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BEELIE + Friendship is, a boat that never sinks.

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« En quoi ça m'aide ? Tu lui a pratiquement mis un couteau sous la gorge ! » La tension montait encore d'un cran. J'avais décidément le don pour l'énerver, surtout après quelques verres. Et une fois de plus elle n'avait pas tord, ce qui était d'autant plus énervant ! Je foutais le serveur devant le fait accompli, s'il avait un peu de bon sens il ne pouvait pas refuser en face de Bee... Mais bon après tout ce que j'avais bu ça ne m'avait pas vraiment effleuré l'esprit. « Écoute je veux pas d'accord ? Je dois déjà essayer de faire tomber Angel follement amoureux de moi... » Ah oui Angel j'avais presque zappé cette histoire.. pourtant son ventre était là pour me le rappeler. J'échappais un soupir presque déçu. C'est vrai qu'il valait mieux qu'elle se case avec lui, un Eliot et le père de son enfant, plutôt qu'avec un serveur Canadien, totalement inconnu... mais en même temps elle pouvait bien draguer ce gars là, qu'elle était certaine de ne pas revoir ensuite !
Beezus semblait de plus en plus énervée et moi je me sentais de plus en plus comme une merde. J'avais l'impression qu'elle était sur le point de me tuer, jusqu'à ce qu'elle rit bêtement à ma remarque sur le jus de fruit. Remarque très sérieuse pourtant... Mais la voir sourire me détendu un peu. (elle fait peur quand elle s'énerve) Si j'avais terminé sur cette histoire de jus de fruit j'aurais certainement pu éviter la dispute mais voilà, j'en avais rajouté, ce qui me valu une autre remarque. « On à qu'à repasser après que j'ai accouchée hein, la peut-être il verra ma beauté... » Je levais le yeux au ciel.  « T'es belle quand même ! arrête un peu de dire des conneries !» Dis-je l'air agacé. « ça serait un flirt d'un soir. Tu dragueras Angel en rentrant à Cambridge de toute façon.... » Cette dernière phrase avait un air de reproche, peut-être parce que ça m'énervait un peu de savoir qu'elle voulait charmer Angel pour son fric. Je trouvais ça presque triste de savoir que son critère de sélection était la taille du porte monnaie du gars et pas le mec en lui même. Moi qui suis une grande romantique j'avais toujours eu du mal à comprendre...

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« T'es belle quand même ! Arrête un peu de dire des conneries ! » Et c'est qu'elle avait le culot de sonner agacée la fille ! C'était le comble ça, juste parce que tu ne te sentais pas de draguer le premier serveur un peu craquant. Il était vrai que dans d'autres circonstances tu aurais surement moins fait ta prude, mais tu n'avais pas envie de te forcer. D'habitude tu n'avais pas ce si gros obstacle qui était ton ventre – parce que franchement, c'était le genre de truc qui pouvait aisément casser les coups car ça criait « heureuse en ménage avec un mec génial » même si, ouais, tu ne faisais pas parti de ces filles-là. « J'ai le droit de ne pas me sentir comme telle non ? » Tu demandais, fronçant tes sourcils. Quoi, c'était vrai non ? Tu attendais avec impatience le jour où elle serait enceinte de son amoureux à son tour, afin qu'elle se rende compte à quel point avoir un gros ventre n'aidait en rien le fait de se sentir belle et désirable. Et encore, t'étais presque sûre qu'elle n'y trouverait aucun problèmes majeurs elle : elle aurait son mec qui lui ferait une montagne de compliments toutes les deux minutes pour rebooster son égo lors des moments difficiles, ce que toi tu n'avais définitivement pas. « Ça serait un flirt d'un soir. Tu dragueras Angel en rentrant à Cambridge de toute façon... » Tu levais tes yeux vers elle à l'entente de cette phrase. C'était tellement bizarre car d'habitude, vous étiez du genre trop mignonnes ensemble. Genre bff de la mort tu peux pas test sisi swagg. Et puis il y avait ces jours, ou ces nuits, où rien ne semblait aller. Ou la plus petite chose vous énervait chez l'autre et que vous n'arriviez pas à faire semblant de rien. « C'est quoi ce ton ? » Tu demandais, tes yeux plissés en un regard un peu noir. Elle insinuait quoi là ? T'avais le droit de draguer la personne que tu voulais ou t'avais pas le droit d'abord ?
