friends will be friends ઊ EDSSY

Quand on me dit Chrissy de suite je suis plus heureux, et je ne peux m'empêcher de sourire. Alors quand je suis avec elle c'est limite si un feu d'artifice n'explose pas en moi. Est-ce que je l'aime ? Oui. Est-ce que c'est de l'amour ? Oui, je crois mais je reste indécis à ce sujet. Je lui fais un baiser en guise de réponse, puis c'est après avoir lancé une petite plaisanterie quant au fait qu'elle pourra me punir qu'elle me répond avec le même humour que moi. Je rigole et lui réponds hilare « Oui j'aime les punitions surtout quand je suis à poils. » Je lui fais un sourire amusé, en fait c'est le sourire à la Édouard qui ressemble à :luv2: . Chrissy m'encourage vraiment, et je suis enfin prêt à y aller, je m'élance, patine, patine, et tombe. Oui c'était à prévoir j'ai pris trop d'assurance en fait je crois et je ne peux en vouloir qu'à moi-même. Rapidement ma blondinette arrive vers moi, et m'aide à m'asseoir. Moi je fais une bouille de gamin qui vient de tomber de sa trottinette. Je n'ai pas le temps de lui répondre que je sens sa bouche sur la mienne. On dirait des amoureux fous, et dans un sens c'est le cas ouais on doit être amoureux fous de notre complicité de folie. Je fais un sourire satisfait, puis lui ébouriffe les cheveux. « T'as intérêt oui. » Je pose mes deux paumes de mains sur la glace, monte mes fesses en l'air et tente tant bien que mal de me remettre debout. La manière dont je me suis levé fait clairement penser à un ours qui se réveille après un long et paisible sommeil. Je regarde la belle blonde, et lui dis « C'est bon on peut y retourner bébé. »

Edouard feat. chrissy

friends will be friends

Est ce que c'était vachement pervers ce que je venais de dire ? Sûrement oui. Mais c'était pas important. De toute manière, je lui disais toujours des trucs pervers alors on était plus à ça près pour le coup. Et puis, j'étais sûre qu'il était en train de mourir d'impatience en attendant le soir pour le coup. Ouais ouais, c'était un coquin Edouard, fallait pas croire. « Touche pas mes cheveux. » Je lui tirais la langue alors qu'il se redressait de la manière la plus gracieuse au monde. Autrement dit, les fesses en l'air et tout le tralala. J'en pouvais plus de lui, un jour, il allait me tuer de rire en fait. « Fais pas le warrior cette fois. » Je partais à reculons tentant tout de même de ne pas aller trop vite pour pas qu'il s'mette en tête de faire la course. Parce que je savais très bien que dans ce cas là, il allait encore se ramasser et on risquais de passer plus de temps sur les fesses qu'autre chose. « Tu veux pas me donner un indice sur mon cadeau ? » Ma curiosité était de retour les gars et ouais, je voulais vraiment savoir parce que j'aimais pas rester dans l'ignorance. Et pour le coup, c'était quand même un sujet qui m'intéressait grandement quoi. « Tu sais que tu serais sans coeur de ne rien me dire amour ? » Puis il savait à quel point je pouvais être chiante quand on ne me disait pas quelque chose.

