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Alison & Stefan
Comme à mon habitude, j’étais grognon, le visage fermé et froid. Je soupirais légèrement en observant la pluie tomber sur Harvard depuis la place passager de la petite fourgonnette noire dans laquelle je me trouvais… Je portais un jean et une veste, le tout étant d’un noir ébène et j’avais enfilé des gants en cuir de la même couleur. J’entendais le mec assit au volant mastiquer son putain de chewing-gum depuis deux bonnes heures que nous attendions et mon taux de nervosité n’était pas encore arrivé à saturation, ce qui était un véritable petit miracle. Mais il fallait que je reste le plus calme possible sinon les évènements qui allaient suivre n’allaient pas tarder à dégénérer et je finis par me tourner vers le gars assit à mes côtés dans un soupire. En temps normal, il aurait déjà été dans un mauvais état… voir même mort… Ma mâchoire se crispa mais j’avais besoin de lui… enfin pour le moment. Je reportais mon attention sur la porte de Harvard et je vis ma cible sortir. J’enfilais tranquillement ma cagoule sur ma tête, l’ajustant bien pour que les yeux soient face au trou et je finis par hocher la tête alors que je sortais de la voiture… quand Alison passa devant la fourgonnette, un de mes complices ouvrit la porte et je m’approchais d’elle pour l’embarque dedans, posant une main sur sa bouche et l’autre venant lui planter une seringue dans le cou, déversant un puissant anesthésiant qui l’endormit aussitôt. La portière de la fourgonnette se referma et on démarra tranquillement pour l’emmener dans l’entrepôt que j’avais préparé rien que pour la jeune femme. On y trouvait une chaise et je l’installais dessus, l’attachant bien pour qu’elle ne puisse pas se sauver. Puis j’attrapais un pied de biche et je partais en direction du chauffeur qui continuait de mastiquer son putain de chewing-gum saveur citron qui avait empesté toute la fourgonnette. Arrivé à sa hauteur je le regardais calmement.
Ta mère ne t’as jamais dit qu’on mâchait les chewing-gums la bouche fermée ?
Sans lui laisser le temps de répondre, je lui flanquais un violent coup de pied de biche qui l’envoya au sol avant de commencer à m’acharner sur sa mâchoire avec le morceau d’acier avant de regarder son corps se vider de son sang. Je relevais la tête vers mon autre complice.
Quoi ? Je n’aime pas le citron ! Quand elle se réveille appelle-moi !
(Invité)