COKA & CYNOE ಇ je m'y oppose !.

For better and worse...or no
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Assise dans la voiture regard perdu dans le vide, me voilà en route pour ma répétition de mariage qui aura lieu dans exactement, moins de deux semaines. Mes parents, les parents de Cynnan, le prêtre et Cynnan m'attendait déjà à l'église. Si seulement cette voiture pouvait tomber en panne. Mais non, puisqu'il me déposa à l'église saine et sauve. Mon père m'attendait devant la grande porte pour que je puisse faire mon entrée. Oui, mes parents s'étaient déplacés pour venir à Cambridge le temps de finir le mariage et ensuite repartir. Alexander et Walter n'ont pas souhaité assister à la répétition, car ils ne cautionnaient pas ce mariage. C'est le cœur battant que j'attrape le bras de mon père tout ému de me voir dans cette robe de mariée. Ma mère avait tout prévue et c'est vrai que cette robe m'allait à merveille. La musique débuta, ce n'était pas la traditionnelle musique de tous les mariages, mais bien celle de Sleeping At Last- Turning Page, nous l'avons choisi ensemble ma mam et moi. Je commençais à marcher lentement, hésitante, le voile me cachant le visage. J'avais envie de m'arrêter tellement j'avais le traque, la peur prenait le dessus. Celle de me lier à vie avec un homme pour qui mon cœur ne battait pas. Puis une fois devant Cynnan, mon père nous lia une main chacun, main qui tremblait d'ailleurs. Le prête commença son lonnnnnnnnnnngggg discours avant d'arriver au plus important. « Cynnan, répétez après moi... Moi Cynnan Winkler je te reçois Diamantika Kovalevski comme épouse et je te promets de rester fidèle et de te chérir dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie pour t'aimer tous les jours de ma vie jusqu'à ce que la mort nous sépare. » J'avais la tête toujours baissée, incapable de la relever. Jusqu'à ce que ce fut à mon tour de répéter. «...Moi Diamantika Kovalevski je te reçois Cynnan Winkler comme époux et je te promets de rester fidèle et de te chérir dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer tous les jours de ma vie jusqu'à ce que la mort nous sépare. » Tcheuuuuuu, j'étais en train de faire mes vœux avec mon presque meilleur ami goshhhh. Heureusement que ce n'était qu'une répétition, même si c'était ce qui nous attendait dans moins de deux semaines. Le prête reprit parole. « Cynnan Winkler voulez-vous prendre Diamantika Kovalevski comme épouse et promettez-lui de lui rester fidèle et de la chérir dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie jusqu'à ce que la mort vous sépare ?. » Cynnan devait répondre d'un "oui je le veux". Mais comment faisait-il pour canaliser son traque lui ?. « Diamantika Kovalevski voulez-vous prendre Cynnan Winkler comme époux et promettez-lui de lui rester fidèle et de le chérir dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie jusqu'à ce que la mort vous sépare ?. » Là, je faisais un GROS blocage. Aller, imagine que c'est Cody en face de toi, tu peux le faire, tu peux le faire. Je prends une grande inspiration, ferme les yeux en imaginant Cody. « Oui... Je le veux. » soufflais-je au bord des lèvres. « Et si quelqu'un dans la salle, pour n'importe quelle raison, s'oppose à cette union se lève et parle maintenant ou se taise à jamais !. » Dit-il en regardant la salle vide. D'ici quelques secondes, il allait nous déclarer mari et femme et Cynnan devra m'ôter le voile du visage pour m'embrasser. Goshhh, j'espérais que le jour de la vraie cérémonie, quelqu'un s'y oppose pour de vrai.

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Ordre de passage:

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I'm gonna fly like a bird through the night,
feel my tears as they dry.

