DANCE LIKE NOBODY CARE (rayanne)

dance like nobody care
Le vendredi soir était synonyme de soirée. J'ai pris un moment avant de m'en rendre compte, ma vie à Londres n'était pas aussi mouvementer, ici, les soirées fleurissaient tel des pâquerettes. Il suffisait d'avoir une bonne gueule et un short trop court pour pouvoir y aller. C'était ma première fête autant qu'étudiante. Mes copines étaient déjà des habitués, elles avaient leurs petits rituels, elles savaient quoi boire, sur quoi danser, pour qui danser surtout. Quant à moi, j'étais un peu en retrait, n'aimant pas vraiment m'agiter devant ces messieurs. « Bon, on revient, le temps de Titanum et après, on se prend une grosse cuite ! » me dit Calypso tout en avalant une gorger de son mojito. Je souriais à sa bonne humeur et acquis sans brancher. Je n'avais pas le droit à tous les cocktails, un simple mojito m'aurait fait gonfler comme un ballon de foot, alors je me limiter à une bière avec beaucoup de mousse. Ma musique démarrer enfin, je vis les filles sauté sur place avant de se déhancher, c'était assez comique à voir. De l'autre côté, un groupe de garçon, venait de débarquer. Ils étaient tous aussi déchaînés que les filles et ne cessent d'ailleurs de les regardes. L'un d'eux vit que j'étais seul, puis les autres le remarquer aussi. Il sait passer cinq secondes avant que l'un d'eux, celui qui m'avait vu en premier, ne s'approche de moi. J'arrangeais ma mèche un peu farfelue et fis mine de ne pas le voir.

Un samedi soir comme les autres, à sortir se bourrer la gueule dans un bar, en boîte ou chez quelqu'un, à aller allumer une ou deux filles dans la soirée, se défoncer comme chacun en a l'habitude.. c'est devenu une routine pour moi, mais c'est loin de me déplaire. J'aime bien cette petite vie que je mène et pour rien au monde je ne m'en détacherais. Ce soir on avait décidé d'aller passer la soirée au Lord Hobo c'était pas mal, assez posé pour nous mais on finirait probablement la soirée ailleurs. A peine arrivé que l'on tombait sur une bande de fille qui visiblement en voulait, de toute façon, les étudiantes d'Harvard savent s'y prendre pour attirer l'oeil des mecs et elles en jouent énormément. Mais au dessus de ça je ne m'arrêtai pas à ces filles, je repérai juste à côté une jeune fille toute seule, assise qui ne semblait pas du tout aussi ambiancé que ses copines visiblement. En quelques secondes, un des gars de me lançait un regard, me défiant d'aller l'emballer. Il ne m'en fallait pas plus, ni une ni deux, je m'approchai d'un pas déterminé vers elle. Je m'assis alors vers elle sur la banquette, un peu surpris pas son air innocent qu'elle affichait à faire mine de ne pas m'avoir vu. « Tu t'amuses pas ? » lui demandai-je, au creux de l'oreille pour qu'elle entende, vu comment la musique était forte.

