Maxille ಇ love is torture

► Maxille + love is torture.

Parce que comme à ton habitude, tu fuyais encore une fois. C'était tellement plus facile d'agir comme ça que de faire face au problème comme une adulte. Tu pouvais pas encore lui faire face. Pas maintenant que tu savais qu'il était en couple. T'avais affreusement mal à l'intérieur. Comme si un feu venait de s'allumer pour te consumer d'un coup. En fait c'était ça, tu brûlais, t'avais mal et t'avais envie de courir loin pour échappée à ce trop plein de sentiment plus destructeur qu'autre chose. Même ta main te lançait signe que t'y étais peut être allée un peu fort dans l'impact. Mais il l'avait mérité. Bien sûr qu'il l'avait mérité. Il t'avais envoyée en plein visage sa relation pour te faire du mal et même s'il avait réussi sur ce point, c'était pas correct et peut être même qu'il méritait toutes les gifles du monde de ta part. Ouais, à cet instant précis, tu le détestais. Jamais encore tu n'aurais pu croire haïr Max Florès mais tout laissait penser que ce jour était finalement arrivé. Et ses mots n'arrangeaient rien. Au contraire. Ils étaient encore plus meurtrier. Plus douloureux. T'étais stoppée dans ton élan de partir et t'écoutais juste sa voix se répercuter sur toi. « Tu crois que j'te déteste pas ? On partageait un truc, un truc fort et puissant et toi, t'as tout envoyé en l'air parce que t'as "flippé" ! Tu t'es foutue en couple avec un mec pour qui tu ressens rien.. Tu me l'as dit toi même, tu sais même pas pourquoi t'as fait ça ! Bah laisse moi te dire, j'en sais rien non plus pourquoi j'ai fait ça, mais je l'ai fait. T'as pas le droit de m'en vouloir parce que TU m'as fait exactement la même chose. Je ne fais que me protéger, voilà tout » C'était tellement douloureux. Jamais t'aurais cru pouvoir ressentir un truc pareil mais.. Il avait tord. Vous ne vous détestiez pas pour les mêmes raisons. Vous n'aviez pas agis de la même façon. Tu te retournais vivement lui laissant une pleine vue sur ton visage maculé de larme avant de reprendre la parole. « Tu sais ce qui fait la différence entre toi et moi ? C'est que moi, j'ai pas fais ça pour te faire mal. J'ai essayée du mieux que j'ai pu de ne pas te faire souffrir. J'ai peut être ratée mais j'ai essayée. Toi, c'est juste une question de vengeance. Tu voulais juste me faire sentir misérable. Tu voulais juste me faire mal. Bravo, t'as réussi. Est-ce que tu te sens mieux maintenant ? » T'étais à deux doigts d'hurler. A deux doigts de crier chacun de tes mots tant la douleur était insupportable. Et à la différence, t'avais aussi envie de retrouver ses lèvres. De l'embrasser avec toute ta passion existante pour qu'il calme enfin ce qui semblait te ravager à l'intérieur. Et puisqu'il voulait te faire mal, t'allais lui faire mal toi aussi. « Tu veux la vérité Max ? La vérité, c'est que j'étais en train de tomber amoureuse de toi et ouais, j'ai eu peur. Peut être que je suis une lâche. Peut être que tout est de ma faute. Mais à ton avis, pour ma protection, n'était-il pas mieux de fuir que de rester avec celui qui m'a dévierger dans une salle de classe sans même me connaître ? Est ce que ma peur n'était pas légitime en sachant que t'étais le genre de mec à prôner vouloir rester célibataire ? » T'inspirais profondément essuyant tes yeux d'un geste rageur. « J'aurais préférée ne JAMAIS croiser ton chemin. »

