la fin de son cours, je fus la première à sortir de la classe, précipitant le pas vers la sortie de l'université. La tête ailleurs, le regard plongé vers le sol, je ne regardais même pas où j'allais jusqu'à percuter une pauvre victime sur mon chemin. "Oh, je suis vraiment désolée, je ne regardais pas où j'allais et..." Relevant le regard, mon coeur s'arrêta un instant, le souffle se coupant instantanément. Je restais statique, immobile en réalisant qui j'avais devant moi à moins que je ne perde vraiment la tête. "Phoenix?!" demandais-je d'un ton hésitant, surpris et même étonné. Ca me paraissait tellement improbable de le voir ici, ni même ailleurs en réalité.
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Je n'aime pas être assis sur une chaise à écouter un professeur qui ne fait que lire un livre ou réciter ce qui lui-même a appris. Et pourtant je suis sur ma chaise, à écrire une introduction pour cette foutue question de philosophie. Cette matière peut être passionnante tout comme elle peut être complètement barbante, enfin je dirais que ça dépend surtout de l'envie que j'ai à travailler ou non. Je me retourne pour dire à mon voisin d'arrêter de faire claquer son stylo parce que ça commence à me taper sur les nerfs, mais j'ai à peine incliné mon buste que le professeur m'ordonne de me retourner. « Merde. » lui dis-je sur un ton insolant. Je n'ai pas honte de dire ce mot là à un prof, car sur le coup c'est le premier qui m'est venu. Et avant qu'il ne dise quelque chose je reprends « Faites votre boulot, et dites lui d'arrêter ce bruit ! » Tout le monde fait une mine de surprise, mais je m'en contre-fiche. Le pire est la tête du professeur, il a les yeux écarquillés, et on dirait que je suis un monstre. C'est un peu le cas mais bon, passons. Il sort son stylo et commence à griffonner quelques mots sur une feuille. Et me la tend. Il n'a pas besoin de dire quelque chose, que je me lève, et remballe mes affaires dans mon sac, que je fourre sur mon épaule. Je lui arrache la feuille des mains, et sors de la pièce en claquant la porte à mon départ. J'ai pris l'habitude de me faire virer de cours, le directeur ne dit rien. Il estime d'ailleurs la plupart du temps que j'ai raison, enfin je le manipule assez pour que ça soit le cas. Je regarde l'horloge qui prône sur le mur de l'université et constate qu'il me reste pile trente minutes avant la fin des cours. Je me dirige vers le bureau du directeur, qui m'explique toujours les mêmes choses : que j'ai de bons résultats malgré mon comportement, qu'il faudrait que j'arrête, me collant deux heures de retenu en prime. Je lui sers la main de manière virile, et lui fais un sourire qu'il me rend à la fin du rendez-vous. Je déchire le papier de mon professeur et au moment où je me retourne, je me heurte à quelqu'un. « Mais regarde où tu marches ! » hurlais-je alors. Je lève les yeux sur la personne a qui je me suis heurté. Noéllye. « Oui, c'est mon prénom. » dis-je sur un ton désinvolte, mais chez moi c'est habituel. Cette jeune femme c'est mon ex petite amie, notre relation a été courte mais sincère et je pense que la retrouver ici était presque impossible, surtout que nous ne sommes plus en bons termes. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? »
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La journée avait été longue et lourde à supporter. Ca m'apprendra à être sortie la veille, même si ce genre de choses m'arrivaient très rarement. Je m'étais juste laissée tenter un soir, sans me soucier des cours du lendemain, mais je le regrettais à cet instant même. C'est à peine si j'avais compris le discours habituels du professeur, les informations entrant dans une oreille pour ensuite sortir de l'autre. Je n'avais imaginé qu'une seule et même chose pendant toute la durée: rejoindre mon lit et prolonger cette nuit qui avait été si courte pour moi. C'est d'ailleurs pour ça que je m'étais empressée à rejoindra l'extérieur du bâtiment, histoire d'être plus vite chez moi. Sauf que par faute d'inattention, j'avais fini par rentrer dans quelqu'un et ma première réaction avait été de m'excuser. « Mais regarde où tu marches ! » Wow, autant dire tout de suite que je n'avais pas affaire à quelqu'un de patient et compatissant. Sa voix avait résonné dans tous le couloir de l'immeuble. Mon regard croisant celui de ma victime, ce fut le choc instantané. Je restais bouche bée, immobile face à lui alors qu'il était la dernière personne sur qui je compté tomber. En réalité, il était mort pour moi, dès l'instant où il était brusquement sorti de ma vie. « Oui, c'est mon prénom. » Quelle ironie dans le son de sa voix. Ma présence ne semblait pas autant le déstabilisé que moi, et en y réfléchissant, çe ne m'étonnait pas, sinon il ne serait pas partir de cette façon. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? » Reprenant mes esprits, je pris une autre mine, moins surprise qu'il y a quelques secondes, tentant tant bien que mal d'utiliser l'indifférence. "Je suis étudiante, comme la plus part de gens ici." répondais-je sur un ton simple et bref. Je ne savais quel comportement adopté avec lui, sachant qu'il m'avait clairement oublié, et que malgré ces années, ça me restait toujours au travers de la gorge. "Et toi, qu'est-ce que tu fais là?" demandais-je à mon tour avant d'enchaîner. "Enfin, j'imagine que demain tu seras déjà ailleurs et que de le savoir n'a pas d'importance." dis-je en haussant la tête, le léger rictus en coins des lèvres.
