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No ordinary love
w/ Romane & Davina
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"Tu quoi...? Tu vas me dire que tu m'aime? Il ne faut pas c'est plus la peine." Je me mordis la lèvre pour ne pas partir dans un nouveau sanglot. Il ne voulait même plus me l’entendre dire. Ce n’est plus la peine… eh pourquoi? Parce qu’il n’en croyait rien? Parce qu’il ne ressentait plus la même chose? Ou alors parce qu’au fond, il ne l’avait jamais ressenti… Mon cœur se brisa un peu plus à cette pensée et je le laissai continuer. "C'est fini Dav'... On en a terminé au moment ou par ma faute, tu as dû tuer un homme." J’avalai difficilement, hochant la tête d’un simple et unique mouvement vertical avant de me lever, chancelante. Je ne pouvais pas rester là plus longtemps à l’écouter me dire ces horreurs. « Tu as raison… » me surpris-je à dire, marchant vers la porte de sa chambre lentement, très lentement. Trop peut-être même. J’aurais voulu courir, sortir d’ici au plus vite pour ne plus avoir à l’entendre dire qu’il ne m’aimait plus et que c’était terminé. « … c’est ta faute. » terminai-je en attrapant le cadre de porte et en me retournant une dernière fois vers lui. Un nouveau sanglot s’étrangla dans ma gorge avant que je ne sorte de la chambre. Je m’appuyai sur le mur quelques pas plus loin et recommençai à pleurer, totalement impuissante. (Invité)
Je me répète mais j'avais horreur de cette scène, ce ce que je faisais, de l'expression que je lisais sur son visage. Ça me retournait les tripes et ça me bouffait la tête. Pourtant c'était comme ça et sûrement mieux ainsi. Son père m'avait trahi et maintenant il ne voulait plus que je l'approche? Ok qu'il en soit ainsi. Je restais donc ferme avec elle qui se retenait une nouvelle fois de pleurer. Elle ne répondait plus rien, encaissant en silence, avalant difficilement sa salive. C'est après un instant qu'elle fini par se lever avec difficulté pour enfin répondre un « Tu as raison… », c'est là que mon regard se décida à se relever sur elle. Je restais silencieux, attentif, me demandant ce qu'elle faisait là, si... Elle avait compris. Elle se mise alors à marcher lentement vers la porte pour finir sur un « … c’est ta faute. » avant d'attraper la poignée de la porte, se retournant une ultime fois vers moi en sanglot pour la passé au plus mal... Quand j'entendais la porte se fermer, je fermais alors mes yeux, inspirant un grand coup avant d'expirer fortement, comme si mon cœur me frappait d'un coup. Je sentais mes yeux s'humidifier et là je les rouvrais d'un coup, penchant ma tête en arrière pour me retenir. Non, je ne pouvais pas me laisser aller, pas maintenant. Pourtant j'avais mal, j'étais mal et j'me sentais totalement perdu. Je pensais avoir trouvé enfin une stabilité, une fille capable de vivre avec moi dans mon monde. Mais il faut croire que... Une fois encore ce n'était qu'un rêve.