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Don't worry, i'm here ○ ft. Léonora Lockhart.

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« il n'est pas rare, quand on a tout perdu, de se perdre
soi-même. » - Primo Levi.
Il faisait presque nuit quand Ruby avait ressenti le besoin de prendre l'air, marchant seule dans la neige. Elle savait que ce n'était pas prudent, mais elle s'en fichait. La seule chose qu'elle voulait était de se balader, seule tout en étant en toute tranquillité.
Ses pieds s'enfonçaient dans la neige, et elle regardait un peu partout. Le paysage des alentours était magnifique, elle n'était jamais venu au Canada et elle ne regrettait pas de découvrir ce merveilleux endroit. Quand la santé d'Elsa serait plus stable et que le médecin l'autoriserait à faire de longues distances, peut-être qu'elle y emmènerait sa fille. Elle serait tellement heureuse de partager ça avec elle.

Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas un homme s'approcher dangereusement d'elle. Son coeur s’accéléra, accompagnée de sa respiration haletante quand elle se sentit poussée en avant. Ruby tomba par terre, effrayée. Elle croisa le regard de l'homme mais ne reconnu pas son visage parce qu'il faisait trop noir. C'est à ce moment là que la jeune femme regretta d'être sortie seule.

« Qu'est...qu'est ce que vous voulez ? », murmura-t-elle d'une voix tremblante. « Tais toi, Lockhart. Je te connais, et tu ferais mieux de te tenir à carreaux si tu ne veux pas que tes secrets soient dévoilés. Maintenant, tu vas m'écouter. Tu vas te laisser faire et sans un mot, sinon tu sais ce qu'il risque d'arriver. » « O...ok. », affirma-t-elle, trop terrifiée pour lui demander ce qu'il allait lui faire.
L'homme releva Ruby et l'emprisonna dans ses bras. Quand il commença à passer ses mains sous son haut, des milliards de souvenirs remontèrent à la surface. Ruby eu immédiatement les larmes aux yeux, et commença à se débattre dans tous les sens en hurlant des « Non ! S'il vous plait, non ! », sa voix tremblotante de peur. L'homme, non content de l'attitude de la jeune femme, lui mit un coup de poing dans la figure et enchaîna les coups jusqu'à la mettre par terre. Ruby pleurait, se tenant les côtes tellement elle avait mal et tremblotait à la fois de peur et de froid. Elle commençait à fermer les yeux quand quelqu'un arriva et empêcha l'homme de lui donner plus de coups qu'elle n'en avait déjà subit.
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Avant, j'adorai le Canada. Mais depuis quelques jours, je commençai à ne pas apprécier. Je ressentais des sentiments nouveaux, je revoyais des personnes détestables ou encore qui étaient censées être dans l'au-delà... J'étais choquée par le retour de Romy. J'avais mal au coeur...Mais j'étais en colère par rapport à ma soeur, ce n'était pas la même chose que ma meilleure amie d'enfance... Je ressentais aussi une once de jalousie envers Sienna qui traînait avec Chase. Je n'aimai pas ce genre de relation, ne me demandez pas pourquoi...Surtout que j'ai couché avec Chase puis je me suis retrouvée avec Chase et une Cabot sur moi à mon réveil ce matin.. Je ne pouvais pas me souvenir de ce qui s'est passé.
La nuit était tombée depuis un bon bout de temps déjà. J'en avais marre de rester cloîtrée dans ma chambre et j'avais envie de prendre l'air. Mais il n'y avait pas que moi qui souhaitait sortir, Grimm voulait aussi. Nous sommes sortis tous les deux, pas besoin que je l'attache, il était toujours à mes côtés. Surtout en ce moment puisqu'un violeur en série ou un gang de violeurs se trouvaient dans l'université et nous as suivi lors de nos vacances...C'est... Génial.. Un bon groupe de connard qui mériterait une bonne claque dans la tronche et pas que...On n'était jamais trop prudent dans la vie. Le danger courait partout.
Je marchai sur la neige, mes bottes s'enfonçait jusqu'au sol, je sentais le froid s'imprégnait de mes joues. J'étais heureuse de ressentir la nature et j'aimai ça. Je regardai autour de moi pour observer les horizons jusqu'à-ce que j'entende des voix. Ça y est ! Maintenant, je suis devenue la descendante de Jeanne D'Arc ! Je roulai des yeux et secouai la tête avant de continuer mon chemin jusqu'à-ce que Grimm s'arrête aussi. Je me tournai vers lui et fronçai les sourcils.
- T'as entendu ? Murmurai-je tout bas.
