Sabriel ❄ Imagine que Martin Luther King ait dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler ».

Il était dans les 17heures lorsque je revenais de ma journée, les chaussures de ski remplis de neige. Bien entendu, j'en mettais de partout de par mon pas assez lourd. Je n'étais pas habitué à la neige et bien entendu, personne n'était venu me dire qu'une fois avoir déchausser ses ski, on pouvait mettre des après ski et virer ces chaussures. C'est donc avec une allure de robocop, que j'avais appris à maîtriser que je passais le salon du chalet. Je faisais tomber mes skis au passage, dans les escaliers, alors que je voulais les mettre sur mon balcon. Non sérieusement, la neige, c'est vraiment pas ce qui me réussit le plus. Je suis une vraie plaie. Je souffle un bon coup pour me laisser tomber sur une des marches des escaliers. Quelqu'un peu me dire pourquoi on est pas allé au soleil à la place je tentais d'attraper mon ski, ma chaussure quant à elle glisser sur le rebord de la marche, à cause de la neige qui avait gelé en dessus et je tombais sur la marche inférieur. Malchance quand tu nous tiens. Sally passait. Ma sauveuse ! Saaaaaaalllllly criais-je en me laissant tomber en arrière. J'en ai marre de cette neige pauvre de moi, je n'arrivais même pas à enlever mes chaussures de ski, j'étais condamné à jamais avec elle et mon allure de robot. Je n'avais qu'une hâte, retrouver mes boots de ski, confortables et pratiques.

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Sabriel ❄ Imagine que Martin Luther King ait dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler ». Tumblr_lzdhp7zdMK1r8rx02o2_250

Les vacances à la neige, c'était ce que j'attendais depuis tellement longtemps, bon on était mon sexy qu'à ce trimballer au soleil en bikini mais bon en étant une vraie cabot j'essayais d'être toujours à la page et toute jolie avec mon petit bonnet tout mignon, mes gants et ma grosse écharpe mais bon je dois vouer que quand je skiais je me foutais un peu de l'allure que j'avais c'était le dernier de mes soucis. J'avais fais du ski toute la matinée et en début d'après midi avant d'aller boire un verre au bar avec un ami puis je décidais de rentrer au chalet je voulais rejoindre ma chambre histoire de me poser un peu et réchauffer mes petites mains vu que j'avais oublié mes gants entre temps mais là j'entendis quelqu'un m'interpeller au niveau des escaliers, tiens Gaby sa m'aurait étonnée, il avait l'air déprimé le pauvre. Je m'approcha de lui avant de le voir tomber sur le cul d'une marche et je me mordillais la lèvre parce que voir la scène me faisait rire mais je me retenais et je me penchais vers lui en lui tendant les mains. "Qu'est ce qui t'arrive?? Puis sérieux t'arrive à marcher avec ces trucs à aux pieds à ta place je préférerais me mettre pieds nus quoi."

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J'étais encore chaussé de mes chaussures de ski, personne n'avait eu l'envie de me dire que j'aurais pu me mettre à l'aise en mettant mes après skis puis ... à vrai dire, je n'arrivais pas à les enlever. C'était bien trop compliqué à mon goût. Sally passait. Ma sauveuse. J'étais certain qu'elle viendrait m'aider, du moins, je l'espérais. Tandis que je tentais tout de même de me relever comme je le pouvais, je tombais sur les fesses, encore une fois. Je m'étais arrêté de compter depuis ce matin. Le ski, n'était décidément pas fait pour moi. Je devais m'y résoudre. J'attrapais la main de Sally en me tenant tout de même à la rampe pour qu'elle ne me tombe pas dessus. Je pense être arrivé à mon quotas de bleus pour la semaine. J'en ai marre ! soufflais-je en me tenant bien fortement à la rampe avant de voir le canapé près de la cheminé de libre. Je marchais comme je le pouvais, à nouveau, c'est-à- dire avec une allure de robot pour finalement m'y laisser tomber. Tu parles, j'aimerais bien m'en débarasser, mais j'y arrive pas. Aides moi je t'en supplie demandais-je en tendant mes deux jambes, avec une allure enfantine sur le visage, complètement s-désamparé. Que ferions nous, nous les hommes, sans les femmes ?

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Ce n'était pas la première fois que je faisais du ski donc je savais un minimum me débrouiller pas au point de dire que j'étais une pro et que je ne me prenais pas des chutes phénoménale mais bon je savais un minimum me débrouiller et c'est pour ça qu'en voyant Gabriel dans ce pétrin et en pleine déprime avec ces trucs au pieds j'avais compris qu'il galérait. Je lui tendis mes mains pour l'aider à ce relever et heureusement qu'il avait tenu la rampe parce que vu le poids qu'il mettait, limite il ce faisait plus lourd qu'il ne l'était sans un minimum de volonté on ce serait retrouvé en sandwich par terre. Je le regarda ce plaindre en souriant de manière amusé et bien plus en le voyant ce rendre à ce canapé dans cet allure et cette marche de robot. Je le suivis avant me mettre à genoux contre le sol pour l'aider parce que le pauvre il me faisait de la peine à galérer autant, je pris son pied pour lui débarrasser de la première en le regardant. "C'est pas si dur mais avec un peu plus de motivation et si t'effaçais un peu ce caractère de cochon tu pourrait y arriver facilement." Je pris son deuxième pied pour lui débarrasser en souriant. "Qu'est ce que tu deviendrait sans moi.."

