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LET THE HEART SPEAK ❃ SHAROX

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Je n'avais pas les meilleures raisons pour expliquer ma présence ici, c'était de l'égoïsme et je savais que je risquais de le regretter bien assez tôt. Sauf que voilà, j'avais besoin de Sharon pour me remettre de ce qui s'est passé avec Vanille. Putain de bordel de merde quoi, se faire rejeter, de cette façon, c'était atroce et j'avais mal. Enfin, la douleur s'était atténuée dès l'instant où mes lèvres se sont jointes aux siennes dans des baisers passionnés et langoureux. « T'es sérieux là ? Et t'as pas bu du tout ? Genre tu seras clean au petit matin et tu t'souviendras de tout ça n'est-ce pas ? » Ouais, sachant que Vanille s'est mise avec String, j'avais décidé que je pouvais moi aussi être heureux en ménage. J'avais encore ma main assez froide sur sa peau chaude sous le débardeur qu'elle portait et elle avait du mal à y croire. Je hochais la tête, déposant mes lèvres dans son cou alors qu'elle ajoutait « T'es conscient que je n'suis pas la fille parfaite n'est pas ? » Je me mis à rire, me rendant compte qu'aucune fille n'était parfaite. Ouais, aucune, même celle qu'on pensait innocente et pleine de bonne volonté. « Max Florès, je te déclare officiellement petit-ami de moi, que le ciel soit avec toi pour arriver à me supporter ! Maintenant, vous pouvez embrasser la petite-amie ! » Je me mis à rire, toujours silencieux et alors qu'elle se mit à me sourire, moi je n'avais pas d'autre choix que d'embrasser ma petite amie. Voilà, c'est fait. Sharon était ma petite amie et on allait devoir se montrer ensemble à toutes les soirées et tout. Je n'étais plus le coureur de jupons que je pouvais être. J'étais casé et j'allais faire en sorte de tomber amoureux d'elle pour de bon et d'oublier Vanille, ainsi que tout le mal qu'elle pouvait me faire. « Tu crois que maintenant, en tant que petit ami officiel de mademoiselle Francescov, j'ai le droit de la voir dénudée, ôtée de tout vêtement aussi petit soit-il ? » disais-je en rigolant, pas trop fort puisque j'étais encore un peu blessé. Mon visage pouvait d'ailleurs faire paraitre le tout puisque j'avais encore un oeil au beurre noir et quelques autres égratignures des coups que le grand frère de Vanille m'avait infligé.
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Max & Sharon ಇ LET THE HEART SPEAK
S'il y a une semaine après notre étrange par sms, on m'avait dit que Max se serait pointé chez moi pour me demander d'être sa femme mon petit-ami, je crois que je n'aurais pas cru, même que là, je n'y croyais toujours pas et pourtant c'était bien réel. Il était là et à compter de ce jour, il était officiellement mon petit-ami et dorénavant, ma priorité. Je pourrais enfin sortir avec lui main dans la main, pouvoir l'embrasser à ma guise. Mais qu'était devenu Vanille ? Pourquoi n'était-il pas avec elle plutôt qu'avec moi ?. Je croyais qu'il voulait tâter le terrain avec elle et voir si cela pouvait marcher. S'il est là, c'est que ça n'avait pas marché c'est cela ? Peut-être s'est-il rendu compte que finalement, je lui manquais, sinon pourquoi serait-il là à me demander d'être la fille qui partagera sa vie amoureuse ?. Pour moi, il n'y avait pas d'autres conclusions. Moi qui croyais que je ne pourrais plus jamais l'embrasser, le toucher et même le voir sans qu'il ne soit collé à cette fille, j'étais bien heureuse de la nouvelle tournure des choses. Max Florès était MON petit-ami, mon mien, mon territoire et j'allais en faire des jalouses. « Tu crois que maintenant, en tant que petit ami officiel de mademoiselle Francescov, j'ai le droit de la voir dénudée, ôtée de tout vêtement aussi petit soit-il ? » Je mordillais la lèvre inférieure avant de rétorquer. « Hum, laisse-moi réfléchirrrrrr... » Dis-je dans le seul but de le provoquer et de le faire languir un petit peu encore. Je fais mine de réfléchir, posant mes doigts sous mon menton. « Si tu t'appelles Max Florès et que t'es MON petit-ami, ouai tu peux !. » Un rire s'échappa de mes poumons tandis que mon pousse vint à caresser les traces encore un peu visible de son oeil au beurre noir. « Et d'ailleurs, qui t'as fait cet oeil au beurre noir ? Sérieusement, j'ai pris des cours d'auto-défenses je suis certaine qu'il ne ferait pas le poids contre mes attaques !. » Riais-je avant de poser mes lèvres sur son bobo. « C'est rien qu'un bisou, mais ça l'effet d'un anti-inflammatoire tu verras !. » Je lui tirais la langue avant de presser mes lèvres contre les siennes et de déboutonner son pantalon m'aidant de mes jambes pour le faire glisser avec son aide. Aussitôt fait, je glisse mes mains le long de ses bras en laissant de tendres petites caresses, tandis que mes jambes se frottent sensuellement à celles de mon petit-ami.