Grimm leva le museau et se mit à renifler avant de tendre l'oreille. Franchement, mon chien était le meilleur pour la discrétion. Il n'aboyait pas et était rusé comme un renard. Grimm, mon husky, noir et blanc aux yeux bleus, marchait dans la neige à pas de loup et je le suivis de la même façon. Nous étions camouflés par l'obscurité. Je fronçai les sourcils et entendis les voix. Elles étaient bien plus nets que quelques secondes avant. Je pus alors distinguer la voix de ma sœur jumelle qui se faisait..Agresser ? Oui c'était bien cela. Je sentis mon pouls s'accélérer et je fronçai les sourcils.
- Grimm, en garde ! Ordonnai-je en amérindien.
Je m'avançai vers la personne qui faisait plus d'une tête que ma sœur. J'étais bien plus grande que ma jumelle, mais je m'en fichai éperdument. Ce n'était pas mon physique qui faisait tout dans une bagarre, mais ma violence mélangée à ma colère que je contenais depuis des années. Plus je m'approchai, plus j'entendis ma sœur pleurer et des coups pleuvaient sur son corps. Je courus vers l'inconnu et l'attrapai par les épaules avant de le jeter à terre en effectuant un croche-pied. Il va voir ce que c'est de s'en prendre à une Lockhart ! Non, mais il se prenait pour le roi du monde ou quoi ? Je vais le tuer ! Ouais je vais le tuer !
- Alors comme ça, tu frappes cette fille ? T'as pas honte ? Ouais elle a des secrets et alors ? Tu les connais et tu veux tout balancer ? Je ne pense pas que tu le feras.
L'homme ricana et je lui flanquai un bon coup de pied dans les côtes. Vas-y, prends ça, ordure ! Il toussa doucement et tentai d'attraper mon pied. Je lui fis bouffer la neige en donnant un autre coup de pied dedans.
- Eh Connard ! Je vais te donner une leçon d'anatomie sur le Canada, répliquai-je à son geste sous un ton calme alors que je bouillonnai au fond de moi-même.
Le mec tentait de nouveau d'attraper mon pied, mais je pris sa main et la retourna jusqu'à-ce que les os craquent. Fallait pas chercher les Lockhart spécialistes en anatomie ! Combien de fois fallait-il prévenir les emmerdeurs de ce genre de choses ? L'inconnu hurla de douleur, mais je m'en fichai. J'avais envie de le torturer et de le tuer ensuite. J'en avais marre de le voir ainsi.
- Imagines que tu es coincé dans la montagne ! Tu te retrouves dans la neige. Tu ne peux pas t'en sortir. Tu te poses milles et une questions pour pouvoir t'en sortir de ce merdier. Mais tu peux pas ! T'en es incapable ! Et c'est là que ton corps commencent à réagir, tu ressens des crampes et une fatigue t'accables ! Ta peau est infectée par le froid. Le sang s'arrête de couler en quelques heures jusqu'à-ce que BOUM ! Tu perds un orteils !
J'évitai au même moment un coup de poing, je bloquai la main avant d'envoyer un coup de poing.
- Le hic c'est que.. Je n'apprécie pas...Je n'apprécie pas... LA FAÇON QUE T'AS À ME REGARDER!
Je jouais les psychopathes pour lui faire peur pour qu'il puisse cesser d'agresser les femmes. Mais je me faisais peur moi-même. Je n'ai jamais eu ce comportement envers qui que ce soit. Mais ce taré m'emmerdait plus qu'autre chose. Il commençait à avoir peur de moi et cela se voyait dans son regard. Je me relevai et le pris en même temps avant de donner un bon coup de genoux.
- T'as de la merde dans la tête ou quoi ? VA CHIER ! DÉ-GA-GES !
Je le poussai avec un coup de pieds sur le ventre et je me tournai vers Grimm à qui je donnais un ordre en amérindien.
- Attaques!
J'avais remarqué le pelage de mon chien frémir et je l'ai entendu pousser un grognement féroce. L'inconnu recula en faisant de gros yeux et vit mon chien. À l'écoute de mon ordre, Grimm effectua sa tâche et lui courut après. L'homme courut en gueulant comme une mémé qui s'est fait agressée dans la rue. Je me mis à hurler un autre ordre en amérindien.
- REVIENS!
L'homme était déjà loin, mais Grimm s'arrêta et revint sur ses pas en étant heureux. Au fond, mon chien n'était pas méchant. Il voulait juste courir et me défendre, c'est tous ce qui comptait !
Je me tournai vers ma sœur et l'aidai à s'asseoir sur la neige.
- T'es bête de sortir toute seule le soir ! La réprimandai-je. Il y a un groupe de violeurs dans Harvard et qui nous ont suivi d'après ce que j'ai entendu... Je serai toi, je sortirai avec une matraque et un couteau... Non, mais Ruby sérieux, t'as vu dans l'état où tu es ? Vas-y, viens, je vais te soigner... Ouais tu peux me faire confiance sur ce coup, je suis médecin !