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Le fait de voir Noéllye face à moi, me procura quelque chose de bizarre, que je ne serais pas en mesure de décrire. Une part de moi se sent étrangement débile d'être parti sans lui avoir donné d'explications, et on dirait que le scénario se répète car il s'est passé la même chose avec elle Charline, une seconde part est contente de la revoir car même si notre relation fut courte je sais qu'elle fut sincère et une dernière part ne sait comment agir. Habituellement je trouve toujours le cheminent d'une situation, mais en sentiments je suis un vrai boulet. Je lui demande donc ce qu'elle fait ici, d'un ton mauvais surtout pour cacher ce que je ressens. Elle répond sur un ton froid, qu'elle est étudiante comme la plupart des gens ici, et j'ai la nette impression qu'elle me prend de haut. J'arque un sourcil, puis roule des yeux l'air déçu. Elle me demande à son tour ce que moi je fais ici, et ajoute même une remarque assez ironique concernant nos adieux, qui n'ont jamais été officiels. Je remarque son rictus au coin des lèvres, j'avais oublié à quel point elle pouvait être expressive. « Tu fais dans l'ironie maintenant ? » lui dis-je sur le même ton qu'elle. Je reprends alors sur un ton plus ou moins froid « Cela va te surprendre mais je suis là depuis quelques mois. Et demain j'y serais aussi, et les autres jours d'après. » Je marque une petite pause, m'approche un peu plus d'elle et lui dis « J'aurais le plaisir de te voir comme ça. » Je fais un sourire au coin amusé puis passe une main dans mes cheveux. Je fais un pas d'écart entre nous puis scrute les alentours. C'est la fin de la journée, j'ai envie de rentrer et je ne veux pas rester ici alors que j'ai pleins de choses à faire, j'avoue c'est surtout que je ne veux pas me justifier sur mon départ. « Tu as quelque chose d'autre à dire ou je peux y aller ? »
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C'est à se demander si la fatigue ne me donnait pas des hallucinations. Ca paraissait tellement impossible de croiser Pheonix ici qu'il m'avait fallut un peu de temps avant de réaliser qu'il était bien en face de moi, en chair et en os. Je passais littéralement de la surprise au mécontentement, ce n'est pas non plus comme si j'allais lui sauter au cou de le revoir, non, j'avais pas mal de rancunes à son égard. J'adoptais aussi tôt un ton assez bref et sec en guise de réponse. S'il s'attendait à voir le moindre signe apparent d'un sourire sur mon visage, c'était raté. « Tu fais dans l'ironie maintenant ? » Apparemment, il avait bien compris que je n'étais pas si heureuse que ça de le revoir, mais ça, sans doute s'y attendait-il puisqu'il était l'unique responsable de mon regard méprisant. "Il faut croire que oui." répondais-je en fronçant quelque peu les sourcils avant de croiser les bras sous ma poitrine. « Cela va te surprendre mais je suis là depuis quelques mois. Et demain j'y serais aussi, et les autres jours d'après. » Je pris alors une mine étonnée, haussant les épaules comme surprise de savoir qu'il comptait resté ici pour un bon moment. "Tiens, donc, c'est étonnant pour quelqu'un qui a l'art de s'éclipser du jour au lendemain." Je lui en voulais, plus qu'il ne le pensais et je n'avais aucune sympathie à lui offrir en retour. Lorsque l'on ose s'attaquer à mon coeur, il n'était plus question pour moi d'éprouver un peu de compassion envers le responsable. « J'aurais le plaisir de te voir comme ça. » Je détestais ce sourire qu'il gardait fièrement aux coins de ses lèvres. "N'y compte même pas." lançais-je sur un ton particulièrement glacial. « Tu as quelque chose d'autre à dire ou je peux y aller ? » Ce dernier se recula un instant, sans doute dans l'espoir de pouvoir clore cette conversation et éviter d'en venir au fait. "Pourquoi? Tu comptes encore prendre la fuite, c'est ça?" Un long soupire jaillit de mes lèvres. "De toute manière tu n'es bon qu'à ça, partir sans même te soucier de ce que les autres pensent ou même ressentent..." Ce n'était toujours pas une bonne idée de ressasser le passé.