Si mon but premier était de la faire souffrir, j'avais également envie de la faire réagir. Putain quoi, elle était là, à être en couple avec un autre et je devais être le seul à être mal, seul et malheureux ? Non, ça ne marchait pas comme ça. Alors ouais, je m'étais mis avec Sharon dans le but d'aller mieux, mais aussi pour la faire réagir. Il y a tellement de raisons à mes agissements, mais forcément, elle ne comprenait que ce qui était devant le bout de son nez. Et je la détestais tellement là, à un point inimaginable. Je la détestais d'avoir mis un terme à cette relation que nous aurions pu avoir. « Tu sais ce qui fait la différence entre toi et moi ? C'est que moi, j'ai pas fais ça pour te faire mal. J'ai essayée du mieux que j'ai pu de ne pas te faire souffrir. J'ai peut être ratée mais j'ai essayée. Toi, c'est juste une question de vengeance. Tu voulais juste me faire sentir misérable. Tu voulais juste me faire mal. Bravo, t'as réussi. Est-ce que tu te sens mieux maintenant ? » Elle était revenue devant moi à mes mots, pour venir me balancer tout ça. Non, non, je ne pouvais pas l'accepter, c'était violent ce qu'elle me disait, elle me blessait encore et encore. Faut croire que c'était devenu son passe-temps du moment. « Tu veux la vérité Max ? La vérité, c'est que j'étais en train de tomber amoureuse de toi et ouais, j'ai eu peur. Peut être que je suis une lâche. Peut être que tout est de ma faute. Mais à ton avis, pour ma protection, n'était-il pas mieux de fuir que de rester avec celui qui m'a dévierger dans une salle de classe sans même me connaître ? Est ce que ma peur n'était pas légitime en sachant que t'étais le genre de mec à prôner vouloir rester célibataire ? » Ses joues étaient inondées mais elle les essuyait d'un coup rapide et précis avant d'ajouter « J'aurais préférée ne JAMAIS croiser ton chemin. » Je sentais ma gorge se nouer d'un coup, et je retenais du mieux que je pouvais toutes les émotions négatives que je pouvais ressentir en ce moment précis. Elle aurait préféré ne jamais croiser mon chemin. Putain c'était violent ça, et c'était personnel et c'était... méchant. « Tu regrettes ? tu regrettes vraiment tout au point de ne m'avoir jamais rencontré ? C'est ça que t'es en train de me dire Vanille ? Toi qui n'arrête pas de dire que JAMAIS tu n'as regretté un seul instant le moment qu'on a partagé à Halloween. D'ailleurs, tu aurais pu dire non, tu aurais pu me dire que t'étais vierge. Tu peux PAS me reprocher d'avoir voulu plus avec une fille qui me plaisait, tu peux pas me le reprocher, parce que ça je l'accepterai pas. » Foutant mes mains dans mes poches, pour éviter qu'elle ne voit à quel point je forçais sur mes poings pour garder le contrôle de mes émotions, j'ajoutais « La vérité, c'est que je tombais amoureux de toi, mais que t'as tout gâché au moment où tu l'as choisi lui. J'aurais pu te rendre heureuse, j'aurais pu TOUT te donner... Maintenant, c'est moi qui regrette d'avoir donné trop d'importance à une gamine de vingt ans qui ne sait pas ce qu'elle veut »

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C'était un mensonge. Un putain de mensonge. Parce que bien sûr que tu regrettais pas les moments que t'avais passée avec lui et bien sûr que tu voulais pas revenir dans le passé pour tout effacé. Bien au contraire. Mais t'avais besoin de lui faire mal comme il te faisait mal à ce moment précis. T'agissais comme lui. En te vengeans. T'utilisais des mots fort, méchant, juste pour lui renvoyer en plein visage ce que tu ressentais. Mais ça t'aidais pas à aller mieux. Vraiment pas. C'était peut être même pire comme ça mais c'était comme si tu ne pouvais pas t'arrêter. Comme si t'étais pas capable de te contenir un tant soit peu pour juste tourner les talons et laisser les choses où elles étaient. T'étais incapable de faire ça. Peut être parce qu'au fond de toi, tu n'avais pas envie de tirer un trait sur Max. Tu le voulais pas. « Tu regrettes ? tu regrettes vraiment tout au point de ne m'avoir jamais rencontré ? C'est ça que t'es en train de me dire Vanille ? Toi qui n'arrête pas de dire que JAMAIS tu n'as regretté un seul instant le moment qu'on a partagé à Halloween. D'ailleurs, tu aurais pu dire non, tu aurais pu me dire que t'étais vierge. Tu peux PAS me reprocher d'avoir voulu plus avec une fille qui me plaisait, tu peux pas me le reprocher, parce que ça je l'accepterai pas. » Et il n'avait pas tord. T'aurais