Pourquoi toi ? Ici ? Maintenant ? Ϟ Chad & Irina

Cette semaine n'avait pas été de tout repos : entre les cours, les fêtes et les visites imprévues à la Lowell House, je n'en pouvais plus ! Je marchais donc, tête baissée, trainant des pieds à Harvard tout en réfléchissant aux récentes batailles entre Eliots et Lowells et tout particulièrement à UN Eliot en particulier, même si ce n'était qu'un bizut. Chad. Cet Eliot. Le seul qui me fait vraiment chier, au point que mes pensées soient envahies d'images de lui. Qu'avait-il à me regarder avec cet air hautain, comme les Eliots savent si bien le faire ? Hein ? Je marchais droit devant moi, tout en shootant les pommes de pains par terre, haineuse. Si je le voyais maintenant, si je le croisais là tout de su ... AÏE ! Je venais de me heurter à quelqu'un - visiblement plutôt costaud - et me retrouvais par terre. Un bras vint alors m'aider à me relever pour qu'ensuite je dépoussière vivement mon pantalon et mon manteau avant de m'adresser à cette personne : « Je suis désolée, je n'ai pas fais ex ... ». Je me coupais avant de lever mon regard vers le bonhomme : oh non, pas LUI ! Pourquoi lui ? Ici ? Maintenant ? Je lui jetais alors un regard furieux avant de continuer : « Merci. ». Je le contournais ensuite d'un pas vif, espérant qu'il ne chercherait pas à me suivre. Enfin ... je croyais que c'était ce que je voulais.

(Invité)

- On se voit demain, Chad.

Je fis un clin d'oeil à Nora, l'une des étudiantes avec qui je devais travailler en groupe sur un projet. Les cours de français me passionnaient vraiment. Et de plus, bosser avec une petite étudiante plutôt sexy, un peu plus jeune que moi, me passionnais encore plus. Je la regardais marcher au loin, s'éloignant de moi avec une démarche nonchalante. J'esquissais un sourire alors qu'elle se retournait une dernière fois vers moi pour me faire signe. Je mordais dans ma lèvre, une sale habitude que j'avais toujours eu, en souriant et en lui faisant signe à mon tour. Je poussais un soupire et décrochais mes raybans de mon t-shirt colle en V avant de les mettre sur le bout de mon nez. Je portais mon sac sur une épaule et m'allumait une clope en descendant les escaliers devant la porte du hall. J'avais fini les cours et je devais me rendre à mon boulot, j'étais d'ailleurs déjà bien à la bourre. Alors que tête basse j'allumais ma cigarette et tirais un bon coup dessus, une silouhette que je pourrais reconnaître entre mille se heurta contre mon épaule. Ce qui me destabilisa mais pas plus qu'elle. Je lui tendais la main et la relevais d'un coup ferme si bien que son corps se trouva tout près du mien, sa poitrine presque collé à mon torse.
Irina. Lorsque mon regard traversa le sien, un petit rire taquin s'échappa d'entre mes lèvres. Elle me regarda et me remercia froidement et me contournait pour partir. Je ne la quittais pas du regard avec un petit sourire en coin.
En se levant, elle avait laissé tomber un livre par terre. Je le ramassais et alors qu'elle s'éloignait j'ouvris la bouche :

- Hey Dostoïevskaïa, j'crois que t'as oublié un truc...

J'enlevais mes lunettes de soleil et laissais place à mes yeux bleus électriques. Je serrais la mâchoire et levais mon bras en l'air le bouquin à la main. Je dépassais Irina d'au moins deux têtes. J'avais très envie de m'amuser avec elle.

- Si tu l'veux, viens le chercher et si tu me dis "Merci, Chad" correctement, peut-être que je te le rendrais.

Je tirais sur ma clope avant de la jeter par terre. Je levais un sourcil et mordait ma lèvre inférieur en souriant.