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J’étais arrivé à l’église quelques heures avant tout le monde, histoire de voir où tout ça allait se passer, avant de disparaître pour revenir plus tard avec mes parents. Oui, mes parents étaient là, à mes côtés. Mais j’aurais tellement voulu qu’ils soient là pour une autre raison que mon mariage arrangé avec la fille que je considère comme mon ami. Bien que ce soit fou, c’était la vérité. Je me retrouvais devant l’autel de l’église dans ce cher costume (veste, pantalon et chaussures noirs et chemise blanche), mes mains tremblaient légèrement alors que j’attendais que Diamantika se montre enfin et que l’on finisse le plus rapidement cette répétition. Je voyais enfin les portes s’ouvrir alors que je relevais la tête pour voir enfin Diamantika et son père s’avançait petit à petit vers moi alors que la musique de Sleeping At Last qui s’appelle Turning Page se mit à jouer. Alors que j’écoutais les paroles de cette chanson, je voulais simplement courir, courir loin d’ici. Courir jusqu’à Noëline. Mais c’était trop tard maintenant. Je pensais à Noëline alors que Diamantika arrivait enfin devant moi. J’évitais son regard, mes yeux posaient sur nos mains jointes par son père, à qui j’adressais un léger sourire avant qu’il ne parte s’asseoir aux côtés de mes parents et de la mère de Diamantika. Je sentais la main de Diamantika trembler dans la mienne, et je serrais un peu plus sa main pour lui montrer qu’elle n’était pas seul dans cette merde, même si je n’ai pas l’air si mal à l’aise que ça. J’ai déjà étudié la communication du corps, comment montrer ce que l’on ressent par le biais de notre comportement, de notre posture et d’autre raison. J’utilisais cela pour cacher mes sentiments pour passer le plus normal. J’écoutais à moitié ce que le prêtre disait, la plupart était du baratin. Puis, il arrivait à la partie où on devait dire oui. Un léger frisson passait dans mon corps alors qu’il prononçait mon nom. Je tournais la tête vers le prêtre, l’écoutant un peu plus attentivement. « Cynnan, répétez après moi... Moi Cynnan Winkler je te reçois Diamantika Kovalevski comme épouse et je te promets de rester fidèle et de te chérir dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie pour t'aimer tous les jours de ma vie jusqu'à ce que la mort nous sépare. » J’avalais ma salive, ma pomme d’Adam bougeant légèrement vers le haut avant de revenir à sa position, puis j’hochais la tête avant de me retourner vers Diamantika avant de répéter les mêmes mots que le prêtre venait de dire. « Moi, Cynnan Winkler, je te reçois Diamantika Kovalevski comme épouse, et je te promets de rester fidèle et de te chérir dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour t’aimer tous les jours de ma vie jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Lorsque j’eu fini de dire ma réplique, je sentais une boule dans mon ventre. Vivement que ça se finisse. « ... Moi Diamantika Kovalevski je te reçois Cynnan Winkler comme époux et je te promets de rester fidèle et de te chérir dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer tous les jours de ma vie jusqu'à ce que la mort nous sépare. » Je ne fis aucun mouvement avant que le prêtre ne reprenne la parole. « Cynnan Winkler voulez-vous prendre Diamantika Kovalevski comme épouse et promettez-lui de lui rester fidèle et de la chérir dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » Je pris une légère bouffée d’air avant de prononcer les quelques mots que j’étais censé dire. « Oui, je le veux. » Mensonge. Tout ça n’est qu’un mensonge pour mes parents. Je regardais ensuite Diamantika dans les yeux alors que c’était son tour. « Diamantika Kovalevski voulez-vous prendre Cynnan Winkler comme époux et promettez-lui de lui rester fidèle et de le chérir dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » J’espérais sur l’instant que je puisse communiquer télépathiquement avec elle pour lui dire de nous faire un plaisir et de dire non. Mais en vain, je compris que je n’avais pas ce pouvoir malgré mes tentatives. Je l’entendis ensuite prononcer les quelques mots. « Oui... Je le veux. » Je fermais à mon tour les yeux. Voilà comment ça aller se passer dans deux semaines. Voilà comment je me retrouverai marier à la fille que je n’aime pas. Voilà comment tout sera fini avec Noëline. Je fermais les yeux à mon tour pour empêcher les larmes accumulés dans mes yeux de couler sur mon visage. Je baissais la tête en imaginant Noëline après le marriage, sa réaction lorsqu’elle apprendra que je n’ai rien fait pour empêcher tout ça d’arriver. Sa haine contre moi, je pouvais tout imaginer. « Et si quelqu'un dans la salle, pour n'importe quelle raison, s'oppose à cette union, se lève et parle maintenant ou se taise à jamais ! » dit-il en regardant la salle vide. Je tournais la tête vers mes parents qui avaient l’air heureux, et ma mère qui me faisait signe que j’allais devoir lui enlever le voile et l’embrasser. Je regardais à nouveau Diamantika, tout en murmurant entre mes lèvres quelques mots, en espérant qu’elle comprenne. « Fais en sorte que ça soit crédible, mais pas trop long, s’il-te-plaît. » lui murmurais-je en attendant que le prêtre dis-je que je peux embrasser la mariée.

