roylee ❈ we need to talk

Cela faisait une bonne semaine que j'étais enfin sortie de l'hôpital, j'étais toujours un peu faible avec l'opération que j'avais eu mais je me sentais déjà beaucoup mieux et maintenant que j'avais récupérée un peu d'énergie je ne me gênais aucunement pour sortir et bouger, j'étais sensée rester au lit pour m'en remettre plus vite mais c'est bien connu j'écoute jamais ce qu'on me dit donc bon. En sortant de l'hôpital j'avais vraiment eu l'espoir de retrouver Royce pour que tout aille mieux à nouveau mais non ça n'était pas possible vu qu'une nouvelle fois il avait fait le con en embrassant Apple le gros danger ainsi que Minnie la mère de son gosse. Franchement j'aimais Royce et je voulais pas que ça se passe comme ça, mais je n'avais pas envie de me faire prendre pour une conne, pas une deuxième fois. J'essayais de cacher ma peine mais en réalité j'y pensais constamment, il m'avait trahis et je pouvais pas l'oublier, j'en étais pas capable. Enfin bref, en plus d'avoir repris ma vie j'avais aussi repris le boulot, j'crois que c'était un bon moyen pour me défouler en se moment et puis j'étais contente de ne pas avoir perdu la main voyant bien que je m'en sortais toujours aussi bien et que mon travail était toujours fait correctement. Et c'est en début de soirée que je sortie de chez moi pour justement travailler, j'avais une victime à tuer et c'est ce que je fis parfaitement une nouvelle fois. Après mon travail j'avais reçu un message de Royce pour m'annoncer qu'il était revenu de Thaïlande, bon et bien il était temps de parler. Je savais très bien qu'il allait me sortir des excuses et j'étais certaine de ne pas y croire, pour moi c'était clairement finit, il n'avait pas le droit de se foutre de moi comme ça. Je marchais alors dans les rues de Cambridge pour rejoindre une ruelle qu'il m'avait indiqué, je n'avais pas envie de le voir autre pars que dans la rue vu que pour moi j'allais clairement lui faire mes au revoir. J'étais donc présente dans cette ruelle sortant alors une cigarette que je fumais pour faire passer le temps en attendant. Bon, j'vais pas mentir, je stresse un peu de devoir le revoir après tout se temps et j'savais très bien qu'il avait une énorme emprise sur moi et qu'il était capable de me faire changer d'avis si facilement.

J'étais qu'un con et je pense que ça suffisait pour Leevy de me détester. Je savais pas ce qui m'avait pris de faire ça. J'étais trop en rogne contre plusieurs trucs, j'avais la trouille, je me dégonflais en faisant des conneries, comme chaque fois. D'accord, j'ai embrassé Apple,  mais c'était contre mon gré, sauf que les meufs pouvaient pas comprendre ça. Leevy s'en fichait de savoir qui avait osé toucher l'autre le premier, j'étais quand même grillé. Je pensais qu'elle m'avait pardonné mais mon ex a du lui retourner le cerveau pour lui faire croire des salades. J'avais envie de la fracasser contre un mur, de l'enfermer chez les fous dans un asile. Elle voulait vraiment pas que je soies heureux en fait. Pour une fois que mon coeur battait pour quelqu'un, pour une fois que je n'avais pas l'impression de me lasser de ma copine, il fallait qu'elle gâche tout. Non putain. Je pouvais pas laisser passer cette chance. J'étais resté droit, respectueux, j'ai essayé d'être un bon copain, et il a fallut que les emmerdes arrivent. J'avais rien demandé, rien! J'avouais juste une faute, un truc grave que j'avais fait et qui n'était vraiment pas sympa. Je faisais croire à Minnie-Love que j'étais son copain afin de me rapprocher de mon fils. Seulement, je n'avais pas réfléchis aux conséquences et forcément, elle m'avait embrassée elle aussi. Rien ne va plus, j'ai bien envie de me défoncer comme jamais, un peu comme en Thaïlande. Ah quand j'étais avec Wade, on oubliait tout et on s'amusait comme de vrais mathers. Ouais le président winthrop qui fume des