Thanksgiving is the best time of the year to have a bad night

" A cette soirée de Thanksgiving juste nous deux ! " Y'a pas à douter, les soirées passées dans la simplicité sont souvent les meilleures. De loin. L'extravagance va souvent trop loin, et tu en avais chaque fois la preuve, du moment où tu te pointais à une soirée comme celle de tout à l'heure. C'con, mais c'est vrai. Tu lèves alors ta coupe, pas de champagne, mais de vin, en frappant celle de ton ami. "J'suis d'accord!" Ton sourire ne quittait pas ton visage lorsque tu pris ta première gorgée. C'tait mieux dans la gorge que sur ta robe, hein. "Alors, comment va la vie? Et me réponds pas en tant que Docteur Walton. Réponds-moi en tant que Chase." Parce que l'un et l'autre, oh que c'était différent. C'était ton docteur, et ce serait ton ami. Un bon ami. Pas qu'un mec avec un sarrau qui te traitait dès que tu mettais les pieds dans la salle d'examens.

Franchement qui aurait cru que je passerais mon Thanksgiving en compagnie de la jolie Dixie ? Eh bien certainement pas moi mais toujours est-il que j'étais là dans son appartement, assis à ses côtés sur son canapé et nous venions de trinquer à cette soirée au calme juste elle et moi. Je comptais réellement profiter de cette soirée parce que j'allais peut-être en apprendre un peu plus sur la jeune femme qui était ma patiente tout de même. Elle me demandait par la suite, comment allait ma vie et en me disant clairement de lui répondre mais pas comme un médecin mais comme le vrai Chase que j'étais. Je lui souris avant de boire une lampée de ma boisson puis je pris finalement la parole d'une voix posée : " Franchement hormis le fait que la pression familiale me met vraiment à cran, j'ai une vie simple sans réelles prises de tête. J'ai de bons amis, mes cours se passent bien même si c'est assez compliqué tout de même mais rien n'est jamais acquis sans fournir d'efforts. Et je suis célibataire... Et toi ? " je lui retournais habilement sa question parce que je voulais en savoir un peu plus sur la jeune femme.

Franchement hormis le fait que la pression familiale me met vraiment à cran, j'ai une vie simple sans réelles prises de tête. J'ai de bons amis, mes cours se passent bien même si c'est assez compliqué tout de même mais rien n'est jamais acquis sans fournir d'efforts. Et je suis célibataire... Et toi ? " C'est certain que ça n'doit pas être le top de vivre dans une famille où la pression est omniprésente et où la réussite est le seul truc qui pourra rendre fier tes parents. Ta famille n'avait jamais été ainsi avec toi, mais peut-être ta famille biologique l'aurait été, elle? Qui sait? Pas toi, en tout cas! Tu prends quelques gorgées de vin en l'écoutant attentivement, roulant doucement le liquide dans ton verre. "Tu devrais couper les ponts quand ça te fou trop la pression. C'est pas bon pour la santé, ça. Tu m'l'as déjà dit. ", dis-tu en souriant. Tu ajoutes : " C'sûr que les cours c'compliqué. Mais si t'aimes ça, c'est le principal. Moi, c'est plutôt la chimie et les arts, mon truc! Et puis attends, un beau garçon comme toi, célibataire? Tu dois plaisanter. " Tu lui fais un clin d'oeil amusé, tout en l'observant.

" Le problème des médecins mon chou, c'est qu'on prodigue des conseils mais sur nous ça ne s'applique plus vraiment parce qu'on arrive jamais à les tenir. Mais oui tu as raison, je devrais couper les ponts. Mais je ne peux pas... Même s'ils me foutent une pression monstre, ils restent quand même ma famille " dis-je avec calme mais j'étais un peu triste. Je retrouvais tout de même du peps en regardant la jeune femme tandis que je poursuivais la conversation en disant que j'étais célibataire. J'attendais la réaction de la blondinette avec attention. D'ailleurs celle-ci ne tardait guère à arriver ! Elle me disait que pour elle c'étaient les arts et la chimie qui l'intéressaient avant de me demander si je plaisantais sur le fait que je sois encore célibataire alors que j'étais soi-disant un beau garçon. Je ris légèrement avant de répondre : " Eh oui je suis encore célibataire ! Et je ne suis pas si beau que ça ! Et toi, tes amours ? "

