Is it a date ? | PRIAPE

J'étais obligée d'être amenée à le recroiser à faire d'autres soirées avec lui en partageant la même confrérie que lui, et est ce que cela me dérangeait ? Pas le moins du monde ! C'était bien cela que le petit sourire qui s'affichait sur mon visage voulait dire. Passer du temps avec lui n'était pas une obligation mais bien un plaisir, partagé je l'espérais mais après tout il n'aurait pas proposé ce café si cela n'avait pas été le cas. Il m'indiqua ensuite qu'il pensait que les filles préféraient les garçons sages... Là il n'avait pas tort, enfin pour moi, il fallait trouver un juste milieu, faire la part des choses. " Pour ma part je te dirais que j'aime le garçon sérieux dans ses relations mais pas forcément sage et bien discipliné tout le temps dans la vie en générale. Je pense que je m'ennuierais vite avec ce type d'homme. " Je scrutais sa tête pour voir la moindre de ses réactions, allait il être déçu ou content je n'en savais rien en tout cas cela m'indiquerait quel type d'homme il était plutôt même si j'étais déjà persuadée qu'il était impossible de s'ennuyer avec lui. Le côté sérieux il l'avait, je le voyais lorsqu'il était à son travail, le côté respectueux aussi je pouvais le voir maintenant et le côté rigolade, je l'avais vu en premier chez lui. " Si tu avais dépassé les bornes ça ferait bien longtemps que je serais partie te laissant en plan et tout payer par la même occasion crois moi. " Non je ne prenais pas de pincettes avec les lourdeaux qui vont trop vite, trop loin, alors il pouvait s'estimer heureux et se rendre compte qu'il n'était pas comme cela. " Et puis j'ai accepté ce café, c'était à mes risques et périls alors j'assume maintenant ! Mais je passe un très bon moment rassure toi. " Ma main aurait elle été prendre la sienne s'il avait abusé ? Non c'était clair que non, au final en repensant à ce geste de ma part c'était peut être moi qui avait été trop loin trop vite... Un grand suspense, en tout cas le moment était bon et je ne voulais pas qu'il en doute, je n'avais pas revécu cela depuis ma rencontre avec Alexander, c'était peut être un signe.

Talya me dressa rapidement un portrait de ce qu’elle aimait chez les garçons, et je ne pus m’empêcher d’analyser ses propos, comme pour voir si ma personnalité collait à la description : sérieux dans ses relations, bon il valait mieux que j’évite de lui parler de mon passé de flambeur, cela ne risquait pas de me faire une très bonne pub. Mais elle aimait quand même les mecs qui savaient aussi se lâcher, qui n’était pas complètement rectilignes. Un petit sourire se dessina inconsciemment sur mes lèvres, parce que je me reconnaissais plutôt bien dans ses paroles. « Stable et posé dans ses relations, sage mais pas trop, je vois… Je voudrais trouver la même chose en version féminine. » ajoutai-je avec un petit rire. C’était pourtant vrai : c’était également des qualités que j’aurais aimé que ma future petite amie aie. Fini pour moi de papillonner à droite et à gauche. C’était de l’histoire ancienne cette attitude. Et puis, je ne voulais pas non plus d’une nouvelle relation conflictuelle. Mon couple avec Caly m’avait suffit. Je m’excusais ensuite, me sentant soudain pris en faute, faute de flirter ainsi avec la mère d’une de mes patientes, récemment veuve qui ne me repoussait pas surement par simple retenue et politesse. Mais Talya m’affirma que non, je n’avais pas dépassé les bornes, qu’elle serait déjà partie depuis longtemps si cela avait été le cas. Rassuré, mon sourire ne s’élargit que d’avantage, surtout lorsqu’elle affirma passer un bon moment. « Le plaisir est partagé Talya. Je ne m’étais jamais imaginé qu’un café avec la maman d’une patiente pouvait être aussi agréable…» Il fallait dire que c’était la première fois que je craquais sur la mère d’un de mes patients. « Tu veux reboire quelque chose d’autre d’ailleurs ? » demandai-je alors en désignant sa tasse de café qui était désormais pratiquement vide.