joints, y'a un soucis? Je soupirais en prenant le taxi à l'aéroport pour me conduire jusque chez moi. Mon appart ne m'avait pas manqué. Et si finalement je n'emménageais pas avec Leevy? J'avais déjà dit à Aby, la soeur de Charline, qu'elle pouvait prendre ma chambre d'ici quelques mois. J'avais envie de retourner à la Full Moon Party pour me retourner le cerveau et  ne pas devoir faire face à ma copine. J'avais à peine dormis dans l'avion, j'étais crevé et je devais déjà la rejoindre dans une ruelle de Inman Square. Je devais faire quelques courses donc ça tombait bien si tout s'arrangeait entre nous, au moins je pourrais essayer de savoir ce qu'elle voulait pour Noël. Mais si ça tombait mal... je pouvais aller me bourrer la gueule dans le bar le plus proche. On allait d'office se disputer et autant dire que personne n'aimerait assister à cela. J'étais en retard -pour pas changer- et j'espérais ne pas recevoir une remarque dès mon arrivée. Je longeais une rue puis je tournais à gauche et je la voyais à quelques mètres de moi en train de se fumer une clope. Elle semblait être en forme, cela me rassurait de la voir tenir debout, l'opération avait été un vrai succès. J'avais juste peur que son corps fasse un rejet, mais inutile de penser à ça pour le moment. Et là, qu'est-ce que je fais? Je devais rester éloigné d'elle au risque de me ramasser un coup de poing? Je devais peut être lui dire bonjour? Oh et puis merde, je la regardais puis je vins me poser contre le mur. Bébé... l'appelai-je en passant mes doigts sur sa main libre, dans l'espoir que ma tendresse la calmerait un peu. Je savais pas comment lui expliquer tout ça. Je voulais la serrer contre moi, l'embrasser, lui dire que je l'aime.

Quand je n'étais pas bien et quand quelque chose me tracassais j'faisais les cent pas et c'est exactement ce que j'étais entrain de faire dans cette rue en attendant Royce. Je pensais à nous et notre relation, je me disais qu'en dehors de nos problèmes de mafia ou bien de maladie tout avait été parfait, nous étions un couple fort qui était près à tout l'un pour l'autre, mais maintenant je n'arrivais plus à croire en tout ça, moi tout c'que je voulais c'est que ça se passe bien mais non il avait du faire le con. Alors pourquoi m'avoir dit qu'il m'aimait et avoir tout fait pour me garder avec lui? Je comprenais pas, j'étais perdue. J'voulais pas que ça se finisse comme ça, après tout je l'aimais et j'étais pas certaine de pouvoir éteindre se sentiment facilement. Je me remémorais tout nos moments passées ensemble et je me demandais quand il était sincère et quand il ne l'était pas, après tout il n'aurait pas embrassé deux filles différente en si peu de temps si il m'aimait vraiment, si? J'avais toujours refusée de tomber amoureuse et Royce avait réussis à me faire changer d'avis, mais là je regrettais tellement, parce que je savais que l'amour voulait aussi dire souffrance et là c'est tout ce que je ressentais en sachant que je m'étais comportée comme une idiote en lui faisant confiance. Je continuais alors mes cent pas dans la rue tout en fumant ma cigarette, il était en retard comme d'habitude. Il le fait exprès ou quoi? Manque plus qu'il me mette un lapin. Sur le coup j'avais même décidée de partir mais il arriva juste à se moment, quel chanceux se con. Je posais alors mon regard sur son visage, en le voyant j'avais espoir de me dire qu'après ce qu'il m'avait fait mes sentiments partent directement mais non ce n'était pas le cas, j'voulais juste l'embrasser et lui montrer à quel point j'étais contente de le revoir. Mais c'était pas possible, j'devais rester forte et pas succomber. Je reculais alors assez vite ma main qu'il vint toucher tout en lui lançant un regard assez noir au surnom qu'il me donna. Me touche pas et m'appelle pas comme ça. Dis-je assez froidement, me reculant alors de sa personne en prenant une longue