SUZIEL ❄ Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton.

En ce moi de décembre, le froid était venu nous envelopper de ses longs bras glacials, d'autant plus, ici, au Canada. Je ne m'étais toujours pas habitué à cette froideur lorsque commence l'hiver. Au Brésil, le soleil faisait sa loi qu'importe les mois de l'année. D'ailleurs, je me demandais pourquoi j'étais venu ici à la place d'aller dans mon pays pour les vacances. Peut être bien que j'avais envie de passer du temps entre certaines personnes que j'aimais bien. D'ailleurs, je devais rejoindre une de ces personnes. Suzy. Nous allions skier tous les deux, autant commencer ce séjour d'une bonne manière. J'allais chercher nos forfaits pour la journée, je passais devant alors autant faire une pierre de coup. Je remarquais la jeune femme, cette magnifique jeune femme qui me faisait déjà sourire. Elle m'attendait devant un petit bar-chalet et c'est bien pour ça que je décidais de faire le tour de ce dernier pour lui faire la surprise, bien que je n'étais pas certain qu'elle le prenne aussi bien que je le pense étant donné que j'avais un peu de retard. Mais en même temps, y'a pas mal de monde qui voulait skier aujourd'hui. Alors, je courrais dans la neige et alors que j'avais dans l'idée de poser mes mains contre ses yeux, vous savez, la manière si mignonne et romantique que fait lorsque le jeune homme retrouve la jeune fille, je tombais. Je m'étalais de mon long lorsqu'un gamin en passant, m'avait mit son bâton dans les pieds. Le visage dans la neige, je levais le bras, pour lui montrer les deux forfaits mais aussi pour lui faire comprendre que je n'étais pas mort avant de tourner le visage afin de parler. Je les ai enfin ! Y'avait du monde dis-je en m'enlevant la neige que j'avais sur le visage. En tout cas, de ce que je vois t'es superbe oui sauf qu'en fait j'avais de la neige plein les yeux et que je ne voyais rien et qu'elle pouvait le voir.

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Suzy & Gabriel

Je ne crains pas le froid. En Suède, j'avais l'habitude des hivers froids, des gros pulls et des journées passées sous la couette à siroter un chocolat chaud. Cette année, je ne rentrais pas pour les fêtes, tout simplement parce que je n'en avais pas spécialement envie, bien que je n'eus rien contre mes parents. Je leur écrirais, simplement, de toute manière, le repas leur coutera moins cher si je ne suis pas là, et dieu sait comme ils sont radins. Aujourd'hui, et pour bien commencer ce winter break, je devais voir Gabriel. S'il était vrai que sur mon échiquier il était l'un de mes pions favoris, il était également un ami avec qui j'avais l'habitude de passer du temps, c'est indéniable. Décidée à affronter le froid, je sortais dehors avant de trouver l'endroit où nous étions censés nous rejoindre. Il ne fait vraiment pas chaud, heureusement que j'avais bien prévu le coup. Mais la beauté des paysages est telle que malgré le froid, il est facile de passer au travers. Cela faisait bien cinq minutes que l'heure de rendez-vous était passée et je me demandais où il pouvait être. Je suis toujours le plus ponctuelle possible, alors je trouve cela quelque peu agaçant, le retard, mais ce n'est pas comme si j'attendais depuis vingt minutes non plus. J'allais sortir mon portable pour lui envoyer un message quand j'entendis un bruit à côté de moi. « .. Tu vas y survivre? » demandai-je, un léger sourire aux lèvres, la scène étant tout de même particulièrement drôle. Lorsqu'il tendit les forfaits, je fus certes légèrement surprise, mais pas déçue. « Ceci explique cela. » soupirai-je en pensant à la raison pour laquelle il était en retard. « J'aurais pu te retourner le compliment mais tout ce que je vois est un bonhomme de neige qui s'est humanisé, actuellement. » ris-je alors derrière l'écharpe qui me recouvrait la bouche.

