LIYAD † time to explain.

C'était dur, je n'arrivais plus à penser clair, tout ça à cause d'elle, tellement de souvenirs qui viennent de remonter, ceux heureux où je trouve juste tout parfait avec elle, nos délires, les soirées qu'on passent en public avec les autres, nos soirées à deux, nos rendez-vous sous les draps plus que magiques mais aussi nos engueulades mémorables où les vitres risquent à chaque fois de se briser tellement nos voix s'emportent. J'ai enchaîner je ne sais combien de filles, après toutes ces années, je crois que je me perdrai si je devais toutes les compter, j'ai eu quelques relations sérieuses qui ne duraient jamais plus de deux mois parce que ça finissait par me soûler puis il y a eu Aaliyah, clairement je pensais l'avoir comme toutes les autres mais c'est celle qui m'a résister et que j'ai appris à aimer différemment au point de redevenir amoureux. Des hauts, des bas, des bas qui sont devenu de plus en plus souvent, notre amour était inconditionnel, puissant, réel mais je ne me confiais pas suffisamment à elle, laissant mes problèmes au fond de moi, m'écartant d'elle sans m'en rendre compte et le fait qu'elle tombe enceinte à tout déclencher et m'a fait disparaître de sa vie. Et ce n'est que maintenant que j'ai changé, que j'ai réaliser que je valais mieux qu'un dépravé de première qui ne sait que faire du mal, baiser, penser qu'à lui, le test à été avec Aaliyah où j'ai réaliser que j'étais un vrai connard avec tout ce mal que je lui ai fais, puis l'évolution avec Grace, j'étais aussi amoureux d'elle et elle a réussis à me changer, me rendre plus sensible, plus humain et m'écarter quatre mois de tout à été la solution. A mon retour j'avais changé mais je donnais et je donne toujours cette image du connard des connards juste parce que j'ai envie mais Aaliyah voit là le changement, l'homme que je suis devenu réellement et non celui que je montre chaque jour. Oui c'est vrai et j'te remercie. elle me croyait, enfin, moi qui aurait pensé qu'elle m'aurait envoyée boulé de façon royale et que je serai déjà dehors depuis toutes ces minutes mais non, on continuent à se parler, calmement mais je n'en reste pas moins troublé et déstabilisé, surtout lorsque sa main caresse ma joue et finit sur ma poitrine, elle peut sentir mon coeur battre rapidement, je m’emballe oui parce que malgré tous ces souvenirs, je n'ai pas le droit d'aller plus loin et elle non plus elle est en couple, nous sommes en couples chacun de notre coté et c'est très bien comme ça, enfin c'est ce que je me dis. Sa tête vient se poser contre ma poitrine, mon menton repose sur le haut de son crâne, je ferme les yeux, mes bras s'entourent autour de sa taille, je ne sais plus quoi penser mais je suis sur d'une chose, je la retrouve malgré tout ce qui s'est passé et ça fait un bien fou de la sentir de nouveau tout prêt de moi.

Je me demandais vraiment si j'agissais correctement. Je venais de poser ma tête contre la poitrine de l'homme que j'avais le plus aimé depuis mon arrivée à Harvard mais également celui que j'avais le plus détesté. J'étais à présent en couple et lui aussi. J'aurai pu dire que j'avais tourné la page, surtout après l'énorme gifle que je lui avais mise hier, j'aurai pu continuer de lui en vouloir, l'écouter me sortir toutes les excuses bidons, possibles et imaginables pour ensuite le foutre à la porte pour m'avoir lâchement abandonné pendant ma grossesse qui s'était d'ailleurs terminée par une fausse couche et le foutre ensuite à la porte mais non. J'étais dans ses bras. Manquait plus que je lui dise "Je t'aime !" et là on aurait atteint le summum... Je ne saurai pas expliquer ce qui nous arrivait parce que même moi je ne comprenais pas. J'aurai cru qu'il me repousserait, me dirait qu'il ne voulait pas et ne pouvait pas faire ça, mais non, il me serrait dans ses bras, m'enlaçant au niveau de la taille. Je voulais fermer les yeux et les ouvrir une heure plus tard en me disant que tout ça n'était qu'un rêve et que c'était toujours le beau salaud que je haïssais de tout mon être. Mais c'était pas le cas. J'avais toujours été très faible concernant Konrad. Je pardonnais ses actes tellement vite. Enfin là, non, ça avait quand même durer 7 ou 8 mois et au fond, je lui en voulait toujours mais moi. Et le fait qu'il soit en couple pouvait me repousser mais pas du tout, parce que je pensais à cette fille et je me disais qu'elle ne le méritait pas, que je m'enfichais complètement de son existence et que je n'avais pas à la respecter car elle ne le faisait pas avec moi. En effet, je ne respecterai plus cette fille et j'allai commencer par oublier son existence dans la vie de Konrad. Pour moi, il était célibataire. Il pouvait me parler de son couple, mais il n'existait pas à mes yeux. Je sais plus où j'en suis te concernant. Tu t'es mis à parler et... Je soupirai. Je n'arrivais pas à aller au bout de ma phrase sans avoir l'impression de trahir Andrew. Je suis toujours faible face à toi, je comprends pas... sauf hier bien sûr ! Je reculais, tentant de mettre un peu distance physique entre nous deux. Tu fais toutes les saletés possibles et imaginables, je t'en veux et il suffit que t'ouvre la bouche pour que je pardonne le moindre de tes faits et gestes. C'est pas normal, surtout pas après ce t'as fait ! Mes mots allaient totalement à l'inverse de mes gestes. Je m'approcha de lui. Mon visage n'était qu'à quelques millimètres du sien. Tu me rends vraiment folle Konrad, tu sais pas à quel point ! J'en avais fini. Je ne comptais plus être faible face à lui. Je reculais, mettant une réelle distance entre nous, posant ma main sur mon ventre. Je me rappelais pourquoi Konrad était sur ma liste noire. Pour tout ce qu'Andrew n'avait pas fait en apprenant pour ma grossesse.

