[FINI] Prions pour que notre moitié nous trouve, si l'on perd espoir de la trouver nous même.

Elle me faisait rire. Elle me raconta en toute modestie ce que faisaient ses parents dans la vie ainsi que le fait qu'elle avait un frère et une soeur. Puis, elle me toisa longuement pour me vanner sur mon futur travail. Je passais la main dans mes cheveux en rigolant, gêné. J'aimais pas trop qu'on me fixe longtemps -comme la plupart des gens normaux je pense-. Je fini par lui dire :

- Ouais, avocat. Enfin, il faut encore que je réussisse mes études ici, puis que je passe le barreau. Ensuite, je le serai vraiment. J'ai hâte d'en avoir fini avec tout ça, la fac, les cours, les révisions. J'ai envie de me mettre au boulot, d'aider ceux qui en ont vraiment besoin. J'aimerai me spécialiser dans le droit international humanitaire. Ca me permettrait d'aider ceux qui en ont vraiment besoin mais bon, je ne resterai pas ici quoi.

J'haussais les épaules. Ce projet me plaisait beaucoup, c'était ce que je voulais vraiment faire, c'était comme si c'était logique en fin de compte, mais pourrais-je ET faire ma vie professionnelle comme je l'entends ainsi qu'avoir une famille à moi, je veux dire, une femme, des enfants, un foyer? Pourrais-je avoir tout ça? Ca ne semblait pas compatible, mais à l'heure actuelle, je faisais passer ma vie professionelle avant tout. J'avais été trop déçu en amour et j'étais surtout célibataire, j'avais cette liberté de pouvoir choisir à ma guise. Je verrai bien ensuite...

Il était gentil , aimable souriant et attentionné, qu'il ce lance dans l'humanitaire lui irait parfaitement. Cela se voyait qu'il était de nature à aider son entourage ou même une personne dans le besoin. Il y a peu de personne comme lui et le monde en avait besoin.

- Tu a raison de te lancer la dedans. Beaucoup de monde ont besoin d'aide, surtout venant de personne comme toi. Mais n'oublie pas de vivre ta propre vie non plus, tu risque de le regretter. Ce genre de travail à tendance à prendre beaucoup de place dans une vie, alors n'oublie pas de vivre toi aussi.

J'essayais de lui sourire pour lui faire comprendre que je ne voulais pas qu'il prenne mal ma remarque. J'avais vue beaucoup de famille ce briser à cause d'un père trop absent, ou encore des hommes n'ayant pas de famille car il ne pensait justement pas à eux. Même si je pensais que l’égoïsme était une chose à bannir, il fallait tout de même prendre le temps de penser un peu à sois même, parce que personne d'autre ne le ferait à notre place.

- Je t'admire beaucoup tu sais, tu à déjà de grand projet d'avenir !

Je la trouvais génial, ses réponses me plaisaient à chaque fois. C'était un peu la première fois que je m'entendais aussi bien avec quelqu'un (une fille), aussi vite. Aussi naturellement.

- Tu sais ce que c'est le Droit International Humanitaire? En fait, c'est pas le trucs genre la Croix rouge ou autre. C'est sur le Droit lié aux guerres et aux populations touchées par ces conflits. Alors je pense que je voyagerai beaucoup, mais la famille est trop importante à mes yeux pour que je la laisse de côté.

Marquant une pause, je fini par compléter :

- Et puis aujourd'hui, je n'ai rien qui me retient. Je suis seul, j'ai juste ma famille et mes amis certes, mais je peux partir vivre à l'étranger, je l'ai déjà fait pendant 1 an, donc je sais que j'y arriverai. Après, d'ici la fin de mes études, j'aurai peut être rencontrer la femme de ma vie, mais je n'y crois plus trop...

Je terminais ma phrase avec un sourire et un rire amer, gêné et un peu trop joué. Je ne croyais plus trop en l'amour, après ce que j'avais vécu et surtout, j'étais trop jeune pour me prendre la tête à ce sujet. J'étais seul et pour le moment, je vivais ma vie comme elle se présentait.

