my heart would break without you, might not awake without you ∞ romane.

La fin du semestre arrive à grands pas, et avec le voyage qui approche également, j'ai énormément de travail. Je ne sais clairement plus où donner de la tête et ça en devient difficile, j'en ai marre de bosser vingt quatre heures sur vingt quatre mais mon semestre en dépend. Heureusement, j'ai de nombreux stages en ce moment, et ça me sort un peu la tête des bouquins. Bref, je devais effectuer un petit stage de deux jours à l'hôpital de Cambridge, chose qui me réjouissait. Je venais de finir de manger avec Priape et je devais traverser le couloir pour me rendre dans mon bureau attitré pour le stage. J'ai pas mal de paperasse en retard d'ailleurs, et il faudrait que je pense à me bouger un peu. Je déambulais dans le couloir, rivant mon regard dans les diverses chambres où la plupart des patients dormaient, et là.. le choc. Au début, j'ai l'impression que je rêve mais après avoir cligné des yeux dix fois, je me rend compte que c'est bien lui dans ce lit d'hôpital. Mais qu'est-ce qu'il fait là ? La dernière fois - et première fois d'ailleurs - que je l'ai vu, il allait bien pourtant. J'ai longuement hésité devant la porte avant d'entrer, mais au final ma curiosité me pousse à ouvrir la porte et à connaître la raison de son hospitalisation. En réalité, ça m'inquiète un peu, même si je ne connais pas beaucoup Romane. J'entre donc dans la pièce et il est entrain de jouer sur son téléphone. Il relève les yeux vers moi et je me sens rougir, pas sûre d'être à ma place en fait. « Hey, je.. ça va ? » demandais-je alors, m'approchant timidement de son lit pour essayer de voir s'il allait bien ou non.

Déjà deux semaines que j'étais ici et j'en pouvais plus. La balle étant passée trop près du coeur, ils voulaient me garder en observation suite à des petites complications de merde post opération et du coup, j'me retrouvais en repos forcé, cloué au lit à longueur de journée. J'en avais plus marre que jamais. Je ne savais plus quoi faire, je tournais en rond, mes balades dans l'hosto se ressemblaient toutes et voir tout ces gens malades, blessés, en vrac, ça me soulait plus qu'autre chose. J'avais envie de sortir, j'étais comme un lion en cage ici. Mais il fallait que j'attende encore quelques jours, deux trois exams de plus et j'allais enfin revoir la lumière du jour. Dans la boite, les gars avaient du mal sans moi, même si mes associés étaient là pour gérer comme d'habitude, sans moi, de leur dires hein, ça n'allait pas. Et le père de Davina... N'en parlons même pas, ça n'allait plus avec elle du tout à cause de tout ça. J'allais voir en sortant de toute façon... En attendant? J'me vengeais sur mes jeux de smartphone et là tout de suite sur... Candy Crush, cette grosse merde. J'étais coincé à un niveau qui me prenait la tête et j'en étais arrivé presque à l'envie de jeter mon portable contre le mur quand soudain, la porte de ma chambre s'ouvrit d'avantage pour laisser entrer une fille... "Addison?" Tournant le regard vers elle, fronçant les yeux car surpris, je la voyais s'approcher timide en rougissant « Hey, je.. ça va ? », un sourire en coin car cette visite était avouons le inattendue mais agréable, je répondais "On va dire que je survis... Même si je vais surement finir par tuer quelqu'un ou me suicider, j'sais pas encore." un sourire en coin et je la regardais de nouveau ajoutant "Et toi? Qu'est ce que tu fais là?" bah ouais, je ne m'attendais pas vraiment à la voir elle, débarquer dans ma chambre.

