Jake avait-il envie de retenter sa chance? De risquer de se brûler à un feu qui l'avait presque consumer autrefois? C'était un risque à prendre, de revenir dans la vie de son ex-fiancée comme ami ça, il n'y voyait pas un problème mais c'était déjà un problème quand ils avaient eu une belle histoire. Il savait les risques qu'il prenait mais peut-être pourrait-il essayer de se réconcillier avec la belle blonde sur leur passé maintenant enterré. Être amis n'était pas la fin du monde mais peut-être que l'espace d'un baiser le ferait revenir quelques temps en arrière quand ils avaient faillit se dire oui devant un autel pour le restant de leur vies. L'anglais avait besoin de s'accrocher à quelques choses de familier pour mieux avancer dans cette nouvelle vie qu'il essayait de se bâtir. Il ne pouvait s'empêcher de sourire avec les propos philosophiques de mademoiselle Lockhart, quand on était à fond dans sa matière c'était évident puis elle hésita à sa proposition, c'était naturel lui qui débarquait après deux ans avec une offre de paix. Jake espérait qu'elle dise oui secrètement sa lui ferait vraiment plaisir. Les deux ex patinèrent un moment en silence quand soudainement elle se retournait vers lui, il s'arrêtait pour soutenir son beau regard bleu. Il ne voulait pas flancher mais quand elle accepta en soulignant que c'était sa dernière chance, il ne pouvait s'empêcher d'avoir un petit sourire pendu au coin des lèvres. Dieu sais qu'il l'aurait embrasser, juste là! Elle était devant lui et son regard de glace malgré sa froideur était un des plus beaux qu'il avait vu. '' Merci Ruby, je ne gaspillerai pas cette chance.. mes patins commencent à me faire mal aux pieds, c'est trop tôt pour t'inviter à prendre une tasse de chocolat chaud?'' Il se retenait de l'embrasser pour sceller cette promesse de paix. Il avait sa confiance à regagner et il ferait tout pour la récupérer.
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« Cette idée vient des sages stoïciens », lâchais-je inconsciemment. « Hum...Épictète, par exemple. Mais il n'y a pas seulement le bonheur comme but ultime, la vérité en fait partie. Et quand on y réfléchit, il vaut mieux souffrir de la vérité qu'être un imbécile heureux ? Personnellement, je préfère savoir la vérité. Tu sais pourquoi ? Parce que parfois, même si on est un imbécile heureux : le fait de ne pas savoir, est encore plus douloureux et ça nous rend moins libre d'être ignorant. ». Ok, les cours de philosophie me suivaient partout et quand on me lançait, je ne pouvais plus m'arrêter. « Et puis, si on prend cette idée : nous ne sommes heureux qu'à la mort et nous passons notre vie à être malheureux, nous passons notre vie à chercher le bonheur et à essayer de l'atteindre sans pour autant y arriver. Mais l'aspect positif dans tout ça, c'est que le bonheur comme but ultime donne un sens à la vie et rend la mort moins effrayante. ». En voyant sa tête, je m'arrêtais et je me tus. Je m'étais laissée emporter par mes cours, j'avais toujours été une fille très intelligente (sans vouloir me venter !) et j'arrivais facilement à retenir ce que j'apprenais et parfois à mes dépends, lorsqu'on parlait philosophiquement ou d'analyse du comportement. Quand il reprit la parole, je fus surprise et je me laissais un temps de réflexion. Il me demandait, s'il pouvait revenir dans ma vie. Qu'est-ce que je devais répondre ? Oui et risquer de souffrir à nouveau ou non, et risque de louper une occasion de renouer ? Je ne savais pas, j'avais peur d'avoir mal. J'avais peur que cette amitié me fasse souffrir. « Je ne sais pas... », hésitais-je un instant. Je patinais, silencieusement en réfléchissant. « Ok, mais ce sera ta dernière chance. », lui dis-je, très sérieuse, les yeux dans les yeux. J'avais du mal à me lâcher avec lui, la manière dont il m'avait quitté était encore dans ma tête et je me revoyais en larmes, après qu'il soit partit.