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Ok Alaska, tu te calmes. Alors que la musique était de plus en plus forte et que les filles se déchaîner, un jeune homme s'assit près de moi. J'étais un peu mal à l'aise, les garçons ne s'intéresser jamais à moi, enfin si, dans mon ancien bahut, ils étaient tout « fous de la petite Alaska » mais aucun n'est jamais venu me le dire en face, de peur de se prendre un gros vent. Je n'aurais pas su quoi dire dans tous les cas. Il sentait l'invictus à plein nez et me tendait un doux sourire avant de se pencher sur mon oreille. Je le scruter une fraction de seconde avant qu'il se mette à parler, ses cheveux étaient soigneusement coiffés, il avait les yeux clairs et un sourire ravageur. La chaleur de ses mots me fit frissonner, alors que j'essayais de décrypté sa phrase à travers les cris bruyant de mes copines. « Si, mais comme tu vois, je préfère être assise, on a plus de chance d'attiré le mâle. » Dis-je en riant. Je passais une mèche derrière mon oreille et pris une gorgée de ma bière tout en grimaçant, toujours pas habitué au goût de l'alcool. La musique s'acheva et les deux groupes commençaient à se mélanger. Les filles étaient à présent au mec, alors qu'une nouvelle musique démarra. Ils étaient tous coulés les uns contre les autres, à la limite de se fusionner. « C'est pas que j'aime pas transpirer contre les gens que je ne connais pas... » Dis-je en me penchant à mon tour contre son oreille. « C'est que j'ai du mal avec le sociale, je suis ce genre de meuf a qui on apporte un magasine en soirée pour pas qu'elle se fasse chier.» Continuai-je dans un sourire. C'était un peu ça, mais en plus grave, en soirée j'observais plus que je ne participait, lorsque les filles voulais prendre un break et voulais une récap de ce qui sait passer entre le moment où elles ont rouler une pèle à tel ou untel, j'étais là pour raconter. Le Sam de la soirée, comme les Dunster aimer le surnommer. De toute façon, je ne pouvais pas faire grand chose, je ne pouvais pas me soûler, ni même faire trop d'effort par peur de m'étouffais. « En fait, je m'appelle Alaska, et toi ? » Continuai-je en me penchant.

Je sentais une bonne ambiance au Lord Hobo ce soir. Ça semblait encore mieux que d'habitude, je ne sais pas pourquoi. Mais tout ces pressentiments annonçaient une bonne soirée en vue. Je m'étais approché d'une jeune fille qui était assise tout seule à une table, pendant que, je suppose ses copines s'éclataient un peu plus loin. « Si, mais comme tu vois, je préfère être assise, on a plus de chance d'attiré le mâle. » Je relevais les yeux sur elle, la fixant, surpris. Elle venait de me répondre avec une assurance à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Je ne répondis rien, me contentant de la fixer alors qu'elle grimaçait après avoir bu une gorgée de sa bière, ça se comprenait, la bière, c'est pas top. Elle se pencha alors à son tour vers moi pour me dire quelque chose, sa petite voix luttant contre les enceintes du bar qui balançait un son de fou dans la pièce. « C'est pas que j'aime pas transpirer contre les gens que je ne connais pas... C'est que j'ai du mal avec le sociale, je suis ce genre de meuf a qui on apporte un magasine en soirée pour pas qu'elle se fasse chier. » Étonnant, des nanas comme ça, j'avais pas l'habitude d'en voir et encore moins d'en fréquenter. Je riais légèrement à ce qu'elle venait de me dire avant de reprendre. « Ça se voit que tu n'as jamais passé une seule soirée avec moi, toi. Rares sont celles qui se sont ennuyés en ma présence » Je passais peut être pour un mec vantard mais en attendant, c'était la stricte vérité. Les filles ne se plaignaient pas de ma compagnie, alors cela voulait bien devoir dire quelque chose. « En fait, je m'appelle Alaska, et toi ? » « Alaska..., c'est joli » affirmai-je, plantant mon regard dans le sien, rien que pour la déstabilisé. Je jetai par la suite un regard vers mes potes, qui s'étaient accaparés la bande de pote d'Alaska, apparemment. Je reportai mon attention sur la jeune femme. « Enchanté. Moi c'est Rayane » dis-je, dressant un sourire, dont seul moi avait le secret.