pu dire non mais c'était pas la question du moment. Là, t'avais juste voulu lui faire mal et de toute évidence, tu avais réussi. T'avais réussi à lui faire mal et même si t'étais pas fière de toi, t'avais quand même ce petit truc qui faisait que t'étais un tant soit peu heureuse d'avoir cet impact sur lui. « La vérité, c'est que je tombais amoureux de toi, mais que t'as tout gâché au moment où tu l'as choisi lui. J'aurais pu te rendre heureuse, j'aurais pu TOUT te donner... Maintenant, c'est moi qui regrette d'avoir donné trop d'importance à une gamine de vingt ans qui ne sait pas ce qu'elle veut » Et là dégringolade encore une fois. Comme si ce dialogue était un jeu de celui qui arriverait le plus à détruire l'autre. Vous vous rendiez l'ascenceur un peu plus cruellement à chaque fois. Mais c'qui te faisais le plus mal dedans, c'était de savoir qu'il était en train de tomber lui aussi amoureux de toi. De savoir que t'avais tout gâchée alors que t'avais cette putain de chance. « Ouais c'est ce que je suis en train de dire. Et bien sûr que j'ai le droit de te le reprocher. Je peux te reprocher ce que je veux. Alors ouais je regrette de t'avoir idéalisé tout ce temps, d'avoir pu croire que j'étais différente des autres pour toi et d'avoir pensée rien qu'une seconde que tu te permettrais pas de me faire sentir aussi misérable que ça. Je regrette tout ce qui peut avoir un rapport avec toi. » Faux, faux et archi faux mais putain, tu pouvais pas t'empêcher de lui balancer tout ça alors que tes larmes redoublaient d'intensité au fur et à mesure que tes paroles sortaient de ta bouche. « Alors c'est ce que je suis ? Une gamine de vingt ans ? Si t'étais en train de tomber amoureux comme tu le dis, si t'avais tellement envie d'être avec moi, t'aurais pas fait ça. Tu te serais pas mis avec cette fille et t'aurais compris que c'était toi que je voulais. T'aurais compris qu'avoir peur c'était humain et peut être qu'alors, tu t'serais battu pour que j'sois avec toi parce qu'on se bat pour les gens qu'on aime. T'es encore plus lâche que moi Max. T'es juste un putain de lâche. »

J'avais mal mais je ne pouvais pas lui montrer, j'étais bien trop fier pour ça. Il était juste hors de question qu'elle se mette à voir ne serait-ce qu'une larme coulant de mes yeux. J'ai déjà pleuré par le passé et je suis sûr que j'allais me remettre à pleurer à l'avenir. Mais hors de question qu'elle soit témoin de ces moments de faiblesse, surtout si c'était elle la cause de mes maux. Je ne voulais pas qu'elle ait tant d'importance dans ma vie, mais ça ne serait que se voiler la face. Parce qu'il était évident que j'étais irrémédiablement en train de tomber amoureux d'elle et je ne sais pas s'il y a de marche arrière possible. Tout ce que je pensais en cet instant précis, c'était à quel point ses lèvres me manquaient et elles étaient juste là, à portée de main. « Ouais c'est ce que je suis en train de dire. Et bien sûr que j'ai le droit de te le reprocher. Je peux te reprocher ce que je veux. Alors ouais je regrette de t'avoir idéalisé tout ce temps, d'avoir pu croire que j'étais différente des autres pour toi et d'avoir pensée rien qu'une seconde que tu te permettrais pas de me faire sentir aussi misérable que ça. Je regrette tout ce qui peut avoir un rapport avec toi. » Prends toi ça dans la gueule Florès, elle savait manier les mots pour qu'ils fassent mal et elle le faisait très bien. « Alors c'est ce que je suis ? Une gamine de vingt ans ? Si t'étais en train de tomber amoureux comme tu le dis, si t'avais tellement envie d'être avec moi, t'aurais pas fait ça. Tu te serais pas mis avec cette fille et t'aurais compris que c'était toi que je voulais. T'aurais compris qu'avoir peur c'était humain et peut être qu'alors, tu t'serais battu pour que j'sois avec toi parce qu'on se bat pour les gens qu'on aime. T'es encore plus lâche que moi Max. T'es juste un putain de