Go on let them jeans touch you while you're dancing (ft. Rayane)

Ce soir, tu as envie de t'éclater. Pas besoin d'aller en boîte, pour ça. Le service à domicile est tout aussi bien, et plus abordable, même. Surtout que la compagnie que tu aurais était des plus charmantes, des plus agréables. Tu ne te désinviterais pour rien au monde. Tu faisais connaissance de nouveau avec la Dixie qui savait s'amuser, sans pour autant dépasser les bornes, et qui se savait belle et mettait cet atout au devant. Tu avais spécialement envie de te la jouer sexy, ce soir. C'est pourquoi tu t'habillas rapidement d'un jean moulant, ainsi que d'un t-shirt du même style. D'ailleurs, pourquoi ne pas s'équiper de jolis sous-vêtements, hein? Ça faisait bien longtemps que tu ne t'étais pas attardée à ce détail, et pourtant ce soir, la tigresse refaisait surface. N'allez pas dire que Rayane n'apprécierait pas... Tu finis donc par sortir de chez toi, te pressant pour ne pas rester dans la rue bien longtemps. Avec ces prédateurs qui rôdent dernièrement et qui ont fait plusieurs victimes, tu n'as pas spécialement envie d'te rajouter à la liste. Tu préférais être ajoutée à un tableau de chasse (a) qu'à un tableau de victimes traumatisées et sous le choc. T'arrives enfin chez Rayane, et tu sonnes à la porte, une bouteille de whisky en main. T'adorais le whisky. La vodka aussi. Le champagne. La bière. Tout et n'importe quoi, en fait. "Rayane, c'est Dixie!" Alors, tu attends que le beau mâle t'ouvre et se trouve devant toi. Ça s'annonçait être une belle soirée, tout de même.

Etre tout seul chez soi un soir, alors que j'ai l'habitude de toujours être accompagné, que ce soit d'un de mes potes ou d'une fille, ça craint. J'aime pas, ça me soûle vraiment. Mais heureusement, au moment où je voulais envoyé un sms à Silas pour sortir boire un verre ou je ne sais pas quoi, ma bonne étoile m'avait rendu service. Et ma bonne étoile n'était autre que Dixie. Ouais, la belle Dixie de salle de muscu. J'aimais bien cette fille, du moins elle me plaisait physiquement. Mentalement, elle avait l'air sympathique comme nana, donc quand elle me demanda pour que l'on se voit, je n'hésitai pas une seconde. La soirée pourri que j'étais en train de passer dans mon appart allait se transformer en une bonne soirée, en très bonne compagnie. Quoi de mieux ? J'étais déjà habillé d'un jean noir et d'un t-shirt manche longue blanc, donc pas besoin de faire grand chose. Pas besoin de touché à mes cheveux, parce que mes cheveux en bataille décoiffé, c'est mon arme de séduction. Juste le temps de fumer une clope au balcon que j'entend sonner. Rayane, c'est Dixie! J'espère bien, je n'attends que toi ma belle. J'ouvrai alors la porte, découvrant comme prévu la jeune femme, magnifique comme à son habitude, et une bouteille de whisky à la main. « Tu t'es faite attendre.. Allez viens là » dis-je en rigolant, l'invitant à entrer. « Tu me sauves ma soirée Dix, si tu savais ! » l'informais-je, en lui faisant un clin d'oeil.