(Invité)

Je ne me retournerais pas. Je ne dois PAS me retourner. Si j'avais le malheur de croiser ses yeux, je n'y survivrait pas ! Ses beaux yeux d'un bleu profond dans lesquels je me perd à chaque fois que je le contemple. Il n'y avait personne qui me faisait me sentir comme ça : juste Chad. Juste cet Eliot prétentieux. J'étais tellement concentrée sur le fait de l'ignorer, que je ne m'étais même pas rendue compte que j'avais tomber un de mes livres quand il m'était rentré dedans. Livre qu'il avait bien entendu maintenant en sa possession. Super. « Hey Dostoïevskaïa, j'crois que t'as oublié un truc... ». Je me retournais prudemment avant de constater qu'il portait ses lunettes de soleil, enfin une bonne nouvelle ... jusqu'à ce qu'il les retire. « Si tu l'veux, viens le chercher et si tu me dis "Merci, Chad" correctement, peut-être que je te le rendrais. ». Je soupirais avant de m'avancer vers lui doucement. Je posais mon sac par terre, pas loin de sa cigarette maintenant presque éteinte. Je l'observais se mordre la lèvre inférieur et sans le faire exprès, je faisais la même chose que lui. Le beau blond baissa alors la tête pour me regarder dans les yeux et, bien que son visage était loin de moi, son torse et ma poitrine se touchaient cette fois-ci. Les mains vident sans mon sac, je lui répondais alors : « Tu sais Chad ... » avant de lui attraper les cheveux pour l'obliger à se baisser à mon niveau. Je l'embrassais donc, me coupant par la même occasion avant de reprendre : « ... tu finiras par comprendre que tu ne dois pas jouer à ce petit jeu avec moi ! ». J'avais réussi à prendre mon livre, profitant par la même occasion de son étonnement pour prendre son sac à lui. J'avançais de quelques pas avant de commencer en marche rapide. J'avais de la chance il faisait beau aujourd'hui, et un peu de sport en talons ne ferait pas de mal ! « Viens le chercher monsieur jeveuxjouer au plus malin ! ».

(Invité)

Tu sais Chad...
Non Irina, je ne sais pas. Mais dis-moi tout. Je veux tout savoir sur toi. Sur ta vie. Je veux savoir le nom de ton parfum et la marque de ton rouge à lèvre. Je serais prêt à tout pour toi. Pensais-je. Alors qu'elle se rapprochait dangeureusement de moi, nos corps rentrèrent de nouveau en contact. Son visage était si proche du mien. Je crispais ma mâchoire. Mes yeux faisaient un voyage entre ses pupilles et sa bouche, sa bouche et ses pupilles. Alors que je me penchais pour l'embrasser, elle tira mes cheveux d'un coup ferme et posais violemment sa bouche contre la mienne. J'allais mordre doucement sa lèvre inférieur et c'est tout ce que je pu faire. J'aurais voulu que ce baiser dure mille ans. A peine remis de mes émotions, la garce avait eu le temps de reprendre son livre et... MON SAC. Putain de merde, mon-sac.
Alors qu'elle partait en courant je lui hurlais dessus, histoire qu'elle m'entende. IRINA REVIENS ICI TOUT DE SUITE BORDEL.. Quelques élèves qui avaient vu notre petit jeu se mirent à glousser. Il était hors de question que ce baiser qui m'avait tourmenter et le petit tour qu'elle m'avait joué ruinent ma réputation. Alors au lieu de la prier qu'elle revienne, je me mis à courir derrière elle. Poussez-vous putain. Je jurais sur tout le monde qui entravait mon chemin. Une fois à la hauteur d'Irina je l'attrapais fermement par le poignet et la força à se retourner vers moi et me faire face. J'étais essouflé, perdu dans son regard et je ne savais pas si j'avais envie de la tuer ou de lui demander des explications sur ce baiser.

(Invité)

J'aimais jouer. Et même si ce n'était pas un secret, j'aimais encore plus jouer avec Chad. Il rentrait dans mon jeu sans problèmes. Mais ce que j'aimais encore plus, c'était la réaction qu'il avait eu devant mon piège. « IRINA REVIENS ICI TOUT DE SUITE BORDEL. ». Alors comme ça, monsieur à cru que j'allais lui obéir ? La blague. Je me retournais vers lui pour lui offrir mon plus beau sourire et ensuite me remettre à courir. Évidemment, avec ce temps là, tous les étudiants étaient de sortie et le parc était blindé, ce que ne me dérangeait pas vraiment en soit, puisqu'avec mon petit gabarie je pouvais me faufiler n'importe où. Ce qui n'était visiblement pas le cas pour Chad, ce colosse de 2 têtes de plus que moi. « Poussez-vous putain. ». Au bout de quelques minutes de course, je ralentissait le pas : courir avec des talons, ça allait un moment ! Il m'attrapait alors, la même expression que toute à l'heure sur le visage et me forçait à me retourner vers lui : il était perplexe. Décidément, il y aura eu beaucoup de contact physique aujourd'hui ! Il cherchait à me regarder droit dans les yeux, ce que j'évitais par n'importe quel moyen. Je décidais donc de jouer sur la plaisanterie : « Tu ne vas pas t'énerver pour un simple baiser quand même ? ». Dis-je en me forçant à sourire : ça réponse me faisait trembler de peur. Il m'attirait inexplicablement mais étais-ce réciproque ?