" Le problème des médecins mon chou, c'est qu'on prodigue des conseils mais sur nous ça ne s'applique plus vraiment parce qu'on arrive jamais à les tenir. Mais oui tu as raison, je devrais couper les ponts. Mais je ne peux pas... Même s'ils me foutent une pression monstre, ils restent quand même ma famille " Tu souris, un peu tristement, c'est vrai. Ta famille te manquait terriblement, mais contrairement à celle de Chase, ils ne t'avaient jamais foutu de pression énorme pour faire ce qu'ils voulaient que tu fasses et non ce que toi tu voulais vraiment faire. Tu étais fière de ta famille pour cette raison. "J't'envie. Car en fuyant l'Portugal, j'ai coupé tous les ponts avec mes parents. Ça fait p'têtre sept-huit ans, maintenant. Ils m'manquent." Si t'avais été seule à te morfondre dans ton canapé, t'aurais sûrement versé quelques larmes avant d'regarder des photos d'ta famille. Merde, c'que tu donnerais tout pour retourner au Portugal et leur faire la surprise de leur vie rien que pour les revoir... Ton frère Logan te manquait comme une folle, aussi. " Eh oui je suis encore célibataire ! Et je ne suis pas si beau que ça ! Et toi, tes amours ? " Tu te mis à rire sans pour autant t'en empêcher. Ce n'était rien de méchant, mais... "Arrête, t'es craquant!", dis-tu. Quel modeste, le Chase. Tu finis par t'arrêter de rire, retrouvant un sourire, prenant une, puis deux gorgées de ce vin. Exquis, d'ailleurs. Ton regard s'assombrit pourtant lorsqu'il te retourne la question. "Y'a rien à dire sur mes amours. C'est de la merde. De la vraie merde." Tu détestais vivre autant d'échecs amoureux. Tu ne voulais pas réessayer l'expérience, de peur que ça ne brise complètement ton orgueil, pour de bon cette fois... Et que ça ne te détruise vraiment de l'intérieur, toute entière.

Je n'aimais pas du tout parler de ma famille en général mais en ce moment je n'arrête pas. Je devenais moins secret, il paraît, néanmoins je garderais pour moi mes véritables sentiments envers les membres de la plus riche famille des USA. Sérieux, je ne voulais pas reprendre les rênes de Walmart mais je n'aurais peut-être pas le choix en fin de compte. On verra bien ! Je voyais bien qu'en parlant de famille, le visage de Dixie s'était assombrie et je n'avais même pas eu besoin de l'entendre parler pour comprendre que sa famille lui manquait. Ainsi donc elle avait fui le Portugal ? Ma curiosité était certes l'un de mes plus grands défauts mais aujourd'hui, je ne tirais même pas partie de la situation pour en savoir plus. Je me contentais de lui annoncer d'une voix douce: 《 Si tu ressens le besoin d'en parler ou encore avoir une épaule sur laquelle pleurer, je suis là Dixie. Nous sommes de vrais amis maintenant ! 》. Je n'échangerais ma nouvelle bonne amie pour rien au monde ! Nous étions maintenant en train de parler de nos vies amoureuses, je lui avais expliqué quj'étais toujours célibataire et tout. En guise de réponse, elle me complimentait sur mon physique. Je ris légèrement. 《 Nan je n'ai rien de particuliee ! Je suis une personne lambda hormis le fait que mon nom fait partie des plus connus du pays 》 je ris de nouveau avant de lui retourner sa question. Sa réponse et surtout son visage sombre me firent comprendre pas mal de choses sur mon amie. Je lui souris en lui prenant naturellement la main pour dire d'une voix aussi douce qu'une caresse: 《 Ne te focalise pas sur tes échecs ma belle, tu es jeune, tu es d'une beauté éblouissante. Un véritable rayon de soleil que je ne voudrais pas perdre maintenant que je t'ai trouvée. Profite de ta vie, rends-la belle sans prises de tête. Un jour tu connaîtras ce bonheur que tu mérites. 》