« Tu t'es faite attendre.. Allez viens là » Attendez, mais une fille ça sait se faire attendre. Toujours. Autrement, ce n'est pas une vraie femme. "J'me faisais jolie, attends.", dis-tu un peu sarcastiquement. Non, c'est vrai, t'avais voulue te mettre sexy... Sans pour autant passer des heures sur c'que t'allais porter, ou sur un maquillage inutile. Tes cheveux restaient tout de même attachés sur le dessus de ta tête et tu n'avais qu'une couche de mascara. Rien de superficiel. Juste... attirante. Rayane t'avais ouvert la porte ; heureusement que ce ne fut pas trop long, l'hiver étant arrivé, c'est plutôt frisquet, dehors. Faudra bien qu'il te réchauffe, sinon tu prendras froid toute la soirée. Tu t'étouffes intérieurement, te traitant de stupide tellement tu sors des pensées débiles. Tu lui offres alors un sourire ravageur que seule toi sait faire, avant d'entrer dans son appartement. Joli. Vraiment joli, même. Enfin, ça reste typique de l'appartement d'un mec, quoi. Ça fait un moment qu'tu ne l'as pas croisé à la salle de muscu - peut-être parce que tu as sauté quelques séances, mais au moins, tu le vois là. C't'assez bien, non? « Tu me sauves ma soirée Dix, si tu savais ! » Toi aussi, tu te mets à rire, alors que tu refermes la porte derrière toi. La sauveuse de cet homme, c'était bien toi? Mmh.. "Contente d'te l'entendre dire. J'suis là pour m'éclater.", dis-tu tout simplement. En bonne compagnie, qui plus est. Tu lui fais aussi un clin d'oeil, avant de lui montrer la bouteille de whisky. "Y'a qu'une condition pour que je reste.. Faut la boire. Entièrement." Tu ne sais pas s'il tenait bien l'alcool, mais toi tu étais plutôt pas mal. Faut dire que tu connaissais plutôt bien ton niveau de tolérance. Et il était élevé. Ça dépendait d'ton état du moment, aussi... "Donc t'es prêt à supporter une jolie fille ce soir?" Attendez, tu faisais exprès, quand même. Tu n'étais pas du genre hautaine, voire pas du tout. Tu t'amusais à le taquiner un peu, c'est tout.

Je taquinais Dixie sur le fait qu'elle s'était faite attendre, bon c'était plus par provocation parce qu'il faut le dire, ça avait été du service rapide. J'me faisais jolie, attends. Pour moi ? encore heureux, je l'aurai mal pris sinon. « Mais j'espère bien. D'ailleurs... c'est réussi si tu veux savoir » C'était une fille assez naturelle et j'aime bien ça. Sincèrement, les bimbos avec quinze tonnes de maquillage, refaite de A à Z, je déteste ça, ça me répugne. J'suis pas compliqué niveau femme, mais les bimbos m'en parlez pas ! Donc pour ça, Dixie était vraiment bien. Contente d'te l'entendre dire. J'suis là pour m'éclater. Oh bah pour t'éclater, tu risques de bien t'amuser, crois moi. Je saurais pas l'expliquer, mais beaucoup de gens font appel à moi quand ils ont besoin de passer une bonne soirée, c'est assez gratifiant mais au risque de passer pour un espèce de "bol d'air frais" à tout le monde et n'importe qui, je minimise un peu les gens à qui je rends service. Mais Dixie? hmm.. je lui rends service un million de fois là s'il le faut. « Ça tombe bien, j'suis pas réputé pour être un mec avec qui on se fait chier » Elle me montre alors la bouteille de whisky qu'elle avait emmené, je lui envoyais alors un sourire joueur. Y'a qu'une condition pour que je reste.. Faut la boire. Entièrement. Hm, elle serait pas en train de me tester ? ou de croire que je tiens pas l'alcool? elle risquait d'être surprise. Je me suis pris suffisamment de caisse pour m'expérimenter, l'alcool je m'y connais. On verra si je pourrais en dire autant d'elle. « Bah alors qu'est-ce qu'on attends ? » je sortais alors deux verres, ouvrit la bouteille et les remplit bien généreusement. Donc t'es prêt à supporter une jolie fille ce soir? Je pouffai de rire, lui adressant un sourire en coin, la fixant droit dans les yeux. « C'est pas comme si je m'y connaissais pas, j'ai de l'expérience pour ces choses là. J'attends de voir de quoi toi tu es capable.. » le ton était donné, j'attendais impatiemment de voir ce que cette soirée, et surtout Dixie me réservait.