- M'admirer? Oh non non non, tu es bien la première à me dire ça, mais je suis vraiment banal comme garçon ! Et toi alors, parles moi de toi et de tes projets !

- Bien sûr que je sais ce que c'est ! Je sais que ça n'en a pas l'air , mais je suis plus intelligente et cultivée qu'il n'y paraît. C'est d'ailleurs pour ça que je te faisait cette remarque. Mais si tu pense quand même à la famille c'est déjà ça . Peut être qu'aujourd'hui rien ne te retiens , mais on ne sais jamais de quoi est fait l'avenir! Peut être qu'un jour tu rencontrera une femme, qui te fera oublier tes déceptions !

Je savais très bien que, dés fois j'étais beaucoup trop optimiste, certain pensée même que j'étais naïf. Mais si j'étais négatif comme d'autre, il y aurait longtemps que j'aurai sombré et je ne me serais alors jamais relevée. Je ne comprenais que trop bien ce qu’étais que la déception amoureuse, c'est ce qui m'avait donnée envie de changer d'endroit ou plutôt changer de pays.
Je répondis à la questions qu'il me posa.

- Et bien pour l'instant, je travail en tant que lectrice pour un éditeur afin de financer mes études, mais sinon je n'ai pas de projet ! Je sais, je devrais déjà y penser, mais il y a tellement de chose que j'aimerai faire. J'aimerai pouvoir continuer à voyager autant qu'il me plait, tout en prenant soins de moi, et aider les gens aussi.

Il y a tellement de temps avant de faire un choix de carrière, que j'y pensais le moins souvent possible, si je ne voulais stresser, et c'était au grand désespoir de ma mère. Elle aurait préférée que je me lance de le commerce International mais c'était vraiment pas l'esprit que j'avais du travail. Devoir toujours penser au fric, ça ne m’intéressais pas.

Eleonore avait comprit apparemment le fait que j'avais été déçu dans mes anciennes relations. Je ne voulais pas paraître cynique, mais il est vrai que j'avais été déçu, je pensais surtout que les relations amoureuses n'étaient pas brillantes à nos âges. Que l'on était jeunes, instables. On construisait notre avenir, on ne le vivait pas encore. Il fallait se préoccuper des bases personnelles pour construire quelque chose à deux. Il fallait se laisser le temps de changer d'avis, de voyager, de vivre nos rêves avant de pouvoir se poser sérieusement. D'un côté, j'étais content d'être seul, même si l'affection d'une femme me manquait, le fait de pouvoir vivre une relation complice et fusionnelle à deux me manquaient. Mais je ne me prenais pas la tête pour ça, a contrario de mon meilleur ami qui essayait toujours de me caser !

Ce qu'elle m'avoua me fit sourire. Nous ne venions pas du même monde, elle bossait à côté de ses études et je trouvais ça remarquable. Je n'avais encore jamais travaillé, j'avais fait des stages, pas beaucoup, mais c'était tout. Je n'avais pas eu d'emploi d'étudiant, je n'en avais pas le besoin et guère le temps non plus. Mais j'admirais les gens qui devaient se débrouiller par eux même. Elle était courageuse, pour venir étudier dans un pays étranger au sien, quitter ses proches, travailler en même temps que d'étudier dans une école aussi réputée. C'était classe.

- Tu as déjà voyagé alors? Où ça?

Ce sujet était pour moi important, car j'étais friand de voyages. J'avais vécu une année en Amérique Latine, sans un sous en poche et en dehors de cela, depuis quelques temps maintenant, à chaque vacances scolaires, avec une amie, je partais vers une destination au pif. La dernière étant la Grèce. J'aimais les voyages et ce que cela m'apportait : dépaysement, rencontres inattendues, expériences nouvelles et enrichissement personnel et j'aimais rencontrer des gens qui partageait mon point de vue.

Malheureusement, le temps passait déjà trop vite et on était déjà presque arriver à la fac. Les dortoirs étant tout proches de nous, je commençais à ralentir le pas, ne voulant pas mettre fin à cette étonnante soirée et cette belle discussion.