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J'échappais un soupire agacée avant de boire cul-sec ce qui me restait de vodka. Madame ne se sentait pas belle, madame ne voulait pas flirter... bref : elle ne voulait rien faire et j'étais bien trop alcoolisée pour comprendre ça. « c'est les hormones... »  marmonnais-je. C'était une remarque de mec ça, une remarque chiante et bien débile. Pas le genre de chose que je disais volontairement en faite... Bon après, scientifiquement parlant : c'était vrai que les hormones chez la femme enceinte pouvaient avoir des répercutions sur le comportement... mais bon, en général on n’évitait de faire la remarque, puisque ça ne faisait qu'empirer les choses. Le serveur déposa discrètement chips, cacahuète et jus de fruit avant de s'éclipser, certainement de peur que je l'emmerde d'avantage. « C'est quoi ce ton ? » Je reposais mon verre sans quitter Bee des yeux, me pinçant les lèvres. Au fond j'avais envie de m'excuser, mais cette envie était écrasée, piétinée, par les verres de tequila que j'avais bu. « C'est un ton de reproche. »  Lâchais-je plus froidement que je ne l'aurais voulu. « Tu t’intéresse qu'a son frique... » Ajoutais-je en fourrant quelques chips dans ma bouche. J'étais tellement chiante que je m'en foutrais des claques. C'était en général un sujet que je n'abordais pas, de peur de paraître égoïste ou ignorante. Bah oui : j'étais d'un milieu aisé, et même si mon père m'avait coupé les vivres il y a quelques années, je n'en restais pas moins une fille de riche, une vraie princesse ! Alors forcément, que Bee choisisse un gars pour sa richesse : je ne comprenais pas, mais alors pas du tout. « Si ça se trouve il pète au lit, il mange ses crottes de nez devant la tv, il pu des pieds... Mais ça ne te dérange pas : parce qu'il a des sous ! » Dis-je d'un air sarcastique. « Du moment que tu poses ton cul dans un drap en soie tu t'en fous... c'est débile. » Ajoutais-je en observant une cacahuète avant de la manger. Je savais bien que j'en avais trop dis, je le sentais, et quelques part je regrettais mes paroles. Mais bon, c'était dis, elle savait maintenant ce que je pensais, au moins à l'avenir on ne se disputera plus sur le sujet !

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Elle ne voulait pas te comprendre. Ou peut-être qu'elle n'y arrivait pas, t'en savais rien, t'étais pas dans sa boîte crânienne. Peut-être que quand elle ressemblera à une grosse baleine de sept mois elle comprendra. Tu te sentais pas la plus canon, et tu n'avais plus cette facilité d'aller vers les mecs et de les draguer si ce n'était pas juste pour rigoler. Tu t'en sentais pas capable ok ? Mais madame ne comprenait pas tes réticences qui étaient pourtant plutôt compréhensibles. « C'est les hormones. » Tu l'entendais marmonner et tu grognais, passant une main dans tes cheveux. Ouais, c'était facile à dire pour minimiser les choses. « Ouais, on a qu'à dire ça... » Tu répondais, et peut-être que Charlie aussi elle était sous hormones pour être aussi chiante ce soir. Sérieusement, vous étiez censées vous éclater, pas vous engueuler. Puis Charlie commençait à parler d'Angel, et là tu voyais un petit peu rouge. C'est limite si tu te demandais si elle ne te traitait pas de pute, là, de suite. Elle n'arrêtait pas d'enfiler boisson sur boisson telle une future alcoolique et tu lui demandais un petit peu de te dire quel genre de ton elle prenait, parce qu'il ne te plaisait pas. C'était comme pour la défier d'en dire plus, même si tu savais qu'elle allait évidement répondre sans gêne. « C'est un ton de reproche. » Ouais, tu l'avais bien entendu ouais. Toi comme tu ne pouvais pas boire, c'était les chips et les cacahuètes que tu t'enfilais, histoire de devenir encore plus une baleine de terre. Aller, continue de me descendre Charlie. « Tu t'intéresse qu'à son frique... » Oh, alors c'était ça son problème ? Tu lâchais un petit rire, secouant ton visage. Elle était jalouse ou quoi là ? Tu ne comprenais pas ce que ça pouvait bien lui foutre que tu aimais que les garçons avec qui tu sortes aimaient l'argent ou pas. T'étais déjà sorti avec Isaac