《 Si tu ressens le besoin d'en parler ou encore avoir une épaule sur laquelle pleurer, je suis là Dixie. Nous sommes de vrais amis maintenant ! Qu'un gentil homme as-tu devant toi, te dis-tu. Il est adorable, tu en avais bien besoin, parfois, et tu n'hésiterais pas. Quoi que tu détestait tout particulièrement embêter les gens avec tes problèmes à la con... "Je saurai que tu es là... C'est réciproque", dis-tu, affichant un sourire sincère. Il fait de ta soirée une vraie réussite, en à peine 10 minutes c'est ce dont tu t'es rendue compte, alors que c'était un vrai fiasco il y a encore à peine une heure. Horrible. 《 Nan je n'ai rien de particuliee ! Je suis une personne lambda hormis le fait que mon nom fait partie des plus connus du pays 》 Modeste, modeste, modeste. Qu'il arrête, où tu devrais utiliser les grands moyens pour lui faire comprendre. Une gifle, un peu d'eau au visage? Tu rigoles intérieurement. "Chut! Ton nom n'a rien à voir avec ta beauté. Tu es un beau jeune homme, il ne reste plus qu'à t'en rendre compte, maintenant." Peut-être était-il gêné par son physique? Pourtant, il n'avait pas à l'être. Peut-être était-il mal à l'aise, un peu timide, voilà tout. Enfin... Tu sursautas d'étonnement en sentant la main tiède de ton ami sur la tienne, qui la serrait doucement dans la sienne. Tu souris timidement, nerveusement, tout en l'écoutant. 《 Ne te focalise pas sur tes échecs ma belle, tu es jeune, tu es d'une beauté éblouissante. Un véritable rayon de soleil que je ne voudrais pas perdre maintenant que je t'ai trouvée. Profite de ta vie, rends-la belle sans prises de tête. Un jour tu connaîtras ce bonheur que tu mérites. 》 Évidemment, il avait raison... Enfin, tu ne te trouvais pas plus belle qu'une autre, bien que tu aies toujours été fière de ton physique, tu en avais longtemps profité et pour cause. " Tu as raison, Chase. J'crois que je vais me focaliser sur moi, et pas sur les autres, ni sur une éventuelle relation possible ou impossible, car ça risque de me détruire. J'ai envie de faire des trucs pour moi, et pour moi seule, un peu, de temps en temps. Est-ce être trop égoïste, tu crois...? " T'aurais bien besoin d'un journal pour te poser toutes ces questions stupides qui t'faisaient honte...

L'avantage d'être un futur médecin c'était que vous étiez bien formés afin de devenir la meilleure personne possible qui puisse écouter tous vos problèmes qu'ils soient mineurs ou majeurs quoi. Donc c'était pour cela que je venais proposer mon aide à Dixie parce que je tenais énormément à elle et je ne voulais pas du tout l'abandonner alors que je la savais mal... Eh oui en plus d'être d'un brillant médecin, j'étais également un ami totalement fidèle ! Je n'abandonnerais personne ! Je le jurerais devant le Seigneur lui-même et ce malgré mon non rattachement réel à la Croyance. Bref, elle me répondait finalement qu'elle saurait me trouver si elle aurait besoin de moi et que c'était également réciproque. Je ne pus m'empêcher de lui faire un grand sourire ravageur avant de déposer tendrement un baiser sur sa joue. Par la suite, on batailla sur le fait que soi disant j'étais un très beau garçon et bien que je le savais mieux que personne - en vue des gonzesses qui me tournaient autour - je préférais toujours jouer la carte de la modestie parce que je n'aimais pas ce genre de choses. Enfin vous voyez ce que je voulais ! Je n'étais pas le genre de personne à surjouer de ses talents ! " Si tu le dis alors mon chou ! " souris-je malicieusement avant que je ne vienne lui prendre la main alors qu'elle s'était mise à parler de ses erreurs et tout. Je lui faisais bien comprendre qu'elle devait profiter de sa vie ! Ne pas laisser les gens la détruire ! Ne penser qu'à elle ! Et d'après ce qu'elle me disait actuellement, je pense qu'elle avait bien compris la leçon. Je souris avec fierté en l'entendant parler avant de répondre doucement : " Non je ne trouve pas cela égoïste. Je trouve que tu mérites de pouvoir faire tes propres choix; la vie est bien trop courte pour qu'on puisse ignorer tout ce dont on pourrait accomplir. Tu es la seule maîtresse de tes actes et de tes choix, mais saches que tu ne seras jamais seule. "