inspiration. Sur le coup je savais pas si j'étais triste ou si j'étais énervée mais c'est clair que j'avais une énorme envie de le frapper pour lui montrer un peu comme il me fait souffrir en se moment. Ça va c'était bien la Thaïlande, tu t'es bien amusé ? T'as du tirer pas mal de coup, tu dois être content. Dis-je toujours aussi froidement, j'savais même pas pourquoi je lui disais ça alors qu'en fait tout ce que je voulais c'était des explications de sa pars. Tu te souviens quand on s'est retrouvés? T'avais promis que tu ne m'abandonnerai pas. Tu sais pas tenir tes promesses, t'es qu'un con, j'avais confiance en toi et je t'aimais putain! T'avais pas le droit de me faire ça! J'étais capable de tout pour toi, si je suis restée en vie c'est grâce à toi, pour pas t'abandonner. Mais toi t'as préféré faire le con, si tu voulais plus de moi fallait me le dire à la place de me faire souffrir, ou j'sais pas ça doit peut-être t'amuser. Plus je parlais plus je m'énervais et ça se voyait bien à mon comportement, je me retenais sérieusement pour ne pas m'énerver plus parce que je savais que ça allait finir mal sinon.

Je l'aimais bordel, j'en étais fou et je pouvais pas imaginer qu'elle me quitte pour des conneries. Oui c'était des conneries car elle pensait que je la trompais avec deux femmes différentes alors que ce n'était pas le cas. Jamais plus j'avais envie de croiser le regard d'Apple, elle me rendait malheureux cette femme, elle ne m'apportait rien de bon et j'avais vraiment envie de couper les ponts avec. Je revoyais encore son texto où elle expliquait que ça lui faisait trop plaisir de me voir souffrir. Et dire que c'était mon premier amour. On est sensé gardé de bons souvenirs non? J'en avais presque honte d'être sortis avec. Par contre, je devrais encore croiser le regard de Minnie-Love et au moins pendant les dix-huit prochaines années. Sauf si j'en avais rien à foutre de notre enfant, mais les choses étaient devenues compliquées, comme toujours. Je me mordis la joue lorsque Leevy m'ordonna de ne plus la toucher. Le reste de ses paroles me donnait l'impression de recevoir une claque en pleine gueule. Je cherchais quelque chose pour l'interrompre dans sa lancée mais elle trouvait toujours des choses à rajouter. Mon visage se figea. Elle pensait vraiment que j'avais sauté des meufs en Thaïlande? J'en avais touché aucune. Je ne faisais que surveiller Wade, Briony et Maëlys. Le reste du temps je paniquais à propos de notre relation. J'ai essayé de me préparer à notre rupture, mais je pouvais juste pas l'imaginer. Arrête de dire n'importe quoi! Laisse-moi t'expliquer mais... je sais pas comment tu vas réagir. Si je te dis ce qu'il se passe tu risques de me quitter, si c'est pas déjà fait, et c'est pour ça que je ne t'ai rien dis... j'avais peur de te perdre, que tu ais honte de moi, ou que tu te moques, peu importe. je pouvais lire sur son visage qu'elle ne comprenait rien à ce que je lui disais. Comment annoncer ça sérieux? J'allais pas me mettre à crier puisque Leevy ne s'était pas encore énervée comme je l'avais imaginé. Mon regard se perdit à travers la fumée que dégageait sa cigarette et je mis mes mains dans les poches de ma veste. Inutile de reparler du cas d'Apple, tu ne me crois pas de toute façon... je regardais à droite puis à gauche si quelqu'un passait pour nous entendre. Là je stressais vraiment, c'était encore plus angoissant que de lui avoir dit que je l'aimais la première fois. J'essaye de me rapprocher de mon fils et comme Minnie-Love a une confusion et qu'elle confond son mec et moi, j'ai profité de l'occasion pour me faire passer pour son copain. J'ai pas pensé aux conséquences, j'ai pas pensé qu'elle pourrait m'embrasser. Moi tout ce que je voulais c'était voir Charles et elle ne m'aurait jamais laissé l'approcher si j'étais juste moi; le méchant Royce qui lui a pris sa virginité et