- Oui, j'ai énormément voyagé grâce à mes parents. Nous avons fait une bonne partie de l’Europe, mais je ne suis pas encore aller en Asie , et jusqu'à il y à 3 ans en Amérique. D’où le fait que je me trouve ici aujourd'hui. Et toi tu a déjà voyagé ?


Nous nous trouvions à présent à l'entré de l'université, la soirée était passé à une vitesse folle. Je n'avais d'ailleurs pas une seul fois regardée ma montre, preuve que depuis sa rencontre je ne m'était pas ennuyais et en y repensant, nous avions aussi pas mal rigolé. Cette soirée avait était prometteuse et je n'était pas déçu de m'y être rendu.

J’espérais cependant que cela ne resterais pas une simple rencontre d'un soir. J'avais très peu d'ami non pas que je n'en voulais pas, avoir des amies est une chose essentielle. Cela était plutôt du à mon manque de confiance et mon coté un peu solitaire. Mais si je pouvais le garder lui, je savais que cela me comblerais.

Elle m'indiqua que oui, elle avait déjà beaucoup voyagé. Surtout en Europe. Il était vrai que l'Europe était magnifique. C'était sûrement mon endroit préféré au monde. J'adorais surtout l'ambiance de la France, à la fois Paris bien entendu, mais beaucoup le Sud de la France ainsi que Monaco. Même si c'était un peu cliché, à la vue de mon rang "social".
Je ne tardais pas à répondre à sa question :

- J'ai fait l'Europe, avec ma famille, avec des amis. J'ai fait l'Amérique Latine pendant un an, tout seul. J'ai été à Singapour et en Afrique du Sud. Mais je compte bien voir le plus d'endroits possibles. Rigolais-je alors.

Et voilà. On y était. On était à présent vers les dortoirs, silencieux. Il n'y avait que le bruit du vent, pas de cris, pas de bruits citadins. Que nous, à la fin d'une soirée, d'une discussion. Je ne pouvais pas lui proposer de s'asseoir là, à continuer de discuter, cela n'était pas correct, vu l'heure et le fait que l'on ne se connaissait pas plus. Je ne me voyais pas l'inviter à "prendre un dernier verre" car je n'étais pas comme ça, et puis tout le monde dormait, il était tard après tout... Mais elle m'avait plu. La rencontrer et apprendre à la connaître m'avait plu. L'image qu'elle dégageait d'elle me plaisait. J'avais envie de la revoir mais cela m'étonnerait énormément que ça soit réciproque. Après tout, elle ne m'en avait pas parlé, mais une fille comme elle devait forcément avoir quelqu'un dans sa vie, depuis longtemps même. Et oui mon petit, crois-tu sincèrement que la chance tournera? Non, je redevenais cynique.

Bref, j'avais passé une superbe fin de soirée et je regrettais de ne pas avoir fait sa connaissance plus tôt, mais toutes les bonnes choses avaient une fin. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Toujours les mains dans mes poches, je fini par lâcher, regardant les dortoirs ainsi que la jeune femme :

- Bon et bien j'ai rempli ma mission, tu es arrivée à bon port !

J'avais pas spécialement envie de lui dire au revoir, mais il le fallait. J'avais envie de lui demander son numéro, mais j'étais trop timide pour ça et j'étais persuadé qu'elle allait me répondre qu'elle avait quelqu'un ou que sais-je. J'étais con, pourquoi je pensais à un probable copain? Etais-je attiré par elle? Non, il me fallait plus de temps ! Mais cette rencontre m'avait fait un bien fou et ça, j'en étais sûr, rien qu'à lire le sourire sur mon visage. Que devais-je dire?

- Bon...

(HRP: On peut se refaire un RP, plus tard dans le temps, autre part? Haha, j'aime beaucoup rp avec toi et surtout avec un lien pareil hahaha !)

