Comment j'allais ? Mal, évidemment. J'allais mal parce que je pensais avoir ne serait-ce qu'une chance et au final, pas du tout. J'étais attaché à elle, vraiment et en fait, elle avait choisi lui. Trung. C'est qui ce mec d'ailleurs ?! J'en avais jamais entendu parler. Et puis merde quoi, j'avais la haine. J'étais à la Winthrop, et Avery était passé je ne sais où. Depuis un moment, il était rarement là et ça me faisait chier. Tout ce dont j'avais besoin là, c'était de réconfort, sentir que j'étais aimé. C'était trop demandé ? Passant mes mains dans mes cheveux, j'attrapais mon skate sur un coup de tête et j'enfilais mon manteau avant de sortir. M'aérer l'esprit, c'était vraiment ce dont j'avais besoin. J'aurais pu tout aussi bien prendre mon ballon de basket et aller tirer quelques paniers mais non, j'ai choisi le skate. Si à la base j'étais parti au skate park, mes pieds m'avaient emmené ailleurs. Je me rendais compte qu'à Harvard Square, je me trouvais devant un immeuble et Sharon était là, je la voyais à travers la fenêtre. Mon coeur fit un bond et je ne savais pas si c'était bien ce que j'allais faire là, vraiment pas. Mais je n'arrivais pas à me stopper. Descendant du skate, je venais pénétrer dans l'immeuble et je récupérais le numéro d'appartement de la jeune femme. Une fois devant, je sonnais, attendant avec impatience sa présence sur le pas de la porte.
Qu'est-ce que je fais ? Où je vais ? J'en sais trop rien, je sais juste que je suis perdue et que j'avais maintenant la certitude que Max avait fait son choix, il me l'a confirmé par un message sans vraiment être direct. Mais j'avais compris. J'avais aussi compris qu'il fallait que je tourne la page, que j'efface le chapitre Max, même s'il n'y avait que le titre. Plus facile à dire qu'à faire, parce que je me suis rendu compte qu'il me plaisait vraiment, que j'avais envie d'être avec lui et avec personne d'autre. Mais lui, avait envie d'être avec cette fille. J'avais fait mes recherches, parcouru formspring pour découvrir enfin l'heureuse élue. Vanille elle s'appelait. Cette même Vanille qui m'avait posé une question. Cette même Vanille que j'avais envoyé chier sous mon mauvais jour. Elle avait gagné, j'avais perdue et c'était de ma faute, maintenant, il fallait que je l'oublie. Assise à la fenêtre de ma chambre, les coudes sur le bord, les paumes sur mes joues, je fixais le ciel étoilés. Je faisais que ça en cherchant un tout petit espoir parmi les étoiles. Je me prêtais même à faire un vœux en pensant que ma bonne étoile m'aiderait à l'oublier. Je fermais les yeux, laissant la brise de vent caresser mon visage et au même moment, j'entendis sonner. Une fois, puis deux fois. Adélaïde ne semblait pas être là. C'était peut-être elle en fait. Du coup, je ne pris pas la peine de me rhabiller, restant en débardeur blanc et petite culotte blanche avec une tête d'ours à l'arrière. Je descendais rapidement les petits escaliers courant jusqu'à la porte et l'ouvrant d'un coup. « Adé t'as vu l'.... » QUOI !? Je referme aussitôt la porte. Mon cœur donna un coup puissant contre ma poitrine. Je rêvais. Oui c'est ça, j'étais en train de rêver à l'instant même où j'avais fermé les yeux t'aleurs. « Max....C'est bien toi ou est-ce le fruit de mon imagination ?... » Murmurais-je derrière la porte. Il n'y avait qu'une façon de le savoir. J'ouvris doucement la porte, faisant sortir dans un premier temps ma tête. C'était bien lui en chair et en os. « Entre...je t'en prie. » Dis-je en ouvrant la porte et en baissant légèrement la tête. Lorsqu'il entra, je refermais derrière lui. La meuf qui a complètement oublié qu'elle était toujours en culotte d'ours. Bravo Francescov.