" Tu enregistres pour coller à mes volontés dans un futur proche si ce n'est pas déjà le cas ? " Il me draguait ? Je faisais quelques petits sous-entendus en réponse à ses phrases. S'il ne comprenait pas que notre petit jeu ne me dérangeait pas du tout là il y avait un problème. " Je crois qu'en fait je me suis décrite mais au masculin dans ma recherche pour être sûre de ne pas être déçue. " Je marquais un temps d'arrêt en regardant sa réaction mais je ne pus garder mon sérieux très longtemps et ne manquais pas d'ajouter en rigolant. " Je rigole, je n'aurais pas la prétention de décrire de moi un si beau portrait. " Le portrait que j'avais dépeint été vraiment flatteur pour un homme alors non je ne me voyais pas du tout comme cela. Alexander était surement la personne qui me voyait comme tel mais moi je n'y avais cru, je n'avais jamais eu confiance en moi ou alors juste un brin ce n'était donc pas maintenant que ça allait changer. Il m'indiqua qu'il était content d'être là et qu'il ne s'imaginait pas pouvoir passer un aussi bon moment. Puis il me demanda si je voulais reboire quelque chose. Je pris mon téléphone pour regarder l'heure. Ce n'était pas que je ne voulais pas rester avec lui mais j'avais tout de même un bébé à la maison qui m'attendait. " Ce n'est pas que je veux fuir ta compagnie mais ma mère est avec la petite à la maison et je ne voudrais pas trop abuser de sa gentillesse. " Et oui une maman devait faire des sacrifices et prolonger ce moment n'était pas possible. Cependant je n'avais pas oublié l'invitation à dîner. " Par contre si tu es toujours partant pour ce fameux dîner je pourrais peut être m'arranger pour me libérer. " Je remis mon téléphone dans mon sac et plongeais mes bras dans les manches de mon manteau, il ne fallait pas trop que je tarde mais je ne voulais pas trop écourter le moment tout de même.

« C’est ça, je plaide coupable… Bon si tu pouvais aussi me dresser un portrait robot de l’homme idéal, voir tes exigences physiques, le tableau serait complet et je saurais tout de suite à quoi m’en tenir… » répondis-je en riant. On plaisantait mais au final il y avait du vrai dans ce que disait Talya. Je ne pouvais pas m’empêcher d’enregistrer mentalement ses goûts et ses attentes, en espérant secrètement pouvoir y correspondre, bien que mon passé ne colle pas vraiment avec le côté sérieux et stable qu’elle attendait dans une relation. Peut être qu’elle n’entendrait pas parler de mon ancienne réputation… Talya m’avoua ensuite qu’elle s’était auto-décrite dans son speech : « Tu es la femme idéale alors. » fis-je en riant avec elle. J’aurais voulu vérifier cette dernière affirmation, prolonger ce petit café en sa compagnie en continuant de discuter, de se découvrir, de plaisanter et de flirter innocemment… Mais Talya devait rentrer, Charlie était avec sa maman elle ne pouvait pas non plus s’éterniser avec moi ici. « Tu remercieras ta mère pour moi alors parce que grâce à elle tu as pu accepter mon invitation. » Et c’est avec regret que je regardais Talya ranger ses affaires et enfiler son manteau, heureusement elle reparla de ce dîner. Un sourire réapparut aussitôt et sans que je m’en rende compte sur mon visage à la simple perspective de la revoir. « Bien sûr que je suis partant pour un dîner entre collègues. » fis-je en appuyant sur le mot collègues, reprenant l’excuse qu’on s’était précédemment dit que l’on donnerait si les curieux s’interrogeaient sur notre relation à l’hôpital. « Tu n’as qu’à me redire quand est-ce que tu es disponible et je serais ton homme. » Je me mettais à la disposition de la jeune maman, parce qu’avec un bébé, c’était surement plus compliqué pour elle de se libérer du temps. Moi, je pouvais toujours déplacer mes gardes, ou annuler une autre sortie si il le fallait. J’attrapais également ma veste pour l’enfiler fouillant ensuite mes poches pour en sortir mon trousseau de clé. « Tu es venu comment au fait ? Tu veux peut être que je te dépose quelque part ? » proposai-je alors.

Devais je lui dire que j'avais l'homme idéal en face de moi physiquement ? Non pas de suite où il croirait m'avoir déjà bien dans sa poche et ce n'était pas le cas, enfin je ne voulais pas que cela soit dit. Alors je pris une grande inspiration et lui sortis une petite description en tentant de me l'imaginer dans la tête : " Beau mais pas parfait, je préfère qu'il ait du charme, grand, assez musclé, brun, blond, roux je m'en fou, un certain sens de l'humour mais aussi un grand sens des responsabilités... De l'imagination, des idées pour innover et ne pas tomber dans la routine... Je crois que l'homme qui aura ça sera déjà pas mal et pas loin de la perfection ! " J'allais lui demander quelle serait sa femme parfaite lorsqu'il me cloua le bec en indiquant que j'étais la femme parfaite. Après un moment d'hésitation un rire profond venant tout droit du coeur sorti de ma bouche. Il était surement sage et posé mais très séducteur aussi ce gentil pédiatre, il savait parler aux femmes, en même temps il en voyait passer devant lui toute la journée avec leurs enfants alors il valait mieux pour lui. En plus de cela, il pensait même à me demander de remercier ma mère, trop adorable mais j'allais éviter de le faire car ma mère n'était absolument pas au courant de pourquoi j'avais du m'absenter. Oui je gardais un petit jardin secret et même si je savais que je n'allais pas résister très longtemps à l'envie de lui dire pour le beau jeune homme que j'avais rencontré j'allais attendre un peu. " Je te redirais ça alors cher collègue et j'indiquerai à ma chère maman que je vais dîner dans le cadre du boulot. Elle ne pourra rien me dire ! " A vingt quatre ans c'était assez fou d'avoir des comptes à rendre à sa mère mais elle avait été tellement présente pour moi après le décès de mon mari et l'arrivée de Charlie que je ne pouvais pas la tenir à l'écart de tout cela d'un coup alors que je commençais juste à vraiment remonter la pente. Il était normal qu'elle s'inquiète et s'intéresse à la vie de sa fille. " Je suis venue à pied et par les transports en commun mais ne t'inquiètes pas je n'en ai pas pour très longtemps je ne vais pas te faire faire un détour surtout à cette heure là il y a du monde ! " Était ce bien là la vérité ? Pas totalement mais je n'avais pas envie de jouer la scène du baiser volé sur le palier de la porte avant de rentrer, j'avais passer cet âge et je ne doutais pas que si baiser il devait y avoir il pouvait tout aussi bien se faire sur le palier du café.

