(+Beezus) please don't do that to me

Les fêtes approchaient à grand pas et je dois bien reconnaitre que ça faisait plusieurs semaines que je remettais toujours à plus tard la révision de mes deux dernières matières. Je n'étais clairement pas motivée et quoique je fasse je trouvais toujours le moyen de faire autre chose à la place. Les études, s'étaient important pour moi et même si j'étais la fêtarde type qui faisait souvent pas mal de connerie, je tenais avant tout à prouver à ma famille que je n'avais pas besoin d'eux et de la société de pétrole pour avoir une vie épanouie et extra. Alors bon, de toute évidence ce ne serait pas en redoublant mes années que je saurais leur faire comprendre le message. La plupart de mes cadeaux étant fait, je finissais de décorer mon appartement alors que Arrow, ma chienne Husky de deux ans dormait paisiblement dans son panier. C'était bien une première mais ça faisait du bien de la voir paisible comme ça. Habillée donc d'un long pull blanc en maille avec une tête de renne rouge dessus et de chaussette montante rouge et blanche, je prenais un malin plaisir à installer mes guirlandes électrique jusqu'à ce que la sonnette ne retentisse. Posant mon carton sur le bar américain de ma cuisine, je me dirigeais ainsi vers la porte avant de l'ouvrir pour reconnaitre Beezus. Un gros sourire sur les lèvres, je me poussais pour la laisser entrer. « Hey Bee ! tu vas bien ? désolée c'est un peu le bordel, moi et noel c'est toute une tradition », lâchais-je alors que Arrow laissait échapper un jappement pour faire qu'elle faisait son boulot de chienne de garde avant de se rendormir.

T'as toujours aimé les périodes de fêtes, même lorsque tu étais jeune et que vous ne faisiez pas grand-chose dans votre petite famille, n'ayant pas l'argent nécessaire à dépenser pour acheter cinquante mille cadeaux et éclairages en tout genre et bouffe mondaine. Même sans tous les artifices, tu ressentais l'esprit de Noël et familiale, et tu sortais souvent admirer les devantures des magasins et les lumières qui éclairaient Londres une fois la nuit tombée. Être à Harvard n'était pas tout à fait pareil, mais cette année risquait d'être encore mieux, car vous alliez tous partir au Canada afin de fêter Noël. C'était insensé de partir avec tous tes amis, avec ta maison, avec tout le monde et faire un voyage que tu n'aurais peut-être jamais pu te payer seule. Tu te forçais donc à réviser le plus possible pour les partiels avant Noël, parce que tu savais qu'il serait pratiquement impossible que tu arrives à te plonger dans tes cours durant cette période. Et puis prendre de l'avance ne faisait jamais de mal non ? Surtout pour toi qui commençait à être un peu stressée un voyant chaque jours la date de la fin de ta grossesse approcher. Tu marchais dans le quartier Est de Cambridge, dans le Central Square, bien au chaud dans ton gros pull vert, rouge et blanc au tons de noël, et ton pantalon noir qui t'aidaient à contrer le vent froid désagréable. Tu te dirigeais vers les habitations, parce que tu avais décidé d'aller rendre visite l'une de tes plus proches amies aujourd'hui, Silvia. Tu savais à quel point elle pouvait avoir du mal à réviser, et t'avais pas envie qu'elle rate son année par manque de motivation ou de concentration. Arrivé devant chez elle tu sonnait, attendant qu'elle vienne ouvrir la porte. « Hey Bee ! Tu vas bien ? Désolé c'est un peu le bordel, moi et noël c'est toute une tradition. » T'avais toi aussi un grand sourire sur tes lèvres alors que tu lui faisais la bise et que tu entrais chez elle. « Ca va et toi ? » Tu venais caresser pendant quelques instants le pelage d'Arrow avant qu'elle retourne dormir, et tu balayais de ton regard l'intérieur de Silvia, avant de poser tes yeux sur elle. « Je vois ça, t'étais à fond dans les décorations à ce que je vois ? » Tu demandais après avoir remarqué les guirlandes électriques.