Je n'aimai pas ma sœur, mais je n'aimai pas la voir dans cet état. C'était plus fort que moi, merde !
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Elle avait si mal, allongée dans la neige, rouée par les coups et ses larmes coulaient encore et encore. Plus elle suppliait cet homme, plus elle avait l'impression que la douleur s'amplifiait. Tout s'arrêta quand sa jumelle arriva. La blonde se demanda pourquoi elle était là, et pourquoi elle se mit soudainement à la défendre. Dans un sens, heureusement que Léonora était là.
Seulement à moitié consciente, la jeune femme entendait des bribes de ce qui se disait mais elle  n'avait plus de force pour réellement suivre ce qui se disait. Ruby commença à fermer les yeux à cause de la douleur, ses forces l'abandonnant peu à peu. Sauf qu'à ce moment là, elle sentit un corps chaud contre elle la redresser et elle poussa un cri effroyable tandis que Léonora la sermonnait. Blottit dans ses bras, elle se laissa aller. Ses larmes redoublèrent tandis qu'elle posait sa tête sur son épaule, trop épuisée par les coups pour faire quoi que ce soit.
« Mer...merci... », murmura-t-elle d'une voix tremblante, ne réussissant qu'à lui dire cela. Elle voulu bouger, mais le moindre geste lui arrachait des gémissements et son visage plus pâle que d'habitude, se crispait à chaque geste. Elle était incapable de bouger. Ses jambes étaient douloureuses, elle avait mal au ventre peut-être parce qu'elle devait avoir deux côtes de cassées au moins et sa tête lui faisait terriblement mal. La jeune femme était crispée par la douleur, son corps était pris de spasmes à la fois parce qu'elle avait mal et parce qu'à moitié déshabillée, elle avait terriblement froid. Il faut dire, l'homme n'y était pas allé de main morte, et il l'avait mis dans un mauvais état. Elle était presque sur le point de perdre connaissance, il fallait faire quelque chose.
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Je n'aime pas ma sœur, mais je la soutiens.
Je n'aime pas ma sœur, mais je la protège.
Je n'aime pas ma sœur, mais j'ai peur pour elle.

Oui, j'ai peur pour elle. Je la regardais dans les yeux alors qu'elle avait du mal à me répondre. Le sang coulait sur ses joues et elle tremblait de froid et de peur. Normale, elle venait de se faire agresser et elle ne portait pas de parka. Je jetai un œil à Grimm qui restait sagement à côté de nous. Brave chien ! Je regardai ma sœur et je la pris délicatement dans mes bras. Elle semblait avoir mal aux côtes et je me permis de relever son pull pour voir l'étendu des dégâts. Le problème, c'est que je n'y voyais rien dans l'obscurité. J'entendis Ruby me remercier et je secouai la tête.
- Ne me remercies jamais, c'est mon job Ruby. Mon job..
Je me tournai vers mon chien et serrai les dents avant de lui caresser le dessous de sa tête.
- Grimm, va chercher de l'aide. Va chercher John. Va chercher John, lui ordonnai-je en amérindien avant de le voir partir.
Je regardais la silhouette de mon chien s'évanouir dans le noir. Mais je déposai ma sœur contre l'arbre pour qu'elle puisse s'appuyer. Je retirai mes gants pour le lui mettre et ma parkas. Il était hors de question que je la laisse crouler dans une pneumonie. Je sentais sa peur à travers moi et je n'aimai pas ça. Je ne parlais pas beaucoup pour éviter de me déconcentrer. Je ne voulais pas que Ruby perde ses doigts ou encore meurt de froid. Déjà, elle ne pouvait pas bouger avec des côtes cassées. C'était évident ! Je la vêtis de ma parka et la prit dans mes bras où je frottais son dos comme je le faisais avec Aaliyah pendant la soirée de Halloween qui a mal tournée. J'embrassai la tempe de ma sœur pour qu'elle se sente en sécurité et passait une main dans ses cheveux avant de la bercer tout doucement. C'était la même chanson, la même rengaine, mais nous étions toujours des enfants dans nos têtes. Nous avons nos peurs tout simplement. Ma sœur était une peste, une garce sans pitié à mes yeux, mais elle restait ma sœur, ma moitié, ma jumelle, celle que je ne connaissais pas vraiment et qu'elle a été manipulée par notre mère. Je murmurai quelques mots de réconforts et de douceur. Il ne fallait pas qu'elle ait peur, puis je me mis à chanter une chanson amérindienne que chantait mon père et ma grand-mère paternelle lorsque je voulais me sentir rassurée de quelques peurs comme l'esprit qui ressemblait à un enfant et qui mangeait tous les enfants. J'avais peur de cette légende, mais en grandissant j'ai vaincu cette peur que j'ai oublié. Il fallait que ma sœur oublie ses peurs pour se sentir en sécurité dans mes bras. Même si elle me cassait les pieds en restant là, eh bien...C'est ma sœur. Tout simplement.