Je ne sais pas si la situation qui se passe actuellement devrait être la bonne, qu'on se parlent calmement, qu'on repensent au passé, à des souvenirs communs nous concernant, je ne sais pas si parler de l'amour qui nous liait par le passé est une bonne chose, je me sens plus que déstabilisé et je vois et sens bien que chez elle c'est la même chose. Aaliyah a toujours eu un caractère la rendant unique et elle a toujours été faible malgré toi vis-à-vis de moi, à chaque fois qu'on s'engueulaient, c'était violent mais elle revenait à chaque fois dans mes bras et c'est hier que j'ai compris qu'elle avait changée sur ce point, qu'elle ne voulait plus être aussi faible face à moi, je l'ai sentis sa gifle, elle était amplement mérité et animée d'une belle colère à mon égard et même si à l'heure actuelle elle me parle calmement, éprouve une certaine tendresse affective pour moi avec ses gestes plus que troublant, je sais que sa gifle, elle ne la regrette pas. Et je l'entends de ses propres lèvres, elle me le confirme toujours, elle est toujours faible face à moi quoiqu'il arrive à part hier soir où elle m'a montré clairement que j'avais pu être le roi des connards il y a huit mois Il faut passer à autre chose... il faut qu'elle essaye de m'oublier, tout ce mal que je lui ai fais, je ne le souhaite à aucune femme, je ne sais pas pourquoi je lui dis qu'elle doit passer à autre chose, je ne lui demande pas d'oublier, je veux juste qu'elle se dise que j'appartiens à son passé, même si ça ne sera jamais le cas. Elle s'était reculée puis rapprocher de nouveau, au point de finir avec le visage à quelques centimètres du mien me dire que je la rendais folle Et j'en suis désolé. lui répondis-je, fermant les yeux, elle s'était reculer d'une distance suffisante pour ne pas se sentir trop troublée, je la voyais posée sa main sur son ventre et je me rappelle alors le pourquoi du fait qu'elle m'est autant détesté. Je suis tellement heureux qu'Andrew est agit autrement lorsqu'il a su que tu étais enceinte, même si entre lui et moi ça n'a jamais été ça et cela depuis des années, j'espère qu'il te rendra heureuse et que c'est déjà le cas. j'avais un faible sourire puis un léger soupir avant de poser ma main sur la poignée de la porte.

Passer à autre chose, c'était tellement facile à dire, surtout pour lui. Il l'avait toujours fait. Il agissait mal et passait à autre chose comme si tout était normal. Malheureusement moi, j'y arrivais pas. Il fallait qu'il me donne son secret ou alors qu'il disparaisse de ma vie à tout jamais, même si je n'avais pas tellement envie qu'il disparaisse. Il m'énervait à un point inimaginable mais j'avais trop besoin de lui dans ma vie, même aujourd'hui. Je sais très bien que passer à autre chose est chose aisée pour toi, mais c'est pas le cas de tout le monde ! Il était peut-être temps que je tourne la page en effet, que je le laisse partir. J'en sais rien. Je ne savais pas comment agir. C'était beaucoup trop difficile. S'il m'avait appelé, la conversation aurait déjà été close, mais non, il se trouvait devant moi et comme d'habitude, je restais bête devant lui. Si seulement il n'avait pas ouvert la bouche et avait eu la même réaction qu'hier, c'est-à-dire, aucune, ça m'aurait facilité la tâche. Arrête de t'excuser c'est bon, ce qui est fait, est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Si on le pouvait, j'aurai surement éviter de lui parler de ma grossesse et j'aurai surtout avorter, tout aurait été beaucoup plus facile et on n'en serait pas là. Je n'aurai pas fait un séjour chez les fous et surtout, je ne serai pas autant en colère contre lui. Ouais et dire qu'il y a peu, t'étais le seul à pouvoir me rendre heureuse ! Je lui faisais reproches sur reproches. Plus il parlait et plus ce que j'avais sur le coeur sortait. Et là, sa main se posa sur la poignée de la porte d'entrée, il était prêt à partir. Cette fois-ci, je ne comptais pas le retenir. Je posais ma main sur la sienne, abaissant ainsi moi-même la poignée. Heureuse que t'ais enfin eu les couilles de parler et de faire face au Konrad que tu as été tout ce temps ! Je pense que le moment nostalgie était bel et bien passé et que la haine que j'avais contre lui refaisait lentement surface.