One night again Ricardo & Prue ♪Mise en page par dark dreams. pour ILH
Posant ses mains sur mes cuisses, il commençait à les caresser distraitement. Certains sujets de conversations devaient lui être plus intéressants et pas n’importe lesquels. Je n’en doutais pas. Je me contentais de soutenir son regard, alors qu’il faisait référence au moment que nous avions passé durant le spring break. « Un très bon même » Les yeux emplis de malice, je me mordais discrètement la lèvre. Posant ma main sur la sienne, je caressais doucement le dos de sa main. Je n’étais pas une fille facile. Loin de moi ce cliché. A l’inverse, je ne répondais qu’à mes envies. Nous n’avions qu’une vie, n’est-ce pas ? Alors, pourquoi jouer les prudes et s’empêcher de vivre quand on pouvait avoir ce que l’on voulait ?
"Un très bon même". Le brésilien sourit à sa réponse. "Tant mieux alors.." Il soutenait toujours son regard, tandis que la jeune femme posa sa main sur la sienne et commença à lui caresser. Le brunet voyait bien dans ses yeux qu'elle avait la même envie que lui. Etait-ce bien raisonnable ? Peut-être pas. Mais ça se saurait si un Mather faisait des choses raisonnables, surtout Ricardo. Il avait envie de profiter tant qu'il le pouvait. Il ne devait rien à personne et à quoi bon se prendre la tête quand tout peut être plus facile. Elle se mordillait légèrement la lèvre, ce qui le fit sourire. Le brunet remonta doucement sa main sur sa cuisse, mais la laissa tout de même dessus. Il ne voulait pas aller trop vite et plutôt attendre son feu vert. Ce n'est pas encore ce soir qu'il allait beaucoup discuter avec Prue.
One night again Ricardo & Prue ♪Mise en page par dark dreams. pour ILH
Sa main continuait son ascension jusque sur le haut de ma cuisse. Il n’y avait plus de doute sur ses envies. Parfois, il arrivait que l’on rencontre des personnes avec qui on n’avait pas nécessairement besoin de parler. Décidant de prendre les devants, je me rapprochais de lui en passant mes jambes par-dessus lui. A mon geste, sa main remontait encore plus haut. Peu importe. Mon visage à quelques centimètres du sien, je me perdais pendant une seconde dans son regard. Puis, avec une légère hésitation, je frôlais ses lèvres des miennes, avant de le sceller avec un baiser. Ma main droite remontait le long de son bras jusqu’à sa nuque. Approfondissant mon baiser, je forçais le barrage de ses lèvres en mêlant ma langue à la sienne. On pouvait très facilement nous voir, mais je doutais qu’il y est du monde errant dans les couloirs. De plus, cela faisait longtemps que je ne m’occupais plus des conséquences. Nous étions dans un hôtel privé. Aucun paparazzi n’oserait trainer dans les parages pour prendre une photo de la fille du sénateur.
Les regards ne trompent pas. Le brunet voyait dans les yeux de la belle Rothschild qu'elle avait envie de revivre ce qu'ils avaient vécu cette nuit là, au Spring Break. La jeune femme avança vers lui, jusqu'à se mettre à califourchon. Finalement, leurs visages n'étaient plus qu'à quelques millimètres et il pouvait sentir son souffle contre ses lèvres. Prudence mit enfin fin à cette attente et l'embrassa. Un baiser langoureux que Ricardo prolongea, plaçant ses mains dans le dos de la jeune femme. Pour une fois qu'une insomnie était bénéfique. Le brunet l'embrassa un instant avant de mettre fin au baiser. La regardant dans les yeux, il lui adressa un petit sourire. "Tu embrasses toujours aussi bien" chuchota t-il alors qu'il prit à nouveau possession de ses lèvres. Ils étaient complètement seuls. Devant cette cheminée, l'ambiance pouvait paraître romantique. C'était peut-être le cas, même s'il n'y avait aucune romance entre ces deux là.
One night again Ricardo & Prue ♪Mise en page par dark dreams. pour ILH
Ses mots me firent sourire. « Ravi que tu n’es pas oublié » susurrais-je. Se rapprochant de moi, il approfondissait notre baiser. Me perdant dans cette étreinte, je laissais mes mains glisser sur son torse. Repoussant le tissu de son t-shirt, je glissais une main en-dessous. Du bout des doigts, je dessinais ses abdos. Avec lenteur, je descendais à la frontière de son boxer. Jouant avec l’élastique, je quittais ses lèvres pour embrasser sa mâchoire suivis de son cou. Insérant le bout d’un doigt sous l’élastique de son boxer, je lui donnais de faux espoirs, avant de remonter pour le forcer à retirer son haut. Ce soir, je n’avais pas envie de réfléchir et Ricardo était parfait pour ce genre d’exercice.