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J'étais ici pour les mauvaises raisons, je lui avais demandé d'être avec moi pour les mauvaises raisons, mais je ne pouvais rien lui avouer, dans le sens où ça la détruirait, tout simplement. Je voulais de la compagnie, du réconfort, me sentir aimé. Et je savais les sentiments qu'elle avait pour moi, je savais qu'avec elle, je me sentirais mieux. Alors ouais, j'avais fait ce mauvais choix pour aller mieux, pour oublier la peine que je pouvais ressentir, égoïstement. J'espérais qu'un jour, elle me pardonnerait mes erreurs. En attendant, elle était prête à m'offrir la douceur et l'amour dont j'avais besoin, maintenant qu'elle était ma petite amie. Tous les deux allongés dans ce lit, moi sur elle, j'étais prêt à faire ce qu'il fallait pour la garder pour moi. « Hum, laisse-moi réfléchirrrrrr... » Je me mis à la dévorer du regard, attendant une quelconque réponse de sa part. « Si tu t'appelles Max Florès et que t'es MON petit-ami, ouai tu peux ! » Je me mis à rire, la laissant toucher mon visage avec son pouce. « Et d'ailleurs, qui t'as fait cet oeil au beurre noir ? Sérieusement, j'ai pris des cours d'auto-défenses je suis certaine qu'il ne ferait pas le poids contre mes attaques ! » Je lui souriais avant de sentir ses lèvres se poser sur ma blessure. « C'est rien qu'un bisou, mais ça l'effet d'un anti-inflammatoire tu verras ! » Je restais silencieux, me délectant à présent de ses lèvres sur les miennes, tandis que ses mains venaient s'occuper de mon pantalon. Les choses devenaient sérieuses d'un coup et je devais me concentrer pour ne pas faire n'importe quoi. Une fois mon pantalon retiré, je me mettais sur les genoux, me redressant pour retirer le t-shirt que je portais, venant ensuite reprendre contact avec ses lèvres, la hâte de la suite des choses venant prendre possession de mon esprit. « T'as c'qu'il faut..? » demandais-je alors que je venais maintenant m'occuper du débardeur qu'elle portait, le tirant vers le haut pour la dénuder encore un peu plus.