Je jetai un coup d'oeil à cette dernière et je me mordis la lèvre inférieure.
- Ruby, arrêtes d'avoir peur...Je suis là, d'accord ? Je suis là.
Le froid me traversa de partout, mais je serrai les dents. Je posai ma tête sur son front et plongée mon regard brun dans le bleu de ses yeux. Il fallait qu'elle se rende compte que je suis là pour la protégée. Il fallait que je sache pourquoi c'est une peste, même si j'avais une petite idée dans tout ça.
- Je suis là, Ruby... Penses aux choses joyeuses que tu as vécu dans ta vie, penses à ta petite sœur...Elsa, c'est ça ? Penses à elle...Penses à tes parents et penses aussi à tout le mal que tu as envie de me faire, parfois ça soulage. Bref, penses aux choses joyeuses. C'est le bonheur qui peut te rendre joyeuse..
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Plusieurs larmes se mirent à couler sur les joues de la blonde, inconsciemment. Le mélange de plusieurs sentiments la bouleversait. La peur, la sécurité, la douleur, l'abandon, la faiblesse et tout le reste, mais une certaine douceur l'entourait et elle se laissait aller contre le corps de sa soeur tout en prenant des respirations profondes. Ruby avait mal, terriblement mal mais rien n'était plus fort que la peur qu'elle ressentait à cet instant et pourtant, sa soeur réussissait peu à peu à la calmer. Elle se sentait bien contre elle, elle sentait que le manque vécu se comblait en cet instant et peu à peu, elle se glissait dans un sentiment de sérénité et d'oubli. Oublier ce qui s'était passé, que ça soit dans son passé et maintenant.

La jeune bonde attrapa une des mains de sa jumelle, la serrant aussi fort qu'elle le pouvait. La douleur était tellement intense, qu'elle se retenait de hurler et la seule chose qui pouvait montrer la difficulté de Ruby à se retenir étaient les larmes qui ravageaient son visage et creusaient un sillon. Elle ne pouvait plus oublier cette douleur, s'en devenait impossible tellement elle était puissante et tellement ça lui déchirait les entrailles.

Ruby haletait, sans raison apparente. Peut-être à cause de l'angoisse, peut-être à cause de ce qu'elle avait subis ou peut-être à cause de blessures internes qui la faisaient souffrir. Elle ne pouvait plus lutter, même avec l'aide de sa soeur. Elle sentait son corps l'abandonner au fur et à mesure, s'engourdir et devenir de plus en plus lourd. Ses yeux se fermaient et même si elle lutait, elle n'arrivait pas à rester éveiller. Elle se sentait partir, elle sentait que la dernière personne à qui elle parlerait serait sa soeur, elle sentait qu'elle ne verrait pas sa fille et ça la fit trembler. Il fallait qu'elle fasse passer un dernier mot pour sa fille. Elle prit son courage à deux mains et murmura faiblement, les larmes coulant sur ses joues : « Ma fille...dis lui...que je...l'aime... ». Pourtant, elle n'allait pas mourir mais la douleur était si forte, qu'elle avait l'impression d'en revenir à son agression, il y a quelques années. C'était comme un retour en arrière, comme si elle revivait cet enfer et l'angoisse montait, sa respiration devenait de plus en plus saccadée. Elle commençait à perdre connaissance, mais l'angoisse rendait sa respiration bruyante, presque effrayante. Ruby était mal en point, l'homme n'avait pas été de main morte avec elle et en l'agressant comme ça, il avait fait ressortir de très mauvais souvenirs, des cauchemars, des choses qu'elle préférerait oublier. Aujourd'hui, la blonde faisait tomber sa carapace de force et Léonora pouvait la voir dans sa plus grande faiblesse. Elle articula très faiblement quelques mots pour sa soeur : « Léo...nora...je...voulais te...dire..que...je... », elle ne put continuer sa phrase, gémissant de douleur, son visage devenant de plus en plus pâle. Les larmes reprirent de plus belle, elle aurait voulu être capable de lui dire mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche. La moindre chose lui arrachait des gémissements de douleurs.
