"Et paff! Ca fait des chocapics!" Neva

Oui j'étais redevenue une pauvre gamine c'est comme ça que je me voyais dans les bras de sa mère, qu'elle n'avait pas vus depuis le matin alors qu'elle venait juste de la déposer à l'école. S'était ridicule comme rêve pathétique peut être même, je sais pas quand on y pense comme ça. J'restais silencieuse dans les bras de cette mère factice jusqu'à ce qu'elle me réponde avec la voix de Nevada et ce doux rêve s'évanouie pour redevenir la réalité, comme si je me trouvais dans la matrice et que celle ci s’effaçait pour revenir dans le monde réel, s'était une expérience étrange mais le pire c'est que je me retrouvais dans une chambre. J'rouvrais les yeux je reprenais conscience petit à petit, j'comprenais rien et j'avais un truc dans la main, j'ai dus même grimacer quand je compris pleinement ce qui s'était passé ou du moins m'imaginer. Neva m'avait remonté dans la chambre, c'est claire que c'est pas de cette façon qu'elle allait me pardonner, qu'elle allait me croire que j'avais changé. Bien sur qu'il nous faudrait du temps pour renouer un lien. Je lâchais sa main, dans une sorte de gène, j'me sentais mal à l'aise, je ne savais pas quoi lui dire, quoi faire. "Neva... Je... "Je savais que je méritais pas l'attention qu'elle me portait ne serrait ce qu'un peu, mais elle était comme ça et rien ne pourrai la changer, elle avait toujours le cœur sur le main, à côté de ça j'méritais pas une once de sa gentillesse et j'le savais.

Cette situation relevait carrément du bizarre et encore le mot est bien faible parce que tu aurais mis ta main à couper que jamais tu ne serais là pour Alicia même si elle était dans une situation épineuse. Malheureusement ton côté gentil et altruiste - Quincy quoi - avait pris le dessus. Et puis bon abandonner les gens ne te ressemblait pas. Tu lui prouvais ainsi que tu n'étais pas si mauvaise et chiante qu'elle ne pouvait le penser. Ses paroles, qu'elle pensait adresser à sa mère te mirent quelque peu mal à l'aise mais tu répondais avec sincérité. Oui tu aurais beaucoup de mal à pardonner, trop rancunière et fier que tu es. Mais cela ne signifiait nullement que tu la détesterais pour toujours. Le choix était entre ses mains. De longues minutes silencieuses s'écoulèrent avant qu'elle ne revienne subitement à la raison." Neva... Je... " Elle avait lâché ta main, et tu te levais du lit, le regard toujours posé sur elle." Je vais te laisser te reposer. " Tu prenais la direction de la porte pour sortir de sa chambre. C'était mieux pour vous deux. Cela dit tu ne pouvais te résoudre à penser que cela ne c'était jamais produit.