JE NE SUIS PAS COINCÉE, CONNARD. ⊹ MACSEN

Maxine essayait de se contenir. Après tout, tous ses amis savaient que c'était une femme calme et qu'il ne fallait pas la faire chier. Macsen était une exception. Dès qu'elle le voyait, dès qu'il disait un mot, elle était énervée. Peut être était-ce juste le mot coincée qui revenait trop souvent à son goût qui l'énervait. Possible. Voire même très possible. Peut-être mais te concernant, je peux le dire sans problème. Maxine n'avait aucune envie de coucher avec lui. Il était pas mal mais qu'est ce qu'il était chiant ! Et puis son rire l'agaçait aussi. Sa personne l'agaçait. Mais au fond, il pouvait être gentil avec ses potes. Maxine ne savait pas, et pour l'instant, elle avait pas envie de chercher. Et puis, pas sûr qu'il veuille lui montrer cette face de lui. Tant pis. Vivement ce moment. Elle avait lâché ça comme ça. Maxine fronça les sourcils quand il caressa ses cheveux. Personne ne touche à ses cheveux. Sauf sa soeur et sa cousine. Elle se retourna vivement et enleva sa main sans dire quoi que ce soit. La cabot le regarda sans émotion sur son visage. Parce que plus maintenant. Ca ne te regarde pas. Même si le "parce que" était simple, elle ne voulait pas lui dire. Depuis quand elle lui parlait de sa vie ? Jamais.

Elle jouait sa petite rebelle et moi ça me faisait rire, cela ne lui allait pas du tout mais au moins cela me divertissais totalement. Elle osait me dire jamais alors qu’il ne fallait jamais dire ce mot car ce n’était jamais sûr après tout. Je rigole légèrement quand elle me dit qu’avec moi c’était sûr, j’avais l’impression de parler à une enfant. Je suis retourné en maternelle ou bien ? lui demandais-je en arquant un sourcil. Ouais, j’étais du genre franc donc c’était sûr que j’allais lui sortir. Alalal la primaire était une si belle époque, j’allais peut-être changer de goût un jour… Peut-être que les blondes sont à mon goût pour le moment. J’aimerai peut-être les brunes plus tard. lui dis-je avec un sourire au coin. Je lève les yeux au ciel en soupirant quand je l’entendis dire que cela ne me regardais pas. J’étais curieux moi aussi, il n’y avait pas que Beezus qui l’était. Je vois, t’es très ouverte ma poule. Allez je vais te laisser dans tes livres. Amuse toi bien… chérie. lui dis-je avec un sourire au coin moqueur. Je lui fais un clin d’œil et me recule doucement pour tourner les talons et partir. Je continue de manger mon sandwich tout en retournant dans le bâtiment principal. Il est temps que je m’endorme maintenant.

Ce n'était pas parce qu'il la traitait de coincée qu'elle allait coucher avec lui pour lui faire changer d'avis. Et puis quoi encore ? Elle ne se rabaissera pas à ça, jamais. Elle haussa les sourcils quand il prit la parole, soupirant un peu, sans répondre. Maxine n'avait même plus envie de parler. En maternelle, au moins, on avait pas de problèmes. Plus on grandit, plus on a de problème. La blonde croisa les bras en souriant. Tant fais pas, tu changeras de goûts en vieillissant. Evidemment, elle avait utilisé le verbe vieillir au lieu de grandir. Pour elle, il n'y avait pas d'espoir pour lui. Il ne grandirait pas, car ça sous entend être plus mature, alors non, il vieillit. Bref. Maxine grimaça quand il l'appela ma poule puis chérie. Ca la dégoûtait presque. Hm. C'est ça. Amuse toi bien. Elle avait parlé avec un ton calme, sa colère était retombée, car elle savait qu'il allait partir. Au moins, elle serait tranquille. Maxine le regarda s'en aller puis tourna à son tour les talons pour partir. La blonde pourra sauver son après-midi.

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