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Hein ? Quelle fille ? Depuis quand Ruby a une fille ? Je ne comprenais rien du tout à ce qu'elle me disait. Je voyais qu'elle perdait de toute son énergie. Rien qu'en la voyant dans cet état, je sentis mes larmes montaient aux yeux, mais une douleur au cœur me prit soudainement. Je ne voulais pas hurler et je serrai les dents pour retenir ma douleur. Je ne savais pas pourquoi je ressentais ce genre de douleur. Mais je tremblai de froid et de peur, mais du mal que ça me faisait de voir ma sœur dans cet état. Je la détestai et j'avais mal pour elle. Je ne voulais pas qu'elle abandonne. Non, je ne voulais pas ! Je ne veux pas la perdre ! Je ne veux pas la connaître, mais je ne veux pas qu'elle meurt !
- Ruby ! Ruby ! Tu vas m'écouter maintenant ! N'abandonnes pas, lui ordonnai-je d'une voix dure. N'abandonnes pas parce que tu es quelqu'un de fort d'accord ? T'es pas faible ! T'as une force dans ta tête et t'es une garce ! Ouais tu es une garce parce que tu as osé dire des choses horribles sur mon père alors que tout était faux. Tu as été manipulé par notre mère qui n'est autre qu'une pute. Tu veux que je continue ? Je veux te mettre en colère. Je veux te donner une raison de vivre ! Et arrêtes de délirer Ruby, t'as pas de fille ! À moins que tu me l'as caché et tu l'as mit au fond de ta culotte comme la souris verte, bah retires-là et prends la dans tes bras ! Il faut que tu bouges ton cul ! Restes consciente. C'est déjà bien que je me met limite à poil dans une température à moins vingt degrès. Je ne comprends pas pourquoi la reine des neiges ici présente, devant moi, était habillée avec ses bottes et son stupide polo. T'es conne ou quoi ? Bah t'es conne ! Mais détestes-moi, haïs-moi Ruby ! Il faut que tu restes consciente ! Mais n'abandonnes pas. Et si t'abandonnes, je te jure que je te tuerai moi-même. T'as compris ? Je vais te tuer si tu abandonnes. Alors bouges !
Je soufflai fortement et je lâchai les mains de ma sœur pour frotter mes bras. Je tentais de me réchauffai autant que je le pouvais et je fermais les yeux pendant quelques secondes avant que je sente mes dents claquaient entre elle. Je sentis même la neige tomber sur nos têtes et les flocons atterrissaient sur mes lèvres qui commençaient à devenir toute bleues. C'était affreux ce froid. Je n'aimai pas ça. J'espérai que Grimm allait être rapide et faisait tout son possible pour nous aider. Je pris de nouveau ma sœur dans mes bras pour la protéger de la neige. J'essayai de l'énerver pour qu'elle puisse se battre et qu'elle ait une putain de bonne raison de vivre. Je voulais qu'elle me haïsse. Mais je voulais qu'elle vive !
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« J'ai...J'ai une fille... », commença-t-elle difficilement, en prenant toutes les forces qui lui restaient. « Elsa...maman elle...elle disait à tout le monde que c'était ma...soeur mais...c'est ma...fille... ». La blonde ferma les yeux, les souvenirs refaisant surface et les images remontant dans sa tête. Les larmes coulaient à nouveau et de plus en plus, sans pouvoir s'arrêter. Elle voulait lui dire, mais elle ne pouvait pas. L'angoisse qu'avait provoqué cette agression lui faisait penser à la manière dont elle était tombée enceinte et elle était trop bouleversée et faible pour lui raconter l'histoire. Elle rouvrit les yeux pour regarder sa soeur, faisant presque impasse sur ce qu'elle lui avait dit. Elle savait que c'était pour l'énervée et elle n'avait pas tord sur tout, sauf que la blonde ne voulait absolument rien avouer. « Je...Je suis sortie pour...l'appeler...comme tous les soirs... », murmura-t-elle d'une voix tremblante, cassée par l'angoisse et la peine et ses yeux bleus fixant ceux de sa moitié. « Perso...nne...ne doit sa...voir... ». Elle avait de plus en plus de mal à parler, la douleur et le froid et la paralysaient complètement. Malgré l'envie de se battre, son corps commençait à l'abandonner et elle n'y pouvait rien. Et soudainement, une douleur fulgurante lui arracha un cri abominable, un cri presque animal, un cri bestial, un cri déchirant. Un cri insupportable. Il n'y avait surement pas que les côtes qui posaient problème. Prise d'un vertige, sa tête commença à tomber sur l'épaule de sa soeur et ses yeux se fermaient doucement, elle ne répondait plus. Elle venait de perdre connaissance, entourée par les bras de sa soeur. Au loin, le chien aboyait bruyamment.  
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Merde ! Elle était sérieuse en plus !