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« Ça se voit que tu n'as jamais passé une seule soirée avec moi, toi. Rares sont celles qui se sont ennuyées en ma présence » je souriais à sa remarque, nous étions en train de flirter non ? Je ne l'ai jamais fait. Trop occupée à m'entraîner au violoncelle, trop occupé à me dire que ma vie m'attendait ailleurs, mais ailleurs, c'est maintenant. Et maintenant, je profite d'avoir un beau garçon qui veille bien m'adresser la parole. La musique s'achève et reprend de nouveau, à peine cinq secondes de pause entre les deux chansons. « Il va falloir que t'y aille fort alors, parce que je ne suis pas facile à amuser ! » dis-je dans un sourire en coin. Il me fit une remarque sur mon prénom, j'aimais qu'on aime mon prénom, certain n'arrive même pas à le prononcer, d'autre s'étonne qu'on puisse appeler une fille froide avec une pays froid. « C'est fou que tu me dises ça, regarde. » Je posais ma bière avant de me redresser et me mettre en face de lui. J'approchais nos deux sièges, l'un en face de l'autre pour qu'on puisse se parler sans se niquer le dos. D'un geste, je posais mes deux mains glacer sur ses joues. « Froide comme l'Alaska ! » dis-je en riant. C'était la faute à ma Leucémie, mais ça, il n'avait pas besoin de le savoir. Mon sang ne circule pas normalement, petite, mes poumons ne fonctionner pas sans deux tiges en plastique qui m'aider à respirer. Avec le temps et les surtout les soins, ça c'est arranger. Mais ça ne change pas mon sang qui ne passe pas dans certaine partit de mon corps, comme mes mains, mes pieds ou mon ventre. « Enchanté. Moi c'est Rayane » je souris à son sourire, il était vraiment adorable. Je serais devenu rouge si mes mains n'étaient pas encore collées à ses joues. Une fois retirais, je me redressais et buvais une gorgée de bière. Derrière lui, un couple danser coller serré d'une manière très étrange, ils étaient assez étranges eux même. Elle porter un ensemble léopard et lui un masque et une cape, on aurait dit un couple près à faire une soirée coquine déguisée. J'eus un fou rire lorsque l'un commencer à embrasser l'autre. « Tu vois, c'est à cause de ce genre de couple que j'évite de me soûler ! » dis-je en me penchant.

Elle avait un air drôle, je sais pas cette fille m'amusait, j'aime bien. « Il va falloir que t'y aille fort alors, parce que je ne suis pas facile à amuser ! » Houla, elle me lançait presque un défi ! Qu'à cela ne tienne, j'allai lui montrer de quoi j'étais capable et elle allait probablement passé la meilleure soirée de sa vie, de toute façon elle avait pas l'air d'être du genre à sortir tous les samedi soir. « Fais gaffe, tu pourrais être étonné de voir à quel point je suis doué » Après lui avoir fait un compliment sur son prénom, qui il est vrai était joli, elle se plaçait en face de moi. Me surprenant légèrement, elle posa ses mains sur mes joues. Surpris de la froideur de celles-ci, je la regardai, crédule. « Froide comme l'Alaska ! » J'étais étonné, elle riait alors. Comment une fille pouvait avoir les mains aussi froides, dans un endroit aussi chaud que celui ci ? Après tout, certaines personnes sont comme ça. Ça existe. Je pris alors un faux air apeuré. « Vampire ?! » à mon tour je riais de ma connerie, j'avais jamais sorti un truc aussi pourri ! Elle retirai ensuite ses mains de mes joues, buvant une gorgée sa bière avant de me faire une remarque sur un couple derrière nous. « Tu vois, c'est à cause de ce genre de couple que j'évite de me soûler ! » Elle avait raison, le spectacle qui nous était offert était vraiment pas chouette mais je m'en fou, je sais que je ne suis pas comme ça. « On est pas tous comme ça, tu sais. Certains font les choses mieux » dis-je en me levant. Je lui tendais alors ma main, m'approchant dangereusement de son visage pour qu'elle m'entende. « Je te montre ? »