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Je ne saurais expliquer la coïncidence de fou qui amena Cody à passer devant l’église de Cambridge ce jour-là, à cette heure-là, au moment où ces personnes-là, s’apprêtaient à faire leur mariage de merde. Là. C’est plus poétique si je le rajoute. En premier lieu, ce fut la grosse berline qui attira son attention. Mmmh. All Black. Jantes chromées. Alliage en acier. Assurément, le propriétaire avait du goût. Wesh, sérieusement, Cody admirait la mécanique de la voiture avant de s’éloigner et de reprendre tranquillement son chemin. Soudain, la porte claqua ; les personnes à l’intérieur s’y étaient extirpées et foulaient dès à présent le sol du trottoir. Par curiosité, Cody regarda derrière lui pour voir la gueule de ce proprio au bon goût en matière de bagnole … Et ce qu’il vit, ce fut une choucroute meringuée géante portée par Dia. Attendez … Elle se mariait aujourd’hui ? Et elle ne lui avait pas dit ? OK, Cody avait une mémoire de merde, mais il aurait retenu si son plan-cul officiel avait prévu de s’unir officiellement à un autre ce jour-là. Putain putain putain. Situation de criiiiiiiiiseeeee c’est la guerre mon généraaaal ! Heureusement, comme ils étaient super génialement bien organisés avec Noëline, ils avaient préparé un protocole très précis et très synthétique en cas d’alerte rouge comme ça. Cody appela en furie Noë et lui expliqua que son mec épousait MAINTENANT une autre femme qu’elle. Ouais, Cody faisait croire qu’il n’était pas d’accord avec le mariage de son ami puisqu’il peinait encore à assumer sa relation avec Diamantika. Même si ça paraissait évident qu’il ne se mettrait pas dans un état pareil juste pour Cynnan, of course. « NOË ramène ton petit cul sexy à l’Eglise NOW ! Ton mec est en train d’épouser ma … LA SORCIERE ELIOT ! YOUHOU Halloween c’est finiiii maintenant il est temps pour lui de récupérer sa princesse ! » gueula-t-il dans le combiné, même au milieu de la rue. Cody ne pouvait pas entrer sans Noë, non, alors il fit le tour de la bâtisse et entra par derrière. Derrière, il y avait la régie, vous savez, là où on met la musique et, surtout, de là, on pouvait assister au mariage. Plus le prêtre parlait, plus Cody voyait rouge et harcelait Noë de multiples messages pour lui décrire exactement ce qu’il voyait dans le moindre détail. Et là, arriva le moment où il fallait s’opposer à ce mariage … Non trop tôt trop tôt trop tôt ! La brune n’était pas encore làààààà ! Mais Cody eut une idée soudaine. Il espéra gagner de précieuses secondes en branchant son téléphone au microphone et en mettant une chanson qui indiquerait directement à Diamantika qu’il se trouvait là, qu’il la voyait, puisqu’il la lui avait envoyé tout juste la veille. Et enfin, il eut l’indication par Noëline qu’elle arrivait devant l’église et Cody se précipita sur les marches du perron, frappant dans ses mains pour qu’elle se presse. Ils n’avaient plus une seconde à perdre. Now or never. Cody attrapa le bras de la Cabot et ouvrit violemment les portes de la maison du Seigneur en s’écriant ; « ELLE S’Y OPPOSE ! » Et il poussa gentiment Noë aux devants, l’air de dire ’c’est ton mec, tu assumes pour nous deux’.