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Je ne pouvais pas faire plus belle entrée. A plat dans la neige et de en plus devant Suzy. Je n'avais pas envie de me redresser. J'aurais aimé m'enfoncer dans la neige encore et encore jusqu'à disparaître, mais bien entendu, ce n'était pas possible alors autant assumer. Je suis un homme, merde. Je lève les forfaits, puis le regard quelques secondes après. C'est à ce moment là que je remarque que Suzy est en beauté, du moins de ce que je peux voir à travers mon masque remplit de neige, quoique peut être que ce n'est pas elle (aa) Je me redresse finalement, pour ne pas perdre la face. Baissant le masque autour de mon cour, le sourire aux lèvres en m'accrochant à ses bâtons pour me redresser. La terre est basse, c'est moi qui vous le dit. Alors t'en penses quoi maintenant ? dis-je en éclatant de rire, tournant sur moi même , la main dans les cheveux pour enlever la neige qui s'était posé dessus lors de ma chute. D'ailleurs je préférai passer sous silence ce qui venait de se passer. Faire comme ci de rien était. Je m'étais fait avoir par un enfant et il n'y avait rien de très viril là-dedans. Faisons comme ci rien ne s'était passé, d'ailleurs je vois pas de quoi tu parles Je passais mon bras sur les épaules de la jeune femme pour l'entrainer vers la terrasse d'un bar avant d'aller skier. D'ailleurs, faudrait surement que Suzy m'aide un peu. Pout tout avouer, je n'avais pas l'habitude de skier, mais je m'étais dis que ça serait pareil que sur l'eau non ? Dis tu sais bien skier ? Okay, je n'avais pas encore parlé de mon manque de pratique et maintenant, j'avais encore moins envie de le faire après ma lamentable chute. Perdons du temps comme on peut. Je sais bien le faire ça.[

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Suzy & Gabriel

Disons que son arrivée ne manquait pas d'originalité, quoi que si j'avais vécu la même chose, j'aurais sûrement prétexté avoir oublié quelque chose chez moi pour rentrer me terrer dans le placard. Moi, protéger ma crédibilité? Mais je ne vois pas de quoi vous parlez voyons. Néanmoins, il finit quand même par se relever et tourner sur lui même à la manière d'un top-model (moi aussi je veux voir jamie dornan faire ce genre de choses pour moi). « Le bonhomme de neige se transforme soudainement en tête d'affiche pour le prochain défilé d'Hugo Boss collection hiver. » répondis-je en pensant audit défilé. Eh oui, je ne suis pas une cabot pour rien non plus, j'ai quelques attraits pour la haute-couture même si je n'ai pas forcément les moyens d'en porter parce que j'aime économiser mon argent pour tout dépenser d'un coup. « Oh moi non plus, pourquoi, il s'est passé quelque chose? » dis-je en regardant autour de moi afin de jouer le jeu. Certes, la situation m'amusait, mais je pouvais aussi comprendre qu'il souhaite que l'on oublie cet évènement qui n'était pas des plus glorieux, même si vidéo gag aurait sûrement apprécié que je filme ( SUZIEL ❄ Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. 2474380249

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). Tandis qu'il m'entraînait vers la terrasse du bar, même si terrasse me fait plus penser à l'été qu'à l'hiver, mais bon nous ne sommes pas là pour tergiverser sur la météo, il me posa la question de si je savais skier. Même si mes parents étaient connus pour être radins, j'avais quand même souvent eu la chance dans mon enfance de profiter des stations de skis de suède, qui, pour le coup, sont nombreuses. Je n'étais pas une pro car j'avais toujours préféré les sources chaudes et tout ce qui me permettait de me dire que j'avais chaud pendant que les autres avaient froid, mais j'avais déjà skié. « Disons que je me débrouille, qu'en est-il pour toi? » Avais-je à faire à plus fort que moi, ou à plus faible, telle était la question. Dans les deux cas, ce n'est pas comme si cela m'importait particulièrement, de toute manière, ça ne changeait strictement rien.

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Autant dire que le compliment de Suzy me faisait de l'effet. Peut être bien que ce n'était pas le compliment en lui même, mais parce que c'était elle. Je jouais de ce qu'elle me disait, jouant avec mon bonnet tout en lui faisant un clin d'oeil avant de rire légèrement. C'est parce que je suis magique ça lui dis-je avec un petit sourire avant de passer mon bras autour de ses épaules pour aller sur la terrasse d'un petit chalet qui faisait des cafés et chocolats chauds. Une fois les skis posaient à l'extérieur, nous rentrions à l'intérieur. L'endroit était assez typique de la région, pour ne pas dire kitch. Des têtes d'animaux accrochées aux mûrs. Des skieurs qui parlaient des pistes à faire et à ne pas faire mais aussi des piliers de bar. Le parquet grincé sous nos peau, nous laissions de la neige derrière nous jusqu'à notre place. Je me débrouille plutôt bien en ski dis-je en hochant la tête, le regard ailleurs, comme si je disais ça normalement. Cependant, soyons rationnel, la neige, c'est quoi ? C'est de l'eau à l'état solide alors pourquoi ça serait différent. Je peux me débrouiller. Je peux la suivre j'en suis certain. Oui, je me doute qu'une fille venant de Suède ne sache que se débrouiller. Je faisais mon malin maintenant, mais je sais bien qu'après avoir chaussé mes skis je le ferais moins. J'aime pas tellement froid, d'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je suis venu ici cette année. Peut être pour repousser le moment des fêtes, des moments que je passerais en famille, je n'avais pas envie d'être confronter à la réalité, d'être confronter à mon paternel qui me forcerait encore et encore la main. C'est pas des vacances. Tu veux quoi ? lui demandais-je en lui présentant la carte. C'est fou mais à chaque fois que je suis avec Suzy, j'ai envie de la couvrir d'or, de combler le moindre de ses désirs mais surtout de lui faire plaisir. Jamais je n'oserai imaginer que c'est l'effet qu'elle fait à tous le monde, qu'elle nous manipule tous pour avoir ce qu'elle veut. Ce soir je t'amène faire de la luge sur les pistes, il parait qu'elles sont éclairés et qu'on peut voir des aurores boréales dans le coin