qui l'a mise en cloque. je fis une petite grimace, c'était vraiment dégueulasse ce que j'avais fait. Je baissais les yeux tellement j'avais honte de moi. Un grand garçon de vingt-quatre ans en plus. Si j'ai fais ça, c'est parce que je n'aurais plus jamais l'occasion d'avoir un enfant... je... je suis devenu stérile il y a quelques semaines et j'ai pas osé te le dire... je sais qu'on en a jamais parlé, mais je comprendrais que tu veuilles me laisser pour te trouver un homme qui te fera des enfants... j'avais l'impression que la terre tremblait et que mon corps s'arrêtait. Je fermais les yeux et je tournais sur moi-même pour cacher mon visage dans mes mains.

Pour moi Royce pouvait me sortir n'importe quel excuse ça ne marchera pas, j'avais pas l'habitude qu'on joue avec moi alors je ne voulais pas que ça commence avec lui. Mais pourquoi lui avoir demander une discussion si je savais d'avance que je ne l'écouterai pas? J'sais pas, j'avais peut-être envie qu'il me donne une vraie raison afin que je puisse le retrouver et le pardonner. Je lui avais alors déballée un flot de parole toujours aussi tranchante que d'habitude, je voyais bien qu'il essayait de me couper mais je ne le laissais pas faire, cette situation me rendait juste folle. Et je finis par me taire quand il commença à parler et c'est clair que sur le coup j'étais incapable de sortir un mot. Je comprenais rien et ça se voyait bien à mon visage, je voulais lui demander des explications mais il avait l'air lancé, je le laissa donc faire pour qu'il m'avoua finalement que si il c'était rapproché de Minnie c'était simplement pour son fils et qu'en plus il était devenue stérile. Je reste plusieurs longue seconde sans bouger essayant de comprendre tout ce qu'il me racontait. Quoi? Mais comment je pouvais me moquer de lui et le lâcher parce qu'il était stérile? Il aurait pas du me cacher ça et causer autant de problème, il aurait simplement dû me dire la vérité. Ça je l'avais appris quand je lui cachais des choses et que ça finissait en gros bordel, comme mon cancer par exemple. C'est pour ça que je préférais lui dire la vérité maintenant. Et puis je n'avais rien à lui dire sur le fait qu'il faisait semblant d'être le gars de Minnie pour son fils, ouais c'était dégueulasse de faire ça mais c'est bien quelque chose que j'aurai pu faire, j'ai pas forcement un bon fond faut pas l'oublier. Je finis par prendre une longue inspiration pour me remettre de tout ce qu'il venait de me dire, en fait ce qu'il venait de m'annoncer était assez horrible mais d'un côté ça me rassurait. Merde Royce, pourquoi tu m'as pas dis tout ça plus tôt? J'aurai jamais réagis comme tu le pensais! Bah oui après tout j'avais envie de le quitter en sachant qu'il avait embrasser deux autres femmes mais pas en sachant qu'il faisait le connard avec Minnie et qu'il était stérile. Je m'approchais alors doucement de sa personne pour lui faire face tout en plongeant mes yeux dans les siens. Depuis quand tu me le caches? Dis-je d'une voix assez neutre, enfin de compte je me disais qu'il avait dû vivre seul l'annonce qu'il était stérile et je me sentais trop bête de ne pas avoir été présente pour lui. Tu crois vraiment que je vais te quitter parce que t'es stérile? Moi je t'aime et je m'en fiche que tu puisses pas faire d'enfant, je sacrifierais ça pour être avec toi. J'ai déjà eu une fille et elle est morte, tu crois vraiment que j'ai envie d'un autre enfant? Dis-je en le regardant toujours en venant doucement passer ma main contre sa joue, je lui avais parlée de ma fille et je crois que c'était bien la première fois, après tout je n'avais jamais vu l'utilité de lui dire et puis le père était Sacha et je savais très bien que c'était un bon ami à lui. Sur le coup j'avais même oubliée le cas Apple m'en voulant de ne pas avoir compris tout ça plus tôt et de l'avoir détester pendant tout se temps.

