Appel Olirren

P'têtre que c'est parce qu'elle n'est pas capable d'accepter que tu la considères ainsi dans ton coeur, qu'elle repousse tes compliments et surnoms du genre... Tu souris idiotement. "C'est un oui, Olive Bambi Shark." Tu veux tenter une approche un peu différente, cette fois. Un peu provocatrice. "Tu sais quoi?"

Tu aimais qu'il t'appelle ainsi, tout autant que toi tu aimais l’appeler Jay Warren Cooper. T'avais l'impression que les choses étaient plus intenses entre vous, qu'elles se passent bien ou non. Parfait, Jay Warren Cooper. Tu te mords bêtement la lèvre avant d'entendre le bruit de la porte. Alexys venait de rentrer. Crap. Non, je t'écoute ?

Finalement, tout s'arrangerait peut-être sans trop de complications, cette fois? Tu ferais tout pour que ça arrive, en tout cas. Tu l'aimais tellement, aussi.. Tu souris de nouveau. En fait, tu ne cesses tout simplement pas de sourire, c'est impossible. "Je t'aime."

Tu t'laisses tomber sur le lit, le coeur battant et le sourire aux lèvres. Je sais Warren. Il parrait que moi aussi. murmures-tu en fixant le plafond, le regard pétillant.

Toi aussi, tu n'savais plus trop comment te positionner. T'étais assis sur le canapé, à moitié penché vers l'avant, et nerveusement, joyeusement aussi, tu t'passais une main dans les cheveux, puis dans le cou, rien qu'à l'entendre dire c'qu'elle venait de dire. T'es pas croyable, Cooper. "Il parait? Il parait aussi qu'ton cou manque à mes lèvres. Et qu'mes lèvres n'attendent que les tiennes. Depuis des jours."

Arrête de me draguer au téléphone comme ça, Cooper. murmures-tu toujours, ronronnante. Il ne parrait pas en fait, c'est un fait. Le fait que je suis amoureuse de toi Warren.

"Dis pas qu't'aimes pas, j'te croirais pas.", fais-tu en riant. Tu serres doucement le téléphone contre ton oreille. Ce qu'elle t'avoue, cette fois très clairement, te fait fermer les yeux. Tu vas te le répéter des centaines de fois en tête pour réaliser que c'est vrai. C'est bel et bien vrai. "Justement... on devrait parler de ça.", dis-tu d'une voix agréablement gentille. "De ton sms."

Tu ne dirais rien, il avait tellement raison. Tu arques un sourcil avant de regarder rapidement tes sms puis reporter ton téléphone à l'oreille. Je t'en ai envoyé des tonnes. Lequel ?

Tu lâches le combiné un moment de sorte à trouver dans tes sms le passage exact dont tu veux lui parler. Attends, j'te le lis. Tu parles près de ton microphone en lisant. Désolée d'être si difficile à vivre, j'essaye de faire les choses correctement. Tu respires un coup en reposant le portable sur ton oreille. De ça, Olive. T'as pas le droit de t'excuser pour ça. C'est moi qui fait toujours l'con. Je veux te laisser le temps, mais en même temps, j'ai tellement peur qu'on ait pas le temps de vivre ce qu'on veut vivre...ensemble. Ça m'fait peur. Et donc j'ai l'air pressé. Tu fais tout bien parfaitement, même si.. Ta jalousie envers Jeni est très injustifiée. On va pas revenir là-dessus., ajoutes-tu comme mise en garde.