MARLEY & ME • Marley

Marley & Graham

❛marley & me❜

La journée ne fait que commencer et pourtant je suis déjà en pleine forme. Il faut dire que je ne suis pas le genre de garçon qui se lève dix minutes avant le début des cours, j’aime avoir le temps le matin. Et puis j’ai pris l’habitude en prison de toujours me dépenser dès le réveil en multipliant les séances d’abdominaux, de pompes entre autres pendant une bonne trentaine de minutes, une bonne petite douche et un petit-déjeuner plus tard et je me sens tout de suite plus détendu. Cette nuit j’ai dormi chez Leandra et même si je déteste être obligé de dépendre de quelqu’un je suis finalement bien heureux qu’elle soit là pour moi. Comment ne pas l’être lorsque vous n’avez rien, pas d’argent, pas de connaissances et pas de perspectives pour l’avenir. Il va être difficile de tenir sur le long terme mais je n’ai pas le choix, mon salaire de maitre-nageur va entièrement partir dans le règlement de mes frais d’inscriptions à Harvard, j’en ai pour plusieurs mois et après cela je pourrais enfin devenir indépendant. En attendant ce jour je me démerde pour survivre avec quelques dizaines de dollars, je ne sors pas énormément et la seule coquetterie que je me permets c’est un café par semaine. Je pourrais me contenter de celui que Leandra achète, sa cafetière offre de très bons cafés mais ceux du Harvard Magasine sont juste exquis. Puisque j’ai une vingtaine de minutes devant moi je décide d’entrer et de me commander mon café, je règle mon addition et je me dirige près d’une table inoccupée. Non, à vrai dire c’est l’impression qu’elle donnait jusqu’à ce que je me retrouve face à une veste laissée sur la banquette, probablement pour signaler qu’elle est réservée… A moins que… Et si quelqu’un était simplement parti sans sa veste ? Je tourne la tête pour regarder autour de moi s’il n’y a pas d’autres banquettes, malheureusement non et Marley, je crois qu’elle s’appelle comme ça, arrive armée d’un café et d’une pâtisserie. « C’est ta veste ? » Sait-on jamais, ce n’est peut-être pas la sienne après tout. « Je peux m’asseoir avec toi ? »

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J'étais pas d'humeur aujourd'hui. Fin, j'avais pas envie d'aller en cours, j'avais pas envie de voir mes amis, j'avais pas envie de faire la fête, j'avais juste envie de passer une journée tranquille. Ce qui ne m'arrivait pas souvent et qui ne voulait pas donc directement dire que j'allais extrêmement mal, j'avais juste besoin de me reposer. Ce que mes amis prennent directement comme un signe de dépression. N'importe quoi. Enfin, bref, j'allais séchais mes cours de la journée et sûrement aller me promener en ville. J'étais quand même allée à l'université car j'adorais les pâtisseries du Harvard Magazine. J'étais faible, certes. Une fois arrivée, j'avais posé ma veste sur la banquette où j'comptais aller, pour réserver ma place histoire que personne ne me pique mon endroit. J'allais ensuite commander rapidement, répondant au message d'Holly pour lui certifier que j'allais bien et qu'elle ne devait pas s'inquiéter. Heureusement qu'elle n'était pas au courant pour la drogue, sinon.. Je n'aurais sûrement pas pu sortir seule de notre appartement. Une fois mon café et ma pâtisserie en main, je repars vers ma banquette qui n'est plus vide. Je fronçais les sourcils, observant le garçon. Graham, si j'me souviens bien. Oui, c'est la mienne. répondais-je simplement, avant de m'asseoir. J'observais la salle, plus aucune place libre, j'allais pas le jeter dehors quand même. J'ai pas vraiment l'choix tu me diras, assis-toi. disais en lui lançant un léger sourire, pour qu'il ne pense pas non plus que j'suis méchante.