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Suzy & Gabriel

Je ne suis pas tellement quelqu'un de fréquentable. Je veux dire, j'adapte mon comportement constamment et en plus, chaque personne dont je me rapproche devant l'une des pièces de cet immense échiquier que j'érige en l'honneur de l'humanité. Si je n'ai pas de regrets à simplement essayer de m'élever comme toute personne normale qui cherche à atteindre son but, il arrive que mon attachement aux autres me donnent des moments de doute que je console comme je peux. C'était le genre de choses auxquelles je pensais tandis que je traversais la terrasse que menait à l'intérieur en compagnie de Gabriel. Une fois à l'intérieur, et tandis que je maudissais le goût de décoration rustique qui seyait sûrement à merveille avec l'ancienneté du bâtiment, j'écoutais sa réponse à la question que je lui avais retournée. « C'est plutôt pratique, dans ce cas. » Après tout, venir ici sans rien pouvoir faire n'est-il pas quelque peu embêtant et ennuyant pour la personne? Certes il y a bien des choses à faire mais il est toujours plus attrayant - oui j'aime beaucoup les participes présents - de profiter de ce qu'il nous est impossible de faire à l'université. « J'ai bien envie d'un chocolat chaud, pour contraster avec le froid. » répondis-je en lui souriant. Ce que je pouvais aimer les boissons chaudes et encore plus celles qui me rappelaient ma belle enfance; à quelques jours près que je préférerais oublier. Lorsqu'il me parla d'aurore boréale, je sentis mes yeux s'illuminer. J'avais déjà pu en voir quand j'étais enfant, et encore, plutôt rarement comme ce n'était qu'à la montagne et que le plus souvent, j'avais envie de dormir après une longue journée passée dans le froid, mais ce n'est pas quelque chose comme un soleil couchant que l'on peut voir partout, tout les jours, et qui malgré sa beauté n'a rien de particulier. En réalité, mon plus grand rêve était de vivre un jour polaire, c'est un dire un jour où le soleil ne se couche pas, mais il fallait aller dans quelques endroits spécifiques et cela attendrait après mes études. « Alors j'ai hâte d'être à ce soir! » répondis-je d'un ton enjoué et plutôt impatient. Car oui, cela me plaisait réellement, comme initiative, je ne pouvais être plus charmée par l'attention.

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HJ; ta dernière ligne avant le dialogue :TT:

Tu m'fais culpabiliser SUZIEL ❄ Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. 387742012

Plutôt pratique. Pas vraiment. Ce n'était que mensonge. Je ne savais pas skier sur de la neige et autant dire que je n'avais pas envie d'y aller. Je ne voulais pas me ridiculiser. J'avais tout de même une fierté quand bien même, cette dernière avait été ébranler lors de mon arrivé, pittoresque, après de ma crêpe Suzette - le surnom pourris bonjour - Installé près du feu, Suzy voulait un chocolat. Je vais me laisser tenter aussi ... je crois bien que la dernière fois que j'en ai pris un, je devais avoir 8 ans oui, c'était bien loin, maintenant, j'en avais 26. Je proposais à la jeune femme de partager ma soirée, d'aller voir une aurore boréale. Habituai à la chaleur du Brésil, jamais je n'avais pu assister à un tel spectacle, mais je sais bien que c'est l'une de ces choses que l'on voit très peu dans sa vie, voir qu'une fois. Je voulais partager cette expérience avec elle, j'avais envie qu'elle puisse s'émerveiller devant la beauté de la nature avec moi. J'allais chercher les chocolats chauds, c'était un bar de station, remplit de monde, j'avais envie de me réchauffer rapidement et comme on dit, on est jamais mieux servis que par soit même. Une fois de retour, je faisais attention de ne pas lui renverser son chocolat chaud dessus. J'ai l'impression que ma maladresse s'accentue devant la Suédoise et je n'aime pas vraiment ça. J'entendais déjà mon père me dire que je n'étais qu'un faible et pourtant ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas laissé aller à ce genre de maladresse avec une fille. Je ne savais pas ce que ça voulait réellement dire mais je n'avais pas envie de chercher plus loin. Profiter du moment présent était le plus important. Suzy acceptait ma proposition. Je souriais, en tournant un peu la tête pour ne pas montrer que cela me faisait plaisir. Très bien alors tu me laisses faire, considère cette soirée comme ton cadeau d'anniversaire je lui faisais un clin d'oeil, je n'étais pas tellement doué en ce qui concerne Noël, mais j'aimais profiter de la vie, faire des choses extraordinaire quand je le peux, alors organiser ce que j'avais fait pour une ou deux personne c'est la même chose. Je prenais mon chocolat, je soufflais un peu dessus avant d'en boire une gorgée, tout en regardant les gens descendre. En fait ... je sais pas bien en faire