Je plongeai mon regard dans celui de ma soeur pour savoir si elle délirait ou me mentait, mais elle semblait si sincère. Je fronçai les sourcils parce que je trouvais cette révélation étrange. Mais j'avais obtenu une once de peur et de souffrance dans son regard bleuté. Je soupirai légèrement et posai mes mains sur ses épaules alors qu'elle me disait qu'il fallait que je dise à sa fille qu'elle... Qu'elle... Enfin dire ce qu'elle ressentait pour sa fille.
- J'ai jamais dit les trois petits mots, lui dévoilai-je. Mais tu lui diras toi-même quand on sera rentrée de la classe de neige. Tu seras heureuse de la retrouver et tu la prendras dans tes bras au point que tu souriras de bonheur. Un bonheur que tu vis depuis que tu as accouché d'Elsa.
Putain ouais, cette révélation m'a fait l'effet d'une gifle. Je ne savais plus quoi dire dans tout ça et je sentais ma soeur s'affaiblir. Elle avait même posé sa tête contre mon épaule toute tremblotante. J'étais gelée, pire que ma soeur.
Au loin, le son des aboiements de mon chien se fit entendre. Je levai la tête et fronçai mes sourcils. Oui c'était bien Grimm que je voyais s'approcher de nous.
- Ruby ! Ruby allez bon sang bouges !
Je secouai ma soeur pour qu'elle puisse se réveiller et je lui flanquai une bonne gifle pour la rendre consciente. Du moins, j'essayai. Je fis des grands signes avant de me mettre à hurler :
- PAR ICI ! OH !
Les secours arrivèrent aussitôt pour nous aider... Tiens bon Ruby..
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Dans son inconscience, la blonde poussait des petits gémissements de douleur entre deux respirations saccadées. Son teint devenait de plus en plus blanc, et son corps de plus en plus lourd au fur et à mesure qu'elle tombait profondément dans l'inconscience. Par chance, Grimm s'était fait comprendre et quelques ambulanciers étaient venu à la rescousse. La jeune femme avait directement été placée sur le brancard et ils lui faisaient les premiers soins tandis que l'un d'entre eux s'occupait de Léonora. Ils posèrent une batterie de question à la brunette pour savoir ce qu'il s'était passé.  

« Son poul est faible, faut l'emmener tout de suite sinon on va la perdre. » « Je sens quatre côtes de cassées, je pense qu'elle a un poumon de perforé. » « Passez moi le masque à oxygène, elle a du mal à respirer ! Elle s'enfonce ! », criaient parfois les hommes s'occupant de la belle blonde qui agonisait sur le brancard. Ils continuaient à brailler, tandis qu'un sms au sol s'allumait à la réception. C'était celui de Ruby.

sms de « maman » : Ma chérie, j'ai oublié de te dire comment s'était passé le rendez-vous chez le cardiologue pour Elsa. Ta fille va bien, même si les battements de son coeurs étaient irréguliers mais d'après le médecin ce n'est pas alarmant donc ne t'inquiète pas pour elle, profite bien de la fin de ton séjour et reviens en forme. Elsa va t'accueillir comme une reine, elle a hâte de revoir sa maman chérie et ne fait que parler de ça ! Aller, bisous ma grande. Amuse toi, tu mérites bien ça.
ps : ton psy a téléphoné, tu n'auras pas rendez vous directement à ton retour. Je t'expliquerais pourquoi quand tu seras à la maison.


Elle ne devait pas se douter de l'état actuel de sa fille, qui était embarquée dans l'ambulance après avoir été un minimum stabilisée. Léonora fut emmenée de force avec elle, l'ambulancier l'aida à s'asseoir près de sa soeur et celui-ci la rassura sur son état qui était pourtant grave. La blonde fut immédiatement prise en charge quand l'ambulance se gara devant l'hôpital. Son état était terriblement inquiétant.

Le lendemain matin, après plusieurs heures d'attentes et une nuit en observation pour Léonora : le médecin s'approcha d'elle afin de lui donner des nouvelles de sa jumelle. Il avait l'air désolé comme s'il allait lui annoncer une mauvaise nouvelle. Il soupira et la devança : « Votre soeur est sortie d'affaire. Elle a quelques côtes cassées, ce qui lui a valu un poumon perforé mais nous avons réussi à régler ce problème. Par contre elle va devoir être immobile pendant un certain temps pour ne pas que ça s’aggrave. (...) L'une de ses côtes a provoquée une hémorragie interne qu'on a réussi à stopper. (...) Elle a une épaule démise, elle va devoir faire des séances de kiné. (...) Les coups qu'elle a reçu a la tête on provoqué un traumatisme crânien mais... (...) Elle a des bleus, des plaies externes, etc,... (...) Malgré tout ça, elle va bien, ça va juste mettre beaucoup de temps à se soigner. L'homme qui l'a agressé devait avoir une sacré force pour lui faire tout ça. (...) Si vous voulez la voir, elle est dans la chambre 047. Elle va se réveiller dans peu de temps. »

Dans sa chambre, Ruby était encore endormie. Reliée à des tonnes de machines, elle semblait tellement fragile, tellement vulnérable, tellement facile à briser. Sa respiration, aidée par un masque à oxygène, était lente et calme.