" Si tu le dis alors mon chou ! " Ça t'énerve, qu'il n'avoue pas qu'il est beau. Soit qu'il est vraiment et sincèrement trop modeste, soit il s'la joue ainsi pour bien paraître, pour impressionner ou tu n'sais quoi. Mais en même temps, ce ne serait pas son genre, pas vrai? Tu lui souris, alors qu'à l'intérieur, ça bouille. Normalement, les mecs sont si fiers de se faire complimenter ; ils s'bombent le torse, font king-kong ou t'sais quoi encore et ils te font la fête toute la nuit rien que pour ça. Alala, aussi compliqués que les meufs, ceux-là. Vous arrivez sur un sujet qui t'touche un peu plus particulièrement, qui s'rapporte à toi et à tes erreurs passées, à tes déceptions, tout ça. Tu détestes en parler et pourtant, avec Chase, c'est simple. Pas de prise de tête, tu le sens bien, tu te sens en confiance de lui dire ça, de lui parler de toi et de ta vie, comme ça. Il n'ira pas balancer ça à n'importe qui, quand même. " Non je ne trouve pas cela égoïste. Je trouve que tu mérites de pouvoir faire tes propres choix; la vie est bien trop courte pour qu'on puisse ignorer tout ce dont on pourrait accomplir. Tu es la seule maîtresse de tes actes et de tes choix, mais saches que tu ne seras jamais seule. " Tu hoches la tête, souriant agréablement en serrant ses doigts doucement, puisqu'il te tient la main. Un vrai ami qui t'encourage, celui-là. N'en doutez pas, tu serais toujours là pour lui, quoiqu'il puisse arriver. "Bien sûr que non, j'serai jamais seule. Tu as totalement raison, doc! Tu es là, pas vrai?" Tu t'lèves un peu les fesses du canapé, t'avançant vers la table basse juste devant vous, pour te resservir un verre de vin. "T'en veux encore?"

Elle pourrait dire ce qu'elle voulait, je resterais sur ma position et il ne fallait pas être particulièrement observateur pour comprendre qu'elle bouillait intérieurement comme si cela l'énervait que je n'avoue pas le fait que je suis un très beau garçon. Mais je suis bien trop modeste pour cela et je ne l'avouerais jamais, quand bien même toutes les filles se battraient pour moi. On avait décidé de me créer ainsi et que cela me plaise ou non, j'étais ainsi pour toujours quoique j'allais vieillir comme tout le monde et cela je m'en foutais comme d'une guigne quoi ! Fin bref, nous avions changé de conversation pour nous porter sur la vie de Dixie. Je tâchais d'accomplir de mon mieux mon rôle d'ami afin de lui expliquer qu'il ne fallait pas qu'elle écoute les autres et que seule elle était maîtresse de ses choix quoi ! Je souris à sa réponse avant de répondre d'un ton le plus honnête possible. " Quoiqu'il arrivera, je serais là pour toi Dixie ! Je t'apprécie énormément et je trouve en toi une amie précieuse que je ne voudrais nullement perdre ! " Je lui souriais avec tendresse tandis qu'elle me demandait si je voulais encore du vin. " Volontiers ! Merci encore pour ton invitation ce soir ! "