(Invité)

Je soupirais. Je savais ce que je voulais d'elle, mais elle, le savait-elle vraiment ?. Je lui repris doucement mon sac des mains et le replaça comme convenu sur mon épaule droite. La sortie des étudiants était fulgurante à cette heure-çi et ils se bousculaient tous. Je saisi Irina fermement par le bras et traversais tout le campus très rapidement, la forçant à suivre ma cadence. J'espèrais qu'elle ne tribuche pas avec ses talons. Comment les nanas peuvent-elle marcher avec des trucs pareils, sincèrement ?.

J'allais commettre la chose la plus stupide de ma vie qui me coûterait sûrement cher. La seule personne à qui je pensais à ce moment, c'était à Cora, mais ça c'était dans une infime partie de mon cerveau, car par tous les pors de ma peau je transpirais le nom d'Irina.
Je marchais toujours à vive allure et ne saluait même pas certaines de mes camarades qui me firent signe. J'entrais dans l'enceinte de l'Université et par hasard, entra dans une salle de cours qui était vide. Comme je l'avais fais avec Cora, quelque jours auparavant. Un instant je cru la voir quand je referma la porte derrière Irina, mais mes envies étaient toutes autre qu'il y'a quelques jours avec mon ex petite-amie blonde. J'avais en face de moi, à deux centimètres de mon visage, la fille la plus belle, la plus incroyable de tout le campus. Irina se retrouvait coincée entre la porte qui était dos à elle, et mon torse qui la surplombait. Après dix minutes de longues marches effrénées, je finis par prendre la parole après avoir repris mon souffle.
Si, je serais capable de m'énerver pour un simple baiser. Je ne veux pas qu'un simple baiser, mademoiselle Irina. Je veux bien plus.
A ces mots, je laissais tomber tout le poids de mon torse sur son corps et laissait mon sac tomber par terre. J'aggripais ses fines hanches entre mes mains et colla fermement ma bouche à la sienne. Allait-elle donner suite à ce baiser, alors que je commençais tout juste à entre-ouvrir la bouche pour laisser le passage à sa langue et à la mienne ?.
Embrasse-moi, murmurais-je contre ses lèvres, même si tu ne m'aimes pas, fais semblant le temps de 30 secondes. Je te demande 30 putain de secondes.

(Invité)

