Les abdos, c'est comme la neige, ça fond ! | Phoenix & Talya

Après moulte hésitation à partir j'y étais finalement et je ne regretais pas du tout. Le Canada s'était magnifique et puis être tous ensemble c'était vraiment enrichissant, l'ambiance n'était pas du tout la même que sur le campus, même lorsqu'il s'agissait de soirée organisée pour rassembler tout le monde, cela n'avait rien à voir. Chacun gardait tout de même ses attaches à sa confrérie mais c'était tout de même plus facile d'aller les uns vers les autres. Alors que je m'étais couchée tôt la veille après un peu de temps passé au coin du feu dans la salle de l'hôtel, j'avais été réveillée par un message de Phoenix qui m'indiquait qu'il arrivait dans cinq minutes et que j'avais intérêt à être prête pour aller courir. Décidément il avait l'air plus que motivé et pas décidé à prendre de vacances cet homme. Je sortis donc du lit avec le peu de force et d'envie que j'avais, sautai dans un jogging un peu chaud et enfilait mes bottes de neige. J'avais à peine fini mon petit tour à la salle de bain que quelqu'un tambourinait à la porte. " Bonjour ! C'est un plaisir de vous voir Monsieur Cartwight ! Mais pour le jogging on repassera je crois que les bottes de neige sont plus appropriées, on peut aller faire des raquettes ?" Courrir dans la neige avec de la poudreuse jusqu'aux genoux, non merci, allait il dire quelque chose ou faire le bourru et rebrousser chemin ?

Ce n'est certainement pas parce que c'est les vacances que je dois me laisser aller. Il est hors de question que mes tablettes de chocolat deviennent du chocolat fondu. Je me suis levé tôt ce matin, je ne veux pas ressembler à tous ces étudiants qui ne font rien de leur journée, s'il ont envie de devenir des larves c'est leur problème pas le mien. Et comme une envie soudaine, j'envoie un message à Talya pour lui indiquer mon arrivée d'ici quelques minutes. Je m'entends bien avec la demoiselle, même si on se prend la tête régulièrement, je dirais qu'avoir une séance de sport intensif avec elle est quelque chose que j'apprécie mais c'est en tout bien, tout honneur bien évidemment. J'enfile un jogging, et prends ma combinaison de ski. Je mets mes boots aux pieds de la marque UGG qui en plus d'être jolies sont bien pratiques, puis me dirige vers la chambre de la Dunster. Elle m'a donné le numéro de sa chambre et c'est sans difficulté que j'arrive. Je tambourine comme un fou, me fichant bien des personnes dormant à l'intérieur, il est déjà tard. Dormir jusque dix heures ce n'est pas bon, la journée est fichue si on se lève trop tard de toute façon, alors c'est un service que je leur rends. « Salut toi. Plaisir partagé ! » lui répondis-je avec un petit sourire. Cependant je soupire en entendant sa proposition. Ai-je vraiment une tête à faire des raquettes ? C'est quelque chose pour les femmes, et pas pour les hommes resplendissant de virilité comme moi. J'avance dans sa chambre sans même en avoir eu l'autorisation. « Tu sais skier ? » Parce que oui si j'ai pris ma combinaison de ski ce n'est pas pour rien.

Voir Phoenix est un plaisir même si parfois il peut être clairement chiant... Et oui il a du caractère ce petit et c'est un grand malade dans sa tête alors parfois difficile de le suivre dans ses idées, dans ses délires lorsqu'ils ne sont pas de mon genre... Bref, même si on se prend la tête assez régulièrement cela ne nous empêche pas de nous apprécier, loin de là! Alors qu'il venait d'arriver, j'avais proposé les raquettes pour dire de proposer quelque chose mais aussi parce que je n'avais pas enfilé ma combinaison de bon matin, surement la tête trop embuée pour le moment. Alors qu'il s'avançait dans la chambre je ne manquai pas de lui faire une petite remarque sur le ton de l'humour bien sûr. " Vas y entre dans ma chambre voir les jolies fesses de ma colocataire qui dépasse de sous la couette je t'en prie ! " Je lui fis un clin d'oeil avant de reprendre plein d'entrain. " Si tu cherchais quelqu'un pour skier il fallait le dire avant ! Je suis cette personne, j'enfile ma combinaison et j'arrive ! On va voir qui de nous deux sèment l'autre !" J'appuyai mes deux mains bien à plat sur ses pectoraux et le poussai gentiment jusqu'à ce qu'il passe de l'autre côté du seuil de la porte. " Je sais que mon joli minois va te manquer pendant quelques secondes alors promis je me dépêche ! " Je fermai la porte, pas à clé mais tout de même, et filai vers mon sac pour prendre mon bas de combinaison blanc, un pull bien chaud, et le blouson blanc bariolé avec du rose et du orange, un bon truc de fille quoi, on me verrait de loin.