Talya me fit de nouveau sourire en dressant un portrait de son idéal, comme je le lui avais demandé, sa précision sur la couleur de cheveux m’arracha un petit rire et je ne pus m’empêcher de blaguer là dessus : « Je suis rassuré, parce que si tu m’avais dit que tu ne fantasmais que sur les roux j’aurais été obligé de me faire une couleur… » Ma plaisanterie trahissait néanmoins clairement mon envie de lui plaire et mon espoir de correspondre un peu à ses goûts. Il fallait déjà mettre fin à ce premier –rendez vous- parce que même si ça n’avait été qu’un simple café, ce moment avait bel et bien pris des airs de rendez vous. On se mit d’accord pour un futur dîner –entre collègues- et Talya me confia qu’elle se servirait de cette même excuse auprès de sa mère. « Ne pousse pas la comédie jusqu’à apporter tes cours par contre… Je crois qu’on aura mieux à faire que réviser… » Des révisions avec Talya, c’était de toute façon inconcevable. J’aurais eu bien du mal à ne pas me laisser distraire par la jolie blonde. Je me levais à mon tour, me dirigeant vers la sortie, et je me demandais alors comment Talya m’avait rejoint ici. Elle me répondit qu’elle était venue à pied après avoir emprunté les transports en commun, déclinant ensuite ma proposition pour la raccompagner. Je n’avais pas envie de jouer les mecs lourds, mais le contexte actuel me poussait à insister un peu : « T’es sûre ? Parce que ça ne me dérange pas… Je suis un plutôt bon conducteur, je peux te montrer mon permis. Bon ma voiture a fait son temps, mais elle roule bien et elle a passé son contrôle technique récemment alors je te promets de pas te faire le coup de la panne… » précisai-je avec un sourire amusé avant de reprendre mon sérieux et de lui confier la véritable raison pour laquelle je m’entêtais ainsi à vouloir l’accompagner : « Tu sais en ce moment, Cambridge n’est plus très sûr. C’est pas trop le moment de se balader toute seule… » La série d’agressions qui sévissaient sur le campus était plus qu’inquiétante et je n’arrêtais pas de me faire du soucis pour mes amies. A présent, Talya ferait également partie de celle pour qui j’allais m’inquiéter.  « J’ai une amie qui s’est faite agressée en fait… » Je me tus sur les détails, sur le fait que j’avais surpris cette attaque, que j’étais intervenu, et que probablement si ça n’avait pas été le cas Milena se serait faite violée… La lowell avait tenu à ce que je n’en parle pas, je restais donc très évasif. « Sois prudente en tout cas. » lui recommandai-je en masquant difficilement mon inquiétude.  

" Oui rassure toi c'est très bien comme ça ! " Je n'étais pas le genre de fille à faire changer les gens pour qu'ils me plaisent, au contraire, j'aimais prendre les personnes telles qu'elles étaient, pour leur authenticité, c'était important pour moi. Mais j'appréciais tout de même le geste, je devais lui plaire autant qu'il me plaisait pour qu'il émette l'idée de se teindre pour me plaire. De belles paroles ou du vrai ? Je n'en savais rien mais il n'avait pas l'air d'être un charmeur pur et dur, sauf que je ne le connaissais que très peu finalement. " Je ne prendrais pas mes cours, mais oui je suis sûre qu'on aura tellement de chose sur quoi parler ... " Sa phrase était à double sens mais je préférais le prévenir de suite, je ne coucherais pas avec lui le premier soir et peut être même pas le deuxième, le troisième ou le quatrième, peut être même pas avant le vingtième... Il faudrait qu'il me laisse le temps, me pousser ne ferait que me braquer. " Si tu insistes je veux bien profiter du voyage, mais tu me déposes un peu plus loin, je n'ai pas envie de passer à l'interrogatoire, mes parents ont du mal à se mettre dans la tête que je n'ai plus quinze ans ! " Je n'avais pas envie d'éveiller les soupçons de mes parents alors oui je voulais bien qu'il me ramène mais je voulais aussi qu'il me pose loin. Sur ces mots nous nous dirigions déjà dans sa voiture. " En effet ce n'est pas une limousine mais tant que ça roule et que ça ne nous tue pas ! " Mon dieu je devais sacrément lui faire confiance pour monter dans son engin si vite avec lui alors que je ne le connaissais pas depuis très longtemps. Espérons que ce ne soit pas la fin pour nous !