« Mais j'espère bien. D'ailleurs... c'est réussi si tu veux savoir » Tu étais toujours restée modeste. Qualité, - ou défaut, acquise par l'éducation donnée par tes parents adoptifs, mais aussi par tes deux grands frères. Ils te manquaient tous terriblement. Pourtant, tu ne disais pas non aux compliments, et tu les accueillais comme il se doit. En souriant, en remerciant et... en rougissant assez vivement, merci. "Merci bien.." Lui aussi il était pas mal. Même plus que pas mal, te corriges-tu secrètement. Ses cheveux en bataille, sa simplicité, son sourire ravageur et son côté sportif, marrant, fun, tout ça. Y'avait de quoi s'extasier et apprécier la compagnie. C'était bien de le voir hors contexte du gym, ça différait un peu, et puis ça t'permettait de voir un autre homme, quoi. Un homme pas en train d'faire de la musculation, mais plutôt un homme en train d's'amuser avec toi. Ça tombe bien, j'suis pas réputé pour être un mec avec qui on se fait chier » Tu lui souris, appréciant son sens de... la fête, ouais. On pouvait bien appeler ça comme ça. Il avait pas pris le temps de réfléchir dix ans avant d'accepter qu'tu te pointes chez lui. Deux minutes et c'était fait. Trente minute de plus et t'étais chez lui, quoi. Rien de trop compliqué. "Et j'sens qu'tu vas découvrir qu'on s'fait pas chier avec moi non plus.", ajoutes-tu comme toute réponse, en lui faisant un clin d'oeil amusé. « Bah alors qu'est-ce qu'on attends ? » Ahhh! C'tait si bien de pouvoir enfin se laisser aller depuis tant de temps. Avec Charlie, tu t'étais toujours coincée le cul pour lui plaire, sans jamais y parvenir, tu lui plaisais jamais assez, t'étais jamais assez bien, tu faisais toujours une erreur, une connerie de trop. Là, maintenant, tu pouvais être Dixie, celle que t'étais, et pas agir comme une personne que t'étais pas. Tu vois Rayane aller chercher deux verres et les remplir. Tu te mets à toussoter, puis à te moquer gentiment, avant d'lui prendre la bouteille des mains, et de l'apporter à ta bouche. "Moi, j'passe par par quatre chemins." Tu bois donc deux-trois gorgées directement de la bouteille, avant d'aller t'asseoir sur le canapé de son appartement - ouais, tu t'permets... C'est rien de mal, non plus. « C'est pas comme si je m'y connaissais pas, j'ai de l'expérience pour ces choses là. J'attends de voir de quoi toi tu es capable.. » Tu l'observes alors, un sourire en coin, les sourcils froncés, puis tu t'relèves : tu ne seras pas restée assise bien longtemps... Tu t'approches de lui, pour ne te retrouver qu'à quelques centimètres de lui. Tu mets ton doigt provocateur sur son épaule, le poussant légèrement. "De quoi j'suis capable...? De bien des choses... Et ça, tu l'verras bien assez rapidement." Tu restes plantée là, avant d'ajouter, gentiment : "Alors, ça va, c'soir?" Faudrait bien qu'vous ajoutiez de la musique pour de l'ambiance, plus tard.

Elle me remerciait pour mon compliment, non sans rougir. Ah j'aime bien cet effet là, ça veut tout dire. Je lui précisai bien que peu de personnes, si c'est pour ne pas dire aucune, ne s'était plaint d'une soirée de merde passé avec moi. Sans me lancer des fleurs, certes je suis peut être connard sur les bords avec les gens qui me casse les couilles et même parfois avec ceux qui ne m'ont rien fait de mal certes, mais j'suis quand même un gars qui fait rire et qui te fait passer une bonne soirée. Les gens qui me connaissent ne peuvent pas cracher là dessus, c'est évident. Alors Dixie, elle n'allait pas être déçue. Et j'sens qu'tu vas découvrir qu'on s'fait pas chier avec moi non plus. J'attends que ça, de voir ce que t'as dans le ventre ma jolie. « J'suis pas un mec très patient, donc tarde pas trop.. » lachai-je, avec un sourire provocateur en coin. Ah j'adore prendre cet air, j'me sens moi complètement. Alors que je prenais deux verres, je vis Dixie prendre la bouteille et la porter à ses lèves pour y boire. Moi, j'passe par par quatre chemins. Elle a pas tort, à force de fréquenter des filles qui buvait pas beaucoup, j'en perdais mes habitude de mather pure et dure, et pour le coup, Dixie était une mather. « A force de ramener que des petites filles coincées ici j'ai perdu mes habitudes.. Vas vite falloir que tu remédies à ça » dis-je, joueur. Elle reviens alors vers moi, après s'être assise brièvement. De quoi j'suis capable...? De bien des choses... Et ça, tu l'verras bien assez rapidement. Ce petit jeu commence à devenir dangereux, vraiment, délicieusement dangereux. Alors, ça va, c'soir? Je pris la bouteille des mains de la jeunes femmes m'enfilant du whisky très généreusement. « Depuis que t'as ramené tes fesses ici, ça n'peut qu'aller et toi ? T'as plus la frousse des vilains agresseurs de Cambridge ? » lançais-je, feignant de me moquer d'elle même si c'est vrai que tout ça est assez étrange.