« Oui c'est ce que je fais ! Mais je préfère tes fesses. » lançais-je suite à sa remarque concernant le fait que je sois entré sans même avoir eu l'autorisation. Je lui propose donc de skier, et je suis ravi de voir qu'elle est pleine d'entrain pour partir sur les pistes avec moi. Je souris alors, et ouvre la bouche pour dire quelque chose mais elle me pousse à l'extérieur en appuyant sur mes pectoraux. Je lève les yeux au ciel suite à ses dires, elle me fait bien rire cette petite Talya parfois. Moi de mon côté, je m'habille aussi. Si des personnes passent dans le couloir, elles pourront admirer ma parfaite silhouette. J'enlève ma veste de jogging, laissant donc un simple T-Shirt et enfile le haut de ma combinaison, couleur bleue claire qui demeure très masculin. J'enlève mes boots, et je mets mon pantalon de combinaison assorti à mon haut. Tout pour être parfait. Je remets mes boots, réajuste mes vêtements. Je regarde l'heure sur ma montre, j'ai mis moins de cinq minutes à m'habiller la demoiselle doit être prête, quoique les femmes et l'habillement ça peut prendre des heures entières, c'est désespérant. Je frappe doucement à la porte et ma voix d'enfant tout sage qui en fait est tout le contraire se fait entendre « Lya ? C'est bon, tu es prête ? » Je ne veux pas la presser, mais je dois aussi aller chercher mes skis et les chaussures adéquates. Oui c'est un oubli de ma part, mais je suis tête en l'air parfois, surtout qu'il est assez tôt alors il ne faut pas m'en tenir rigueur. « Je dois passer dans ma chambre pour récupérer quelques affaires. Dépêche toi. De toute façon, en vue du nombre de chutes que tu vas faire, tu seras vite salie. »

Je levai les yeux au ciel à la remarque de Phoenix, s'il préférait mater mes fesses, il serait servi aujourd'hui. " Tant mieux, tu pourras les admirer toute la journée comme je serais toujours quelques dizaines de mètres devant toi ! " Un petit sourire et op la porte était fermée. Je me dépêchai de tout enfiler sans rien oublier tout en l'entendant s'impatienter derrière la porte, ces hommes, rapides et incapables de patienter cinq minutes. Je sortis alors qu'il venait de me dire qu'il devait passer chercher quelques trucs dans sa chambre. " Je suis prête à aller te faire manger la poudreuse ! On passe par ta chambre si tu veux mais après par les casiers à ski en bas, mes affaires à moi sont là bas ! " Traîner mes skis dans tout l'hôtel : très peu pour moi c'est pourquoi j'avais eu la chance d'avoir un casier à ski, c'était très pratique car il n'y avait qu'à les prendre et sortir par la porte qui était au même étage et il était possible de chausser les skis ! Lorsque nous arrivions devant la porte de la chambre de mon ami je lui demandai en rigolant : " T'as besoin d'aide ou t'as peur que le fessier de ton colocataire me déconcentre trop du tien et que je ne veuille plus venir avec toi ?" Un peu d'humour de grand matin cela ne faisait de mal à personne et pour une fois que nous étions partis plutôt sur un jeu bon enfant plutôt que de se prendre la tête, nous n'allions ni l'un ni l'autre nous plaindre je pense.