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L’avantage du Harvard Magasine c’est qu’il est très proche de la fac, il est donc très facile d’y faire un petit arrêt entre deux cours sans trop s’éloigner, pas besoin de prendre la voiture ou un quelconque transport commun ni de marcher pendant vingt minutes… Non, il est relativement simple d’y accéder et les prix sont très abordables. On peut tout de suite se rendre compte que les propriétaires du magasin ne cherchent pas forcément à faire du chiffre en proposant des prix trop élevés, ils parviennent à le faire autrement en produisant plus pour répondre à la forte demande des centaines d’étudiants qui foulent l’endroit quotidiennement. Malheureusement l’endroit est victime de son succès et il est toujours très difficile de trouver une place assise, c’est un peu la raison pour laquelle je ne m’arrête jamais. Je me contente d’acheter mon café et de prendre la route pour la fac mais aujourd’hui c’est différent, je suis d’humeur à m’asseoir tranquillement sur une banquette pour profiter de mon café et du temps que j’ai devant moi puisque je suis en avance. La place est prise, comme je m’y attendais, par une jeune femme qui a pris les devants en abandonnant sa veste ici pour se réserver la place. Autour de nous deux les places sont toutes déjà occupées et si je veux rester ici je vais donc devoir faire preuve d’un peu plus d’entrain en quémandant une place sur la banquette en face d’elle. « J'ai pas vraiment l'choix tu me diras, assis-toi. » Elle m’adresse un sourire qui me permet de constater qu’elle n’est pas du tout agressive lorsqu’elle me dit cela, au contraire. Je m’installe donc en souriant à mon tour. « Merci, c’est sympa ! » Elle n’était pas obligée après tout et l’idée de poireauter, de tourner autour d’une cible comme un requin en étant prêt à sauter sur la banquette une fois libérée n’était pas vraiment parmi mes priorités absolues. Bon, maintenant je dois faire en sorte d’agrémenter le moment d’un poil de conversation, autant vous dire qu’on n’est pas dans la merde, je ne suis pas le mec le plus bavard au monde. « Marley, c’est ça ? »

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Ce mec m'intriguait. Je l'avais croisé plusieurs fois, mais je ne lui avais pas vraiment adressé la parole. Pourtant, il y avait un truc chez ce mec qui m'donnait envie d'apprendre à mieux le connaître. Puis fallait dire qu'il était canon. Bon, j'étais en couple, certes, mais ça voulait pas dire que je ne pouvais plus regarder les beaux mecs quand même ? Il s'assoit donc en face de moi et je lui souris. J'attrape mon café pour en boire une gorgée, ne le quittant pas des yeux, alors qu'il reprenait la parole. C'est ça, et toi c'est Graham. répondais-je. Je ne posais pas la question, je savais parfaitement qu'il s'appelait comme cela, j'en étais sûre. J'avais une bonne mémoire pour certaines choses quand même. T'es pas arrivé au début de l'année comme tout l'monde toi. Comment ça se fait ? demandais-je, fronçant légèrement les sourcils. J'avais le tact pour poser les questions. Mais bon, j'étais de nature curieuse et ça se voyait que ce mec cachait un truc, je comptais bien découvrir quoi. Même si j'imaginais que ce ne serait pas simple et qu'il ne se confierait pas facilement, mais c'était pas grave. J'étais connue pour mon sale caractère et j'étais très têtue, je ne lâchais pas facilement l'affaire.

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Je ne la connais pas plus que cela, je ne connais que son prénom et encore… Il ne me reste plus qu’à vérifier qu’il s’agit bien de Marley, elle pourrait très bien s’appeler Jessica ou Marguerite hein ! Je préfère donc opter pour la carte de la sécurité en lui demandant confirmation. « C'est ça, et toi c'est Graham. » Elle connait déjà mon prénom et je ne me retrouve bêtement assis face à elle sans trop savoir quoi dire. Qu’il peut être handicapant de ne pas être bavard, il fut un temps où je l’étais mais cette partie de moi s’est complètement effacée lorsque j’ai été placé envoyé en prison. « T'es pas arrivé au début de l'année comme tout l'monde toi. Comment ça se fait ? » La question qui met mal à l’aise, je devrais pourtant être habitué. Depuis que j’ai repris les cours combien de fois m’a-t-on posé cette question ? Une centaine de fois je dirais. « Des obligations… Je ne pouvais pas arriver plus tôt ! » Pourvu qu’elle ne m’en demande pas plus… Et si je changeais de sujet ? C’est ce que j’aurais logiquement fait si mon café ne m’avait pas échappé des mains. Ce con rebondis sur la table et le café jaillit pour atterrir sur la pauvre Marley qui n’a rien demandé à personne. Je me relève, m’emparant de serviettes pour les appliquer au niveau de son buste, sa poitrine a pris cher et je ne me rends pas compte tout de suite que je suis en train de lui toucher les seins en essayant de retirer le café. Je ne me rends pas compte où j’omets volontairement ? Ce qui est certain c’est que j’ai à présent retiré mes mains, gêné. « Je suis désolé, je suis maladroit ! »