Je ne sais pas du tout pourquoi il est là, en même temps, comment le saurais-je ? Si ça se trouve, il s'est fait enlevé l'appendice ou un truc du style, rien de bien grave quoi. Je ne connais pas ce gars, je ne l'ai vu qu'une seule fois et on a juste appris à se connaître le temps d'une soirée, rien de plus. D'ailleurs, il faudrait que je pense à lui rendre ses sous, même si ce n'est que deux minables dollars. Bref, une fois entrée, je suis bien obligée de lui sortir un truc sinon il va me prendre pour une dingue. J'aurais pu le laisser se rétablir tranquille au lieu de m'incruster dans sa chambre mais bon.. j'avais envie de rentrer, point. Evidemment, Romane a l'air surpris de me voir plantée là. J'essaie de ne pas me laisser déstabiliser par ses beaux yeux et m'avance un peu. Je lâche un petit rire compatissant à la suite de ses paroles, m'imaginant bien que ce doit être difficile de vivre h24 entre quatre murs. « Tant que tu tues quelqu'un d'autre que moi ça me va. » répondis-je en souriant, venant m'installer sur une chaise à côté de son lit. Ouais, comme si j'allais rester là toute la journée en fait, la fille qui s'incruste pas du tout. « Je fais un stage de deux jours, mais je t'avoue que je m'ennuie un peu. » J'ai vraiment trop de dossiers à remplir et de cas à étudier, ça en devient fatiguant à la longue. La question qui me brûle les lèvres sort enfin, car vraiment, j'ai envie de savoir. Trop de curiosité en moi. « Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Rien de grave ? »

Étonné mais étrangement je trouvais ça agréable, de la voir débarquer comme ça à l'improviste. Moi qui ne voulait voir personne de proche, qui n'avait pas envie de parler mais juste de m'enfuir, là ça allait déjà un peu mieux. Elle me demandait comment j'allais et je répondais avec humour même si au fond c'était presque sérieux. Elle riait un peu, répliquant « Tant que tu tues quelqu'un d'autre que moi ça me va. », je souriais attendrit. Elle avait une bouille cette fille... Elle m'apaisait, allez savoir comment. J'aimais ça. Je répondais alors pour la "rassurer" "Ne t'en fais pas, j'ai aucune raison de te tuer." au contraire, tu viens me sauver de ma folie là. Elle vint même s'installer près de moi en prenant une chaise et c'était encore mieux. Je m'étais montré curieux de sa présence et elle m'en répondait « Je fais un stage de deux jours, mais je t'avoue que je m'ennuie un peu. », d'une petite moue je la fixais un instant avant de jeter mon portable sur la commode près de mon lit "Et bien, même si ça te fait chier, je remercie les cons qui t'ont envoyés ici, tu sauve mon après midi là." oui c'était ma façon à moi de lui dire merci de venir me tenir compagnie. Puis là, elle posa LA question délicate du moment « Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Rien de grave ? », me mordant la lèvre, je relevais alors le regard vers elle un bref instant, avant de sourire en coin pour répondre à côté "On va dire... Accident de travail." souriant un peu plus car là je faisais de l'humour pour ne pas dire cash qu'on avait essayé de me tuer, ça allait lui faire peur sinon, j'avais pas envie qu'elle se sauve.