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À quel moment de votre existence, vous vous dites que toucher un adorable garçon du bout de vos doigts glacer est une bonne idée ? Je n'y ai même pas pensé lorsque j'ai collé mes glaçons qui me servent de main, sur ses joues tièdes. Il sursauté presque cette découverte, alors que je gloussais bêtement, je ne sachant pas quoi faire d'autre. Il aurait était logique que je lui explique ma maladie, mais pour une première discussion, on peut faire mieux. « Vampire ?! » dit-il sur un air étonné, je riais encore plus fort, on aurait dit une Mongole. On ne me l'avait jamais sorti celle-là, que mon rire devenait de plus en plus strident. Je reprenais mon souffle me sentant épuisée de ma propre exclamation. « Tu m'as découverte ! » dis-je d'un air choquer, tout en pouffant de rire. « Alaska Cullen, je sors le soir pour me trouver de quoi manger, j'avoue que tu me plais pas mal, ton sang doit être aussi bon que tu en as l'air. » continuai-je suivis d'un sourire. Il me souriait aussi, c'était m.a.g.i.q.u.e ! Comme de mourir, voir sa vie défiler, renaître et manger un hamburger de la taille d'une tête de bébé. Ou juste une chaleur dans le cœur, c'était ce que son sourire provoquer en moi. Je remarquais un couple de taré derrière lui et je lui fis la remarque, c'était dingue comme ils étaient heureux de danser comme des mongoliens. La musique les faisait se coller l'un à l'autre, puis se décoller, puis se recoller, s'embrasser passionnément et danser à nouveau en sautillant et en hurlant les paroles à tue-tête, c'était dingue, à leurs places, j'aurais était embarrasser. « On n'est pas tous comme ça, tu sais. Certains font les choses mieux » je hausser un sourcil, ceux qui n'étaient pas comme eux étaient pires. C'était mes copines qui coller leurs derrière contre les zizis tout durs des copains de Rayanne. « Je te montre ? » fit-il ensuite tout en se levant. Je crus un instant que c'était une vilaine blague, jusqu'à ce que sa main se présenter à moi, pour m'aider à me relever. Je roulais des yeux en souriant, c'était hors de question. « Attend, t'es sérieux ? » dis-je le regardant avec les gros yeux. La musique redémarrer, et le dancefloor s'agitait à nouveau. Je pesais rapidement le pour et le contre, POUR, il est terriblement sexy et danser contre lui ne me gênerais pas, CONTRE, ce serait la honte si quelqu'un que je connais qui n'en soit pas ivre me voit, POUR, il est vraiment très sexy, la toute d suite, la maintenant, sa mâchoire un peu carrée et ses gros bras. Le pour gagne, je me redresse et pose ma bière. « Sache que c'est juste parce que tu es affreusement sexy. » dis-je en posant ma main dans la sienne.

La discussion que j'entretenai avec elle me plaisait bien, d'autant plus qu'elle rentrait dans mon jeu, alors que je n'aurai jamais pensé au premier abord qu'elle le ferait. Pleines de surprises, cette fille. Elle rigolait à ma remarque assez stupide et enfantine, mais bon j'avoue que si on me l'avait faite, j'aurais ri aussi. Je ne sais pas quel âge elle avait un peu près, mais elle devait pas être très âgé, en tout cas, elle connaissait les trucs de twilight et tout le bordel puisqu'elle y fit référence. Alaska Cullen, je sors le soir pour me trouver de quoi manger, j'avoue que tu me plais pas mal, ton sang doit être aussi bon que tu en as l'air. Ah.. si ça c'est pas du rentre dedans, dites moi ce que c'est parce que je vois vraiment pas. « Je sais pas, tu n'auras qu'à me goûter pour en avoir le coeur net.. mais on va attendre un peu » lâchais-je en lui adressant un clin d'oeil sexy. Comme moi. Suite à sa remarque sur le couple assez dégeu, il faut l'avouer, derrière nous, je décidai de l'inviter à danser. Elle ne pourrait pas me sortir la vieille excuse du genre "je suis timide" parce que vu le monde qui dansait, personne la regarderait. Attend, t'es sérieux ? elle fit les gros yeux, l'air perplexe. Elle semblai hésiter quelques secondes, puis finalement elle se levait, posant sa bière sur la table. Elle pose sa main dans la mienne, en même temps qu'une musique assez caliente démarrait. Good timing. Sache que c'est juste parce que tu es affreusement sexy. C'était dans la poche. Je reculai alors, parmi les gens qui dansaient tous de façon différente. Sa main accroché à la mienne, j'attirai Alaska, la collant à moi, pour entamer une danse collé serré. Elle devait visiblement pas avoir l'habitude de faire ça, mais elle se débrouillait pas mal. «Vas-y, lâche toi, montre moi le petit côté de folie que t'as au fond de toi » soufflai-je à son oreille.