L'amour me rendait parano, faible, con. Il y avait la possibilité que Leevy m'accepte comme j'étais et la possibilité qu'elle me rejette. Il suffisait d'y avoir une chance sur deux pour me rendre complètement fou. Je ne voulais pas prendre le risque de la perdre. Elle était à moi, j'ai pris du temps pour m'en rendre compte. J'ai d'ailleurs joué avec elle en la trompant un nombre incalculable de fois alors qu'elle n'a jamais trahis sa fidélité envers moi. Que ce soit la première fois qu'on s'était mis ensemble, ou actuellement. Je l'ai toujours connue comme étant la pire des pestes, elle savait avoir du respect pour les personnes qu'elle aimait. Moi j'étais nul à ce niveau là. J'étais pas doué dans ce domaine. J'essayais de ne pas gaffer, j'essayais d'être gentil et courtois, mais je n'avais pas la capacité de tout encaisser aussi rapidement. Résumé? Une maladie, un bébé, un premier amour gâché, une tentative de suicide, un engagement soudain à la mafia, Tessy, un cancer qui a bien failli tuer Leevy, une ex qui fout la merde et maintenant... l'incapacité d'avoir des enfants. J'arrivais pas à garder trop de mensonges, cela ne faisait que nous détruire. Je le savais, pourtant j'avais quand même risqué le coup. Et me voilà, debout comme un con, à avouer mon douloureux fardeau. Je ne voulais pas t'affoler avec ça, tu avais ton cancer, on était déjà tous inquiet comme ça. je n'avais pas envie de l'inquiéter encore plus en lui partageant ma peine. Oui mine de rien ça me donnait un coup de vieux, je sais pas pourquoi, comme si j'avais zappé ma chance d'être un adulte normal qui pouvait avoir une famille. J'étais l'exception, celui qui regardera le bonheur des autres, celui qui connaîtra les enfants de Tessy. Je serais la honte des Magyar. Leevy me demanda depuis combien de temps je lui cachais. J'étais rassuré qu'elle ne m'ait pas demandé comment cela était possible plutôt. Elle me regardait d'un regard qui me mettait en confiance. Je pouvais me montrer faible devant elle, c'était presque normal entre nous. J'inspirais lentement. Je ne sais plus exactement, ça doit faire... un mois. répondis-je incertain. Leevy me disait des choses qui me rassuraient, qui mettait du baume au coeur et je pouvais pas cacher mon petit sourire ému aux coins de mes lèvres. Seulement, je ne m'attendais pas à ce que j'apprenne qu'elle a eu aussi un enfant. Je fronçais les sourcils. Ah bon? Pourquoi ne pas m'en avoir parlé? Elle se plaignait que je lui cachais des choses, mais elle m'en cachait aussi. Mais si sa fille était morte, je comprenais qu'elle ne veuille pas en parler, elle en souffrait surement. Je posais ma main sur la sienne, contre ma joue. J'étais tellement soulagé qu'elle n'envisageait pas d'enfants. Au moins nous étions sur la même longueur d'ondes. Je me souvenais des crises qu'Apple faisait parce que je ne supportais pas sa fille et que je ne désirais pas avoir d'enfants. Seulement, il y a eut un déclic dans ma vie qui me poussait à m'attacher à Charles. Je retirais doucement ma main en la regardant avec des yeux d'amoureux. Je suis désolée pour ta fille, je ne savais pas... Mais je suis content que tu m'en parles. j'aimerais avoir beaucoup plus d'informations, déjà avec qui elle a pu se foutre en cloque? Si c'était voulu, si c'était un accident. Si c'était avant ou après notre première relation. Comment elle est décédée, bref, un tas de questions indiscrètes. Mais ça sera pour un peu plus tard. Je l'avais retrouvée non? Elle n'avait plus l'air d'être fâchée. Alors... tu me fais confiance maintenant? la question qui fâche, mais j'avais besoin qu'elle me croit pour avancer, avec elle. Je ne lui laissais pas le temps de répondre que je venais plaquer mes lèvres contre les siennes en la poussant doucement contre le mur. Je la touchais de nouveau, je sentais son parfum qui m'avait trop manqué, je mêlais mon souffle au sien, je retrouvais mon petit bonheur.