J'aurais préféré revoir Romane dans d'autres circonstances qu'à l'hôpital, mais ça me fait tout de même plaisir de pouvoir lui parler de nouveau. Finalement, on ne connait presque rien l'un de l'autre mais c'est ça que j'apprécie. Aucun compte à se rendre sur quoi que ce soit, ce n'est pas plus mal non ? Apparemment, le jeune homme est à l'hôpital depuis un petit moment car il semble perdre patience. Heureusement, il m'avoue qu'il n'a aucune raison de me tuer, ce qui me fait rire, car je doute qu'il puisse tuer quelqu'un de toute façon. Haha je ne crois pas si bien dire. (a) « Tant mieux. » dis-je en esquissant un petit sourire, alors que je viens m'installer près de son lit. Je ne suis pas très amatrice des hôpitaux mais je n'ai pas envie de le laisser tout seul, c'est encore plus triste. Les petits sourires en coin qu'il m'adresse me déstabilisent un peu, mais je ne montre rien, il vaut mieux. Je me fais toujours avoir avec les hommes alors je préfère rester de marbre face à tout ça. « Tu sauves la mienne aussi ! C'est mieux que d'être avec une pile de dossiers à trier. » dis-je en lâchant un petit rire, plongeant mon regard dans le sien, que je trouve trop bleu pour être vrai d'ailleurs. Je n'arrive pas à m'habituer à autant de beauté dans un regard, c'est fou. Il a l'air soudainement gêné de la question que je lui pose, et je fronce un sourcil en attendant le verdict, m'imaginant le pire. Bien vite, il me rassure en parlant d'un accident de travail. Mais en fait.. je sais même pas ce qu'il fait dans la vie. Tant pis, je ne vais pas trop jouer la curieuse non plus, ça me perd parfois. « T'as des primes de risques au moins ? » demandais-je à moitié sérieuse, à moitié amusée. « Ça fait longtemps que tu es là ? »

Suite à notre petit moment d'humour, elle m'offrit ce petit rire qui lui allait si bien, me répondant simplement « Tant mieux. » esquissant un sourire. Elle était belle c'est indéniable, j'aimais la regarder. Elle avait ce quelque chose de pétillant, qui faisait oublier les ombres au tableau donc voilà. Je lui avouais qu'elle refesait ma journée à chier et après s'être rapproché de moi elle m'en répondait « Tu sauves la mienne aussi ! C'est mieux que d'être avec une pile de dossiers à trier. » avant d'en rire un peu. Je souriais d'avantage répliquant "En effet... Ça avait l'air passionnément mortel tout ça." typiquement le genre d'activité qui m'aurait rendu dingue, pire que de rester coincer ici. Riant légèrement car ça faisait encore mal quand j'en faisais trop, je la fixais un instant alors qu'elle en faisait autant pour me demander ce qu'il m'était arrivé. Jouant encore sur l'humour, je répondais léger mais surtout à côté de la vérité pour esquiver une grosse frayeur. Ouais, deuxième fois qu'on se croisait, j'me voyais mal lui dire qu'on avait essayé d'me tuer moi et ma famille, ça le faisait moyen... Elle n'insistait donc pas, demandant toujours avec humour bien que sérieuse quand même « T'as des primes de risques au moins ? Ça fait longtemps que tu es là ? », jouant avec le coin de mon pansement, sous ma blouse bleu dégueulasse, je relevais le regard sur elle, répondant avec le sourire "Oh ça oui, je vais m'en mettre plein les fouilles d'ailleurs." et c'était pas faux! C'était bien le seul côté positif à cette histoire... J'ajoutais ensuite "Et ça va faire 15 jours à la fin de la semaine... 15 jours de trop déjà." regardant en l'air en soupirant blasé. J'avais tellement de choses à régler à cause de tout ça...

Finalement, je suis plutôt contente de faire une pause dans la journée ennuyante que j'allais passer. J'aime bien Romane, je le trouve gentil et j'ai envie d'apprendre à le connaître davantage. On ne s'est vus que deux fois mais j'ai l'impression que l'on se rencontre toujours dans des situations délicates. On s'est confié l'un à l'autre sans réellement se poser de questions il y a quelques semaines, et le voir maintenant à l'hôpital me fait de la peine. Je ne saurais dire pourquoi, mais je n'ai pas envie qu'il lui arrive quelque chose de mal, ça doit être mon âme Quincy qui parle. « Ça tu peux le dire. » J'adore la filière où je suis, vraiment, mais ce stage en hôpital me déçoit un peu. Je suis censée travailler avec les animaux moi, et du coup je ne me sens pas trop à ma place ici. M'enfin, au moins ça me fait toujours une expérience bonne à prendre et je ne vais pas cracher dessus. « C'est l'essentiel au moins ! Tu travailles dans quoi ? » demandais-je en souriant, ne sachant pas trop dans quoi je mettais les pieds. Romane m'a bien dit qu'il était étudiant à Harvard, mais il a l'air de bosser à l'extérieur aussi. Il m'annonce alors que ça fait déjà deux semaines qu'il est là, ce qui me vaut une petite grimace, m'imaginant une seule seconde à sa place. Je me sentirais mal d'être séparée de ma jumelle trop longtemps, et surtout terriblement seule dans une chambre d'hôpital. Je me lève alors de ma chaise et croise les bras contre ma poitrine en souriant au jeune homme. « Tu veux te promener un peu ? » J'espère surtout qu'il peut se lever de son lit, je serais mal à l'aise de lui avoir proposé une petite sortie s'il ne peut pas bouger.