Lui faisant la bise à mon tour, je la laissais entrer dans un sourire ravi de la voir tandis que je fermais la porte derrière elle. Cette fille incarnait selon moi la bonne humeur à l'état pur, on l'aimait ou on ne l'aimait pas, mais de mon côté j'avais choisi mon camp. M'approchant ainsi d'elle j'attrapais une guirlande qui trainait pour me la passer autour du coup comme une écharpe. Un vrai sapin de noel, moi j'vous le dis. « J'suis en pleine forme et toi ? », ça devait se voir d'ailleurs et baissant les yeux, j'observais la main de Bee venir caresser Arrow avant que la chienne ne reparte dans son panier, me faisant légèrement sourire alors que je l'invitais à entrer dans le salon, on serait mieux que dans le hall quoi quand même non ? Me tournant vers elle à ses paroles, une moue se forma sur mon visage. « Oui c'est mon rituel, tous les ans je décore et après je me fais un bon chocolat chaud avec des cookies au chocolat blanc... et attention, ils sont maison en plus », oui j'avais beau être une italienne qui ne faisait plus grand chose à manger de ses mains depuis plusieurs mois, des que j'en avais l'occasion, je passais derrière les fourneaux, et je ne pouvais résister à l'appel des petits gateaux. « Que me vaut le plaisir de ta visite ? » quelque chose me disait que j'allais vite déchanter mais bon...

Tu riais doucement en voyant Silvia se décorer elle-même d'une jolie guirlande, et oui, elle avait l'air bien plus festive d'un seul coup, ça lui faisait une magnifique écharpe. « J'suis en pleine forme et toi ? » Tu l'a suivait jusque dans le salon, hochant ta tête. « Niquel. » Tu répondais, avant d'admirer les décorations qu'elle avait placée un peu partout dans son appartement. « Oui c'est mon rituel, tous les ans je décore et après je me fais un bon chocolat chaud avec des cookies au chocolat blanc... Et attention, ils sont maison en plus. » Nooon. Elle n'avait pas le droit de te dire ça comme ça, elle était cruelle. Avait-elle seulement le droit ? Ne pas te tarir d'éloges de son chocolat chaud et des ses merveilleux cookies... Elle n'était vraiment pas cool Silvia, car il ne t'avait suffit que de cela – même pas n'avais-tu eu besoin de les admirer – que tu bavais déjà en t'imaginant croquer dans l'un de ces cookies qui – tu l'étais sûre – devait être succulent. « Aww, dis-moi que t'en as, dis-moi, dis-moi, dis-moi que t'en aaaaas... » Tu geignais, moue boudeuse et envieuse collée sur ton visage, et sérieusement t'étais prête à te mettre à genoux pour la pousser à t'en faire une fournée là maintenant si jamais elle n'en avait pas. Ce n'était pas que tu voulais faire ta petite princesse – quoi que... - mais maintenant que tu t'étais préparée mentalement à avoir un énorme goûter façon Silvia, tu serais morte de déception si ce n'était pas le cas. « Que me vaut le plaisir de ta visite ? » Ton sourire grandissait seconde après seconde, malicieux, parce que tu savais déjà que la raison de ta venue ne lui ferais pas franchement plaisir en ce début de mois de fête. « Que dirais-tu de réviser pour les partiels, ma chère Silvia ? » Tu lui demandais d'une fausse nonchalance, mordant ta lèvre inférieure.

Lui souriant doucement quand elle m'indiqua qu'elle alla très bien aussi, je ne pu retenir un rire devant sa moue et ses paroles. Oh j'ai le sentiment que mes cookies et mon idée de chocolat chaud faisait fureur. J'aimais bien sa façon d'être c'était clairement le genre de fille qui, lorsqu'elle se mettait à vous montrer qu'elle voulait un truc, ne pouvait pas vous laisser indifférente ou alors c'est que vous étiez sans coeur ou un truc du genre. « J'sais pas, peut-être que j'en ai encore.. peut-être pas.. faut voir.. », la main sous le menton, je prenais un air songeur histoire de bien la pousser à bout. Évidemment que j'en avais, ils étaient même encore au four vu que j'avais fini leur confection depuis pas très longtemps. Néanmoins, ce fut lorsque je m'apprêtais à relancer ma provocation à coup de gâteau que le sourire malicieux de la jolie blonde me fit faire une moue inquiète. Hoho.. je sens les ennuis venir... sauve qui... Trop tard. La phrase m'arrivant aux oreilles, un gémissement plaintif sortait de ma bouche d'un air boudeur. Air triste sur le visage, je me passais la main sur le front telle une victime. « Je sais pas trop.. tu sais.. j'crois que j'ai un peu de fièvre », vous savez, cette vieille excuse toute pourrie pour pas faire ses devoirs quand on est petit ? oui je sais, c'est un peu hors d'usage mais bon... je tente mon sourire d'ange histoire de l'amadouer. Repense aux cookies Bee, repense aux Cookies. Mon dernier espoir.