Je m'attendais à n'importe quoi mais pas que Royce m'annonce qu'il était stérile, j'arrivais pas à comprendre pourquoi il ne m'en avait pas parler plus tôt, après tout j'étais compréhensive pour se genre de chose et à ce que je sache, je ne lui avais jamais demandé d'enfant et ça ne m'était jamais venue en tête. Après tout être mère c'est quelque chose en quoi je ne veux pas penser, j'avais bien trop peur de perdre un enfant une nouvelle fois. Et alors cancer ou pas, t'aurai dû me le dire, je t'aurai pas laissé vivre ça tout seul sinon. Dis-je d'un léger soupire, après tout il s'était inquiété pour ma réaction alors que si il me l'avait annoncé plus tôt j'aurai été présente pour lui et surtout pour lui dire que ce n'était pas ça qui allait détruire notre couple. Et puis au pire des cas si vraiment l'envie d'un enfant lui venait y'avait toujours des moyens, comme l'adoption et tout le blah blah, enfin bon y'avait toujours des solutions à tout et j'crois bien que c'était notre spécialité de trouver des solutions même quand il y en a pas. Je me demandais quand même la cause de ce qu'il lui était arrivé, après tout on ne devient pas stérile du jour au lendemain, si? Fin j'étais pas en médecine donc j'pouvais pas vraiment savoir, je lâchais alors un nouveau soupire quand il me disait que ça faisait un mois, merde un mois c'est juste énorme. A la place de m'avouer qu'Apple t'as embrassé, t'aurai dû me dire ça. Dis-je en levant mes yeux au ciel, après tout si ce n'était pas de sa faute pour le cas Apple il aurait mieux fait de rien me dire, après tout j'aurai préféré qu'il me parle de sa santé, c'était beaucoup plus important que les conneries de son ex. J'haussais un peu mes épaules quand il me parla de ma fille, je préférais ne rien répondre, après tout c'était un sujet assez sensible pour moi et moins j'en parlais mieux c'était. Il me demanda finalement si j'lui faisais confiance, c'était franchement une question que je me posais moi-même, j'étais alors prête à lui répondre mais il vint subitement m'embrasser, alors là sur le coup j'oubliais tout, tout ce que je pensais c'était que j'étais contente de retrouver ses lèvres. Je venais alors passer ma main contre sa nuque en me collant un peu plus contre son corps pour prolonger son baiser assez longuement, c'est dans ces moments là que je me rendais compte que j'pouvais vraiment pas vivre sans lui. Je finis par doucement me reculer tout en gardant mon visage près du siens en affichant un petit sourire. Plus de baiser avec Apple ou avec d'autre fille et surtout plus de mensonge? Dis-je en ayant besoin qu'il me promette ça, j'voulais juste qu'on soit sincère l'un envers l'autre. T'as vraiment de la chance que j'taime toi. Dis-je d'un petit sourire amusée en lui volant un nouveau baiser, après tout si je ne tenais pas autant à lui je me prendrais pas autant la tête pour nos problèmes et je ne serai pas non plus capable de le pardonner.