Je n'étais visiblement pas la seule âme en peine aujourd'hui. Mais son malheur faisait remonter mon bonheur alors pour le coup, j'avoue j'étais content qu'elle soit coincée ici. « Ça tu peux le dire. » je souriais à la regarder un instant, venant lui demander du coup "Tu préfère soigner les bêtes aux hommes et ça se comprend. Elles au moins, elles sont loyales et vrai." ouais ok, je faisais une gentille dédicace à tout ces traites qui m'entouraient en disant cela mais au fond, je le pensais vraiment moi aussi. Puis suite au fait que je disais être correctement indemniser, elle jouait la curieuse à son tour en demandant d'un sourire « C'est l'essentiel au moins ! Tu travailles dans quoi ? », une légère moue l'air de rien et je répondais "Bien que pour l'instant je laisse la plus grande partie de sa gestion à mes pingouins en cravate... Après sa mort, j'ai repris l'entreprise de mon père. On est fabriquant d'armes. Ça fait un peu plus d'un an maintenant que j'en suis le patron. Ça t'en bouche un coin hein?" comment elle allait prendre ça à votre avis? Quincy qu'elle était, sans doute mal à voir! En attendant, elle me proposa gentiment en se levant « Tu veux te promener un peu ? », levant alors de nouveau les yeux vers elle, je réfléchis un court instant avant de laisser aller un sourire en coin en répondant "Ouais, c'est pas de refus..." avant de me redresser pour m'asseoir sur le bord de mon lit et me lever d'une légère grimace "Moins je bouge, plus j'ai l'impression d'être un petit vieux, c'est limite frustrant." souriant une nouvelle fois avant de la suivre vers le couloir. Commençant à marcher, je lui disais alors "Merci... De me tenir compagnie comme ça c'est.. Gentil." ouais, rien ne l'y obligeait et pourtant elle était là, ça c'était une chose que je n'allais pas oublier.

Et il ne croit pas si bien dire, j'adore soigner les animaux et je veux d'ailleurs en faire mon métier. Je hoche la tête positivement, je suis complètement d'accord avec lui par rapport à la loyauté qu'ont les animaux envers nous, y'a pas photo. « J'aurai pas pu dire mieux. » dis-je en souriant. D'ailleurs, cela me fait penser que j'aimerais bien me prendre un chien, mais pas sûr que Candice soit d'accord.. Il faudrait que je vois ça avec elle. Romane m'apprend ensuite qu'il travaille dans l'entreprise de son père, et à vrai dire, je ne peux pas m'empêcher d'écarquiller les yeux. Fabriquant d'armes ? Really ? Du coup, je m'imagine n'importe quoi par rapport à sa blessure et je me mordille la lèvre avant de reporter mon regard vers lui. « Et quand tu disais accident de travail.. c'est qu'on t'a tiré dessus ? Mais c'est pas sécurisé ce genre de trucs ? Fin j'veux dire.. » Je me stoppe un instant en rivant mon regard vers le sol, me rendant compte que je suis peut-être un peu trop curieuse. « Pardon. » murmurais-je ensuite en esquissant un petit sourire timide, m'excusant pour ma curiosité maladive. Après tout, c'est un accident de travail et je ne suis pas obligée de tout savoir n'est-ce pas ? Je propose ensuite au jeune homme de marcher un peu, ça lui fera certainement du bien. Je l'attend patiemment pendant qu'il se lève difficilement, et sans réfléchir je m'approche de lui et pose une main sur son bras. « Tu veux que je t'aide ? » demandais-je alors, plongeant mon regard dans le sien. Je rougis un peu quand il réussit finalement à se lever et nous sortons de sa chambre en marchant doucement. Son passage à l'hôpital a duré tout de même assez longtemps et j'ai bien l'impression que sa blessure n'était pas du tout superficielle, bien au contraire. « Ça me fait plaisir d'être avec là. » dis-je en esquissant un petit sourire, essayant tant bien que mal de ne pas montrer ma gêne face à lui. C'est qu'il est imposant quand même.