qui était pauvre avant Angel en plus, et au final ça n'avait pas marché. Tu ne faisais pas forcément de distinctions quand un homme te plaisait, mais il était vrai que quand il avait de l'argent et qu'il le montrait, et bien ça t'attirait plus, ce n'était pas de ta faute. « Si ça se trouve il pète au lit, mange ses crottes de nez devant la tv, il pu des pieds... Mais ça ne te dérange pas : parce qu'il a des sous ! Du moment que tu poses ton cul dans un drap en soie tu t'en fous... C'est débile. » Ok, c'était toi ou elle te prenait de plus en plus pour une prostituée là ? Dans le genre ou t'étais prête à tout pour du fric. C'était pas vrai. T'allais pas vendre ton âme au diable pour deux euros, t'avais un minimum de respect pour toi-même. Et t'avais le droit d'aimer et le sexe, et l'argent. Peut-être qu'un jour, tu rencontrerais l'homme de ta vie, et il sera peut-être pauvre, et tu t'en foutras parce que tu l'aimerais passionnément et il te serait fidèle et ce sera le grand true love quoi. Tu gardais cette possibilité en tête. Mais en attendant, il n'était pas encore arrivé l'homme de ta vie et tu faisais ton petit bout de chemin, avec tes relations difficiles et compliquées. « Oh fuck you. Je fais ce que je veux merde ! Je baise qui je veux et je profite de l'argent de qui. Je. Veux. C'est génial que t'ai ton petit couple magnifique et magique et que vous allez rester ensemble jusqu'à la fin des temps. Mais on est pas tous comme ça d'accord ? Alors oui, j'aime les draps en soie et t'arrête d'me faire chier ! » Tu commençais peu à peu à t'énerver, mais tu voulais pas non plus dépasser les limites. Tu savais plus trop où elles étaient de toutes manières, les barrières à ne pas franchir. Puis t'en avais marre, de rester là dans ce bar à t'engueuler alors que tu pouvais être tranquillement dans ton chalet. T'as failli prendre ton verre mais tu ne le fis pas. T'avais pas envie de gâcher ses beaux cheveux peut-être. C'est plutôt les cacahuètes que tu lui lanças dans sa gueule en un signe d'énervement. Ouais t'étais comme ça des fois. « Désolé. Ce sont les hormones. » Tu finissais avec un sourire de pétasse, puis tu sortais du bar, l'air glacial ne t'ayant jamais fait autant de bien que ce soir. Et tant pis si tu n'avais pas payer tes verres, elle le ferait pour toi tu te disais, marchant jusque dans le chalet où tu résidais.
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Il était presque deux heures du matin et j'étais là, comme une conne, un verre vide à la main, des cacahuètes sur les genoux et dans le décolleter et les larmes aux yeux. Une fois de plus j'avais tout gâché. Bee était partie en coup de vent, elle en avait eu assez … et plus les effets de l'alcool s'estompait et plus je comprenait pourquoi.
« Je baise qui je veux et je profite de l'argent de qui. Je. Veux. C'est génial que t'ai ton petit couple magnifique et magique et que vous allez rester ensemble jusqu'à la fin des temps. Mais on est pas tous comme ça d'accord ?  » Ces mots se répétaient en boucle dans ma tête depuis qu'elle était partie. Je me sentais tellement conne, tellement égoïste. Cette remarque m'avait fait l'effet d'une douche froide. Même l'alcool que j'avais bu dans la soirée n'avait pas réussi à amortir le choque de ce qu'elle m'avait craché au visage. J'avais dépassé les bornes. Je connaissais pourtant la limite, mais je ne m'étais pas gênée pour la franchir et pour me la jouer ''Jiminy criquet''. Comme si j'étais bien placée pour prendre des décisions à sa place, pour lui dire ce qui était bien et ce qui ne l'étais pas. Qui j'étais pour la juger ? Qu'est ce que je savais de l'amour après tout ? J'étais une pauvre fille de 23 ans, aussi prude qu'une nonne, j'avais un copain qui devait certainement regretter de sortir avec moi et se tripoter tout les soirs.. ou s'envoyer en l'air avec d'autre filles moins coincées que moi... Pourtant j'étais là, bourrée, à sortir des conneries, à juger ce que j'osais appeler ma meilleure amie, à la faire passer pour une moins que rien, une salope sans cœur... Si j'avais la force de m'écraser mon verre sur la tête je l'aurais fais volontiers.