J'attendais toujours sa réponse, morte de peur. Je ne l'avais toujours pas regarder dans les yeux : je n'y arrivais pas. J'examinais donc les alentours et constatais par la même occasion qu'il y avait de plus en plus de monde. Tous les étudiants étaient de sortie et nous étions entouré de toute part : il me pris alors le bras et tira dessus pour me faire avancer à ses côtés vers un bâtiment. Nous marchions à vive allure et alors que je croisais quelques collègues à moi Lowells, je me cachais le visage. Ouais parce qu'il ne fallait pas oublier que pour l'instant, les Lowells et les Eliots étaient en guerre et que là, à ce moment là, j'avais la main prise dans celle de Chad, aka le bad boy qui est en bonne voie pour devenir un Eliot assez connu. Je priais alors pour que l'on arrive assez rapidement là où il voulait m'emmener. D'ailleurs où est-ce qu'il m'emmène ? Je remarquais alors qu'il semblait pressé. Il ne saluait même pas ses amis.
Nous arrivions enfin dans une salle de classe. Il entra en premier avant de me coincer entre la porte et son torse -oui parce que sa tête était bien au-dessus de la mienne. J'examinais la salle et constatais qu'elle était vide. Donc ce n'est ni pour une surprise party, ni pour un groupe de soutien histoire d'améliorer mes notes qu'il m'a emmené ici. Je levais les yeux pour observer son visage mais ne réussi pas à bien interpréter celui-ci. Il semblait ... perdu. Il s'avançait alors encore un peu plus vers moi, son corps à quelques centimètres du mien. « Si, je serais capable de m'énerver pour un simple baiser. Je ne veux pas qu'un simple baiser, mademoiselle Irina. Je veux bien plus. » Bien plus ? Je ne compris la situation que lorsqu'il se colla entièrement à moi, son torse une nouvelle fois collé à ma poitrine : il m'embrassait. L'avais-je vexé au point qu'il se vengeait en m'embrassant à son tour ? Je ne savais pas ce que je devais faire : lui rendre son baiser ou partir en courant ? Il glissait ses mains sur mon corps pour arriver à mes hanches : « Embrasse-moi ». Murmurait-il encore accroché à mes lèvres. Il entrouvrait la bouche pour laisser part à ses intentions avant de continuer : « Même si tu ne m'aimes pas, fais semblant le temps de 30 secondes. Je te demande 30 putain de secondes. » Je tournais la tête pour échapper à l’envoutement qu'il me faisait subir et regardais ailleurs. Qu'est-ce que je dois faire à la fin ? J'hésitais entre lui poser une question sur ses intentions finales ou bien lui rendre son baiser qui m'avait laissé pantelante. Ma respiration était forte et bruyante, mon corps se gonflait et se degonflait lorsque j'expirais. Mes mains cherchaient désespérément à trouver quelque chose sur lequel j'aurais pu m'accrocher, j'avais peur que mes jambes me lâchent. Chad était là, devant moi, même collé à moi et m'entourait de ses bras musclés. Je le regardais alors droit dans les yeux avant de le pousser vers le bureau à quelques pas derrière lui, le forçant à s'asseoir. « Pourquoi faire semblant ? » Je l'embrassai alors à mon tour, collant moi aussi mon corps au sien : je l'avais s' asseoir donc il était à ma taille à ce moment là ! Doucement, je posais mes mains sur ses épaules pour m'avancer encore plus : allez quoi,c'est à toi de prendre l'initiative aujourd'hui ! Bien que je pense que ça n'irait pas plus loin puisque nous étions dans une salle de classe et que n'importe qui pouvait entrer n'importe quand.

Spoiler:

(Invité)

Elle me dominait, et ça me plaisait. Je l'attirais contre moi lorsqu'elle m'avait forcée à m'asseoir sur le bureau. Je mordais doucement dans ma lèvre inférieur et souriait quand sa bouche vient se coller à la mienne. Je donnais plus de force et de profondeur à ce baiser langoureux en passant mes mains dans ses long cheveux. Je la forçais à s'asseoir sur mes genoux tout en continuant à l'embrasser. Ma respiration était saccadée et s'accélèrait. Je ne pouvais pas décoller mes lèvres des siennes. Souvent, je faisais des légères pressions sur sa lèvre inférieur et la caressait avec le bout de ma langue. C'était un baiser, tout ce qu'il y'a de plus magique et de plus beau. Je laissais mes mains parcourir son corps, découvrir ses courbes, je fermais les yeux en explorant sa silouhette et en continuant ce baiser.
Mon coeur se mit à se tordre en deux. Je mis vite fin à ce baiser et poussait Irina de mes genoux. J'enlevais le rouge à lèvre d'Irina qui avait débordé sur ma bouche d'un revers de main. Quelque chose n'allait pas. Je tombais amoureux. Je tombais amoureux d'elle putain, et elle, elle en avait rien à foutre de moi, elle me détestait. Je pris une longue inspiration et pass mes mains dans mes cheveux. Je les plaquais en arrière et restais assis sur le bureau avec mes mains croisés derrière ma nuque. J'avais le regarde perdu dans le vide. Il n'y avait rien à dire là dessus, et il était hors de question que j'expose mes sentiments à Irina. Plutôt crever.
Sans un mot, je me relevais, ramassais mes affaires et sorti de la classe sans un mot.
Allait-elle me suivre ? De toute manière j'étais en retard pour le boulot.

(Invité)