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Max & Sharon ಇ LET THE HEART SPEAK
J'avais peur que ce soit trop beau pour être vrai en fait. Peur qu'au petit matin il me glisse entre les doigts. Tellement peur, que je serais capable de rester éveiller toute la nuit à le regarder dormir histoire de vraiment réaliser qu'il était là et qu'il sera toujours là au petit réveil. Réaliser que c'est mon petit-ami et qu'il était à moi, rien qu'à moi. Tout le monde ne peut pas avoir Max Florès sur un claquement de doigts, où même offert sur un plateau d'argent. Son visage m'inquiétait, mais pas le temps de penser à tout ça pour l'instant. Maintenant, je devais lui donner du plaisir, satisfaire sa nuit, notre première nuit en temps que couple. Quelle ironie du sort me direz-vous ?. Première fois qu'on fera l'amour le jour où nous avons officialisé et pas avant. C'est beau. Ça me donnerai l'impression de ne m'être pas donné pour rien, de n'être pas une fille facile en fait. Quand on y pense, il avait quand même un petit peu galéré pour pouvoir coucher avec moi, surtout quand on repasse nos moments ensemble. Mais ce temps est révolu, il aura accès à mon corps comme bon lui semblait à présent. Une fois son pantalon enlevé, Il se redressa pour enlever son débardeur. « T'as c'qu'il faut..? » Je secouais la tête accompagnée d'un sourire pendant qu'il me retirait mon débardeur. « Pas b'soin...j'prends la pilule. » C'est quand même plus efficace qu'un préservatif. Là on au moins, on est certain qu'il n'y aura pas de fuite quelque part. Je reprends possession de ses lèvres avant de les glisser sur son épaule et d'embrasser langoureusement cette partie. Je le dessape de son dernier vêtement qui était son boxeur avant de remonter doucement le drap contre nous. Et de nouveau, j'embrasse fougueusement ses lèvres, cherchant sa langue et parcourant son dos de mes douces mains, les laissant descendre lentement et sensuellement vers le bas.
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J'allais coucher pour la première fois avec Sharon et je dois dire que c'était étrange, parce que c'était ma copine maintenant et qu'on avait jamais rien fait avant. Faut dire c'était quand même l'inverse de ce que je faisais en temps normal. Avec les derniers mois, je m'étais transformé en un espèce de serial baiseur, sans pour autant vouloir l'être. Je ne couchais cependant pas avec n'importe qui, j'avais un minimum d'attache avec les filles en question, faut bien que je l'avoue. Mais ouais, j'étais... très centré dessus et ça devait changer. Même si bon, plus vraiment maintenant que j'avais une fille pour satisfaire toutes mes envies. Notre relation avait bien changé depuis le Summer Camp, quand nous nous étions faits poursuivre par des singes assassins. « Pas b'soin...j'prends la pilule. » Oh, ça c'était une bonne nouvelle, je crois. Et les MST ? Bon, je devais lui faire confiance malgré tout, sinon on n'était rien. Et puis la dernière fille avec qui j'ai couché c'était Vanille, qui était vierge. Autant dire qu'il n'y avait aucun risque de ce côté là. Et puis bon, Sharon n'était pas une fille facile donc ouais, on peut avoir confiance l'un en l'autre. Plus le temps passait, plus l'envie se faisait de plus en plus présente, si bien que mon boxer se retrouvait très vite en compagnie des autres vêtements, sur le sol de la pièce. Ses mains, ses lèvres découvraient mon corps et j'en faisais de même. Lâchant la danse effrénée de nos langues ensemble, je venais déposer mes lèvres sur son épaule, descendant petit à petit sur ses seins alors que mes mains s'occupaient de sa culotte, la retirant pour qu'elle rejoigne elle aussi ses amis les autres vêtements. Remontant à ses lèvres, je jouais encore une fois avec sa langue, sans y trouver le moindre lassement dans ce geste. Je me sentais bien, je me sentais mieux. Même si mon visage était encore endolori par le nez et les yeux, mes côtes me tirant encore, j'étais fin prêt à faire d'elle mienne.