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C'est quand même dingue la manière dont mes relations amoureuses tournent mal. Parfois je me demande si j'ai pas un problème à toujours tout faire pour que ça parte en éclats. Je lui lance des pics sans pour autant oublier notre histoire, car je pense qu'au fond de moi j'étais attaché à elle. Elle fronce les sourcils en me répondant et je fais de même, lui lançant un regard tout aussi méprisant que le siens. Je hausse des épaules, puis lève les yeux au ciel, nulle envie de gâcher ma salive pour une réponse de ce genre. Je lui explique alors, que je serais là encore et toujours et sa réponse me fait lâcher une quinte de toux très sournoise et mesquine. « Mais je suis quelqu'un d'étonnant c'est normal. J'ai l'art de m'éclipser mais j'ai aussi celui d'embêter. » Pour rester poli, car si ça ne tenait qu'à moi j'aurais employé un autre mot bien plus poignant, et je crois que Noéllye me connait un minimum pour savoir que je me retiens. Alors peut-être que oui, je ne suis pas autant méchant et infecte qu'à mon habitude simplement parce que les battements de mon coeur me prouve que je ne suis indifférent face à la blondinette. Mais je ne montre rien, et lui souris avec fierté ce qui lui déplait puisqu'elle me dit qu'elle ne compte même pas me voir. Je pouffe et adopte un air sarcastique. « Et tu vas m'en empêcher peut-être ? » lui dis-je en arquant un sourcil. Si j'ai envie de la voir, je la verrais et ce n'est pas son mauvais caractère qui m'en empêchera. Alors que je m'apprête à partir elle souhaite ce que toute femme veut : des explications. Je lâche un soupire agacé et lui réponds dans la foulée, la coupant presque dans sa phrase « Tu ne sais pas pourquoi je fuis alors quand on ne sait pas on se tait ! Mais si tu veux tout savoir, si je suis parti c'est pour te sauver alors remercie moi d'être encore en vie. » J'ai posé mon doigt sur son épaule lorsque j'ai prononcé mon dernier mot afin de lui donner plus d'ampleur.