« J'sais pas, peut-être que j'en ai encore.. Peut-être pas.. Faut voir.. » Elle prenait cet air sérieux, un petit peu trop sérieux par rapport à sa personnalité, et ça tirait une sonnette d'alerte en toi, parce qu'elle ne devait pas à avoir à réfléchir. Elle devait juste te dire que oui, il lui restait des cookies – une montagne pour être exacte – et qu'elle serait très heureuse de les partager avec toi, la merveilleuse et sublime Beezus. Ou quelque chose dans ses eaux là, t'étais pas très difficile niveau compliment. Puis ce n'était pas que toi qui en avait envie, c'était aussi l'être qui grandissait en toi qui par ton envie de tout dévorer te montrait à quel point lui aussi était affamé. En gros t'étais une grosse gloutonne enceinte qui avait besoin qu'on la nourrisse. « Alleeeeer, ne joue pas avec mes sentiments comme ça. » Tu lui disais, te plaignant comme tu savais si bien le faire, tes deux yeux ronds qui transperçaient une émotion triste, juste pour qu'elle lâche sa réserve et t'apporte tout sur un plateau d'argent – ouais enfin, une assiette jetable en plastique t'allais très bien aussi. Ton expression changeait tout de même lorsqu'elle te demandait la question du jour, aka ce que tu pouvais bien faire ici, passant à l'improviste. Et comme tu l'avais prédit, ta petite phrase fit son petit effet sur ton amie. « Je sais pas trop.. Tu sais.. J'crois que j'ai un peu de fièvre. » Elle répondait, faisant la malade avec, à son tour, un air triste qui donnerait envie à tout le monde de lui donner les clés de sa bagnole et sa maison toute entière. Mais non, non. Il fallait que tu reste forte Bee, malgré les airs de chat battu ou les sourires angéliques. « Silviaaaaa... » Tu commençais, un petit sourire sur tes lèvres. « Tu sais que je t'aime hein ? » Ouais, phase d'amadouement enclenchée, mais c'était bien ce qu'il fallait afin qu'elle devienne moins difficile non ? « Aller, t'as une ptite Dunster là juste pour t'aider... » Tu finissais, sautillant légèrement sur place. Attention, séance personnalisé avec l'une des meilleures du campus, si c'était pas génial ça, hein ? Heein ?

J'étais moi même une morfale de première catégorie et ça me paraissait évident devant sa bouille qu'on allait encore avoir un point commun des plus intéressant. Je ne réfléchissais pas vraiment, disons juste ce qu'il fallait pour la laisser cogiter et se faire des films toute seule, j'aimais bien l'embêter, surtout que bon elle savait si bien me le rendre qu'au fond je ne pourrais pas m'en passer. Amusée, je l'observais donc me répondre alors que la jolie blonde semblait bien décidée à me faire craquer. Penchant la tête sur le côté à ses paroles, je haussais les épaules dans un long soupire avant de lui sourire. « C'est dur je sais bien, surtout quand il s'agit de cookies maison avec du chocolat blanc fait maison lui aussi, tu imagine un peu ? », je m'étais approchée d'elle durant ma phrase, mimant un 'miam' sur mes lèvres avant de me stopper non loin de là avec un air joueur sur le visage. Cependant, je ne pu pas bien longtemps me contenir. « Bien sur qu'il m'en reste mais ils sont encore en train de cuir, peut-être encore cinq minutes si tu arrive à te contrôler », taquine, la suite de la conversation me rend enfantine alors que tout en l'écoutant je me recule vers mon canapé, main sur le front avant de me laisser tomber en arrière dessus. « Je meuuuurs, adieu monde crueeellll... » immobile un instant, je termine par relever les yeux vers elle dans une moue. « Non ? » du style : t'es pas convaincue ? Me redressant ainsi, bras croisés, air boudeur, je la scrute. « On fait un deal toi et moi, j'accepte de réviser, mais quand on a fini tu m'aide à finir de décorer et on s'mange ces cookies toute les deux devant un film de noel ? » à elle de voir si elle voulait fuir en courant ou non huhu. Elle pouvait encore y échapper.