Passé trois heures du matin, on me mis à la porte du bar. Je n'avais nul par où aller. A cette heure là, il n'y avait que les bars glauques qui étaient ouvert. Je devais avoir encore près de 1,5 grammes d'alcool dans le sang, je me baladais dans les rues, mes chaussures à talons à la mains, les pieds dans la neige. J'étais encore trop bourrée pour avoir froid, je traînais des pieds tout en retirant les cacahuètes qui étaient encore dans mon décolleté (j'ai pourtant pas de poitrine, ça aurait du tomber depuis longtemps...mais bon).  « Le chalet est pas de l'autre coté ? » marmonnais-je après avoir fait quelques mètres, ou quelques kilomètres. J'étais totalement perdue. Je décidais donc de faire demi-tour, persuadée que j'avais pris le mauvais chemin alors qu'en faite j'étais déjà passer devant le chalet plusieurs fois.
Je tournais en rond comme ça jusqu'à près de six heure du matin, heure à laquelle je tombais nez à nez avec un Starbucks qui ouvrait tout juste ses portes. Frigorifiée, je rentrais m'y installer, posant mes chaussure à talon sur la table avec mon sac à main, commandant un café avant de m'endormir sur la banquette. Trois heures passèrent, un serveur vint me réveiller, me confiant qu'il avait eu peur que je sois morte. J'avais décidément l'air d'une clocharde, ou d'une alcoolique... Je m'excusais plusieurs fois avant de lui commander un nouveau café et lui emprunter un feutre noir pour écrire dessus. Tout en sirotant le café que j'avais commandée trois heures plus tôt et qui, évidemment, était froid ; je commençais à noircir le gobelet d'excuses. N'étant pas une grande fan de littérature, mon style était un peu maladroit voir carrément scientifique. En faite, je démontrais par A et B que j'avais eu tord et que j'étais une idiote et qu'elle devait me pardonner. Une fois mon roman terminé, je remis mes chaussures et partis en direction du chalet de Bee.
Je ne savais pas comment je tenais debout, ni comment j'avais réussi à retrouver mon chemin. Mais après avoir toqué à trois mauvaises portes, je finis par trouver la chambre de Bee. Il était neuf heure trente, elle ouvrit la porte et je lui tendis aussitôt son café, priant pour qu'elle ne prenne pas peur en voyant ma tronche de déterrer.

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T'avais très mal dormi. A peine sortie du bar, tu avais marché dehors, la température fraiche du canada t'aidant à reprendre un petit peu tes esprits. T'aimerai te dire que c'était rien, que vous aviez l'habitude de toujours vous disputer pour des choses insignifiantes quelques fois, mais ça n'empêchait pas que ça faisait mal quand ça arrivait. Tu avais mal pris la moindre de ses paroles, et elle en avait fait de même avec les tiennes, et il y avait eu comme une barrière de compréhension dès le début de votre soirée. Quand le froid se fut trop insupportable pour tes frêles épaules, tu rentrais dans ton chalet, allant de suite dormir comme pour oublier cette soirée assez pourrie. T'allais pas repartir du canada avec que des bons souvenirs t'imaginais. T'as pas eu la chance d'oublier réellement. Même dans la nuit ça te hantait, et tu passais les heures à te tourner et à te retourner incessamment. Pour tout avouer, ça te fatiguait encore plus, mais le marchant de sable n'avait l'air d'arriver à voler jusqu'à toi. C'était juste que ce soir, ça avait été quelque chose. Le sujet Angel, le sujet argent... Ce n'était pas réellement l'une de ces choses dont vous parliez d'habitude. Tu faisais ta vie niveau garçons et elle faisait la sienne t'imaginais. Tu pensais juste pas qu'elle te voyait comme ça. T'osais même pas dire les mots, ou chercher une bonne définition de ce qu'elle avait voulu insinuer. T'étais une pute, couchant si elle pouvait avoir argent et cadeaux à côté ? Peut-être. Ce n'était pas ce qui s'était passé avec Angel, mais t'avais commencé de cette manière avec Charles, avec qui t'avais toujours une relation assez compliquée ou bizarre ou sexuelle. Whatever. T'avais juste une relation compliquée avec l'argent. Quand les filles en avaient t'était jalouse, quand c'était les garçons t'étais attirée comme un aimant. T'y réfléchissais pas trop, tu te laissais seulement vivre les histoires qui se présentaient devant toi. C'était pas comme si t'avais vécue une vraie histoire d'amour récemment. Tu finissais par enfin dormir à une heure très matinale, et même là ce n'était pas de tout repos.