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Sally me disait que ce n'étais pas si difficile de s'extirper de ces choses, mais je peux vous dire que j'avais du mal et pourtant, il me semble avoir plus de force que Sally. J'avais du mal avec les crans, l'un d'entre eux était coincé et je peux vous dire que je ne suis pas du genre patient. Alors après mettre installé sur le canapé, je demandais à mon amie de venir m'aider. Les jambes en l'air, j'avais l'air d'un pacha, mais ce n'était pas méchant. J'avais toujours eu l'habitude d'être le préféré, que les femmes s'occupent de moi avec plaisir, surtout celles qui étaient proche de moi et j'espérais que se soit le cas avec ma blondie. Elle m'aidait. Je souriais en la regardant faire, l'aidant tout de même un peu en tentant de reculer ma jambe en me tentant au canapé pour forcer au maximum. Je vois pas en quoi mon caractère entre en jeu, je suis certain que c'est le mec de la boutique qui a fait exprès, t'as vu comme c'est dur dis-je en soufflant un peu, c'est que c'était du sport. Elle m'enlevait la seconde et autant dire que je me sentais juste libérer. Franchement ?! Je sais pas ! dis-je en soufflant avec un soulagement non disimulable. Je fermé les yeux, étalant mes bras sur la longueur du canapé, les jambes légèrement écartées. Bordel, j'étais aux anges. J'ouvrais rapidement un oeil pour la regarder et la tirer contre moi sur le canapé. Alors, ta journée ? Elle s'est passé comment ?

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C'était un mec mais comme tous les mecs il était pas du genre patient et je savais très bien que son petit caractère de cochon ne l'aidait pas et qu'il ne pouvait donc pas prendre son temps, respirer un bon coup et ce débrouiller vite parce qu'il était du genre à lâcher l'affaire quand il perdait patience, je sais que si j'étais pas revenue vers lui après notre petit accrochage la dernière fois il aurait pas fait un effort de son côté parce qu'il abandonnait vite le coco. Il avait de la chance je l'aimais beaucoup trop pour le laisser ce débrouiller tout seul du coup je décidais de lui donner un coup de main pour s'en débarrasser et je souris. "Sa entre en jeu parce que c'est dans ton caractère de vite abandonner et pourquoi le mec de la boutique aurait fait ça hein?? Parce qu'il est jaloux que tu soit plus bau que lui c'est ça ton excuse??" Je secouais la tête de gauche à droite de façon amusé avant de lui débarrasser des deux et de me redresser, au moins il avouait ne pas savoir ce qu'il ferrait sans moi c'était déjà bien, je me retrouva tiré vers lui une fois qu'il avait prit son aise une fois libéré et je plaqua mon dos contre le dos du sofa en haussant des épaules. "Rien de palpitant, j'ai fais du ski toute la matinée puis j'ai été rejoindre un ami en début d'après midi et toi alors raconte moi tout avant cette misère??"

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J'étais un peu surpris qu'elle me dise que j'étais le genre de mec à abandonner rapidement. Je la regardais un instant, sans vraiment parler. Je restais bloquer. Alors ses chaussures de ski était censé dévoiler ma personnalité ? Je n'étais pourtant pas du genre à abandonner, enfin je crois. Okay, alors là, je suis en total remise en question. Tu crois que je suis le genre de mec à abandonner rapidement ? Enfin je baisses pas rapidement les bras si ? c'était pas forcément l'image que j'avais envie de dégager non plus. Je voulais être un homme fort, un homme sur qui on peut se reposer, courageux, peut être un peu maladroit et distant, mais pas faible... Oui je pensais plus à ça... mais maintenant je vois l'opinion que tu te fais de moi ... pour le coup, je bougeais un peu ma jambe pour que tout ça se termine rapidement. J'étais un peu blasé, mais je sais bien que c'est mon égo qui venait de prendre un coup. Bah je viens d'apprendre que je suis un mec faible ... je crois que j'ai eu une journée assez pourris puis finalement, je me levais pour allumer un feu, tu vas voir si je suis pas un vrai mec. Je sortais dehors pour prendre des buches de bois, j'étais un tee-shirt, j'suis un homme moi, j'ai jamais froid (aa) en vrai, je me caille, mais je veux lui prouver que je suis pas un moins que rien.

