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When the dark side come

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Mon coup avait réussi à le déstabiliser quelques secondes seulement, pas assez pour que je puisse tenter de fuir... Et j'avais réussi à l'énerver encore plus, me retrouvant projetée sur le sol, alors qu'il me grimpait dessus... Oh merde... j'allais me faire violer comme une moins que rien, j'avais déjà vécu ce genre de scène, je me disais... que ça n'était juste un autre mauvais moment à passer, que j'essaierais d'oublier ça... J'étais dégoûtée qu'un sale type comme lui puisse traîner dans l'université à la recherche d'autres potentielles victimes... Mes bras étaient coincés, je ne pouvais même pas me débattre, ses lèvres sur mon cou me firent frissonner de dégoût, mais je demeurais silencieuse comme une poupée sans âme... Ses lèvres venaient se poser sur les miennes, j'avais envie de vomir et tentais de me débattre malgré tout, quitte à lui mordre ses lèvres jusqu'au sang, profitant de cet instant pour hurler, quitte à ce que quelqu'un puisse m'entendre de l'extérieur, peu importe... Mais je ne voulais pas revivre cette expérience une deuxième fois, une fois c'était déjà bien assez traumatisant.
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Au bout de trois heures d’entraînement je finis par enfin lâcher l’Athlétique center. Rester aussi tard n’est pas dans mes habitudes mais il fallait vraiment que je me défoule ce soir. La nuit est fraîche. Voire glaciale, des plaques de verglas commencent à apparaître sur le sol, mais je n’ai pas envie de rentrer tout de suite. Je me balade du côté du yard et je remarque une porte ouverte. Un cours ? À cette heure-là ? Impossible. J’avance silencieusement et entre dans le grand hall. À première vue rien d’anormal. Puis j’ai l’impression d’entendre un echo bizarre, et c’est là que je remarque deux personnes en train de se débattre. J’avais entendu les rumeurs d’agressions et je ressors vite fait histoire d’allumer le Hall. J’appuie sur le premier interrupteur et n’en éclaire qu’une partie, et je les vois enfin. Impossible de voir son visage sous sa capuche qui lui recouvrait presqu’entièrement la tête, et sous lui… J’y crois pas… C’est May.
Mon sang ne fait qu’un tour et je fonce vers l’agresseur. J’ai l’impression de voir flou et je ne contrôle plus mes mouvements. Je l’attrape par les épaules, le soulève presque et le balance contre un bureau. Je regarde May, paniquée, à terre, et je me fous entre elle et le mec en noir. Je sens que je vais le buter.



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God, c'était jouissif d'être en position de dominateur comme ça. Il aimait ça et sentir l'impuissance de la fille en dessous était juste énorme. Fallait le comprendre, fallait savoir pourquoi il agissait comme ça mais il était le monstre dans l'histoire alors tout le monde se fichait bien du pourquoi du comment. Ses lèvres continuaient à toucher celle de la petite asiatique mais celle ci, en tigresse qu'elle était finit par le mordre violement avant d'hurler. Et par rage, un nouveau coup partit droit sur son visage. C'est à ce moment qu'une lumière s'allumait mais avant même qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, quelqu'un le retirait de sa proie le poussant avec force contre l'un des bureaux. Shit. Pour le coup, il hésitait. Répliquer ou partir ? La deuxième solution semblait être le mieux. Il était plus sûr de ne pas prendre le risque de se faire attraper maintenant. Poussant un soufflement laissant exprimer la rage qu'il pouvait ressentir. Il poussait le bureau pour faire office de barrage entre lui et le mec qui venait de débarquer. C'était le bon moment pour se tirer et sans hésitation, il courait vers la porte. Il avait perdu pour ce soir mais la menace serait toujours là.

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J'avais réussi à le mordre et surtout... à attirer l'attention dans la pièce, du coup lorsque les lumières éclairèrent le hall je sentais que j'allais sauter dans les bras de la personne qui viendrait me sauver des griffes de ce fou furieux. Mais avant ça, je me prenais une droite en plein visage, c'était violent, ça me sonnait, mais j'avais pris pire... Ma tête s'écrasait par terre alors que j'avais réussi à relever mon visage quelques secondes pour le mordre et voit mon agresseur se faire valdinguer dans la pièce, à l'opposé de moi. Je reconnaissais cette silhouette, je la connaissais que trop bien et mon coeur se serra...

C'était Koray, j'pensais ne plus jamais le revoir et des larmes de soulagement coulaient sur mes joues, il ne pouvait pas tomber mieux. L'agresseur décida de se barrer en bon lâche qu'il était et je tremblais, n'ayant même pas la force de me relever, du moins pas de suite... Mon coeur battait à 200 cent à l'heure, et finalement je retrouvais un minimum de force pour me redresser, la joue endolorie, mon bras saignant encore... "Koray..." et je me jetais dans ses bras, avant de m'évanouir, tout ça à cause de la peur qui refaisait surface.
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Je m’apprête tout juste à foncer sur ce connard pour le foutre en pieces quand il se barre en repoussant le bureau. Pendant une seconde je suis tenté de lui courir après et d’aller lui regler son compte, mais il faut que je m’occupe de May. C’est lui l’agresseur du camus? J’arrive pas à réaliser ce qui vient de se passer. Et si je n’étais pas passé par le Hall? Et si j’étais rentré directement? Quelque chose de terrible serait arrivé à May, et je ne me le serais jamais pardonné. Je me penche vers elle et essaie de l’aider à se relever, mais elle s’évanouit. Et je me rappelle de son “état”. J’arrive pas à croire que je l’ai laissée seule dans cette condition. Et il est ou l’autre enfoiré, son soi-disant super sauveur? Il a sûrement du s’éclipser après l’hôpital. Et moi en grand égoïste j’ai pas tenu compte de ça.
Je prends la jeune fille dans mes bras et la soulève. Je la regarde inconsciente et je me demande comment est-ce qu’elle arrive à gérer tout ce qui s’est passé ces derniers mois. Je soupire et l’emmène chez moi.



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