lâche. » Je levais les yeux au ciel, cherchant à comprendre COMMENT j'aurais pu savoir que c'était moi qu'elle voulait. Elle postait une photo avec son nouveau mec en disant qu'il l'a rendait heureuse. Sérieux, la logique des filles me dépassait vraiment. « Regrette donc, parce que c'est tout ce que tu peux faire maintenant, les machines à remonter le temps n'existent pas à ce que je sais. » Il n'y a rien de pire que de vivre avec des regrets et j'en sais quelque chose. Mettant en application le contraire de ce que je venais de dire, je m'approchais d'elle en attrapant son visage et je déposais mes lèvres sur les siennes, afin de n'avoir plus aucun regret. Me reculant en essuyant mes lèvres, je la regardais, soufflant légèrement. « La gamine et le lâche, ça n'aurait jamais marché. J'parle pas ta langue, quand tu t'mets avec quelqu'un c'est pour que ça marche. Sois heureuse avec ton Trung et tes regrets. J'tâcherai d'en faire de même avec les miens et Sharon. » Je me reculais encore et encore, sans pour autant la quitter du regard avant de me retourner pour me mettre à marcher plus vite. Je ne voulais pas une nouvelle confrontation, parce que c'était juste en train de me détruire, les flashs de nos moments passés ensembles revenant tels des boomrangs accusateurs.

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C'était donc ça ? Vous deviez juste vous déchirez de la sorte et tourner les talons comme si rien n'avait jamais existé ? Comme si vous étiez capable de continuer à vivre normalement alors que putain, ça crevez les yeux que vous êtiez fait pour être ensemble. C'était ça le pire, savoir mais ne pas assumer. Savoir que tu le voulais mais être incapable de lui dire. Incapable de prononcer les mots qui pourraient peut être tout changer. T'étais fatiguée de te battre avec lui. Fatiguée de tout ça, de cette confrontation qui ne servait à rien puisque de toute évidence, ni lui, ni toi n'étiez prêt à faire le pas qui servirait à tout arranger. T'étais fatiguée et tu voulais plus continuer à criser comme ça. Tu voulais plus. « Regrette donc, parce que c'est tout ce que tu peux faire maintenant, les machines à remonter le temps n'existent pas à ce que je sais. » Tu ne le savais que trop bien. Tu savais que tu ne pouvais pas revenir en arrière et si tu l'avais pu, il y aurait tellement de chose que tu aurais changée. Comme ton choix peut être. Pourquoi fallait-il que tu te rendes compte de tout ça maintenant ? Maintenant qu'il semblait être trop tard pour arranger quoi que ce soit ? Et sans que tu t'y attendes, ses lèvres venaient se poser sur les tiennes déclenchant des tonnes de frissons par la même occasions. Tu restais bête, sans comprendre. Pourquoi est ce qu'il faisait ça ? Pourquoi ? C'était encore pire parce que tu voulais recommencer alors que tu n'en avais plus le droit. Tu voulais le serrer contre toi et sentir son souffle se répandre sur ta peau mais tu ne pouvais pas. « La gamine et le lâche, ça n'aurait jamais marché. J'parle pas ta langue, quand tu t'mets avec quelqu'un c'est pour que ça marche. Sois heureuse avec ton Trung et tes regrets. J'tâcherai d'en faire de même avec les miens et Sharon. » Et il partait. Tu gardais ton regard rivé dans le sien jusqu'à ce qu'il te tourne le dos pour s'enfuir d'ici le plus vite possible. Toi, tu restais juste plantée, comme incapable de bouger laissant toutes les émotions se mélangeaient dans ton esprit. NON. Tu ne voulais pas qu'il parte. C'était stupide, mais tu ne voulais pas. Alors tu te mettais à courir derrière lui, c'était idiot mais tu courrais lui attrapant la main pour qu'il se tourne vers toi. « J'ai juste une question. T'arriveras à vivre avec tes regrets ? T'arriveras à être heureux avec elle ? » La réponse pouvait faire mal. Terriblement mal. Mais t'avais besoin de savoir. Besoin de savoir s'il voulait vraiment de cette Sharon et donc te placer dans le passé.