Il avait lui aussi beaucoup voyagé, nous avions donc une passion en commun. Il avait en tout cas fait plus de pays que moi et d'un coté je l'enviais beaucoup, même si l’Asie m'attirait beaucoup plus. Je rêvais beaucoup de voyager au Japon au printemps, la où tout les cerisiers seraient en fleurs et les temples seraient dans un cadre alors idyllique ! Mais trêve à la rêverie . Nous étions à présent devant les dortoirs et Henri c'étais arrêté devant, ne sachant pas trop quoi faire. Il devenait surement timide, petit trait de sa personnalité que j'aimais beaucoup. Je devais peut être lui proposer quelque chose.

- Merci beaucoup de m'avoir raccompagnée , Indiana Jones. J'ai été ravie de faire ta connaissance. Peut être qu'un jour, si ça te tente, on pourraient aller boire un verre quelque part. Ou autre chose si tu en a envie.

J’espérais que sa réponse ne serait pas négative , même si ce n'était pas dans les habitudes des hommes de refuser une invitation. Mais comme il n'était pas comme les autres, je ne savais pas vraiment comment il réagirait , et c'était bien une première. Dans tout les cas, je ne voulais pas le forcer à quoique ce soit, si il refusait , je serais seulement triste. Mais ce ne serait pas la première fois, alors je pense que je pourrais être capable d'effacer le tableau .

(HRP: Pas de soucis pour se refaire un Rp , c'est quand tu veux et ou tu veux :) )

Comment passer une plus belle première soirée? Je crois qu'on ne pouvait pas faire mieux.

Elle m'avait proposé que l'on se revoit. Je trouvais l'idée excellente. Oui, j'avais très envie de la revoir, de repartager un moment avec elle. D'apprendre davantage à la connaître. Tout cela n'engageait à rien après tout. On venait de se rencontrer. J'appréciais sa personne et apparement, c'était réciproque, donc c'était cool. Je m'empressa donc de lui répondre, joyeux :

- Oh beh oui, avec plaisir ! Je sais où te trouver maintenant ! Rigolais-je.

A la sortie de ces mots de ma bouche, je me rendis compte à quel point ils pouvaient sembler bizarres et supers étranges, voir même psychopathes.

- Enfin pas dans le sens où je vais venir te harceler ou quoi hein !

Merde, je m'enfonçais. La fatigue, le stress, me faisaient dire n'importe quoi! J'étais en train de tout faire foirer !

- Ouais bon, ça, ça veut dire qu'il est temps d'aller se coucher ! Rigolais-je alors m'approchant de la jeune femme.

Je déposais ma main sur son épaule et déposa mes lèvres sur ses joues, pour la saluer dignement. M'éloignant alors, souriant comme un con face à ma débilité du moment, je me mis en direction de mon propre dortoir, non loin.

- En tout cas, j'ai passé une super fin de soirée. Bonne nuit Viking Girl.

Lui souriant une dernière fois, je me mis en marche pour ma chambre, heureux de cette soirée et pensant déjà à la prochaine...

(HRP: J'ai déjà une idée haha ♥ On le commence maintenant? Si tu es ok, dis moi, je lancerai le rp (je vais venir la surprendre chez les Cabot, donc c'est mieux si je commence haha))

Je ne pu m’empêcher de rire devant son bafouillage. Il essayait de se rattraper mais ne faisait que empirer les choses et c'était plutôt drôle à voir. Je savais très bien à présent que ce n'était pas un harceleur ou encore un stalker, il en avait n'y la tête, n'y le caractère.

- Ne t'en fait pas, je sais très bien que tu n'est pas de ce genre rigolais-je.

Il me déposa un baiser sur ma joue, qui eux pour effet de me faire légèrement rougir. Heureusement pour moi, il faisait assez sombre et il ne pourrait alors surement pas remarquer ma gêne. Il me souhaita une agréable nuit et je fis de même.

- Bonne nuit à toi aussi Indiana Jones !

Je lui souriais une dernière fois avant d'entrer dans mon dortoir me dirigeant dans ma chambre, d'allée me mettre mon pyjama , et me coucher dans mon lit bien douillet. Ma dernière pensée fut pour cette homme chaleureux que je venais de rencontrer.

[ HRP : Je te laisse le commencer dans ce cas! Envoie moi le lien par Mp une fois que tu l'aura fini ! ♥ ♥ ]