Tu réussissais à te réveiller vers neuf heures, la tête dans le cul, et t'allais rapidement prendre une douche afin d'espérer te sentir mieux, comme si en lavant ton corps tu pouvais effacer les dernières traces de disputes qui restaient à hanter tes esprits. Ça marchait pas énormément, mais au moins, tu sentais le propre, c'était un grand pas. Tu te demandais si tu préférais sortir ou te faire un truc à boire ici, quand on tapait à la porte. Tu te dirigeais vers celle-ci, l'ouvrant sans trop y penser, et devant toi se trouvait Charlie, ta Charlie, et … Un café noir de notes. Tu mordillais délicatement ta lèvre inférieure, un petit - infime – sourire prenant place sur tes lèvres alors que tu lui lançais un petit regard – mais sourire néanmoins. Elle t'amadouait sérieusement avec son café là, et c'était même pas juste la boisson qui te faisait sourire, mais les notes dessus. C'était votre truc à vous ça, c'était de cette manière que vous vous étiez mises à correspondre et vous connaître. Et c'était ce dont vous vous servez lorsque vous vous disputez. Tu te poussais un peu pour la laisser entrer à l'intérieur car il faisait plus chaud et qu'elle avait assez mauvaise mine, et tu fermais la porte derrière elle. T'allais t'asseoir sur le canapé, et tu regardais un petit peu mieux le café, sans lire encore les notes. « Il n'est pas empoissonné hein ? » Tu lui demandais, un petit sourire en coin, histoire d'essayer de détendre un petit peu l'atmosphère assez silencieuse et pesante, avant de prendre un gorgée du breuvage, parce que t'avais quand même hyper soif. Tu croisais tes pieds sous tes fesses, avant cette fois d'essayer de lires ses hiéroglyphes d'excuses qui remplissait chaque parcelle blanche possible, et tu lâchais un petit et doux rire. « T'as pas trop galéré d'écrire autour d'un gobelet remplit ? J'aurais déjà renversé la moitié du truc. » Et c'était même certain. Écrire sur une surface qui tournait en plus, t'avais pas cette capacité.
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Elle était restée silencieuse, avait accepté mon café et m'avait laissé rentrer au chaud. C'était déjà très gentil de ça part. Étant assez rancunière, je pense que si les rôles avaient été inversés, je l'aurais laissé sur le pas de la porte. Je n'osais même pas la regarder dans les yeux de peur de pleurer comme une idiote tant je me sentais fautive. Je m'avançais, presque timidement, dans sa chambre, le pas instable, toujours perché sur mes talons alors que j'étais déjà bien assez grande. Honnêtement: c'était un miracle que je tienne encore dessus. En temps normal je me serais écrasée comme une grosse merde sur son lit, mais là j'étais encore la salope qui lui avait pourri sa soirée donc je préférais rester debout, sans rien dire.