Tout comme elle, je lève les yeux au ciel en entendant sa remarque, si elle se croit drôle. Surtout que ce n'est pas beau de mentir de la sorte. Je ne lui réponds, et puis de toute manière elle est déjà rentrée, à quoi bon gâcher ma salive ? Une fois qu'elle est sortie -bien sûr je me suis impatienté- elle me lance un pic et j'explose de rire. « C'est toi qui vas manger de la neige, ça te ravivera le teint chérie. » Je lui fais un clin d'oeil pour donner plus de peps à mes propos, puis marche en direction de ma chambre. Parfois elle n'est pas bête la petite Blackburn et je vais suivre son idée et mettre mes skis dans un casier aussi, à supposer qu'il y a encore de la place, je ne veux pas utiliser la violence pour obtenir ce que je veux.. Je blague bien évidemment; car je ne serais plus moi si je n'étais pas violent. Nous sommes devant la porte de ma chambre, et je ne l'ai pas encore ouverte qu'elle prend la parole pour lancer une phrase très humoristique, ce matin elle doit avoir mangé un clown pour avoir un humour aussi dérangé, mais je dois avouer que ça me plait bien. « J'ai demandé à être seul dans ma chambre. Ne sois pas déçue. » Je tourne la clé dans la serrure et m'empresse d'ajouter « Enfin ce n'est pas une déception de pouvoir admirer mes magnifiques fesses. » Je lui fais un sourire, puis entre dans ma chambre, laissant la porte ouverte dans le cas où la demoiselle souhaiterait y entrer. Je prends mes dernières affaires, pliant mon haut de jogging et le laissant sur mon lit puis referme aussitôt la porte de ma chambre, fourrant mes clés dans une poche intérieure de ma combinaison. C'est vrai que se balader avec une paire de skis, les chaussures qui vont avec, et tout le tralala c'est énervant. « Tu penses qu'il y a encore des casiers ? » lui demandais-je alors que j'appuyais sur le bouton de l'ascenseur.

" Ne critique pas mon teint pâle parfait de fille de l'est de l'Europe veux tu ! " J'étais blanche certes mais mon teint était beau et lumineux et il m'allait vraiment bien il ne pouvait pas dire le contraire, si j'avais été bronzée, cramée par les ultra violets, ce serait vraiment moche. Et puis après tout j'étais assortie à la neige alors quoi de plus joli et mignon que des beaux petits flocons de neige blanche qui tombent ? Nous arrivions vers sa chambre et il prit ses skis, ça ne devait pas être pratique du tout de les remonter là à chaque fois. " Tu sais que deux paires de ski tiennent largement dans mon casier et que j'ai deux clés ? Parce que là tu me fais un peu de la peine et la moquette de la chambre doit être trempée quand tu les remontes ! Et non je ne pense pas qu'il y ait encore des casiers, je crois que j'ai eu l'un des derniers tout le monde s'est jeté dessus !" Trop de bonté en moi que de lui proposer de partager mais c'était tout de même plus pratique et cela ne me gênait pas du tout, j'avais confiance en lui et je ne risquais pas de voir mes skis disparaitre du jour au lendemain avec lui. " Tes fesses, tes fesses... Attends que je regarde voir si je les trouve ... Ca fait tellement longtemps que je t'ai pas vu en courant qu'elles m'ont l'air d'avoir fondues aussi vite que la neige fond chez nous ! " Je le regardai bien en face penchant légèrement la tête sur la droite avec un large sourire tout en haussant les épaules, ben quoi je pouvais bien le taquiner un peu, il n'avait pas besoin d'avoir de compliments sur son physique de ma part pour savoir qu'il était parfait, il devait en avoir par d'autres filles, et dans le pire des cas, les miroirs pour s'admirer ça existe !

Je fais un sourire en entendant la demoiselle s'énerver, surtout qu'elle me donne des détails quant à l'origine de ce teint pâle. C'est mignon. « Je te rassure ton teint te va à merveille. » Je lui fais un clin d'oeil, qu'elle profite ce n'est pas tous les jours que je fais des compliments. Alors que je suis sorti de ma chambre, et que j'ai beaucoup de mal à m'en sortir avec mes skis elle me propose gentiment de me prêter son casier. Mais elle peut être gentille cette petite Blackburn quand elle le veut. Je hoche de la tête et lui lance un regard complice « Je serais idiot de ne pas accepter cette proposition. Je te remercie. » lui dis-je alors que nous montons dans l'ascenseur. « Et puis ça commence par un casier prêté, puis après c'est un lit avec des baisers, et puis après des nuits remplies de cris endiablés.. » Je me coupe net en voyant le regard qu'elle me lance, c'est vrai je pars un peu loin. Mais la saison hivernal doit me faire dire des bêtises visiblement. « Je plaisante Lya. » Je roule des yeux avec un sourire narquois sur le coin des lèvres. Et là quand elle critique mes fesses, mon visage se crispe. D'où elle ose faire ça ? Je suis la perfection incarnée, alors jamais on ne doit critiquer mon fessier. Je m'avance vers elle avec tant bien que mal je l'avoue à cause de mes skis, et de ma main libre je lui prends la main pendant que je colle tout mon corps contre elle. Entre moi et le mur elle ne peut pas bouger. Je l'oblige à poser sa main sur ma fesse droite, pour qu'elle puisse toucher. « T'appelles ça ramolli ? » lui dis-je au creux de l'oreille. Je me décolle d'elle, ne voulant plus jouer trop longtemps au petit jeu de la séduction, et me pose loin de la jeune femme, attendant que l’ascenseur arrive à destination, lui lançant tout de même un regard plus qu'amusé.