Ben oui pauvre Gaby T'as l'air de t'en remettre rapidement :sifle:

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Suzy & Gabriel

Il y avait du bruit, du monde, qui entrait, sortait, parlait, buvait, et était partout. Certes, c'était le but d'un bar, mais j'avais toujours préféré les endroits plus calmes et techniquement plus intimes. « Comment as-tu pu t'en passer aussi longtemps, le chocolat, c'est la vie. » dis-je en riant. Même si je faisais parti de ces filles qui "surveillaient leur ligne", je me laissais souvent aller par quelques douceurs sachant que le sport les élimineraient bien vite. Au final, je ne m'étais jamais réellement restreinte quoi que ce soit. Tandis qu'il se levait pour aller chercher les boissons, je laissais mes yeux aller ça et là à l'observation des lieux, des gens,.. j'aimais détailler ce qui m'entourait et en même temps me faire des repères, même si je ne reviendrais sûrement plus jamais ici dans ma vie. Regardant rapidement mon portable, il fût bien vite de retour et je le remerciais tandis qu'il posait la tasse devant moi. Il est tellement gentil que parfois je pourrais presque me sentir mal d'être une telle égoïste à côté mais l'autre facette de ma personnalité qui est de m'adapter aux gens facilement faisait que je compensais ce défaut par un autre; même s'il passait pour une qualité aux yeux des autres. « J'adore avoir mes cadeaux en avance. » souris-je alors. Mon anniversaire n'était qu'en janvier et j'étais une fille du froid dans tout les sens du terme, sur le coup; née en hiver, dans un pays froid. Belles origines, je pourrais postuler pour jouer dans la reine des neiges, avec un tel pedigree. Buvant une gorgée de la boisson encore chaude, je savourais son goût sucré tandis que Gabriel finissait par m'avouer son incapacité. « Tu parles du ski? » dis-je avant de reprendre sans attendre la réponse. « Si tu ne veux pas y aller, on peut laisser tomber, tu sais. Je suis très mauvaise institutrice quand il s'agit de quoi que ce soit de pratique alors je ne te serais pas d'une grande aide. » soupirai-je alors. Moi, mon truc, c'était la théorie. Personnellement, je m'en fichais qu'il sache en faire comme un pro qui fait les jeux olympiques ou non, je n'étais pas là pour faire une compétition et ce n'était que détente et bonne humeur, alors je préférais m'en remettre à ce qu'il choisirait, simplement. J'aurais pu le taquiner en lui disant qu'il était mal de mentir mais je détestais faire des reproches que je pouvais appliquer à moi-même, alors je me taisais. De toute manière, et encore une fois, je n'étais pas là pour passer une mauvaise, mais une bonne journée, parce que c'était ce que ça devait être, simplement.

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HJ; disons que dans un sens, j'appréhende la suite :sifle:

J'habitai au Brésil, tu sais, il fait pas forcément froid là-bas, puis j'ai à 8ans, j'avais décidé de devenir un homme, un vrai et les vrais hommes prennent des cafés. dis-je en riant, me rappelant de ce jour où j'avais demandé à ma mère de me faire un café au lait. Le lait était obligatoire, histoire d'adoucir ce goût amer que j'avais mis un certain temps à appréhender mais dont je ne peux plus me passer aujourd'hui. Je soufflais sur ma boisson, levant mon regard vers la belle blonde. Je lui faisais signe de s'essuyer le dessus de la bouche. Elle ne semblait pas comprendre. Alors je passais mon pouce au dessus de ses lèvres. C'est aussi une des raisons pourquoi j'ai arrêter. Tu sais que les femmes à barbe c'est pas très attirant dis-je en m'essuyant le doigt contre ma serviette. Sauf que même comme ça Suzy, elle restait attirante, peut être même encore plus mignonne. Oui mais celui-ci tu ne l'auras pas avant et cesse de me faire ce sourire et ce regard, ça ne marche pas avec moi c'est quoi cette façon de faire merde. Elle peut pas agir ainsi avec moi. Puis de toute manière, ce cadeau là ne pouvait pas être présenté avant. Oui .. okay, je venais clairement de lui avouer que je ne savais pas en faire, en même temps, en tournant la tête vers le paysage, j'ai pu voir un homme se prendre le chalet et à en voir sa tête, il avait mal, très mal ... sans parler des tires fesses. Ca m'a l'air dangereux, plutôt effrayant. Mais, peut être qu'elle pourrait m'apprendre, sauf que je déchante vite quand elle me dit que non. Faudrait peut être que j'arrête d'attendre un petit signe de sa part. Soit, je fais l'homme et je force les choses, soit je laisse les choses aller. Je préfère la seconde option, je suis pas du genre pressant et j'ai pas envie de l'être. - pour l'instant - En fait, j'ai l'habitude sur l'eau .. mais disons que généralement je n'aime pas le froid, je préfère les endroits chauds, sauf que cette année, je retarde juste mon voyage au Brésil dis-je en riant un peu en pensant à ce qui m'attendait là-bas. Je passais la main dans mes cheveux, me mordillant un peu la lèvre. Tu crois que tu pourrais devenir une bonne institutrice pour moi ? oui, peut être que ma fierté allait en prendre un coup, mais j'aime aussi apprendre des choses, savoir me débrouiller seul, puis le sport, c'est une bonne partie de ma vie.

Mdrrrr tu m'étonnes, Gabriel, va être beaucoup moins gentil d'ici Janvier, surtout s'il sait que Suzy le manipule, triste vie, lui qui l'aime bien

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Suzy & Gabriel

C'est vrai que nous venions de deux endroits totalement opposés, que ce soit en culture ou en climat. « Je suppose que même si les vraies femmes prennent des cafés au lait ou des thés à la menthe, je suis encore une enfant au fond. » répondis-je en souriant. Malheureusement, je n'étais plus tant enfantine, particulièrement dans ma façon d'interpréter les choses et de les manier; voir même les dominer. Voyant Gabriel me faire d'étranges signaux, j'arquais un sourcil tentant de comprendre, avant qu'il ne passe son pouce au dessus de mes lèvres, ce qui me fit comprendre que niveau distinction, j'avais encore du chemin à faire. C'est promis, en compagnie d'un homme plus jamais je ne prendrais quoi que ce soit qui soit composé de lait. « J'essayais juste de ressembler au père-noel, c'était un premier pas vers le costume complet. » expliquai-je avec cet air de fausse-conviction qui tentait de me faire garder la face. J'étais plus cotée pour être une mère-noel sexy qu'un vieux barbu avec un long manteau rouge et la bedaine d'un alcoolique. Comment ça je détruis votre enfance? « D'accord d'accord, je serais sage jusque là. » répondis-je alors. Par la suite, il me parla du ski et s'expliqua ensuite, et je l'écoutais de manière sérieuse, les yeux plongés dans les siens. C'était aussi une de mes fameuses habitudes qui étaient de ne pas quitter du regard les personnes lorsqu'elles parlent; il faut croire que ça me reste quelle que soit la situation, le sujet, la personne. « Ce serait indiscret de te demander pourquoi? » demandai-je en toute innocence. Je n'allais pas le faire à me parler s'il ne le voulait pas, après tout. Lorsqu'il me demanda si je pouvais potentiellement m'improviser institutrice, je me mordis la lèvre inférieure. J'étais bonne pour donner des ordres, certes, mais de manière tellement subtile que lorsqu'il s'agissait d'apprendre quelque chose, je n'étais pas bien douée, surtout en pratique d'un sport. « Je.. peux toujours essayer, mais je ne promet pas d'être parfaite. » finis-je par décider. Qui ne tente rien n'a rien, n'est ce pas? Peut-être que je pourrais développer de nouvelles compétences de cette manière, et puis, je ne peux que me rendre utile, sur le coup.

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HJ; quelle triste destinée :TT:

je me sens stalkée avec le nombre de vue qu'il y a sur ce sujet SUZIEL ❄ Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. 1881463262

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