HJ : désolée du retard (ft. Phoenix) △ when the past resurfaced. 2511619667
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Je ne savais pas vraiment comment réagir avec lui. J'étais tiraillée entre la joie de le revoir, et celle de lui en vouloir, parce que j'étais loin d'oubliée son départ précipité. C'est presque comme s'il m'avait manqué, mais j'étais bien trop en colère contre lui pour l'admettre un seul instant. Il était arrivé aussi vite qu'il était parti, juste quelque semaines, mais assez pour que je m'attache malheureusement à lui. « Mais je suis quelqu'un d'étonnant c'est normal. J'ai l'art de m'éclipser mais j'ai aussi celui d'embêter. » Arf, il m'énervait au plus au point. Il n'avait pas changer et gardait toujours la même répartie. Son caractère restait inchangé, mais encore, il avait encore été poli dans ses propos aussi fou soit-il. Je soupirais, une énième fois, croisant toujours les bras sur ma poitrine, ne cachant nullement les traits fâcheux de mon visage. "Ce n'est pas nouveau ça." C'est à croire qu'il était né pour faire chier son monde, et malgré ce côté irritable qu'il se donnait, il avait réussi à me séduire. « Et tu vas m'en empêcher peut-être ? » Je me pinçais les lèvres à cette question, comme hésitante sur la réponse que j'allais lui donner, mais finalement j'optais pour l'arrogance. "S'il le faut oui. Ce n'est pas comme si t'éviter allait être difficile pour moi. C'était un fait, ou plutôt, une chose que je convaincrais de faire s'il le fallait. J'avais suffisamment de rancune envers lui pour le faire après tout. Et alors qu'il s'apprêtait à partir, je le retenais, à ma manière, lui demandant des explications. J'avais besoin de savoir, pour ce serait mettre un point à la place de ce point d'interrogation qui s'affichait clairement sur notre histoire passée. « Tu ne sais pas pourquoi je fuis alors quand on ne sait pas on se tait ! Mais si tu veux tout savoir, si je suis parti c'est pour te sauver alors remercie moi d'être encore en vie. » Je haussais les sourcils en écarquillant les yeux, pas vraiment certaine d'avoir compris. "Me sauver la vie? C'est vraiment ça ton explication?" demandais-je alors qu'un rire ironique jaillit de mes lèvres. "En quoi tu m'as sauvé la vie en partant Phoenix?" Ca me paraissait complètement insensé.
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Ni elle, ni moi n'étions prêts à se retrouver, encore moins à Havard. Elle ne doit pas oublier que j'ai réponse à tout, que j'aime avoir le dernier mot et qu'en plus de cela j'aime piquer là où ça fait mal. Elle me rétorque bien entendu, et ça me fait sourire car elle a beau avoir une prestance, elle n'a pas vraiment de répondant. Je pouffe alors ironiquement mais mon regard est plutôt sarcastique. Elle veut ensuite m'empêcher de la suivre, et de la trouver. Très franchement c'est impossible, même si elle tente de m'éviter, j'ai le chic pour flairer les gens, et les pister jusqu'à ce qu'ils aient peur de moi. Noéllye n'aura jamais peur de moi, car elle sait que je ne lui ferais jamais de mal, en revanche elle sait que je pourrais l'embêter encore et toujours. « Ne sois pas si satisfaite chérie, veux tu. » lui dis-je avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Qu'elle me demande des explications je le comprends, mais qu'elle ne soit pas trop interrogatrice car ça va vite m'énerver et ça commence déjà. Bien entendu quand je lui donne les vraies raisons, elle me prend pour un fou et reprend mes dires en se demandant si je ne me fous pas d'elle. J'attrape son menton, et la force à poser son regard dans le miens. « Parce que à l'époque je ne pouvais pas aimer. Même encore maintenant, sauf que je suis plus libre de mes choix. » Je pose ma paume de main sur sa joue, et la lui caresse avec le dos de ma main, par la suite. Je passe ma langue entre la commissure de mes lèvres, puis rajoute. « Tu veux de la sincérité ? En voilà : si je ne te quittais pas, mon père te tuait. Alors je n'en avais pas envie, et finalement ce n'est pas plus mal, non ? » Je fais glisser mon doigt et lui caresse le cou. Je penche ma tête sur le côté me mordille la lèvre « Même si tu es sacrément canon. » Autant faire des compliments après ses retrouvailles ayant mal commencé.