« Il n'est pas empoissonné hein ? » Me demanda t-elle. Je déposais enfin mes petits yeux fatigués sur elle. Elle avait l'air crevé aussi, ma méchanceté aromatisée à la tequila l'avait certainement empêché de dormir. Je m'en voulais encore plus, j'avais pourris sa soirée et sa nuit. J'étais vraiment la pire des emmerdeuse. Capable de lui pourrir la vie à distance ! Un léger sourire se dessina sur le coin de ses lèvres, accentuant ce sourire malicieux qu'elle avait presque en permanence sur le visage et qui lui donnait tant de charme. Elle plaisantait. Je savais qu'elle était bonne menteuse et qu'elle pouvait être une sacrée manipulatrice alors instinctivement je me méfiais. Pourtant il n'y avait aucune raison qu'elle veuille se venger de ce que je lui avait fait la veille. Enfin, jusqu'à aujourd'hui jamais elle ne s'était vengée de ma connerie, alors pourquoi le ferait-elle maintenant, alors que j'avais l'air misérable avec mon mascara qui avait coulé et que je tremblais encore de froid ? Puis après tout, j'avais passé la nuit dehors, avec deux grammes dans le sang, alors qu'un violeur rodait dans les parages. Si ce n'était pas une vengeance suffisante alors j'avais du soucis à me faire !
Elle prit une gorgée de café et mon estomac se noua. « il doit être froid... » pensais-je. Et j'avais l'impression que c'était la fin du monde, comme si notre amitié ne tenait qu'a ce café que je n'avais pas su rapporter à temps pour qu'elle puisse le boire brûlant. Je me pinçais les lèvres sans la quitter des yeux, en attendant une réaction de sa part. Elle se mit enfin à lire. Je m'arrêtais presque de respirer. Pourtant ce n'était pas notre première dispute, loin de là. Mais voilà, je lui avais déjà fait le coup du gobelet tant de fois que j'avais peur qu'un jour elle me le lance à la figure. Elle rit doucement en lisant ce que j'avais écrit. J'étais trop crevée pour m'en souvenir, mais ça avait fait son effet. « T'as pas trop galéré d'écrire autour d'un gobelet remplit ? J'aurais déjà renversé la moitié du truc. » J'esquissais un sourire, presque soulagée de l'entendre dire ça.  « C'est mon boulot d'écrire sur les gobelets... » Dis-je, plus doucement que je ne l'aurais voulu. J'avais la voix nouée, la fatigue et le soulagement de la voir me sourire me donnait presque envie de pleurer.  « Je peux m'asseoir ? »  Demandais-je dans un souffle. Je n'attendais pas sa réponse pour me laisser tomber sur son lit. A croire qu'aux mots ''s'asseoir'' mes jambes avaient cessées de me porter. Je laissais tomber mes chaussures à talons avant de me larver sur son lit, m'enroulant dans sa couverture, prenant mes aises. « Je suis crevée, j'ai envie de pleurer et je me sens conne... » gémissais-je tout en roulant dans ses draps, la voix entre coupée par des sanglots. « Je hais mes hormones. » Ajoutais-je en référence à la veille.

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T'essayais d'être rancunière dans la vie. Tu ne voulais pas toujours te faire avoir en étant trop gentille et que tout le monde utilise cette qualité à son avantage – et finisse par le transformer en défaut. Alors quand on te faisait mal, tu voulais le montrer maintenant, le faire entendre, et ne pas pardonner facilement. Le problème c'est que là, c'était Charlie qui était devant toi. Et elle était genre ta kryptonite cette meuf. ( Ouais, tu te comparais à superman, rien que ça. ) Et puis en plus, elle avait trouvée the cup of coffee. C'était tout vous quoi. Tu essayais de détendre un peu le truc, car l'atmosphère était toujours assez pesante de la veille, mais ça ne semblait pas marcher énormément quand tu lui demandais si la boisson était empoissonnée. T'étais définitivement pas la meilleure pour ce genre de chose. T'étais en suite assez admirative de ses talents en matières d'écriture sur surface non-plane – parce que toi, ton talent, c'était juste d'écrire sur des tickets de caisse, génial quoi – et tu la voyais sourire légèrement, ce qui te faisait sentir un tout petit peu mieux à cette vue. « C'est mon boulot d'écrire sur les gobelets... » Elle disait d'une voix tellement basse que tu ne l'entendis presque pas. Ce n'était pas faux ce qu'elle disait, mais ce qu'elle faisait à son boulot et ce qu'elle venait de faire était quand même un petit peu différent. « Ouais mais là t'as remplit toute la surface ! » Alors que d'habitude, elle était seulement censée de marquer un prénom, et puis c'était tout.