« J'suis pas un mec très patient, donc tarde pas trop.. » Évidemment, tu hausses un sourcil, comme pour montrer ton étonnement. Tu savais bien qu'il plaisantait, enfin... à proprement dit. Il n'attendait qu'à ce que tu fasses tes preuves. T'allais certainement l'impressionner, le p'tit. Déjà, il t'plaisait bien, celui-là. Assez pour que tu veuilles passer la soirée en sa compagnie, quoi. Et rien qu'à l'idée de passer cette soirée en compagnie de ton compagnon de gym habituel, trop sexy faut pas se le cacher, ça te donnait envie de l'impression un maximum et de te la jouer sexy rien que pour lui. Beh quoi? C'toujours bien de plaire à la gente masculine et de savoir que vos charmes fonctionnent... Vous vous ressemblez, tous les deux. Vous aimez jouer, vous éclater, et ça paraît. « A force de ramener que des petites filles coincées ici j'ai perdu mes habitudes.. Vas vite falloir que tu remédies à ça » Tu te mords la lèvre, et tu souris en coin face à son aveu. Des petites filles coincées? Ça, c'était pas du tout toi, et il s'en rendrait bien vite compte ça aussi, si ce n'était pas déjà fait. Ça ne fait même pas 10 minutes que tu es là, dans son appartement, que tu t'y plais déjà. "Pourquoi seulement t'invites des filles coincées? Elles sont pas amusantes, celles-là!", lui souffles-tu, d'une voix faussement accusatrice, en faisant la moue. Parfois, c'est bien un peu de calme, de repos, et s'faire un film, mais passer la soirée avec une fille qui n'a envie de rien faire ou qui ne sait pas s'amuser, ou bien même avec un mec, ce n'est pas ce qu'il y a de plus palpitant, on le conçoit. « Depuis que t'as ramené tes fesses ici, ça n'peut qu'aller et toi ? T'as plus la frousse des vilains agresseurs de Cambridge ? » Au début, tu rougis - encore. Parce que t'es comme ça, et que le rouge te monte trop vite aux joues. Rien qu'un petit compliment, et t'es partie. Mais la dernière partie d'sa phrase, alors que tu le vois s'enfiler comme toi du whisky directement de la bouteille, ça t'rends un peu triste. Car durant l'été, t'as été agressée par un inconnu. Probablement pas le même que ceux qui rôdent présentement, mais tout de même, et tu y as presque laissé la peau. Alors qu'il y en ait de nouveaux qui agressent des demoiselles dès que l'envie leur prend, ça t'empêche de dormir depuis des semaines, alors que tu retrouvais enfin un train de vie normal depuis peu. "Ouais euh... Non, ça m'rend dingue, et j'arrive vraiment plus à dormir." Le café, c'était génial, faut dire! Mais pour changer d'sujet, et retrouver l'entrain, tu réponds de nouveau ; "Pour c'qui est d'mes fesses, t'as envie d'les voir de près? Va derrière, j'crois qu'elles sont bien fermes..." T'es bien foutue, ouais. Tu as toujours eu cette chance, et t'entraîner fréquemment, ça ne t'aide qu'à garder cette bonne forme. T'en es fière, quoi. En plus de ça, tes jeans moulants ne peuvent que le lui prouver...