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J'entendais les gémissements de douleur de ma sœur et j'ai eu mal au fond de moi. C'était la première fois que ça me prenait. Je ne savais pas à quoi c'était dû. Sans doute le froid ? Non impossible. J'étais peut-être stressée à cause de l'état de ma jumelle ? Rah ! J'en sais rien. Il fallait que je fasse des recherches sur les jumeaux. Je ne m'étais jamais intéressée à tout cela parce que c'était comme l'amour, je fuyais ce sujet en cours d'anatomie humaine.
On a eu énormément de chance ! Les ambulanciers arrivaient au même moment où Ruby tombait dans l'inconscience. Il ne fallait pas qu'elle dorme dans la neige. C'était interdit ! Au fond de moi, je sentais ma sœur s'affaiblir, c'était une douleur intense. Je regardais ma sœur sur le brancard, tandis que l'on me posait milles et une question. Je répondais automatiquement à toutes les questions, mais je veillai sur Ruby. Je m'inquiétai pour elle. Elle était très faible.
Je baissai la tête et aperçu le portable de ma sœur. Je fronçai les sourcils et le ramassai avant de monter dans le camion d'ambulance où les urgentistes examinaient ma sœur. J'entendais des brides de mots « Poumons perforés » ; « côtes cassées » ; « du mal à respirer ». En tant que fille de médecin et étudiante en médecine, je me suis levée pour prendre le masque à oxygène et sur le visage de ma sœur. Je faisais les choses à ma façon, mais à chaque fois, je réussissais à sauver des vies en ne pensant qu'à moi-même. Les urgentistes me gueulaient dessus, mais je ne les entendais plus. Ce n'était plus la Léonora civile, mais la médecin qui a prit possession de mon corps. Tout était calculé sans l'être. Le médecin m'attrapa et je fus stabilisée sur le banc où le médecin me rassura que ma sœur commençait à reprendre une bonne respiration. Je n'étais toujours pas dans mon état normale jusqu'à-ce que le portable de Ruby vibra dans ma main et me ramena dans la réalité. Je jetai un coup d'oeil et vit que c'était un SMS de ma mère biologique. Je déglutis et me permis de lire avant de soupirer légèrement. Bon sang ! J'en apprenais des choses sur Ruby et le restant de ma famille ! Je pinçai les lèvres en lisant attentivement le message. Ainsi, ma demie-soeur...Enfin ma nièce, Elsa, était malade. Elle avait un énorme problème respiratoire d'après ce que ma mère disait. De plus, je vis un Post-scriptum comme quoi, Ruby voyait un psychologue...Visiblement, nous n'étions pas sœurs pour rien, j'en voyais un depuis la mort de Léah...
Je me permis alors de pianoter un message à ma mère via le portable de Ruby.
SMS de Ruby : Kestrel, c'est Léonora. Ruby a été agressée et je lui ai porté secours. Bon, elle a eu un problème respiratoire, mais je l'ai aidé à respirer avec un masque à oxygène. Nous partons à l'hôpital, mais ne bouges pas de chez toi. Tu as compris ? Tu ne paniques pas. Tu peux en parler à oncle Jack, mais restes chez toi pour veiller sur Elsa. Je sais que c'est pas demie soeur, mais ma nièce et ne t'inquiètes pas, je ne vais rien raconter. Il faut que tu me fasses confiance. N'oublies pas, chaque Lockhart est médecin. N'oublies pas que tu es devenue une Lockhart, Kestrel. Tu es sans doute ma mère, tu ne me connais pas et tu me détestes, mais fais-moi confiance. Je veille sur Ruby , je veille sur ta fille, le temps qu'elle guérit. Je t'en dirais plus tout à l'heure. Mais surtout...Ne t'inquiètes pas pour elle ! Je suis là !
J'ai envoyé le SMS pour rassurer la femme qui était ma mère. Je sentais une boule d'angoisse me bloquait la respiration dans la gorge et je commençai à paniquer par rapport à Ruby. Je n'allai pas très bien ce soir-là. Je soupirai doucement pour tenter mon calme. Le camion d'ambulance en face de l'entrée des urgences et nous partions tous en observation pour la nuit....