Lors de ma dernière entrevue avec Sharon, elle m'avait dit d'aller vers Vanille et je l'avais fait, parce que je m'étais rendu compte que je l'appréciais bien plus que d'ordinaire. Seulement voilà, j'avais appris il y a quelques heures qu'elle était en couple avec ce Trung. Putain j'avais envie de tout péter sérieux. Alors ouais, je m'étais mis à errer dans la ville avec mon skateboard dans le but de m'évader. Sauf qu'en arrivant en bas d'un immeuble, j'avais reconnu Sharon à la fenêtre d'un appartement. C'était bien elle ? Je n'en avais aucune certitude. Mais le fait est que je devais y aller, je savais à présent pourquoi mes pieds m'avaient ammené ici, à cet endroit précis. C'était sûrement là que je trouverai toutes les réponses qu'il me manquait. Alors j'étais là, devant le pas de sa porte et je m'étais mis à sonner. Je savais qu'elle était là, je l'avais vue, j'avais reconnu son nom à la boite aux lettres. Elle était là alors j'insistais en cherchant à la faire ouvrir la porte. « Adé t'as vu l'.... » J'avais aperçu rapidement la jeune femme avant qu'elle ne me referme la porte au nez. Mh whaaat? « Max....C'est bien toi ou est-ce le fruit de mon imagination ?... » J'arquais un sourcil, me contentant de répondre « Eh.. ouais, c'est bien moi, je crois. A moins que ce soit Dorian et là ça serait problématique... mais non, c'est juste moi » Oh putain taggle Max. Doucement la porte s'ouvrit et je la redécouvris, esquissant donc un sourire pour montrer que je venais en signe de paix. « Entre...je t'en prie. » Je m'exécutais et une fois qu'elle eut fermé la porte, je la regardais, pouvant pas m'empêcher de remarquer sa tenue assez... particulière. « Je.. » Je ne trouvais pas les mots pour m'exprimer et mon regard venait se porter sur son visage, sur ses yeux, sur ses lèvres. Et j'ai pas su me contenir, tout simplement. Posant le skate au sol, je m'approchais d'elle et, attrapant son visage, je déposais mes lèvres sur les siennes.
« Eh.. ouais, c'est bien moi, je crois. A moins que ce soit Dorian et là ça serait problématique... mais non, c'est juste moi » Dorian ? Ah oui Dorian son frère jumeaux, je ne le connaissais pas plus que ça, alors je ne voyais pas ce qu'il pourrait bien venir faire devant ma porte. Je dois dire que la présence de Max ce soir m'étonnait à un point où je venais de perde ma faculté à penser, disons que ma tête était en stand-by d'un seul coup. Et j'eusse à peine le temps de fermer la porte qu'un petit murmure sortit de sa bouche. Murmure que j'entendis à peine. Il déposa son skate et vola presque jusqu'à moi pour me kidnapper les lèvres. Mes yeux se sont grands ouverts, mes bras retombèrent le long de mon corps, je comprenais plus rien, c'était pas le Max d'il y a une semaine, celui qui m'avait clairement laissé partir sous prétexte qu'il tenait à moi. En une semaine, qu'est-ce qui avait changé ?.... Mais putain que ses lèvres m'avaient manqué. Tellement que j'abandonnais toute résistance en glissant rapidement mes mains dans ses cheveux, descendant avec fougue jusqu'à sa nuque que je serrais entre mes doigts. Pourquoi maintenant... J'étais en train de fondre sur ses lèvres que j'épousais avec délice, mais j'avais besoin de réponses, alors, mes mains glissèrent jusqu'à son torse et je reculais toujours attaché à ses lèvres, ma tête se cogna doucement contre la porte et Max semblait si... fougueux et pas prêt à lâcher. « Attends....Max...Max... » Murmurais-je entre deux baisers. Je le poussais finalement, mais pas brutalement tout en gardant mes mains sur son torse... « Laisse-moi le temps de respirer... » Dis-je en reprenant mon souffle. Qu'est-ce qui se passe. « Qu'est-ce que t'fais là ? Pourquoi est-ce que t'es venu ? Je croyais que... » Qu'il avait été clair. Parce que je n'arrivais pas à croire qu'il était là, devant moi à m'embrasser d'une telle façon.