C'est vrai qu'en ce moment, les filles que j'avais ramené chez moi n'était pas à proprement parlé les "plus intéressantes". Bon ouais elles étaient jolies, bien foutues et tout le bordel mais je repasserai probablement pas une autre soirée avec l'une d'elle. Pour une nuit ça suffisait, à vrai dire c'est le principe du coup d'un soir je dirais. Je connaissais bien ce principe et ça me dérangeai pas, j'étais pas le genre de mec à m'attacher facilement aux femmes, c'était à se demander s'il y en a bien une qui me ferait changer ma vision des choses sur les sentiments. En attendant, tout ça, je m'en foutais, tout ce que je veux, c'est m'amuser, et ce soir, j'ai une compagnie de haut niveau pour satisfaire mon envie de m'amuser. Pourquoi seulement t'invites des filles coincées? Elles sont pas amusantes, celles-là! Je prenais alors un air innocent et tristounet. « J'sais bien, mais c'est les seules qui veulent bien de moi.. » j'explosai ensuite de rire, c'était complètement ridicule. Les 3/4 des filles d'Harvard voudraient coucher avec moi, c'est évident. Bref je moquai gentiment de mon invité sur le fait qu'elle craignait les agressions dans le coin en ce moment, c'est vrai que c'était assez perturbant, et tout ça, ça avait l'air de la faire flipper quand même. Ouais euh... Non, ça m'rend dingue, et j'arrive vraiment plus à dormir. Moi ça me pose pas de problème. J'me dis que j'suis un mec assez costaud pour me battre si on m'agresse, donc j'flippe pas. « Bah.. ma porte t'e grande ouverte quand ça t'arrive » dis-je doucement. Malin, le petit vous avez dit ? Peut être. Pour c'qui est d'mes fesses, t'as envie d'les voir de près? Va derrière, j'crois qu'elles sont bien fermes... Je levai un sourcil interpellé par ses propos. Sans lui montrer que j'étais d'accord et qu'elle avait vraiment un corps parfait, je la contournai, embarquant la bouteille. « J'pense que t'es loin d'être bête Dix, j'te vois souvent à la salle alors crois pas que je ne sais pas à quoi elles ressemblent, tes fesses » lui murmurai-je au coin de l'oreille, avant de rire légèrement et d'aller m'asseoir sur mon canapé, m'emparant de mon iphone sur la table et lançant une playlist au hasard, j'avais des bons goûts musicaux de toute façon. « Bon alors, qu'est-ce que tu me réserves ? » dis-je, reportant mon attention sur la jeune femme.

Tu aurais pu devenir la fille coincée comme celles dont Rayane parlait, tellement ta vie sexuelle était peu active. Tu devais te battre mentalement pour te forcer à rester sage, à ne pas faire trop de conneries, comme avant. Mais pourtant, tu commençais à te convaincre qu'il y avait un juste milieu entre la Dixie d'autre fois et celle d'aujourd'hui que tu pourrais trouver, sans avoir peur de tomber dans la débauche. Là, ça t'semblait parfait. « J'sais bien, mais c'est les seules qui veulent bien de moi.. » Tu es impressionnée. Toi non plus, tu ne peux t'empêcher d'éclater de rire. Tu donnes un léger coup sur l'épaule du Mather, levant les yeux au ciel et poussant un énorme soupir d'exaspération, bien exagéré, évidemment. "Ton charme n'attire que les plus coincées, j'suis tellement désolée pour toi... Je compatis sincèrement! " Le pauvre, il devait certainement, au contraire, avoir toutes les filles, femmes, peu importe, qu'il voulait, à ses pieds. Tu ne te serais pourtant pas l'une de celles qui se jette face première à terre pour lui lécher les pieds et avoir un minimum de considération, ou bien un baiser, ou ne serait-ce quelques caresses, ou bien la chance de coucher avec lui. Même si c'tait pas nécessairement l'attirance qui manquait, tu ne succomberais pas à une tentation du genre. « Bah.. ma porte t'e grande ouverte quand ça t'arrive » Une nouvelle