J'étais assise sur ses genoux, il avait la main dans mes cheveux et nous nous embrassions, là. Ici, sur ce bureau et dans cette salle de cours qui était utilisée tous les jours. Je l'embrassais passionnément et il me rendait mon baiser, tout en positionnant ses mains sur mon corps en même temps : il découvrait mon dos, ma poitrine et revenait une nouvelle fois sur mes hanches avant de descendre sur mes cuisses. Il dessinait un cercle vicieux sur mon corps qui m'enflammait plus à chaque nouveau contact de ses mains sur mes vêtements. Soudainement, il me poussait de ses genoux et je me retrouvais debout : mais qu'est qui me prenait ? Je regardait Chad, bouche-bée. Pourquoi étais-je dans cet état de choc ? Parce qu'il m'avait repoussé ou parce que je m'était jetée sur lui comme une bête sauvage ? Il s'essuyait le visage pour retirer le maquillage qui était dessus avant de prendre ses affaires et partir, sans même m'adresser un seul regard. Je m'asseyais sur le bureau, désemparée. Du bout de mes doigts je touchait mes lèvres qui étaient, il y a quelques secondes, collées à celle de Chad. Mais comment tout ça est arrivé à la fin ? Je prenais mon téléphone pour le mettre face à mon visage et me recoiffais vite faite d'une main. Je m'arrêtais quelques secondes pour reprendre mes esprits, ramassait mes affaires et sortait de la salle comme l'avais cet odieux Eliot juste avant. Les choses revenait à leur ordre naturel : il ne m'aimait pas, je ne l'aimait pas et c'était tout. Une fois sortie, je remarquais qu'il n'étais pas très loin de moi. Je l'observais pendant quelques instants avant de le rattraper en courant. Je courais à toute allure bien que j'avais des talons haut et je ne m'arrêtais qu'une fois devant lui. Il ne me regardait pas et essayait de continuer sa route. J'attrapais ses épaules et en donnant mon maximum, je le poussait contre un casier. Tant pis s'il se posait des questions sur mes sentiments, je ne l'aimais pas : j'étais juste curieuse. « Donc j'embrasse comme un pied. » J'essayais de détendre l'atmosphère déjà devenue bien tendue à mon gout. « Dis le moi tout de suite si c'est le cas, je ne viendrais plus vers toi ! » J'étais celle qui avait commencé ce petit jeu, je devais être celle qui le finissait, même si je ne le voulait pas. Je voulais juste qu'il m'explique pourquoi ce départ soudain et après je le laissais tranquille.

(Invité)

Il me fallait vraiment une clope. J'avais besoin de mon quota de nicotine. Une fois sortie de la salle je me dirigeais vers la sortie. Les rayons du soleil qui traversaient les vitres de l'Université arrêtaient leur projection droit dans mes yeux. J'enfilais mes lunettes de soleil en fronçant des sourcils. Je re plaquais mes cheveux en arrière, une mèche étant venue gêner ma vue. J'hésitais à retourner en arrière et tout lui dire. Mais les Lowell et les Eliot ne sont pas trop censés être vu ensemble en ce moment. C'était tendu. Je me sentais comme Roméo, ne pouvant exprimer ses sentiments envers Juliette car leurs familles se détestent. A cette pensée, j'esquissais un sourire. J'avais toujours aimé l'histoire de Shakespeare, mais de savoir qu'un jour ce merveilleux bouquin se répercuterait sur moi, bref, c'était à la fois cool et étrange, et surtout... Pas du tout plausible.
Cette fille n'est pas faite pour toi Chad. Alors que j'étais lançé pour ouvrir la porte du hall le passé me rattrapa et me plaqua fermement contre un casier. Sous le choc, mes raybans noires vinrent s'écraser au sol. Peu importe si elles étaient cassées, je pouvais en avoir des centaines d'autres pairs. En serrant la mâchoire j'écoutais Irina, presque sur la pointe des pieds, les rayons du soleil laissant apparaître dans ses cheveux une petite teinte de blond platine... Elle était parfaite. Un instant, mon souffle fut coupé. Si bien qu'il y'eut quelques secondes de silence avant que je ne me lance pour lui répondre. Je pris une grande inspiration et mon courage en mains : "J'pourrais avoir un tas de nanas ici. Tu vois elle ? Dis-je en pointant une cabot du doigt. Je me la suis taper. Elle là bas, je refis le même geste, j'ai eu un plan à 3 avec sa meilleure amie parce-que j'avais gagné à une partie de poker. J'ai plaqué Cora, parce-qu'elle ne voulait pas coucher avec moi. Mais, toi.. Je m'arrêtais un moment pour replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille, toi c'est différent. J'ai ressenti quelque chose de fort en t'embrassant. Un truc, putain, un truc de dingue. Et si tu m'embrassais de nouveau je pourrais jurer que je suis amoureux de toi, Irina." J'haussais les épaules et passais mes deux mains dans ma nuque. Mon petit monologue était terminé. Qu'est-ce que les Eliot allaient penser si ils me voyaient ici avec elle ?. Putain, j'étais dingue d'elle.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)