« C'est dur je sais bien, surtout quand il s'agit de cookies maison avec du chocolat blanc fait maison lui aussi, tu imagine un peu ? » On avait pas le droit de frapper ses amis hein ? Non, non, puis elle était bien trop mignonne pour que tu fasses quelque chose de la sorte. Mais comment pouvais-tu l'obliger à abdiquer hein ? Elle se jouait encore et toujours de toi, murmurant un miam insonore mais que tu pouvais très bien lire sur ses lèvres. Pourquoi te faisait-elle ça hein ? Pourquoi ce sentait-elle obligée de te faire tant de mal ? Ce devait être encore ces putains d'hormones qui te jouait des tours. « Tu rigoleras moins quand je t'aurais mangé toute cru parce que je serais affamée ! » Tu disais un petit sourire sur tes lèvres, et toc ! Elle allait y penser à deux fois maintenant, avant de te séparer de ses merveilleux cookies. « Bien sur qu'il m'en reste mais ils sont encore en train de cuir, peut-être encore cinq minutes si tu arrive à te contrôler. » Et voilà ce qu'il suffisait de te dire pour faire apparaitre un nouveau et grand sourire sur tes lèvres. T'avais l'air d'une enfant Bee, qui allait ouvrir ses cadeaux de noël. Enfin tu les ouvrirais... Dans cinq minutes. « Je vais essayer de me contrôler... Mais c'est dur tu comprends ? » Tu lui faisais remarquer, toute contente. Il manquait plus à ce que le goût des cookies égale la manière dont elle te les avait vendu, et c'était parfait. Elle finissait par s'éloigner, retombant sur le canapé du salon. « Je meuuuurs, adieu monde crueeellll... » Tu levais tes yeux au ciel, avant de lui demander si elle savait à quel point tu l'aimais. « Non ? » Tes yeux grossissaient à la seconde même où elle t'avait répondue, comme indignés. « Comment ça non ? » La réponse était -oui, pas -non. T'avais toujours été gentille avec elle, tu complimentais ses pâtisseries et sa danse, comment elle pouvait ne pas être convaincue de ton amour pour elle ? C'était genre impossible de penser le contraire. « On fait un deal toi et moi, j'accepte de réviser, mais quand on a fini tu m'aide à finir de décorer et on s'mange ces cookies toute les deux devant un film de noel ? » Tu ne pouvais que rire à l'écoute de son marché, tel une rumpelstiltskin sortie tout droit de once upon a time. C'est qu'elle était intelligente la petite – elle avait trois ans de plus que toi mais chut, on allait oublier ça – mais elle savait comment mener sa barque afin de ne pas être totalement perdante dans l'histoire. « Il faudrait être bête pour dire non à ça hein ? » Tu commençais par dire, réfléchissant à la propostition. Elle savait très bien qu'elle te tentait, avec ses décorations et ses cookies et son film de noël. Raaah, elle te connaissait trop bien. « Deal. Mais tu révises vraiment, c'est pas lire trois phrases et te te dire que ton cerveau à surement dû les retenir en les répétant dix fois. » Ouais parce que tu l'avais à l'œil d'abord. Et réviser, ce n'était pas lire deux fois son paragraphe et puis refermer son livre, et se dire que le reste de la leçon allait trouver toute seule sa route jusque dans son cerveau. Non. Pour être une parfaite petite Dunster, tu savais que ça ne marchait pas comme ça.