« Je peux m'asseoir ? » Bon, pour le coup, si tu ne l'avais pas invitée à s'asseoir, c'était tout simplement parce que tu pensais qu'elle allait le faire d'elle même, sans te poser la question. Après tout, tu l'avais fait rentrer chez toi, c'était toute la permission qui était censée lui suffire. Tu n'eus même pas le temps de répondre qu'elle s'écroulait littéralement sur ton lit, et c'est qu'elle commençait à te faire un petit peu peur là. Elle avait l'air toute frêle, une sorte de petite fille aux allumettes des temps modernes, sauf que tu n'avais aucune envie de la voir mourir de froid après avoir craqué trois allumettes pour tenter de faire du feu. Nope. Elle allait se planquer bien au chaud dans les couvertures, et tu finissais de boire son café, alors qu'elle reprenait la parole. « Je suis crevée, j'ai envie de pleurer et je me sens conne... » Ok, elle n'était vraiment pas bien là, si tu ne l'avais pas remarqué quant à sa petite mine, sa voix tremblante était tout ce qu'il te suffisait pour te faire un avis sans te tromper. Tu te levais, te dirigeant vers le grand lit qu'on t'avait désigné pour ce séjour, et tu posais le gobelet remplit d'excuses sur la table de chevet. Tu t'allongeais à ton tour à côté d'elle, avant de la prendre contre toi, levant un peu tes yeux au ciel par rapport à ce qu'elle venait de dire. « C'est pas notre première dispute et ce ne sera pas notre dernière. » Tu essayais de raisonner, haussant tes épaules. C'était ça l'amitié t'imaginais. Ça se passait bien, et puis il y avait ses instants où tout semblait noir et vous vous sortiez tous vos pires défauts à la gueule. Bon, d'habitude c'était quand même pas aussi violent, si tu te souvenais un peu des anciennes disputes, mais il fallait bien que vous passiez par cela aussi. « On a juste des... Différences de point de vue. » Tu disais en essayant de trouver les bons mots pour qualifier cela. Autant dire que ce n'était pas facile du tout. Tu venais lui caresser les cheveux, ouaip, comme la maman que tu n'étais pas encore. Tu t’entraînais avec Charlie, voilà tout. « Je hais mes hormones. » Sa remarque te faisait rire, et peut-être qu'elle était aussi à cran que toi parce qu'elle avait une mini-Charlie en elle, et qu'elle ne le savait pas encore. Ou peut-être que tu rêvais juste, parce que tu trouverais ça drôle de la voir aussi enceinte. « C'est ça les femmes enceintes, elles partent au quart de tour à la moindre parole. » Tu disais, faisant semblant de secouer de droite à gauche ta tête, une expression triste sur ton visage. Ouais, tu te moquais de toi aussi là.
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Enroulée dans sa couverture, je restais immobile un moment. J'entendis Bee se rapprocher, puis je la sentis rapidement s'installer tout près de moi. « C'est pas notre première dispute et ce ne sera pas notre dernière. » Me dit-elle en me prenant contre elle. Elle avait raison, évidemment. On passait notre temps à se disputer, pour un oui ou pour un non. Certains disent que les disputes renforcent les couples... J'imagine que ma relation avec Bee en était la preuve. On se relevait toujours, plus soudée que jamais.  « On a juste des... Différences de point de vue. » J'étouffais un rire nerveux. « C'est rien de le dire.. » Dis-je à mi-voix. « On se dispute tout le temps.... Parce que je vis chez les bisounours et que toi t'as les pieds sur terre. » Ajoutais-je. C'est vrai qu'on s'engueulait trop souvent parce qu'on ne voyait pas les choses de la même façon. On avait été élevées de manière totalement différente. Elle avait vécu des trucs que je ne pouvais même pas imaginer. Elle était née dans une famille modeste et moi dans une famille de richousse prétentieux. Elle avait grandi dans une famille aimante et moi dans une famille absente, voir inexistante. J'étais fille unique, j'avais toujours appris à me débrouiller seule, entre l'hôpital où bossait mon père et notre appartement à Soho. Alors qu'elle avait un frère (il me semble) et avait appris dès son plus jeune âge la notion de partage et de solidarité .... Bref, elle avait vécu plus en 21 ans que moi en 23 ans d'existence. On venait de deux mondes bien différents, il était donc impossible qu'on l'on s'entende sur tout.
