SHAROX ಇ I hate you like i love you.

« Tu t'es mise à ma place ? [...] Je voulais pas que tu tombes amoureuse de moi, je l'ai pas voulu. Tout ce que j'ai fait, c'était d'être gentil avec toi et maintenant, pour simple vengeance, tu décides de mettre en scène un suicide ? Tu t'rends compte à quel point c'est pas le même niveau ? » Non ce n'est pas possible, il se moque de moi là, ce n'est pas possible putain. Je recule de trois pas avant que je ne puisse plus contrôler ma main et l'envoyer juste valser sur la joue de monsieur "je ne voulais pas que ça arrive et blablabla". Typique excuse du parfait petit lâche de service. « Des choix tu dis... Gros foutage de gueule. » Je serrais les poignets de mains avant de reprendre. « Du choix t'en a fait ouai et c'était te servir de moi. C'est Humiliant putain. Quand t'as débarqué devant ma porte et que t'as décidé de jouer le joli cœur en me demandant de te laisser devenir mon petit-ami, tu t'es mis à ma place ? Du jour où j'apprendrais que c'était JUSTE pour oublier une autre ?. Non ! Alors je ne vois pas pourquoi je me mettrais à ta place. Tu ne voulais pas que je tombe amoureuse de toi hein ? T'avais qu'à rester chez toi et pleurer la perte de ton coup de foudre. Là, tu aurais pu éviter tout. » Je secoue la tête. « Toi mieux que personne d'autre savait que j'avais déjà souffert d'une rupture peu récente, mais...ça ne t'a pas empêché de mettre la cerise sur le gâteau pour terminer en beauté. Et, c'est ce qui fait le plus mal. » J'avais la voix qui tremblait, pas de larmes please, il ne les méritait pas. « Votre cinéma à tous les deux, vous comptiez aller jusqu'où avec ? Si on avait pas fini tous les quatre dans cette fichue classe, vous auriez continué votre petit jeu jusqu'à ce que vous en auriez eu marre de rester loin, l'un de l'autre. Gad, tu ne réalises pas à quel point c'est humiliant pour Trung et moi, tu peux pas le réaliser parce que tout ce à quoi tu pensais, c'était à toi. » Je lève les bras de chaque côté de mon corps, toujours avec la voix cassée en haussant légèrement les épaules. « T'as gagné...Max. » Fis-je en relâchant mes épaules et en laissant retomber mes bras le long de mon corps. Que pouvais-je dire d'autre. Il avait eu la fille qu'il voulait. Je sentais une boule au ventre qui triplait les battements de mon cœur. Mon visage était devenu pâle. Je quitte le jeune homme pour remonter au toit et récupérer mon sac, mais à peine je fis quelques pas que je sentais ma tête tourner, ma gorge se nouer, ma vue s'assombrir, le corps lourd et Bam, c'était le noir total après. C'était surement dû à la pression, à mes nerfs enflammés, à mes nuits blanches, à mes repas sautés ne pouvant rien avaler, n'ayant plus tellement d'appétit. Mon corps était faible, il avait besoin de force.

Max n'avait rien à dire, Max n'avait toujours rien à dire et tout ce que Max avait dit cette nuit là en compagnie de sa Vanille et Trung, c'était "je suis désolé". Alors que quelques minutes avant, je l'avais demandé si je l'avais manqué et qu'il m'avait répondu, énormément. En plus d'être un parfait comédien, il était un parfait menteur. Puisque dans sa tête, celle qui l'avait manqué n'était autre que Vanille. Je vais prier tout mon être pour qu'elle le fasse subir ce qu'il m'a fait subir, je vais implorer les vaudous pour qu'elle le trompe. Je ne dis surtout que des bêtises, mais comprenez que je suis totalement blessée. Bref, je n'aurais pas dû simuler une fausse mort, maintenant, je venais de m'évanouir pour de vrai, tandis que ma respiration s'accélérait sous une forte fièvre. Mes joues commencèrent à devenir rouge dû à la fièvre étant assez brulante. Et ensuite, c'était le noir total, le néant. Trente minutes plutard, j'ouvre enfin les yeux, me découvrant sur un lit et dans une robe d'hôpital. « Qu'est-ce que je fous là ?. » Murmurais-je à moi-même en massant mes tempes et en découvrant Max assit. « Qu'est-ce que t'fous là ? Ta chère petite-amie doit t'attendre. » Je me redresse pour descendre et me rhabiller afin de déguerpir d'ici, parce que je n'aimais pas les hôpitaux. Quand tu y rentres, tu y restes. Prise d'un vertige, j'allais tomber sur le winthrop, mais ce dernier me rattrapa à temps, néanmoins, mon front resta collé contre le sien. Et je ne sais pas pourquoi, mais je n'avais pas envie de me reculer, je restais plutôt là, à fixer ses yeux et à voir notre histoire qu'il avait balayé si vite pour une autre, alors qu'elle avançait doucement. Je fixais ses lèvres et..... Là, mon ventre s'est mis à gargouiller comme pas possible. Piting. Je me redresse rapidement en remontant sur le lit et en remontant le drap sur ma tête, honteuse. Puis, une seconde fois mon ventre gargouilla encore plus fort. Nonnn mais arrête satané ventre !. Le médecin qui entrait, entendit même ce bruit. « Combien de jours êtes-vous sans manger et dormir ?. Votre corps est totalement à plat, vous avez besoin d'un grand repos. Ne vous sur-ménager pas trop à l'avenir. » Dit-il alors qu'une infirmière entra avec de la nourriture. Nourriture ça ?. De la purée ? Seriously ?. « Je n'sais pas. » Dis-je assez brièvement en m’emparant du plateau et en me jetant sur la nourriture comme une affamée. Ce n'était certainement pas ça qui allait me rassasier, mais on fait avec ce qu'on a ein. « C'est votre petite-amie ?. » Demanda-t-il à Max, alors que je répondis assez rapidement. « NON ! » Doucement Sharon, n'agresse pas ce pauvre médecin. « Ok ok, nous la gardons encore une heure jusqu'à ce que la fièvre descende complètement et vous pourrez la ramener. » S'adressant au winthrop. Moi, je continuais de manger mon plat, parce que putain que j'avais faim.