Un 'oh' se formant sur mes lèvres alors qu'elle me dit qu'elle va me manger toute cru et que je ne ferais plus ma fière après ça, un sourire ne tarde pas à illuminer à nouveau mon visage tandis que je lui lance que les gâteaux sont encore en cours de préparation. Ben ouais, je tiens à la vie quand même moi, et dans un petit rire, je hoche tranquillement la tête. « J'comprend mais ne t'en fais pas, au pire si tu meurs trop de faim je te laisserais mon bras à grignoter ok ? », dis comme ça ça faisait un peu gore, mais il fallait m'imaginer tout choco et j'vous assure que là c'est le kiff de votre vie. Bref. Pour ce qui est de la suite, j'dois bien reconnaitre que faire ma victime est un numéro que je ne sors que pour les grandes occasions et celle-ci me semble être la parfaite. « Non tu ne veux pas croire que je sois en train d'agoniser ? », dans une moue, je la scrutais après m'être redressée. Bien sur que non que je ne doutais pas de son amour pour moi, mais si on commençait à s'lancer dans les quiproquos, on allaient rigoler car j'allais en jouer. J'avais pourtant fini par me lever pour me remettre face à elle tout en mettant en place mon plan diabolique et attendant sa réponse, je sautillais sur place avant de taper dans mes mains. « On ne peut pas refuser une telle offre c'est tout simplement im-pos-sible tu vois ? » oui au moins, même si j'allais en baver, je ne perdrais pas tout. Hochant frénétiquement la tête à toute ses paroles, je termine par lever mon bras comme n bon soldat, et ce jusqu'à ce que mes doigts ne touchent mon front. « A vos ordres mon commandant, si je ne suis pas sage je t'autorise même à me priver de cookies » ça c'était pour qu'elle soit certaine de ma motivation en fait. J'étais une bonne élève, il ne fallait pas croire comme ça, c'est juste que dernièrement... j'étais dissipée.

Elle passait du choc de ta phrase à un grand sourire et ça te faisait rire. Vous étiez du genre à pas du tout exagérer les choses entre vous, c'était bien. Pas du tout bipolaires. « J'comprend mais ne t'en fais pas, au pire si tu meurs trop de faim je te laisserais mon bras à grignoter ok ? » Bizarrement tu te mettais à penser à the walking dead avec cette phrase et eurk, il valait mieux que tu chasses toutes ces images de ton esprit pour le moment. « C'est trop d'honneur que tu fais pour la minuscule personne que je suis. » Tu disais, une petite moue et des yeux transmettant pleins d'émotions sur le visage. Quoi ? C'était vraiment trop mignon si on y pensait, limite elle te laisserais la grignoter si vous étiez en plein koh-lanta et que vous aviez déjà bouffé tout le riz. « Non tu ne veux pas croire que je sois en train d'agoniser ? » Tu riais en secouant une nouvelle fois sa tête. Agoniser, agoniser, toujours les grands mots. « C'est pas SI horrible que ça... » Surtout que tu savais qu'elle était assez bonne en cours Silvia, ce n'était pas comme si elle n'avait pas les capacités. Elle sautillait ensuite sur place et elle et toi, vous étiez les deux parfaites imitations des petites filles excitées. « On ne peut pas refuser une telle offre c'est tout simplement im-pos-sible tu vois ? » Tu secouais vivement ta tête positivement, un petit sourire sur tes lèvres. « T'en profites quand même parce que tu sais que cookies et film, c'est la vie. » Ouais, c'était facile en fait pour elle de te dévier de ton but premier. Elle se mettait ensuite en mode soldat qui venait de comprendre les ordres qui lui étaient donnés. « A vos ordres mon commandant, si je ne suis pas sage je t'autorise même à me priver de cookies. » Tu secouais doucement ta tête de haut en bas, impressionnée pour le coup de ce qu'elle proposait une nouvelle fois. Autoriser une privation de cookies quoi, c'était genre l'un des trucs le plus grave de la terre. Elle mettait sa pleine confiance entre tes mains et ça voulait dire qu'elle risquait de faire le maximum pour être sérieuse lors des révisions. En gros, c'était ce qui te suffisait. « Si je peux manger la part de cookies que je t'aurais refuser... » Tu disais, un petit sourire sur tes lèvres. Bon le but ce n'était pas qu'elle se mette à mal réviser et qu'elle te donne tous les cookies mais bon... Tu n'allais pas les refuser si jamais tu te retrouvais obliger de lui interdire. « Tu veux commencer par réviser quoi alors ? » Tu demandais, penchant ta tête sur le côté.