Avec des si, on pouvait refaire le monde. Ce qui était fait était fait. J'ai merdé sur toute la ligne et je préférais savoir que tout ce qui m'arrivait était uniquement de ma faute car sinon je pouvais dire que si j'étais stérile, c'était à cause de Leevy puisque c'était grâce à elle que je me suis collé à la mafia, que j'ai fais la connaissance de Pheonix et tout le tralala. Donc non, si j'en étais là aujourd'hui, c'était uniquement à cause de moi et de mes choix. La vie ne pouvait pas être tout le temps rose. Je me mordis la joue assez embarrassé que le sujet Apple soit toujours là. Elle ne partira jamais de nos conversations? Le sujet qui fâche c'était elle et ça m'étonnerait qu'on en entendre plus parler, bien malheureusement... J'aurais pu être du lui en parler avant, mais pas par téléphone. Quoi que, j'ai quand même été un gros enfoiré de lui balancer l'histoire avec Apple par téléphone justement. J'affichais un petit air désolé et pour me faire pardonner, je l'avais embrassé. Je l'influençais? Non pas du tout, juste un peu. Leevy colla son front contre le mien et je fermais un instant les yeux. Je souriais à ses paroles. J'étais totalement d'accord. Mes lèvres t'appartiennent Miss Cartwith. et pour couronner le tout, une vague de chaleur m'emporta lorsque la jeune femme me disait qu'elle m'aimait. Un deuxième petit sourire échangé et je retrouvais ses lèvres fruitées. Tu ne peux pas t'imaginer la chance que j'ai d'être aimé par toi. Une si belle femme. Je suis sûre qu'il y a des jaloux. ma main caressa sa joue, puis descendis le long de son corps pour lui attraper la main et l'inviter à reculer de quelques pas pour se décaler de ce mur. Je dégageais une mèche de sa chevelure dorée pour la mettre dernière son oreille. T'es ma petite femme, t'es à moi et je n'aime que toi. Ceux qui sont pas contents, je les emmerde. je fis mon regard faussement menaçant puis je ris en fourrant mes mains dans mes poches. Il faisait pas si chaud que ça. Inutile de se cacher plus longtemps dans cette ruelle, je voulais qu'on fasse du lèche vitrine. Au fait, tu as repris le boulot? J'espère que ça ne va pas trop t'épuiser, tu as quand même subis une opération et ton frère aussi. je parlais d'une voix assez basse, c'était pas un sujet qu'on abordait tranquillement dans la rue. J'avais abandonné la mafia pour Tessy, pour ma famille, mais savoir qu'à tout moment Leevy risquait de recevoir une balle, ça ne m'enchantait guère. De toute façon, je n'étais pas une grande perte dans cette affaire.