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C'était un choc de le revoir ici, sachant que je m'étais faite à l'idée de ne plus jamais le revoir et que c'était sans doute mieux comme ça. Je n'aimais pas affronter les fantômes de mon passé, mais j'avais la nette impression que j'allais devoir m'y faire cette fois-ci. Phoenix faisait partie de l'université tout comme moi et j'allais être obligée de le croiser plus souvent qu'il le faudrait. En réalité, je ne savais pas si je devais me réjouir de cette idée ou réagir à l'inverse. « Ne sois pas si satisfaites chérie, veux tu. » Je me pinçais les lèvres, comme pour m'empêcher de rétorque au risque de me décrédibiliser. Son sourire malicieux était clairement entrain de me mettre hors de moi, j'avais presque envie de lui sauter en cou, mais à savoir si c'était pas attirance ou par vengeance. Le moment des explications était venu, et je ne comptais pas le laisser filer sans en avoir. J'avais assez attendu comme ça, et puisqu'on avait été amenés à se retrouver, il me devait au moins ça. Il m'était d'ailleurs difficile de comprendre où il voulait en venir, prenant ses paroles plus à un foutage de gueule comme il sait si bien le faire qu'à une vérité. Sa main attrapant fermement mon menton pour l'obliger à le regarder, il développa ses paroles. « Parce que à l'époque je ne pouvais pas aimer. Même encore maintenant, sauf que je suis plus libre de mes choix. » Je haussais les sourcils, peu satisfaite de cette réponse qu'il venait de me donner en plus. "Je suis sensée comprendre quoi par là?" demandais-je aussi vite, lui faisant clairement comprendre que ce qu'il venait de dire n'était pas une excuse pour disparaitre de la sorte. Sa main était ensuite venue se poser sur ma joue, qu'il caressa du dos alors que je restais quelque peu distante par rapport à lui.  « Tu veux de la sincérité ? En voilà : si je ne te quittais pas, mon père te tuait. Alors je n'en avais pas envie, et finalement ce n'est pas plus mal, non ? » Je plissais le regard interrogateur, ne m'attendant certainement pas à ce genre de raison. « Même si tu es sacrément canon. » Je soupirais à ce compliment qu'il avait lancé sans aucune raison et qui était loin d'avoir sa place dans la discussion. En temps normal, j'aurais céder à ce genre de parole, mais disons que la situation ne s'y prêtait pas. "Tu aurais eu peur d'avoir ma mort sur ta conscience, c'est ça? Alors tu as préféré partir, sans un mot, sans même un au revoir." Pour moi, le fait qu'il soit parti n'avait rien d'un acte héroïque, et je doutais qu'il l'ai fait dans l'unique but de me garder en vie. Ca semblait si difficile à l'imaginer avec des sentiments pour le coup, ma rancune faussait toute possibilité en sa faveur. "Enfin peu importe, ça n'a plus d'importance, et peut-être qu'au fond ça n'en a jamais eu." Concluais-je malgré moi.
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Je ne peux pas dire que j'ai aimé une ribambelle de femmes, mais le peu que j'ai aimé c'était vraiment le cas alors, est-ce que j'ai vraiment aimé Noéllye ? C'est la grande question à laquelle je n'aurais jamais de réponse. Pourtant quand je m'autorise à plonger mes prunelles dans les siennes je sens cette envie irrésistible d'attraper ses lèvres, mais je ne laisse rien paraitre et joue ma meilleure carte qui est la méchanceté mêlée à l'indifférence. Elle se pince les lèvres et intérieurement je souris, je souris parce que je sais que ça doit être difficile pour elle de résister, il y aura toujours cette alchimie entre nous que le temps n'a toujours pas effacé. Elle ne me laisse pas le temps de reprendre mon souffle, et me pose encore et toujours des questions, faisant les filles impatientes, j'ai horreur de ça. Personnellement je suis quelqu'un de très patient, effectivement j'ai bien ouvert une par une toutes les cicatrices d'un homme rien que pour le torturer en le recousant à chaque ouverture. C'est ignoble, mais ça me ressemble. Ma main posée sur sa joue je lui avoue enfin, elle résiste mais je sais que c'est à cause de la situation. "Tu aurais eu peur d'avoir ma mort sur ta conscience, c'est ça? Alors tu as préféré partir, sans un mot, sans même un au revoir." dit-elle. Je plisse les yeux, d'une part elle a raison, mais d'autre part elle se trompe totalement. J'aurais pu courir le risque, mais à l'époque mon père me suivait tellement que c'était impossible. Je hausse des épaules en guise de réponse, et soupire à sa seconde remarque. Je sens qu'elle ne le pense pas. « Noé.. » dis-je d'une voix aguicheuse, en enroulant une mèche de ses cheveux autour de mon doigt. Je m'approche toujours un peu plus d'elle, la plaque contre les casiers dans un bruit de fer qui fait retourner quelques élèves. Je la bloque à l'aide de mon avant bras de façon à ce qu'elle ne puisse plus bouger. « Je suis désolé. Je n'aurais pas dû partir, j'aurais pu t'appeler.. Maintenant mon père n'est plus là alors.. » Je laisse la phrase en suspens et attrape ses lèvres, ne sachant même pas comment elle va réagir.
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