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Je ne le voyais pas comme un mec faible c'était plus dans le sens où quand il avait pas envie ou que c'était trop lassant pour lui il laissait tomber et baissait les bras mais bon je disais ça surtout parce que la dernière fois c'est moi qui avait dû revenir vers lui tandis que lui faisait le mort mais bon je ne lui en avais pas tenu rigueur et je ne pensais pas qu'il prendrait ma remarque à coeur. "Pas toujours juste parfois enfin j'ai le genre un peu de tous les mecs vous êtes du genre à pas vous prendre la tête trop longtemps quoi." Je l'avais aider a retirer ces chaussures avant de revenir près de lui mais apparemment je l'avais toucher dans son égo le pauvre. "On va dire que la dernière fois si j'aurais pas fait le premier pas tu l'aurait pas fait non plus donc tu avait un peu baissez les bras." Je n'étais pas là pour le blesser en plus c'était pas une remarque à la base mais une petite remarque fait sur le coup de l'ironie sans compter que je venais de le sauver d'une bonne petite galère et sa galère me fit rire sur le coup. "Oh pauvre petit chou c'est grave dis donc et puis je n'ai pas dis que tu "tait un homme faible." Je le regarda ce redresser et sortir en simple tee shirt, il voulait prouver quoi là juste qu'il allait juste arriver à attraper une pneumonie, je le regarda faire avant de me redresser et m'approcher pour lui dire. "Tu devrait revenir au chaud avant d'attraper froid."

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Baisser les bras devant un obstacles et ne pas se prendre la tête trop longtemps était tout à fait différent. Oui, je n'aimais pas me prendre la tête, ça c'est certain. Je préfère juste me laisser porter par les vagues, me laisser vivre et advienne que pourras. Cependant, Sally venait vite me dire ce à quoi elle pensait en me disant cela. Elle l'avait mal pris le fait que je revienne pas vers elle... J'étais rancunier et qui plus est, c'était elle la fautive dans l'histoire, tout ça parce qu'elle était jalouse. Jalouse de Teddy, alors qu'il ne s'est jamais rien passé entre elle et moi. ça te reste en travers ça ... dis-je finalement avec un petit sourire, regardez moi là comme elle peut être fière par moment et pourtant, elle avait mit sa fierté de côté juste pour moi, pour que notre dispute ne s'éternise pas. Ben c'est ce que j'ai entendu dis une phrase j'en comprend une autre, elle doit connaître ça, c'est une fille. Sachez mesdemoiselles, que les hommes aussi ne prennent pas toutes vos phrases au premier degrés. Bref, pour ma fierté masculine, j'allais faire quelque chose de complètement stupide. Je sortais dehors en tee-shirt pour ramener du bois. J'allais même en couper, sauf qu'une fois passer le pas de la porte, c'est vrai que j'avais drôlement froid. Je faisais comme ci de rien était mais mes poils se dressaient sur mes bras tandis que de violent frissons venaient parcourir mon échine. Je fais ce que j'ai à faire ! dis-je en prenant la hache pour couper des bouts de bois. Chemise à carreaux autour de la taille, débardeur .. j'ai l'allure du bucheron sexy dans les films non ? Quoi que je suis pas certain qu'ils claquent des dents comme je suis en train de le faire. A peine deux bouts de bois coupés en plus que j'en ramenais 5 à l'intérieur. J'avais l'impression que j'allais perdre mes membres .... Je regardais Sally avec de gros yeux Je crois que j'arrive même plus à fermer les yeux, mes paupières sont congelées

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J'étais blonde j''avais du mal à m'exprimer ou à me faire comprendre il devait le savoir à force de passer du temps avec moi mais bon en gros c'est pas ce que je voulais dire, je ne voulais pas dire qu'il était un homme faible mais qu'il baissait les bras à la première difficulté mais je disais ça surtout par rapport à notre dispute parce que oui j'aurais aimer qu'il revienne de lui même il savait que j'étais de nature jalouse, que sa soit avant ou après qu'on couche ensemble je n'aimais pas le partager. "Non c'est juste que je pensais être plus importante qu'une petite dispute pour que tu revienne vers moi mais je me suis trompée." Tiens et toc dans tes dents, je le regardais et à sa remarque je secouais simplement la tête sans rien répondre, qu'est ce que je pouvais répondre à ça de toute manière puisque je ne le voyais pas comme ça il savait que je le voyais comme l'homme parfait ou presque. Il jouait le mec viril en sortant peu habiller dehors et mon dieu j'avais envie de rire parce qu'il pouvait jouer le bucheron ce rôle ne lui allait pas il était gelé le pauvre, je ne dis rien et admira Gaby faire mais je voyais bien qu'il mourrait de froid. "Tu sait c'est débile de ce faire du mal pour m'impressionner." La seule chose que j'admirais c'était son petit cul, quoi oui il avait un beau petit cul, je détournais le regard quand il revenait avec ces malheureux petits bouts de bois et une fois qu'il fut poser et à sa remarque je m'approcha de lui pour l'entouré de mes bras histoire de le réchauffer et mon dieu il était glacé. "Je vais faire ce que je peux pour te réchauffer."

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