Tout le monde à une dose de perversité en soit, il faut juste le clamer de temps en temps mais pas trop non plus. Ceux qui en disent le plus sont ceux qui en font le moins, ceux qui ne disent rien sont ceux qui en font le plus et ceux qui sont comme moi qui parlent au bon moment sont parfaits. Enfin bref, je tire à la langue à Chrissy quand elle me dit de ne pas lui ébouriffer les cheveux « J'fais ce que je veux. » Après m'être levé comme un gosse, je fais des petits pas et hoche de la tête pour répondre à ma blondinette. Je vais tenter d'y aller doucement mais sûrement. Bon le hic c'est que je n'ai pas de patience et que ça va vite m'énerver si je n'y arrive pas. Ma blondinette se débrouille bien, très bien même c'est une vraie pro du patinage, elle a une tête d'ange en plus quand elle est sur la glace. Alors que j'apprends à me servir de mes jambes pour glisser sur le lac gelé, d'ailleurs en ce moment je préférerais me servir de ma troisième jambe, Chrissy veut des indices sur son cadeau de noël. Mais elle se montre coquine la petite. Je hoche négativement de la tête et me mordille la lèvre. « Non, non, non. » dis-je avec un petit sourire malicieux. Chrissy tente de m'avoir par les sentiments et je ne croise pas son regard. Je relâche ses mains, et fais en sorte qu'elle se mette à côté de moi pour que l'on patine côte à côte main dans la main. « Pour l'instant ton cadeau c'est moi. » Je lui fais un bref baiser sur la joue, ne voulant pas perdre le contrôle et tomber une fois de plus. « Mais tu vas aimer, même si c'est poilu. » Et là je me rends compte que j'ai donné un gros indice, mais qu'importe je fais mine rien et continue de patiner.

Edouard feat. chrissy

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Ouais. J'pouvais vraiment l'emmerder pendant des heures et des heures jusqu'à ce qu'il pète complètement un câble et ça, il le savait très bien. J'étais parfois la personne la plus chiante au monde et surtout quand je voulais à tout prix savoir quelque chose. C'était maintenant à lui de décider s'il voulait s'aventurer sur ce terrain là ou pas. « Non, je refuse. » Il ne faisait pas ce qu'il voulait quand il s'agissait de mes cheveux. C'était totalement hors de question en fait. Déjà parce que j'avais une crinière de lionne et ensuite parce qu'ils étaient beaucoup trop indomptable pour vouloir mettre la pagaille dedans. Vraiment hein ? J'adorais ma tignasse et j'voulais absolument pas les couper mais s'amuser à les ébourriffer c'était me donner une tonne de travail en plus. « Si, si, si. » Esprit de contradiction bonjour. Je le laissais se déplacer pour qu'il se mette à côté de moi entrelaçant mes doigts avec les siens alors que je ralentissais un peu pour lui éviter une nouvelle fois de tomber par terre. « Mh, c'est le plus merveilleux des cadeaux ça. » Mais il allait pas m'avoir pour autant. J'savais qu'il avait autre chose derrière la tête et je voulais savoir quoi. Puis paf, l'indice. « Un chien ? Tu vas m'offrir un chien c'est ça ? » J'devais avoir les yeux qui brillaient puissance mille alors que j'arrêtais de patiner d'un coup. Peut être trop brusquement pour lui d'ailleurs.

Des gens sont essentiels dans une vie, ceux qui vivent seuls dans leur coin je ne comprends pas. Et la seule personne dont l'absence me briserait est bel et bien Chrissy. Elle me connait par coeur, sait quand je vais mal, sait quand je pète les plombs -ou que je suis sur le point le faire-, bref c'est un peu comme ma moitié. Je lui fais un sourire à la Édouard puis hausse des épaules sans pour autant lui répondre. Je sais que ma blondinette n'aime pas qu'on lui touche les cheveux, moi je n'aime pas que l'on touche à ma drogue donc je peux le comprendre, mais ce n'est pas pour autant que je vais m'abstenir de ne pas l'embêter. Bref je lui tire une mèche de cheveux et continue de patiner avec prudence. Je lui donne des indices sur son cadeau qui est moi et je suis ravi de voir qu'elle aborde dans mon sens. Je lui fais un baiser sur le coin des lèvres et lui donne l'indice ultime. Merde, ses yeux brillent et elle me regarde comme si c'était la chose la plus merveilleuse. Je souris alors comme un crétin et lui dis en prenant ma langue maternelle « Tu es tellement forte mon bébé, que tu as deviné. Nous irons demain l'acheter. » Je lui fais un sourire complice, elle ne doit pas avoir compris grand chose à part peut-être "mon bébé" et "demain" surtout que j'ai parlé vite exprès.