Le lendemain matin, je me réveillai sur mon fauteuil dans la salle d'observation. Je ne voulais pas dormir sur le lit parce que je n'étais pas habituée à être une patiente. Il y a un mois, plus exactement, j'ai subi un accident de voiture avec une amie qui était bourrée et stone à la fois. Elle a perdu son bébé lors de l'accident et moi j'ai eu plusieurs problèmes à mon bras. Je n'ai pas pu passer mes partiels pratiques. J'allai devoir les repasser fin janvier à l'hôpital de Cambridge. Ça ne me dérangeait pas de les passer, mais je stressai quand même.
Bref, je n'ai dormi que très peu cette nuit. Je tentais de me calmer et de trouver quelque chose à faire, mais il n'y avait rien. Je devais sûrement faire des recherches sur les problèmes de ma nièce, mais je ne savais pas exactement de quoi, elle était atteinte. Je ne pouvais pas en parler à Ruby, puisqu'elle était dans une autre chambre. C'était la catastrophe.
J'entendis la porte s'ouvrir et je me levai et me dirigeai vers le médecin. Merde, il a une sale tête. Je soupirai doucement et hochai la tête. Je voulais lui faire comprendre que je comprenais. J'avais déjà annoncé des morts et des problèmes de santé qui s'aggravaient à des proches et je comprenais que ce n'était pas facile à annoncer tout cela.
 « Votre soeur est sortie d'affaire. Elle a quelques côtes cassées, ce qui lui a valu un poumon perforé mais nous avons réussi à régler ce problème. Par contre elle va devoir être immobile pendant un certain temps pour ne pas que ça s’aggrave. (...) L'une de ses côtes a provoquée une hémorragie interne qu'on a réussi à stopper. (...) Elle a une épaule démise, elle va devoir faire des séances de kiné. (...) Les coups qu'elle a reçu a la tête on provoqué un traumatisme crânien mais... (...) Elle a des bleus, des plaies externes, etc,... (...) Malgré tout ça, elle va bien, ça va juste mettre beaucoup de temps à se soigner. L'homme qui l'a agressé devait avoir une sacré force pour lui faire tout ça. (...) Si vous voulez la voir, elle est dans la chambre 047. Elle va se réveiller dans peu de temps. »
Je hochai une nouvelle fois la tête et remerciai le médecin avant de partir dans la chambre de Ruby. Non, elle n'allait pas très bien. Elle n'était pas du tout en forme. Je soupirai doucement avant de sortir le portable de ma sœur et voir pleins de SMS de ma mère qui m'incendiait et m'interdisait d'approcher ma sœur. Va te faire foutre sale conne ! Je surveille ma sœur si je veux ! Non, mais elle est dingue celle-là ! Je lui envoyai un SMS.
SMS de RUBY : Je t'en prie Kestrel, gardes tes jolies pour toi, tu veux. Ta fille est à l'hôpital avec ton autre fille, et ça va falloir que tu t'y fasses parce que nous sommes majeures et vaccinées. Alors, je te donne des nouvelles de Ruby et tu arrêtes de m'insulter. Non, mais qu'est-ce que c'est de ces manières alors que ton enfant est dans un état critique ? Bref ! Ruby est sortie d'affaire. Elle doit voir un kiné parce qu'elle sera immobile. Elle a eu quelques côtes cassées et un poumon perforé, c'est pour ça qu'elle est immobile. Elle a une épaule démise et a reçu de nombreux coups sur la tête qui a provoqué un traumatisme crânien. Bon, ta poupée est devenue une boxeuse, mais d'ici le retour du Canada, on ne verra plus ses bleues. Reposes-toi bien et n'en parles pas à Elsa ! Ça va l'inquiétée sinon! Je te dirai plus de ces nouvelles plus tard!
Je soufflai fortement et m'assis sur le fauteuil près du lit. Je regardai ma sœur.
- Comment t'as fait pour survivre avec la reine des grimlins sérieux ? C'est un cauchemars. T'imagines, je l'a préviens parce que tu es à l'hôpital et elle m'insulte et m'interdit à te voir. Bon pour une fois, qu'on m'interdit de te voir, c'est marrant...Mais pas dans cette situation. J'ai jamais voulu te connaître, mais merde, t'es ma sœur ! Je peux être là pour toi, surtout que tu viens de te faire agressée ! Merde, réveilles-toi vite Ruby, tu te dois te battre pour Elsa et tu me dois des explications sur sa maladie et tes problèmes psychologiques. Apparemment, on voit des psys toute les deux. On n'est pas sœur pour rien!
Je ronchonnai oui, mais bon, j'aimai pas voir ma sœur dans cet état.
(Invité)

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