Je vois pas pourquoi Dorian viendrait la voir donc ouais, c'était bel et bien moi, Max, bien que j'ai trouvé son adresse totalement par hasard en errant dans la rue avec un skateboard sous les pieds. Je me retrouvais là, face une porte fermée de plein fouet sous la surprise de la propriétaire des lieux. Je m'attendais à un autre accueil, c'est vrai, mais non, je n'avais eu que... ça. Enfin je n'avais pas eu à attendre longtemps avant que la porte ne s'ouvre sur une Sharon en petite tenue. Bon, la vue n'était vraiment pas dégueulasse, pas du tout et franchement, j'aimais ça. Rentrant dans son appartement, je n'avais pas réussi à aligner deux mots. Pourquoi j'étais ici, je n'en avais aucune idée et le fait est que je n'avais malgré tout pas envie de partir. C'était pour ça que je me suis rué sur cette jeune femme face à moi, j'avais kidnappé ses lèvres pour les laisser collées aux miennes, partageant alors avec Sharon un baiser fougueux avec passion et envie. Sauf qu'au final, dès que je l'avais poussée contre la porte, collant mon corps au sien, elle décidait de lâcher mes lèvres. « Attends....Max...Max... » Ses mains sur mon torse me repoussaient doucement et je n'ai pas pu m'empêcher de faire une grimace, mes blessures de ma bagarre de lundi dernier me faisant encore mal. « Laisse-moi le temps de respirer... » Je reprenais aussi mon souffle en même temps qu'elle alors qu'elle cherchait à comprendre ce qui se passait. « Qu'est-ce que t'fais là ? Pourquoi est-ce que t'es venu ? Je croyais que... » Je collais mon front au sien, le regard rivé vers le sol alors que mes mains avaient glissé. Si l'une s'était logée sur son épaule, l'autre était descendue jusqu'à sa hanche, touchant alors cette superbe culotte en coton. « J'suis désolé je.. » Je redressais le visage et je la regardais, reculant doucement en déglutissant. « Je voulais pas je... je - je devrais partir » Je me rendais compte encore une fois que je ne faisais que la blesser. J'étais vraiment une ordure, vraiment et je ne comprenais pas ce qu'elle pouvait me trouver, tant j'étais misérable et blessant, sans prendre conscience des conséquences de mes actes.
Il va me rendre folle, il va me rendre folle parce que je ne comprenais rien à rien et si ça se trouve je rêvais vraiment. Sentir ses lèvres épaisses et humides, sa chaleur attirante, attraper sa nuque, l'embrasser, frémir, frissonner, le caresser, tout ça, tout ça j'en avais rêvé depuis le soir où je l'avais laissé au skatepack parce que ce n'était ni l'endroit, ni le moment. Je n'ai cessé d'attendre un signe de lui, parce que je ne voulais pas me jeter dans la gueule du loup et me prendre un râteau par la suite. Pas une seule fois, pas une seule fois il m'a envoyé un message, m'a appelé, rien, il poursuivait sa route zappant totalement les moments que nous avions passés, j'aurais dû me douter que c'était parce qu'il avait rencontré une fille. Je ne savais plus sur quel pied danser avec lui, un coup je le plaisais et un coup, il me laissait partir et là, il se montrait carrément plus entreprenant que d'habitude et d'ailleurs, il ne l'avait jamais été. Il était celui qui se laissait faire et ce soir, j'étais celle qui se laissait faire. Nos lèvres à peine décollés, qu'il revenait à la charge en plaquant son front contre le mien et en glissant une main jusqu'à ma hanche tandis que l'autre logeait mon épaule. « J'suis désolé je.. » Je sentais son souffle s'écraser sur mes lèvres à chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour parler. Il recula soudainement et je profitais pour tenter de calmer mon coeur troublé, affolé, alarmé, bouleversé, désorienté. Je paniquais parce que celui que je voulais, se trouvait devant moi à m'embrasser comme jamais il n'avait osé le faire et moi, je restais comme une idiote plantée comme un piquet à ne pas réagir. « Je voulais pas je... je - je devrais partir » Et BOUM, ça c'était mon coeur qui rata un battement. Il ne pouvait pas partir. Je restais là sans dire un mot. Ne rien montrer, souffrir en silence. Bon sang bouge ton cul Sharon !. « Tu peux pas !... » Dis-je en baissant la tête et en serrant mes poignets de mains. « Tu peux pas te pointer comme ça m'embrasser de cette manière et après dire que tu t'en vas...t'peux pas Max... » Je le détestais à cet instant précis, mais pas plus que je le désirais. « Tu peux pas continuer à jouer avec moi, tu peux pas me désirer un jour et me laisser partir un autre...t'as pas l'droit !... » Je relève la tête rapidement, en fixant ses yeux alors que les miens brûlaient d'un feu de colère et de désire en même temps. « Je déteste l'emprise que t'as sur moi !. » Parce que c'est cette même emprise qui me poussa à mon tour dans ses bras. Nos souffles se mêlent, mon coeur s'emballe, nos lèvres s'épousent avec fougue et passion indescriptible. J'ai attendu ce moment et maintenant que tout espoir m'avait été retiré, j'ai peine à croire que tout ça était réel. Une main se pose ses joues et glisse lentement jusqu'à sa nuque afin d'intensifier ce baiser, mon autre main loge son torse en serrant son manteau entre mes doigts. Ma langue cherche la sienne.