Je me sentais quand même bête, après tout ça faisait un mois que Royce savait qu'il était stérile et moi je n'avais même pas été capable de voir que quelque chose n'allait pas? C'est des choses qui peuvent se voir ça et moi je pensais que tout allait de son côté. J'suis stupide, quoi que je peux encore me rassurer en me disant que la plupart des fois où je le voyais j'étais à l'hôpital et souvent sous médocs donc pas facile de me rendre compte des choses. Enfin bon je peux aussi dire que c'est un très bon menteur et j'suis plutôt douée aussi dans le mensonge donc par expérience je peux dire qu'il se débrouille plutôt bien. Après notre beau baiser de retrouvaille je restais collée contre son corps, ça faisait tellement du bien d'être à nouveau en forme et de pouvoir tenir debout face à lui et ne pas être dans un pauvre lit d'hôpital. J'espère bien. Dis-je d'un petit sourire en coin alors que je venais attraper l'une de ses lèvres avec mes dents que je tirais doucement pour ensuite la relâcher en lui volant un nouveau baiser. Bon je pense que ça se voit qu'il m'a vraiment manqué. En tout cas j'espérais vraiment qu'à présent il veuille bien me dire la vérité et surtout qu'il ne fréquente plus Apple, au départ je m'en foutais qu'il l'a vois mais comme cette fille n'a certainement pas de respect elle ne se gênera sûrement pas pour l'embrasser à nouveau. Je souriais alors amusée en écoutant ses mots doux, trop de compliment d'un coup haha. T'es mignon. Oui vachement expressive, je sais. Je finis par légèrement pincer ma lèvre quand il me parla de mon travail, je me doutais bien qu'il doit sûrement préférer que je ne travaille plus mais bon faut croire que c'est dans mon sang et ça m'avait quand même manquée. Oui j'ai repris, mais t'inquiètes pas pour moi ça se passe très bien. Et puis si j'ai un coup de moue je prend les médocs super magique qu'ils m'ont donnés. Dis-je en haussant un peu mes épaules amusée, merci la médecine haha! Et je finis ensuite par froncer mes sourcils me rendant compte qu'il avait aussi parlé de Phoenix, what? Tu t'inquiètes pour mon frère maintenant?

Franchement, j'étais heureux avec Leevy, je me sentais épanoui de jours en jours et plus le temps passait avec elle, plus je réalisais que notre relation était importante. Ce n'était pas une bête petite amourette. J'étais amoureux d'elle comme jamais je n'avais aimé quelqu'un et pour rien au monde je ne voudrais perdre cela. Alors pourquoi j'aurais soudainement envie de parler à Apple? Ou d'aller la voir? J'en avais plus rien à foutre d'elle, franchement elle me décevait tellement à agir comme une... égoïste pour rester poli. Si seulement elle avait un mec, elle me foutrait la paix, même si j'étais pas sûre qu'elle arrive à m'oublier si facilement. Je l'ai quitté en juin, juste avant le summer camp et nous étions en décembre, elle avait tout le temps de faire autre chose de sa vie que pourrir la mienne non? Quant à Minnie-Love, je ne devais rien lui reprocher puisque c'était moi qui avait fait le con avec elle, sans parler d'Andrea qui était plutôt vénère. Tant pis, ils étaient tellement bizarres ensemble que leur couple ne m'intéressait guère. Je me demandais si Leevy avait repris le travail et sa réponse ne m'étonna pas. Cette nana ne pouvait pas rester en place à se tourner les pouces. Tout comme moi. Non, je suis pas d'accord. Si t'as un coup de moud tu viens me voir et je m'occupe de toi. je me pinçais les lèvres, amusé de devoir prendre soin de ma petite femme. Je fis ensuite une grimace. J'avais parlé de Phoenix sans vraiment le vouloir. J'haussais les épaules. Je m'en fous de ce qui peut bien lui arriver. C'est juste que vous êtes tous les deux sortis de l'hôpital et donc si t'arrives pas à gérer, il aura du mal aussi. ils pourraient devenir des proies très faciles pour leurs ennemis. Nous passions ensuite devant une agence immobilière qui affichait les nouveaux appartements disponibles. Je plantais mes pieds devant et je regardais, curieux. On va jeter un coup d'oeil? je tournais la tête vers elle et un sourire se dessina sur mon visage. Il était temps qu'on parle de ça non? Son opération était terminée, on avait tout le temps de s'occuper de notre nouvel appartement. A moins qu'elle en ait déjà trouvé un mais je préférais qu'on choisisse ça à deux, en espérant ne pas trop se disputer au niveau des goûts et des couleurs.