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Noëline était tranquillement dans sa chambre d'étudiantes dans la Cabot House en train de faire le grand ménage, car oui c'était le grand foutoir. Soudain, la rose vit un SMS, puis deux et ainsi de suite. Cela devenait du harcèlement. Prenant son téléphone, la brunette aux reflets dorés vit que c'était Cody, apparemment il y avait une extrême urgence. Même pas une minute plus tard le Lowell l'avait téléphoné il était chaud patate. Dans le sens énervé quand Diamantika qui était son plan-cul ou un amour secret était sur le point de se marier avec Cynnan l'ami d'enfance de la première année. Comment ça ? Il ne me l'avait pas dit ça. La jeune femme de vingt-deux ans était très en colère. « NOË ramène ton petit cul sexy à l’Eglise NOW ! Ton mec est en train d’épouser ma … LA SORCIERE ELIOT ! YOUHOU Halloween c’est finiiii maintenant il est temps pour lui de récupérer sa princesse ! » « Mon petit cul sexy t'emmerde. Ce n'est pas mon mec et puis peu apporte, j'arrive tout de suite. Au faite tu allais dire quoi ta ???? Avoue que tu l'aimes plus que tu veux le faire croire, sinon tu m'aurais pas demandé de venir avec toi. » Dit-elle en lui gueulant dessus. Ne laissant pas le ~~vieux~~ Cody le temps de répondre, elle raccroche avec d'enfiler une tenue adéquate histoire de ne pas faire tâche dans l'église. Prenant sa petite voiture, l’Autrichienne roule en trombe histoire de ne pas arriver trop tard en regardant les textos à chaque feu rouge. A croire que le ciel était contre elle. Heureusement qu'au bout de dix bonnes minutes, l'étudiante en médecine en vétérinaire était arrivée juste à temps. La jeune femme ferme sa voiture en quatrième vitesse et monte à toute à l'allure les marches du perron. Nous étions en train d'entrer dans la maison du seigneur lorsque Cody attrape son bras assez violemment pour la mettre devant lui en disant qu'elle s'y opposait. Il avait un sacré culot ce mec. Faisant les grands yeux à Bleeker, elle prit son bras aussi fermement qu'elle pu et rectifie le tir. « ON S'Y OPPOSE A CE MARIAGE. SURTOUT QU'IL EST Arrangé. » La voix était assez roque et tremblante par l'émotion. Le petit bout de femme tirait aussi Cody pour qu'il ramène son cul et assume. Posant doucement ses yeux marron / vert sur les parents de Cynnan, la jeune femme était déçue par les deux personnes qui l'ont hébergées étant plus jeune. Son regard se pose sur le Dunster puis L'Eliot, ils étaient magnifiques dans leurs vêtements prévus à cet effet.