Beezus se rapprocha, caressant tendrement mes cheveux. Je me blottis un peu plus contre elle. J'adorais quand elle jouait les mamans avec moi. Elle avait ce coté rassurant qu'on les vrais mères, enfin .. je crois. En tout cas j'aurais pu rester des heures là, blottis contre elle, à l'écouter respirer. Ma remarque sur les hormones la fit rire. « C'est ça les femmes enceintes, elles partent au quart de tour à la moindre parole.   » Je ris à mon tour. « Surtout quand elles sont confrontées a des New-Yorkaise blondes et bourrées ! » Dis-je, comme pour compléter ça remarque. On faisait un sacré duo. Une boule d'hormone susceptible et une alcoolique prétentieuse. Forcément : on ne pouvait pas éviter les disputes. « Je vais avoir mes règles dans la semaine, c'est peut-être pour ça que je suis aussi chiante... »  Ajoutais-je le plus sérieusement du monde. Un silence s'installa. Je la serrais un peu plus contre moi avant de lui chuchoter :  « Je suis désolée. »

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Ça pouvait faire peur, être dans un couple ou dans une amitié où même si on s'aime profondément, on fini toujours par se disputer à un moment où à un autre. Surtout que toi, tu n'étais pas vraiment de celles qui aimait les disputes, même si tu ne voulais pas non plus fermer ta bouche et te taire juste afin d'en éviter une. Après tout, si tu pensais que tu avais raison ou que tu n'étais vraiment pas d'accord avec ce que disait l'autre, t'essayais de le dire ou de le faire comprendre, et cela, même si tu sens que ça allait mener vers une mauvaise direction. C'était pareil avec Charlie, ce n'était pas parce que vous étiez meilleures amies que l'une ou que l'autre devait se tempérer ou se laisser marcher sur les pieds, mais par chance vous vous releviez toujours, avec vos méthodes à vous. Ça ne durait jamais longtemps, et ça aussi c'était une force car tu ne te verrais pas du tout ne plus lui parler pendant plusieurs jours ou semaines juste à cause d'un différend.  « On se dispute tout le temps.... Parce que je vis chez les bisounours et que toi t'as les pieds sur terre. » Tu levais tes yeux au ciel, posant ton menton contre ses cheveux. « C'est pas vrai. Des fois c'est toi, des fois c'est moi la bisounours. On à nos moments comme ça, et on se complète, c'est pour ça que ça fait des petites étincelles. » Parce qu'après tout, c'était peut-être toi qui avait été dans ton monde des bisounours où tout allait bien, te disant que t'allais peut-être tomber sur l'homme de ta vie en reluquant d'abord son compte en banque. Tu avais juste l'impression de ne pas pouvoir faire autrement. Tu avais déjà trop galéré dans ta vie pour te retrouver avec quelqu'un dans la même merde que toi et que votre couple finisse par s'ébranler par des problèmes d'argents. On disait que l'argent ne faisait pas le bonheur, mais c'était faux, il en contribuait largement, et toi maintenant t'avais besoin d'un homme qui puisse te rassurer avec son compte en banque. Peut-être qu'un jour tu tomberais sur le bon et verrais les choses différemment, et tu vivrais un amour aussi fort que Charlie et Augustus. Peut-être, tu verrais. Tu commençais à caresser ses beaux cheveux blonds, et le serrait un peu plus contre toi, avant que tu ris à sa remarque. « Les New-Yorkaises blondes et bourrées sont les meilleures des New-Yorkaises. » En même temps, t'avais pas connu énormément de New-Yorkaise, mais tu savais qu'il n'y avait pas mieux que Charlie. C'était THE Charlie quoi. Elle te disait ensuite qu'elle allait avoir ses règles cette semaine, et que c'était surement pour ça qu'elle était aussi chiante. Tu lâchais un petit rire, tendrement. « Mais non, t'es tout le temps chiante ! » Tu plaisantais, juste pour la taquiner. Ce n'était pas vrai évidement, elle n'était pas tout le temps chiante – ou peut-être en étais-tu devenue immunisée avec le temps. Après quelques minutes de silence, tu l'entendais chuchoter qu'elle était désolé, et tu souriais doucement, déposant un baiser sur son front. « C'est pas grave. Moi aussi. On est deux grosses têtues de la vie. »
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