On avait un sacré point commun en tout cas là, les animaux, elle me confirmait le tout avec un sourire d'ailleurs « J'aurai pas pu dire mieux. ». Entre trahison, trop de confiance, les bêtes, la liste s'allongeait visiblement mais on restait très différents. Elle... Elle était douce, gentille, pure. Contrairement à d'autres! D'ailleurs, on en vint très vite à mon travail et là, sans surprise pour moi, elle en ouvrait grand les yeux, pensif un instant ce qui ne manqua pas de me faire sourire "Tu vois j'te l'avais dis." que ça lui ferait tout drôle. Mais étrangement? Elle en vint à poser genre une question qui me recala net à ma place  « Et quand tu disais accident de travail.. c'est qu'on t'a tiré dessus ? Mais c'est pas sécurisé ce genre de trucs ? Fin j'veux dire.. » et elle se stoppait. Moi mon sourire avait disparu net alors que je la fixais quelques secondes, remarquant son malaise soudain et que je ne détourne les yeux alors qu'elle en faisait autant pour murmurer un « Pardon. » d'un sourire timide. Un petit sourire en coin et je relevais le regard sur elle, répondant d'une voix paisible "Ce n'est rien t'en fais pas." ouais, après tout elle avait fait le bon rapprochement sans spécialement le vouloir et puis c'était la vérité! Je m'étais fais tirer dessus j'allais pas le nier hein. Puis bah du coup elle m'invitait à sortir un peu et je validais. J'en avais marre de rester là et marre de me promener tout seul alors faire à deux, je prenais. Grimaçant un peu alors que je me levais, elle venait naturellement poser sa main sur mon bras pour me demander « Tu veux que je t'aide ? » plongeant ses yeux dans les miens. Je la fixais un nouvel instant, un sourire en coin venant tout seul alors que je répondais "Ça va aller je pense, merci." la regardant encore quelques secondes parce qu'elle rougissait j'en profitais donc pour ajouter "Mais si j'me sent tomber j'hésiterais pas. Quoi que... Aller, soyons fou! Accroche mon bras ça sera plus mignon." souriant d'avantage en l'invitant à s'accrocher à mon avant bras comme un couple qui allait danser. Sortant de ma chambre, après quelques pas je la remerciais alors avant qu'elle n'esquisse un sourire pour me répondre « Ça me fait plaisir d'être avec là. », la regardant à nouveau ça me touchait au fond d'entendre ça. C'est vraiment une fille adorable c'est dingue... D'ailleurs, j'en repensais à ce qu'elle me disait plus tôt, sa question, que je me sois fait tirer dessus. J'me décidais enfin à lui répondre, regardant en face de moi "Pour ce que tu m'as demandé tout à l'heure. La réponse est oui, je me suis bel et bien fait tiré dessus. Même si j'ai une vie bien cadrée, des gardes du corps quand il le faut, ça n'empêche visiblement pas quelques surprises. Du genre... Un ancien ami qui accepte un contrat sur ta tête." je finissais, tournant mes yeux vers elle d'un sourire disons ironique hein, là je faisais du sarcasme.