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C'est juste pas possible de faire un mariage avec un presque meilleur ami, c'est juste impossible et pourtant, c'était ce qui nous arrivera dans moins de deux semaines et on avait même pas le courage d'empêcher ça. Non mais il suffit qu'on regarde la tête de nos parents pour déglutir aussi rapidement et surtout la tête de mon père si heureux et si fier. Parfois, j'avais l'impression qu'il se foutait de mon bonheur du moment que ça n'entachait pas ses projets. Mais j'étais faible, c'était mon père et il me faisait peur lorsqu'il posait son regard de "tu tiens mon futur entre tes mains" sur moi. Sérieux quoi, pourquoi il ne s'en prenait pas à Walter et Alexander ? Simplement parce qu'eux, ils avaient le courage de s'imposer. Mes frères m'avaient prévenu d'être forte et de savoir dit non quand je ne voulais pas parce qu'après, je ne pourrais plus reculer, je ne pourrais plus y faire face. C'était ce qui était en train d'arriver malheureusement. J'allais épouser un homme que je n'aimais pas tout ça pour rendre mon père heureux, tout ça, parce que d'une certaine façon, il me faisait peur. Je l'ai toujours respecté, j'ai toujours baissé la tête lorsqu'il me parlait, mais il aurait dû voir que sa fille n'était pas heureuse avec ce futur mariage. Il aurait dû savoir que je voulais moi-même choisir l'homme avec qui je voulais partager le reste de ma vie. Pas comme ça, ce n'était pas Cynnan l'homme de ma vie et je n'arrive pas à croire que dans deux semaines je serais une femme mariée avec des valeurs et donc, j'allais devoir cesser de voir Cody comme nous le faisions maintenant. Dure réalité. Et pourtant, je n'avais pas envie d'y penser. « Fais en sorte que ça soit crédible, mais pas trop long, s'il-te-plaît. » Disait Cynnan, aussi paumé que moi. « Promis. » Lui répondais-je à mon tour. En parlant d'homme de ma vie, nous étions en train d'attendre que le prêtre nous demande de se passer les bagues et de s'embrasser lorsque soudainement, une musique retentissait dans l'enceinte de l'église. Mon cœur manqua de rompre parce que cette chanson, c'était la même que Cody m'avait envoyé en message me certifiant qu'il viendrait gâcher le mariage avec ça. Je soulève mon voile pour le passer en arrière, cherchant du regard le lowell. « C'est Cody... » Murmurais-je à Cynnan le sourire aux lèvres. Il y avait la chanson, mais il n'y avait pas Cody. Est-ce que ce n'était qu'une pure coïncidence ? Une erreur de son ? Non, pas possible, c'était trop évident. La musique terminée, le prêtre comptait reprendre lorsque les portent s'ouvrèrent nous laissant voir enfin... un Cody et une Noëline qui s'y opposent. AH LES BOULETS. Ils pensaient que c'était le jour J. J'avais envie d'éclater de rire, mais là toute suite, j'avais envie de faire autre chose parce que j'en pouvais plus et parce que voilà, j'avais tremblé comme une feuille d'où la pression qui venait de retomber. Je courre vers mon bien-aimé en attrapant ma robe parce que là, j'avais failli tomber à trois reprises. Ni plus, ni moins, je l'embrasse devant tout le monde sous le regard ébahi de nos parents. Je ne sais pas où j'ai puisé tout ce courage pour le faire, mais voilà, il était là et il s'y opposait, même si je savais qu'il ne l'assumait pas en préférant mettre tout sur le dos de Noé. « Boulet, boulet, boulet, ce n'est pas le mariage, mais la répétition... » Dis-je en séparant nos lèvres et en riant. Bah oui, il n'y avait qu'à regarder la salle. Pas d'invités, pas de témoins, pas de familles, juste les parents. « DIA ! » Ça c'était la voix grave et colérique de mon père qui résonna en écho dans toute l'église. Je plisse les paupières et grimace. Quand mon père criait comme ça, ça ne présageait rien de bon.