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Max & Sharon ಇ LET THE HEART SPEAK
Je me souviens encore de cette fameuse grotte où pour la toute première fois, il m'a fait douter de mon couple avec Nikolaï, où pour la toute première fois, j'ai désiré les lèvres d'un autre que mon petit-ami, ex petit-ami. Cette jungle restera à jamais gravé dans mon coeur. Et à chaque fois que je me souvenais des singes qui nous poursuivaient, je ne pouvais m'empêcher de rire. On avait fait un long chemin, on avait avancé tout doucement, on avait rien pressé, je ne me suis pas donné à lui ce soir-là où il était venu me réconforter alors que j'étais en pleure. C'est vrai, on avait avancé à notre rythme, à notre façon et pour aujourd'hui en arriver là alors que je croyais l'avoir perdu. Généralement, j'utilisais des préservatifs, mais en même temps, je ne me donnais pas au premier venu. Et là où j'ai commencé à prendre la pilule c'était avec Nikolaï et croyez-moi, ce n'était pas le genre à se taper toutes les femmes du coin. Alors non, il n'y avait aucun danger et puis je faisais confiance à Max également. Sinon, j'aurais été la première à faire sortir ce préservatif du tiroir. Mon corps brûlait de désir en sentant ses lèvres sur chaque partielle de ma peau, en sentant ses mains retirer ma petite culotte. Je tremblais, frémissais, soupirais... Le garçon qui plaisait était sur le point de me faire l'amour. Si c'est un rêve, pitié laissez-moi dormir. Après tout, je pouvais remplacer la belle au bois dormant, il n'y avait pas de soucis. Nos lèvres s'épousèrent avec délices, avec passions, nos langues dansaient avec fougues. Je remontais doucement mes jambes, les écartant légèrement, prête à l'accueillir. Prêt à cueillir le fruit tant désiré. C'est alors que je remarque son bleu sur sa côte. Je fronce les sourcils avant de quitter ses lèvres à contrecoeur et de caresser sa côte du bout des doigts. Il s'était battu, ça ne faisait plus aucun doute. J'embrasse mes propres doigts et les déposes sur son bleu avant de glisser mes mains jusqu'à ses joues et de coller son front contre le mien. « Si t'as mal...vas-y doucement...d'accord ?. » Murmurais-je entre quelques souffles s'écrasant sur ses lèvres. Je le dévorais du regard quelques instants en me mordillant la lèvre inférieure lui donnant ainsi, le feu vert. Quant à mes mains, elles se frayaient un chemin dans son dos, l'enlaçant contre moi, comme si je ne voulais plus jamais qu'il ne m'échappe.
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Il y avait un truc entre nous, c'était indéniable. Et si j'avais peur des sentiments qu'elle pouvait avoir, des sentiments qui n'étaient pas réciproques, j'avais paniqué à l'idée de me retrouver seul et je m'étais engagé à être son copain. Tout ceci n'était qu'une vilaine réaction de jalousie vis à vis du couple que Vanille forme avec son Dunster... Je le sais et je sais aussi que c'est mal. Je n'arrive cependant pas à faire machine arrière, je me sentais bien avec elle qui prend juste soin de moi, comme j'en avais besoin. Malgré mes blessures, je savais que je serai capable de la mettre bien, de la rendre heureuse ce soir. Nos vêtements se trouvaient les uns après les autres sur le sol de la pièce et je restais au dessus d'elle, mes lèvres liées aux siennes. Finalement, ses jambes venaient s'écarter pour être de part et d'autre de mon corps. Mais c'était sans compter les marques sur mes côtes, qu'elle avait remarqué. « Si t'as mal...vas-y doucement...d'accord ? » Je la regardais, esquissant un léger sourire avant de hocher la tête. « T'inquiète pas pour moi, je gère » Ouais bon, en vrai, je ne savais pas trop comment ça allait se passer alors j'y allais doucement. Je me mettais en place et ça y est... on le fait, on est en train de faire l'amour. C'était pas une Sharon pleine de vie et excitée comme au skatepark que j'avais là, c'était une Sharon câline et... attachée à moi. Genre vraiment. Je le sentais qu'elle avait un certain attachement pour ma personne et j'risquais de me sentir mal dans les jours à venir.. Sauf si j'arrivais à développer des sentiments pour elle. Espérons pour nous tous que j'y arrive... sinon j'étais condamné à lui briser le coeur. Une fois qu'on avait terminé, je m'étais endormi à mes côtés pour passer la nuit avec elle, ne comptant pas m'en aller de sitôt.
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