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L'absurde commencer à arriver dans le club où nous étions, l'absurde, c'était ça, c'était moi. Alaska Harrison, prête à faire un collé serré contre le mec le plus sexy de la salle, alors qu'elle a embrassé timidement son premier garçon il y a deux mois de cela. En arrivant à Harvard, je ne pensais pas changer de tout au tout, alors que voilà, j'avais changé et je me sentais parfaitement vivante. « Vas-y, lâche toi, montre moi le petit côté de folie que t'as au fond de toi!», c'était un peu compliquer et gênant, même si je ne pue retenir un sourire à sa remarque, j'étais gêné d'avoir ce glaçon en guise de corps, il était si chaud que j'avais l'impression de fondre dans ses bras, rien qu'au contact de sa paume dans la mienne. La musique ralentit, c'est un slow, Bruno Mars se lover. J'hésite un peu avant d'enlacer mes bras autour de sa nuque, je lui adresse un sourire, je suis toujours là, juste que ça m'arrange que ce ne soit plus de la musique de sauvage. Ma tête se pose contre son torse, je ne suis pas assez grande pour pouvoir la nicher au creux de sa nuque, ma petite taille à toujours était un problème, mais j'aime les gens plus grands que moi, ça me donne l'impression d'être protégé. Je me colle à lui, dans un geste plus doux et plus serein que la musique de tout à l'heure, j'y trouve un certain plaisir, que ce soit dans les pas qu'on fait, lent et doux ou encore dans la chaleur qu'il me procure et son odeur, agréable. « Je danse trop bien, avoue. » dis-je dans un gloussement. Je redressais la tête pour lui faire fasse, il était encore plus beau de près que de loin. On aurait dit un ange, il n'avait aucun défaut sur le visage, des yeux ténébreux. Sans réfléchir, je me mis sur la pointe des pieds, attraper sa tête pour la pencher vers la mienne et finir dans un doux baiser.

Après de très longues hésitations de sa part, elle avait enfin accepter de venir danser un peu. C'est vrai quoi, bouger quand tu sors en soirée, c'est important. J'sais pas, lâche toi quoi. Content de voir qu'elle me suivait finalement, je lui demandais de se lâcher, de faire ce qu'elle avait envie. C'est vrai quoi, on aurait dit qu'elle se lâchait jamais, c'est mal ça. La musique terminée, une autre commença, beaucoup plus lente et douce cette fois ci. Un slow, bien évidemment. C'était rare de me voir danser la dessus, mais en quelques secondes, je me retrouvai prisonnier des bras de Alaska, qui étaient venus s'encercler autour de ma nuque. Sa tête posée sur mon torse, je ne bougeai pas. « Je danse trop bien, avoue. » Je soufflais, en riant légèrement. « Tu te débrouilles.. » Elle redressait alors la tête vers moi, je remarquai qu'elle me fixait et je me demandai à cet instant à quoi elle pouvait bien penser. Je ne tardai plus à le savoir, puisque quelques secondes après, ses lèvres se retrouvèrent collées aux miennes, dans un baiser doux et timide. J'avoue que je m'y attendais pas, je pensais pas qu'elle prendrait les devants de la sorte mais j'étais agréablement surpris, faut le dire. Pas mal finalement la petite Alaska. Elle embrassait bien, c'est vrai.« A ce niveau là aussi c'est pas mal... C'est tout ce que t'as ? » je la provoquais un peu, pour voir jusqu’où elle avait fixée ses limites.

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