fois, un sourire, cette fois plus simple et sincère se dessine sur tes lèvres. T'apprécies. Il ne connaît pas ton histoire passée, et même si lui n'a pas peur, toi tu en es effrayée, pour vrai. Comme bien des filles, probablement. "Merci, j'verrai ça!", dis-tu alors en attrapant le verre qu'il avait rempli tout à l'heure pour le boire. Fallait pas le gaspiller, hein. « J'pense que t'es loin d'être bête Dix, j'te vois souvent à la salle alors crois pas que je ne sais pas à quoi elles ressemblent, tes fesses », te murmure-t-il au creux de l'oreille. Tu te mords la lèvre inférieure. Rusé, le p'tit. Rusé, et chiant. Il veut même pas reluquer. "Tant pis, j't'aurais laissé toucher, aussi.", fais-tu en haussant les épaules, affichant un sourire malicieux, qui signifiait peut-être : tu as bien laissé passer ta chance, mon p'tit!. Tu lui offrirais bien une autre chance... plus tard (a) « Bon alors, qu'est-ce que tu me réserves ? » Il prend alors place sur le canapé. Il t'observe, tu l'observes, sans rien dire. Tu réfléchis... "Ne t'attends pas à ce que j'te fasse un striptease, j'en ai bien trop fait déjà. Avec une carrière de stripper, quoi de plus normal que d'en faire à journée, soirée longue? Il avait mis d'la musique, il avait du goût, le Mather. "Pourquoi tu t'asseois? Tu vas venir danser avec moi, toi! Laisse la bouteille là, et viens ici...", dis-tu alors d'une voix pleine de malice, avec une légère pointe de sensualité. Eheh, quelle vilaine provocatrice!

Bien sur que je plaisantais quand je disais que j'attirais que les filles coincées et pas intéressantes. La preuve, ce soir, la belle mather avait réclamé ma compagnie, et dans un sens, le fait qu'elle soit là, ça prouvait bel et bien que je lui plaisais. Et le fait que j'ai accepté de la voir révélait bien qu'elle me plaisait autant. Donc suite à ma plaisanterie, elle me tapota l'épaule, soupirant. Ton charme n'attire que les plus coincées, j'suis tellement désolée pour toi... Je compatis sincèrement! je pouffai, comme si c'était possible. J'étais vraiment pas en plaindre en ce qui concernait les femmes. J'avais une facilité certaine avec elles et je pense savoir bien me servir de cet avantage. C'est pas donné à tous. Surtout si grâce à ça, j'arrive à me retrouver un soir en compagnie de Dixie. J'veux dire, cette fille c'est un avion de chasse, j'en connais plus d'un de mon entourage qui fantasme sur elle. En attendant, ce soir je ne l'ai que pour moi, donc je compte bien en profiter. Tant pis, j't'aurais laissé toucher, aussi. Je laissais échapper à nouveau un petit rire, j'aimais bein ces sarcasmes et sa manière de provoquer comme ça. Ça m'attire. « Dommage, j'repasserais plus tard » dis-je en lui adressant un clin d'oeil. Je m'asseyais donc sur le canapé, attendant le programme alors que la musique démarrai, entonnant un son de Trey Songz. Un de mes préférés. Ne t'attends pas à ce que j'te fasse un striptease, j'en ai bien trop fait déjà. Je la fixai, intrigué. Puis je pris un air sérieux mais dans mes yeux on pouvait y lire pleins de provocation. « J'attendrais alors, tu sais ce qu'on dit plus c'est long... plus c'est bon ! » m'exclamai-je, lâchant mon air sérieux pour rire de plus belle. Elle était bien placée celle là ! Pourquoi tu t'asseois? Tu vas venir danser avec moi, toi! Laisse la bouteille là, et viens ici... Elle m'embarquai alors avec elle. D'un air félin, je m'approchai d'elle, ne la quittant pas du regard. Je me rapprochai dangereusement, tellement que je sentais son souffle dans mon cou. « J'ai jamais dansé avec une fille... si tu m'apprenais ? » soufflais-je, sensuellement. Bien sur que j'avais déjà dansé avec des filles, mais je voulais voir jusqu'où elle était capable d'aller.