Je savais que c'était mal ce que je faisais et pourtant, je le faisais quand même. Parce que c'était Sharon et que malgré tout, j'étais attaché à elle, j'étais attaché à l'attraction que je pouvais éprouver envers elle et surtout, elle n'était pas Vanille. Il n'y avait rien chez elle - mis à part surement son âge - qui me faisait penser à Vanille. Elle était sauvage, fougueuse et déterminée à avoir ce qu'elle voulait. Je ne savais pas si elle accepterait les raisons qui me poussent à être là aujourd'hui et c'était bien pour ça que je ne lui mentionnais rien. Après tout, je ne voulais pas qu'elle se sente comme un bouche trou ou quelque chose comme ça, c'était pas le cas. Elle serait juste le pansement qui me ferait oublier que j'ai mal. Détachant mes lèvres des siennes, je me reculais, gardant la tête baissée. Je n'avais pas envie de la blesser, c'était tout ce que je voulais éviter et pourtant, c'était ce que je faisais malgré moi. « Tu peux pas !... » Je redressais la tête, étonné qu'elle dise ça. « Tu peux pas te pointer comme ça m'embrasser de cette manière et après dire que tu t'en vas...t'peux pas Max... Tu peux pas continuer à jouer avec moi, tu peux pas me désirer un jour et me laisser partir un autre...t'as pas l'droit !... » Mon regard croisait finalement le sien puisqu'elle relevait la tête et je me sentais mal, tellement mal. « Je déteste l'emprise que t'as sur moi ! » Sans crier gare, elle venait se coller à moi, scellant nos lèvres de nouveau ensemble. Mes mains venaient enrouler ses hanches alors que je répondais à son baiser volontiers, y mettant d'ailleurs plus d'envie qu'elle. Mon premier réflexe était de l'attirer avec moi jusque dans le canapé. Je m'asseyais dessus et je tirais son t-shirt pour qu'elle s'installe à califourchon sur moi, la forçant à reprendre mes lèvres. « J'suis tout à toi.. j'suis sérieux, j'suis tout à toi »
Max qui m'embrassait de cette façon ?. Non mais c'était quoi ? La saint-Glinglin ? Noël avant le jour ?. Je veux savoir ce qui se passe, mais il ne semblait pas vouloir m'éclairer. Pourquoi ?. Avait-il peur que je le repousse à mon tour ? Impossible. J'avais trop attendu ce moment pour que cette fois-ci, je le laisse partir. Il était là et il ne sortira pas d'ici sans avoir mis un nom à ce que nous étions. Dans cette même fougue que nos langues partageaient, le winthrop me guida jusqu'au fauteuil. Il y posa son popotin et tira sur mon débardeur pour que je me retrouve à califourchon sur lui. « J'suis tout à toi.. j'suis sérieux, j'suis tout à toi » Et UNE deuxième explosion dans mon coeur, une !. C'était trop beau pour être vrai. « Pince moi...pince moi je rêve !. » Dis-je complètement sur le cul. Je voulais bien me rassurer que je ne rêvais pas et qu'il venait bien de dire qu'il était tout à moi. « Tout à moi ?... Vraiment tout à moi ?. Genre touuuut à moi ?. » Okey, j'étais en train de m'égarer là. Mais c'est surtout parce que je tremblais et que mon cœur ne cessait de faire des siennes. Je me lève, lui attrapa la main et le guide jusqu'à ma chambre. Ici, c'était trop risqué, Adélaïde pouvait se pointer d'une minute à l'autre. Une fois dans mon nid, je referme la porte et me dirige sur le lit. J'y grimpe et me glisse à reculons jusqu'à laisser mon corps retomber et mes cheveux blonds former une petite rivière sur les oreillers. Je lui ouvrais mes bras pour qu'il vienne tout contre moi, dans mon cœur. Et lorsqu'il enleva ses chaussures et son manteau afin de me rejoindre, mes yeux plongèrent au plus profond de son être. « Tout à moi tu dis ?... » Murmurais-je alors que mes lèvres se presse contre les siennes pour un nouveau baiser. Je stoppais cependant plus vite que prévu, afin de laisser échapper... « Et au fait... Tu n'as jamais vu ma petite culotte, jamais. » Concluais-je accompagné d'un petit rire et c'était repartit. Je sens le désir se répandre en moi, nuage doux, chaleureux et vague déferlante à la fois. Et pendant que nos lèvres s'épousent avec fougue, mes doigts retirent sa chemise.