Les regrets étaient sûrement la pire chose au monde, mais pourtant, tous les habitants sur cette Terre - sauf les nouveaux nés - pouvaient savoir de quoi on parle. Après tout, on a tous au moins un regret. Au moins une chose qu'on aurait aimé faire différemment. J'aurais pas du aller voir Sharon ce soir là, lui dire que je voulais qu'elle soit ma copine. Je l'avais fait sur le compte de la tristesse et de la colère. Je l'ai utilisée et je n'aurais pas du. Cependant, c'était trop tard pour revenir en arrière et, aussi étonnant que ce soit, j'étais bien avec elle, depuis deux jours. Ouais bon, il fallait le temps qu'on s'habitue à être ensemble maintenant, tout comme Vanille devait s'habituer à son couple avec l'autre là. Un baiser donné, un dernier baiser donné et je me reculais pour la laisser partir. On devait arrêter là, déjà qu'on - du moins moi - venait de rajouter des regrets à la liste, il était temps de stopper le massacre. Donc je reculais puis je me retournais pour être dos à elle et continuer mon chemin. Tant pis si je ne devais pas aller dans cette direction, il était trop tard pour faire machine arrière. Sauf qu'elle a décidé de ne pas me lâcher, de s'accrocher, et c'était comme ça que je sentais sa main attraper la mienne pour que je me retourne et que je lui fasse face. « J'ai juste une question. T'arriveras à vivre avec tes regrets ? T'arriveras à être heureux avec elle ? » C'était, madames et messieurs, la question qui tue. Je la fixais, ne sachant quoi penser de cette question sortie de nul part. Est-ce que j'y arriverai ? Telle est la question. « Je n'ai pas vraiment le choix, je dois l'être.. je peux pas faire autrement » Parce que si tout à l'heure, je lui disais que j'étais en train de tomber amoureux d'elle, il y avait une erreur dans tout ça. Ce n'était pas l'imparfait que je devais employer, mais bel et bien le présent. Je tombais amoureux d'elle et je devais empêcher la chute par tous les moyens qu'il existait.

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S'il répondait que oui ce serait comme si ton monde s'effondrait autour de toi. Là, t'avais déjà l'impression que ce n'était qu'un tas de ruine alors tu voulais pas imaginer la suite. Mais t'avais besoin de cette réponse parce que quelque part, tu voulais qu'il te dises que tout n'était pas fichu. Tu voulais qu'il le dise mais tu savais qu'il ne le ferait. Une question d'égo en fait. Il pourrait pas te le dire même s'il le pensait. La fierté c'était comme ça. Alors t'étais peut être une sadique puisque tu attendais qu'il te donne le dernier coup. C'était atroce ouais. Vraiment. T'avais l'impression d'être au plus bas et rien ne semblait pouvoir te relever. « Je n'ai pas vraiment le choix, je dois l'être.. je peux pas faire autrement » Tu baissais les yeux. C'était moins terrible que ce que tu avais pu penser. Beaucoup moins même. Mais, il n'avait pas dit ce que tu voulais entendre alors, c'était une défaite. Et tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi, encore une fois. Tu lui avais balancée des horreurs sous le coup de la colère alors que rien de tout ça ne serait arrivée si tu n'avais pas jouée à la conne avec lui. Ouais, c'était ta faute et t'avais du mal à l'assumer. « Très bien. » Y avait plus rien à dire. Plus rien à espérer. C'était juste fini. Tu tournais donc les talons pour fuir le plus loin possible. C'était tout ce qu'il restait à faire.