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Je voyais ma mère du coin de l’œil avec son sourire fière, comme celui qu’elle portait à chaque fois qu’elle avait une raison d’être fière de moi. Et mon père, à sa gauche, qui portait lui aussi un large sourire. Je savais qu’il était fière de moi, mais je ne pouvais pas être fière de ce qui se passait en ce moment, le fait que je me sois si facilement laissé faire alors que c’était une décision irréversible qu’ils ont décidés à ma place. Je préférais ne penser à rien et simplement m’efforcer de paraître le plus normal possible. « Fais en sorte que ça soit crédible, mais pas trop long, s'il-te-plaît. » murmurais-je alors à Diamantika d’une voix complètement perdu. « Promis. » me répondit-elle ensuite alors que j’attendais les paroles du prêtre où il nous dirait de nous passer les bagues aux doigts et de nous embrasser. Je gardais les yeux fixaient sur le prêtre alors qu’il regardait la salle vide, lorsqu’une légère musique se fit entendre avant de petit à petit se faire entendre de plus en plus. Je regardais soudainement de gauche à droite la salle, mais personne ne semblait être dérangé par celle-ci. Je tournais le regard vers Diamantika, qui souleva alors son voile pour le passer en arrière avant de murmurer : « C'est Cody... » le sourire aux lèvres. Je m’efforçais de ne pas sourire à mon tour alors que nos yeux étaient rivés sur les portes de l’église. La musique continuait à se jouer, mais aucun mouvement, aucune parole ne se fit apercevoir. Lorsque la musique se fut enfin arrêtée, le prêtre allait reprendre lorsque les portes s’ouvrèrent pour laisser place à Cody et Noëline. Les deux s’opposèrent un par un (on va dire) et je regardais Diamantika courir en se tenant la robe vers Cody avant de l’embrasser. Mes yeux, quant à eux, s’étaient déposés dans ceux de Noé. Je lui souriais avant que le père de Diamantika ne crie son nom, sa voix résonnant contre les murs. Je tournais les yeux alors vers M. Kovalevski qui avait l’air vraiment en colère. Je m’approchais vers lui, assez près pour pouvoir parler sans que Diamantika, Cody ou Noëline n’entendent quoi que ce soit. « M. Kovalevski, je vous pris de nous excuser, moi et votre fille. Le problème est que nous ne nous sommes jamais aimé, et que cela n’arrivera jamais. » lui dis-je, les yeux plongés dans les siens. Mon père se levait alors, s’apprêtant à dire quelque chose, mais je l’arrêtais d’un geste de la main, avant de reprendre la parole. « Papa, laisse-moi parler cette fois-ci. Je n’ai rien dit pendant tout ce temps, parce que je ne voulais pas te décevoir. Mais maintenant je vais parler, que tu le veuilles ou non. » Je déposais ensuite à nouveau les yeux sur le père de Diamantika, qui n’avait rien dit depuis tout à l’heure. « Cet homme, il s’appelle Cody. Ils s’aiment, mais ne l’ont jamais vraiment officialisé. Mais maintenant, vous allez devoir faire avec, parce que c’est lui qu’elle aime. Pas moi. » Je pris une courte pause, déposant mon regard sur Noëline avant de reprendre la parole. « Vous voyez la fille qui regarde en notre direction, en ce moment-même ? Elle s’appelle Noëline. Je l’aime depuis que je suis petit, et je peux vous l’assurez personne ne réussira à me séparer d’elle. J’espère que vous m’avez compris. » Je jetais un bref coup d’œil à mes parents, qui ne disaient à présent, avant de retourner mon regard vers le père de Diamantika. Je tournais ensuite les talons pour aller rejoindre Noëline. Je la serrais dans mes bras, si fort que je doutais qu’elle puisse respirer. Je la relâcher ensuite, mon visage si prêt du sien, nos lèvres se frôlant. Je m’efforçais de ne pas les laisser se toucher, surement parce que j’attendais qu’elle fasse le premier pas. Nous ne bougions pas, je me sentais bien ainsi. « Qu’est-ce-que tu fais là ? » murmurais-je alors, un léger sourire se dessinant doucement sur mes lèvres.

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Comme deux glands tombés d’un arbre, Cody et Noëline s’avancèrent sous la nef de l’église sous les regards incrédules des quelques protagonistes. Ils n’étaient que quatre, en plus des mariés, ça va de soit. Cody ne put s’empêcher de penser que Diamantika avait vraiment zéro ami, à se demander si elle avait une vie en dehors de lui quoi :sifle: Cody n’était au mariage que depuis trente secondes et il pouvait déjà dire qu’il n’y avait pas d’ambiance. Un vrai gâchis, et pas uniquement parce que Noë et Cody avaient débarqué comme des fleurs pour tout foutre en l’air. Le Lowell espérait qu’ils étaient arrivés à temps. De nouveau, il se déchargea de toute responsabilité face à l’assistance qui les fixait avec des yeux de merlans frits ; « TU t’y opposes, tu prends tes responsabilités, hein. » Le mec qui n’assumerait pas JUSQU’AU BOUT, même malgré Noëline qui avait tenté de lui tirer les vers du nez à propos de ses sentiments envers Dia avant leur arrivée fantastique dans l’église. Et sans réfléchir, Dia courut jusqu’à Cody pour l’embrasser face à un prêtre interloqué, un futur mari délaissé et un père plus que choqué. Ce baiser laissa une empreinte brûlante sur les lèvres de Cody dont le cœur tambourinait contre sa poitrine. L’adrénaline ne retombait pas. S’il avait eu une tronçonneuse et des allumettes sous la main, il aurait fait de l’autel un bûcher sur lequel il aurait zigouillé toutes les personnes ici présentes, sauf Diamantika, Noëline et peut-être Cynnan s’ils parvenaient à se mettre d’accord que la seule bouche qu’il embrasserait ici serait celle de la Cabot.
En quittant le lit de Diamantika ce matin, jamais Cody n’aurait pensé qu’elle partait se marier. Et là, pendant de longues minutes, il l’avait vu partir, s’éloigner de lui à tout jamais parce que mariée à un autre. Mais contre toute attente, elle avoua qu’il ne s’agissait là que d’une répétition. Il fronça les sourcils, se demandant ce qu’elle racontait. Il commença sa phrase, tout en dessinant du pouce la cicatrice qu’elle s’était faite la veille par sa faute ; « C’est quoi une répétition ? Un truc de gens riches, c’est … » Mais le papa de Diamantika la rappela à l’ordre. Enfin, il devina que c’était son papa et donc techniquement le beau-papa de Cody. Quoique. Il ne faisait que coucher avec Diamantika et il n’avait fait que tomber amoureux d’elle, s’pas un draaame, s’pas comme s’ils étaient en couple ou bien qu’il allait l’épouser. Bref, Cody leva les yeux vers el padre et fit un sourire gêné avant de se défiler complètement ; « Bon, ben si ce n’est que la repet’, j’ai plus rien à faire ici ! Bonjour merci au revooooir, répétez biiiien, je reviendrais pour le mariageeee ! » Il fit un salut de la main aux parents des deux futurs mariés et rebroussa chemin, ne pouvant cependant pas s’empêcher de lancer un regard attendrissant à Nono et Cycy qui s’embrassaient timidement.