Ma phrase concernant notre futur dîner n’avait pour but de sous entendre quoi que ce soit, mais la réponse que me fit Talya clarifia bien les choses : elle insista sur le fait qu’on aurait beaucoup de sujets sur lesquels discuter. En même temps, cette réponse prouvait que Talya était une fille sérieuse, et je ne pus réprimer un petit sourire en l’entendant, ni vexé, ni frustré par ses paroles. Je ne cherchais plus d’aventures d’un soir depuis un moment. J’avais eu mon lot de liaisons de ce type là, le genre d’histoire basée uniquement sur le sexe, qui ne dure qu’une nuit, et qui se termine presqu’aussi rapidement qu’elle a commencé, le charme de la rencontre se fanant bien vite… A vrai dire, à l’origine, je ne cherchais pas d’histoire tout court. J’avais plutôt en tête de rester célibataire, ma rupture avec Caly m’avait un peu vacciné contre toute nouvelle relation de n’importe quelle forme. Mais il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis… J’avais ensuite insisté pour raccompagner Talya jusqu’à chez elle, vu le contexte actuel sur le campus. Sa réflexion sur ses parents m’arracha un petit rire : « Ils te font réciter tes leçons et vérifient ton téléphone portable en rentrant également ? » me moquai-je gentiment. Puis ce fut à son tour de se moquer en voyant l’allure de mon véhicule. Je lui ouvris galamment la porte en ripostant malgré tout : « Ne critique pas trop vite mon break, tu vas me faire regretter de te raccompagner. » Cette voiture je l’aimais beaucoup, c’était sentimental. Elle me venait d’Artémis et c’était mon autre frère, Emrys, mécano à ses heures perdues, qui m’avait aidé à la retaper. « Je te rappelle que j’ai qu’un misérable salaire d’étudiant en médecine, si tu veux une limousine sors avec un titulaire. » la taquinai-je en allant m’installer derrière le volant.

" Rigole donc oui ! Tu ne connais pas le grand chef Blackburn ! Il ne vérifie pas mon téléphone mais s'assure que sa fille ne lui fera pas honte à l'hôpital tout de même de temps en temps... " Mon père n'était pas quelqu'un de méchant, de mesquin, il avait juste construit son petit empire autour de lui et il veillait à ce que personne ne le détruise, même pas moi, sa fille. " Non non c'était pour rire ! Ta voiture est très bien !  " Je ne serais pas montée à bord si je ne l'avais pas pensé. Et puis nous n'allions pas très loin alors il y avait peu de risque que nous nous retrouvions dans un fossé ou je ne sais quoi à cause de son vieux. Le jeune dunster démarra et fila vers chez moi en suivant les indications que je lui donnais. Au coin de ma rue je lui fis signe de s'arrêter il ne valait mieux pas que mes parents le voient pour ma tranquillité et pour la sienne ! " On est arrivé. Merci Priape. Vraiment... Pour ce très bon moment ! " Je n'avais pas ressenti ce sentiment, passé de si bon moment avec un homme depuis un bout de temps. Mon sourire sur mes lèvres en disaient long tout comme le fait que j'avais bien de la peine à me décider à sortir de la voiture pour rentrer chez moi.

Talya essayait de m’effrayer concernant son père, sur le moment ses avertissements eurent comme simple effet de me faire rire. J’étais loin de me douter que quelques mois plus tard, ça serait le ventre noué par le stress que je me rendrais à cette même adresse pour une rencontre officielle avec le grand chef Blackburn comme elle venait de le désigner. Je conduisais, suivant les indications de la jeune femme, tout en me disant que ce rendez vous avait été trop bref. J’avais rarement roulé aussi peu vite, comme pour retarder jusqu’au bout le moment de la déposer chez elle. Elle m’informa alors qu’on était arrivés et je rangeais ma voiture sur le côté. « J’aurais du te faire le coup de la panne en fait… J’ai aucune envie de te laisser partir. » confiai-je après que la jeune femme m’ait remercié pour le café.