Je lui fis un petit clin d'oeil accompagné d'un sourire, avec Phoenix il ne fallait pas négliger les compliments il en faisait tellement peu souvent avec son caractère de cochon et j'étais plus gentille en le comparant simplement à un cochon. " Y'a pas de quoi c'est normal ! Ca me permettra de te voir un peu plus ! " Le jeune homme avait un caractère de merde parfois mais cela n'empêchait pas que j'aimais vraiment passer du temps avec lui, il était adorable. Adorable et tellement drôle lorsqu'il voulait. Je ne pus retenir un sourire de s'afficher sur mon visage à l'entendre... Le lit, les baisers, une nuit de folie. Il était fou ! Même s'il était plus que séduisant et qu'aucune fille ne cracherait dessus, j'avais du mal à nous imaginer ainsi alors qu'il ne s'était jamais rien passé entre tous les deux. " C'est dommage que tu plaisantes, j'en avais l'eau à la bouche ! " Je n'étais pas une petite fille prude et chaste, je n'avais pas froid aux yeux et rire de ça ne me dérangeait pas. " Ton fessier est ramoli parce que tu ne t'exerces pas au lit avec moi ! " Je lui lançai un regard en coin pour voir sa réaction. Je rigolai oui, mais j'avais envie de voir sa tête, qu'il doute un peu plutôt que lui dire de suite que c'était une plaisanterie. Il s'éloigna de moi, ce n'était pas plus mal car même si il n'y avait rien entre nous en général, il restait très attirant. " Tu sais que tu joues un jeu dangeureux toi ? " Je marquai un petit temps d'arrêt avant d'ajouter : " Si tu me mets dans ton lit et que tu disparais au petit matin je t'en voudrais tellement que tu n'auras à nouveau plus de casier à ski ! " J'éclatai de rire, là si il n'avait pas compris que je rigolais.

Je penche ma tête sur le côté, et hoche de la tête positivement. Elle me fait rire, et ça se voit car un sourire se dessine sur le coin de mes lèvres. « Je savais bien que tu ne pouvais pas te passer de moi. » Je lui donne un coup d'épaule. Je suis tellement parfait dans tous les sens du terme qu'aucune fille ne me résiste. Bien entendu en faisant mon petit discours digne d'un poète j'adopte l'humour, car jamais je penserais à cela avec Talya, je l'ai toujours vu comme une amie, rien de plus. Lorsqu'elle me dit qu'elle a l'eau à la bouche, je ne peux m'empêcher de dire. « Du moment que ce n'est que de l'eau. » Bah oui, ça aurait pu être du jus d'orange à la bouche. D'accord, ma phrase est légèrement perverse mais après tout la blondinette me cherche et me lance une perche, même si c'est à moi de la lui lancer. Logiquement. J'explose de rire. « Alors ce soir j'espère que tu redonneras de la fraicheur à mon fessier. » Je lui fais un sourire, puis un clin d'oeil. C'est entre la drague et la séduction notre petit jeu, après ni elle, ni moi ne voulons aller plus loin et je pense que c'est ça qui est bien. « Oui, je sais. Mais je suis dangereux. » Je passe une main dans mes cheveux, et rajoute suite à ses paroles. « Nooon, quel désastre.. Mais tu sais jamais ô grand jamais je ne laisserais une jolie fille comme toi seul au petit matin. Surtout qu'une partie de jambes en l'air matinale c'est pas trop mal. » Nous sortons de l'ascenseur, une fois arrivés à l'étage des casiers, et je suis Talya jusqu'au siens prenant une seconde pour mater ses fesses. Elle est bien foutue cette petite c'est vrai.