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« Tu ne manques pas de Culot toi. Maintenant tu bouges ton popotin, tu fermes ta bouche, garde-la tête haute et assume. » Sérieux comment faisait Dia pour sortir avec un boulet pareil n'assumant pas ses actes jusqu'au bout ? Cody avait la vingtaine et aurait dit un petit garçon qui avait fait une énorme bêtise et qui se cacher derrière sa maman. Ici Noëline. Ce garçon mériterait qu'on lui mette des baffes. Merde ils étaient deux à avoir eu le plan d'échouer ce mariage qui n'est qu'une répétition. On avait l'air de deux cons. La brunette aux reflets blonds était aussi surpris que son compatriote. Maintenant Noé était gênée mais d'un côté cette situation avait débloqué certaines choses chez Coka aussi bien chez Cynoé. En effet, Cynnan avait remit les pendules à l'heure avec ses parents ainsi que ceux de Dia. La Cabot était déçue que la famille Winkler ait fait un mariage arrangé avec l'Eliot bien ceux qui l'ont mit au monde connaissait Mademoiselle Darkhölm depuis son plus jeune âge. Regardant le Dunster de loin, l’Autrichienne regarde ce dernier et vient vers sa direction. L'homme de vingt-cinq ans la serre si fort dans ses bras que la première année cru qu'elle allait s'étouffer ou même faire une crise d'asthme. Néanmoins ses bras étaient fermés autour du cou du brun aux yeux marrons. Nos lèvres étaient si proches que la Cabot dépose ses lèvres contre celle de son ami d'enfant. C'était la première fois que la femme de vingt-deux ans avait baissé les armes et embrasser celui qu'elle aime sans vouloir se l'avouer. Après l'avoir embrassé elle réponds. « J'ai eu si peur que tu deviennes le mari d'une autre femme. Je ne voulais pas que tu te maries. » Dit-elle en collant sa joue contre celle de Cynnan et d'observer Cody en lançant un regard noir à Coco l'air de dire qu-est-ce que tu attends pour t'enfuir avec ta belle ?