Si je me retrouvais ici, c'était bien pour oublier la blondinette qui m'avait à moitié avoué, on aurait dit qu'il y avait de la honte dans ses messages tant elle ne voulait rien raconter, être en couple avec l'autre Dunster. Ca m'avait foutu la rage parce que j'avais vraiment bien aimé le moment qu'on avait eu au cinéma ou encore quand son frère m'a tabassé au Starbucks de l'université. Putain, je devais sortir tout ça de ma tête et là, j'étais avec Sharon, c'était à elle que je devais penser avant tout, c'était elle qui devait être le centre de mes pensées ce soir. Alors oui, je lui avouais être tout à elle, installé sur ce fauteuil alors que je l'avais attirée sur moi, à califourchon. « Pince moi...pince moi je rêve ! » Je me mis à rire, amusé de sa réaction avant de l'entendre ajouter « Tout à moi ?... Vraiment tout à moi ?. Genre touuuut à moi ? » Je hochais la tête avant de me laisser tirer par elle jusque dans sa chambre, dont la porte se refermait une fois qu'on était tous les deux dans la pièce. Je la regardais se glisser dans son lit alors que je retirais tout ce qui était superflu. Mon manteau, mes chaussures, et je me mis à grimper à mon tour sur le matelas, à genoux afin de me placer au dessus de la jeune femme, jusqu'à ce que mes yeux soient juste au dessus des siens. « Tout à moi tu dis ?... » Je la laissais m'embrasser mais elle stoppait assez rapidement le baiser pour rajouter « Et au fait... Tu n'as jamais vu ma petite culotte, jamais. » Je baissais le regard sur sa petite culotte avant de me mettre à sourire puis je la regardais de nouveau, nos lèvres se liant et le désir reprenant possession de nos deux corps. Si ses mains se cantonnaient à la tâche de me retirer ma chemise, la mienne venait caresser sa peau, commençant par sa cuisse dénudée puis remontant à ses hanches et se glissant doucement sous son débardeur. « Laisse moi être ton copain » lui demandais-je entre deux baisers, complètement consummé par cette envie de me joindre à elle ce soir, dans ce lit. J'étais à elle ce soir, totalement à elle.
Et bien sayez, Max était là, dans ma chambre en train de m'embrasser, me toucher, me caresser. Si c'était un rêve, alors je ne voulais jamais plus me réveiller. Je venais de lui faire comprendre qu'il n'avait jamais vu ma petite culotte, parce que voilà, c'était une culotte où était dessinée une tête d'ourse, c'est donc fait pour les gosses, mais osef là. J'étais plutôt occupé à embrasser ses douces lèvres qui m'avaient tant manqué. L'emprise qu'il avait sur moi était vraiment flippant. Il aura beau s'absenter pendant dix ans, lorsqu'il reviendra frapper à ma porte pour de nouveau avoir mes lèvres, je le laisserais faire comme un pantin de bois et c'était vraiment flippant. C'était comme si j'étais immunisée de toute la terre entière, mais jamais de Max. Ses doigts caressaient l'une de mes cuisses remontant peu à peu sur ma hanche pour venir se glisser sous mon débardeur, geste qui me vola d'énormes frissons parcourant mon échine. Et puis.... « Laisse moi être ton copain » Et l'ultime bombe fut lancée par le winthrop. Si bien que je reculais la tête, ouvrant de gros yeux... « T'es sérieux là ? Et t'as pas bu du tout ? Genre tu seras clean au petit matin et tu t'souviendras de tout ça n'est-ce pas ?. » Je voulais me rassurer que je n'allais pas sauter de joie pour rien et qu'au petit matin, il ne se souviendra de rien, je n'avais pas envie de tomber bas vous voyez. « T'es conscient que je n'suis pas la fille parfaite n'est pas ?. » J'étais tout sauf une fille parfaite, la belle fille idéale, mais j'avais un caractère bien à moi qui faisait que j'étais unique dans mon genre. « Max Florès, je te déclare officiellement petit-ami de moi, que le ciel soit avec toi pour arriver à me supporter !. » Dis-je avec un petit sourire. « Maintenant, vous pouvez embrasser la petite-amie !. » Concluais-je en passant mon bras autour de son cou, les croisant derrière sa nuque et en plongeant mon regard dans le sien. Je lui offrais mon plus beau sourire, celui qui le faisait fondre. J'sais pas si demain il sera toujours à moi, j'sais pas si je rêvais, j'sais juste une chose, c'est que là, je suis heureuse et je ne vais pas gâcher ça par des doutes et des questions sans réponses.