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Je n'avais pas vraiment calculé avant de courir pour sauter dans les bras de Cody et de l'embrasser devant mes parents et ceux de Cynnan. Mais cependant, je fus surprise de la réaction de monsieur Bleeker. « Bon, ben si ce n'est que la repet', j'ai plus rien à faire ici ! Bonjour merci au revooooir, répétez biiiien, je reviendrais pour le mariageeee ! » J'écarquillais les yeux. Il me fait quoi là ? Il se défile ? Nonnnn, ne m'dites pas qu'il allait se casser en parfait lâche, si ? OW je ne pouvais pas le croire. Je pensais qu'il aurait justement profité de cette répétition pour foirer tout et empêcher même le mariage d'avoir lieu. Je le regardais partir en serrant ma robe entre mes doigts avec cette envie de crier SPECE DE MAUVIETTE !. Mais je me retiens. Je tourne la tête vers le duo Cynoé. En voilà un joli spectacle. Je m'approche d'eux et avec un large sourire et j'ose lâcher. « Vous faites un mignonnn petit couple !. » Et hop, Dia ou comment jouer les Cupidon. Allezzzzzz quoi sortezzzzz ensemble vous êtes trop beaux guysss. Ensuite, ce fut le face to face avec mon père. God, je sentais mon cœur battre à mille à l'heure. « Papa... J'suis désolé... Je ne peux pas épouser Cynnan. Ce n'est pas lui que j'aime et ça ne pourra jamais arriver.... Puisque c'est Cody que j'aime. » Pointant le babouin du doigt en gardant mon regard plongé dans celui de mon père. Je ne sais même pas si Cody était encore là ou partit. « Je n'osais rien te dire parce que je voulais te faire plaisir, je voulais que mon papa que j'aime tant soit fier de moi, mais... Je ne peux plus l'accepter. Plus on avançait, plus ce mariage me rendait malheureuse... » J'avais envie de baisser la tête, mais je me devais d'être forte et d'affronter enfin mon père. « Je veux pouvoir choisir moi-même mon futur époux... » Et là, je vois la main de mon père qui vole dans les airs. Alors je ferme les yeux en attendant la claque du siècle. Sauf que.... SURPRISE. Au lieu de me claquer, il posa sa main sur ma joue et fit plutôt de petits tapotements en caresse. « Dia ma chérie, mon diamant, t'sais bien que je peux tout supporter, mais pas te voir malheureuse. Vous auriez dû nous le dire Cynnan et toi !. Certes, ce mariage nous aurait comblé, mais pour rien au monde je veux voir ma fille malheureuse. Tu sais ce que je suis capable de faire pour l'un de tes sourires. N'en veux pas à ton père ma chérie, j'aurais dû voir que tu étais contre !. » Hannn ? C'était tout ? Gadddd, si j'avais su qu'il le prendrait aussi bien, je me serais opposé toute seuleeee. Et là, mon père tourne la tête et crie. « CODY !... Approchez. » Merdeeeeeeeuhhh, pas un face to face Cody et papa, nonnnnnnnnnn. D'ailleurs, il était encore là lui ?.

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feel my tears as they dry.

cynoe ∞ coka

Après avoir eu une courte discussion avec mes parents, je m’avançais d’un pas rapide vers la fille de mes rêves, qui marchait elle aussi vers moi. Je l’attrapais dans mes bras, la serrant tellement fort, alors que ses bras vinrent s’enrouler autour de mon cou. Je vins ensuite coller mon front au sien, nos lèvres se frôlant légèrement. Noëline réduisait rapidement l’espace entre celles-ci lorsqu’elle m’embrassa soudainement. Je desserrais mes bras, déposant mes mains sur ses hanches, ne voulant pas terminer ce baisé tant attendu. Noëline mit fin au baiser pour coller sa joue à la mienne tout en disant : « J’ai eu si peur que tu deviennes le mari d’une autre femme. Je ne voulais pas que tu te maries. » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Je reculais légèrement pour pouvoir lui faire face avant de dire à mon tour. « Il n’y aura qu’une seul personne que j’épouserais, et cette personne c’est toi. Tu m’entends ? ». Nos lèvres se rejoignirent à nouveau, et mes bras s’enroulèrent à nouveau autour de son corps. Je m’arrêtais ensuite lorsque j’entendis Diamantika dire à côté de nous : «Vous faites un mignon petit couple ! ». Je regardais Noëline, ne sachant quoi répondre à ça. Nous n’étions pas vraiment encore en couple, pas officiellement. Tous c’est passé si vite, je ne sais plus où l’on en est. Je me contentais de lui adresser un sourire avant de la regarder s’avancer vers son père. On aurait dit que tout c’était plutôt bien passé au final. Je regardais ensuite Cody qui fut appelé par le père de Diamantika, en me demandant comment il allait réagir. Mais pour l’instant, j’avais plus à penser. « On peut aller parler dehors, une minute s’il-te-plaît ? » demandais-je alors à Noëline.

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