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J'avais envie de savoir la vérité sur ce mec. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Tout le monde le savait, j'étais trop curieuse, cela faisait autant partie de mes défauts que de mes qualités. Du coup, j'avais posé LA question. J'aurais peut-être pas du, après tout, je le connaissais pas. Je l'avais juste croisé quelques fois. Je fronçais les sourcils à sa réponse. Des obligations ? Je n'y croyais pas. J'allais prendre la parole mais son café était venu s'écraser sur moi. Puuuuutain ! lâchais-je surprise, regardant mon haut complètement bousillé maintenant. Je n'avais eu le temps de rien faire qu'il s'était approché de moi avec des serviettes et.. Il me touchait les seins là ? Je ne disais rien, essayant de me retenir de rire, me mordant les lèvres, affichant un léger sourire. Il continuait de s'activer, avant de s'arrêter et je voyais sur son visage qu'il était gêné. Il venait sûrement de comprendre.. Et là, j'explosais de rire, j'avais pas pu m'en empêcher. Excuse-moi. m'exclamais-je en me calmant, reprenant mon sérieux. C'est pas grave, je passerais chez moi pour me changer. répondais-je en remettant mon tee-shirt en place, regardant les dégâts. Heureusement que je m'étais mise avec un haut blanc, ça aurait pu tourner à une scène carrément sexy sinon ! Je relevais les yeux vers lui, un petit sourire sur les lèvres. On peut dire que t'as les mains baladeuses. Ou alors, ça faisait longtemps que t'avais pas approché d'aussi prêt une fille. rétorquais-je en laissant échapper un rire. Le tact et la finesse, comme toujours.

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Sauvé par le gong ? On pourrait le dire puisque je renverse mon café pile au moment où Marley me pose une question délicate pour moi. Je trouve qu’il y a déjà beaucoup trop de monde au courant pour mon passé et la plupart ne me regardent plus du tout de la même manière. C’est sûr qu’on se méfie tout de suite du mec qui a défenestré et assassiné son père après avoir reçu une énième branlée de sa part. « Puuuuutain ! » Je n’y ai pas été de main mort en renversant ma boisson, la pauvre Marley a du café partout sur son haut et je ne peux que m’excuser. Je tente d’ailleurs de me rattraper en tamponnant ses vêtements avec les serviettes que j’ai sous la main. Je ne me rends même pas compte, bien trop concentré sur ma tentative désespérée de rattraper mes bêtises, que je tamponne sa poitrine. Son regard amusé me met sur la piste et je recule immédiatement, diablement gêné son éclat de rire n’arrange rien, putain ce que je suis con. « Excuse-moi. » Je souris bêtement, vraiment très gêné. « C’est moi qui m’excuse, j’enchaine les conneries ! » J’en ai assez fait pour aujourd’hui je crois, je m’éloigne donc pour retrouver la banquette sur laquelle j’étais assis il y a quelques minutes. Heureusement que je ne suis pas du genre à rougir, j’ai déjà l’impression d’être aussi rouge qu’une tomate. « C'est pas grave, je passerais chez moi pour me changer. » J’acquiesce. « Je te paierais le pressing, ou ce qu’il faudra pour rattraper les dégâts… Si c’est rattrapable ! » Le café tâche et j’en ai toujours bavé pour le retirer de mes vêtements. Espérons que le pressing ne soit pas trop couteux, je n’ai déjà pas d’argent pour vivre alors imaginez si je dois sortir une cinquantaine de dollars que je n’ai pas. « On peut dire que t'as les mains baladeuses. Ou alors, ça faisait longtemps que t'avais pas approché d'aussi prêt une fille. » Je ris nerveusement, où s’est donc cachée mon assurance ? Je ne suis pas du genre à agir comme… Comme un mec timide, un puceau qui aborderait une fille pour la première fois. « On peut dire cela oui, ça fait un bail. » Plus de trois ans pour être précis, je n’ai pas eu beaucoup d’occasions en prison… Enfin… A mon arrivée les détenus se sont fait plaisir sur moi à mon plus grand dam mais moi… Non, je n’ai rien fait alors je vous laisse imaginer l’état dans lequel je peux facilement me mettre face à une jolie fille. « Et si tu me parlais un peu de toi ? » Ouais, j’essaye de changer de sujet là.

PS désolé pour le retard. MARLEY & ME • Marley 1779901633

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J'avais du café absolument partout sur moi. Heureusement que j'avais prévu de ne pas aller en cour, parce que je ne serais jamais sûrement aller en cour dans cet état en tout cas. J'étais partie en fou rire alors que le beau blond avait très gentiment balader ses mains sur ma poitrine. Et le voir gêné me faisait encore plus rire, je devais l'avouer. « C'est pas grave, je me souviendrais de notre première vraie discussion au moins. » disais-je en lui souriant, sincère. Je n'allais pas non plus le tuer parce qu'il m'avait sali, je n'étais pas ce genre de filles. Oh, il était prêt à me payer le pressing ? Carrément ? C'était classe. « C'est gentil de ta part, mais t'inquiètes pas, si c'est pas rattrapable et bien, tant pis. » rajoutais-je en haussant les épaules. Ce n'était pas l'un de mes hauts préférés, ni un haut réellement cher, donc ce n'était pas important. Puis, ce n'était qu'un habit, ce n'était rien de grave. Je fronçais les sourcils à la suite de ses paroles. Un bail ? Genre ça faisait un bail que ce canon n'avait pas approché une fille ? C'était juste impossible, il pouvait avoir toutes les filles qui voulaient, quand il le voulait. « Tu te fous de moi ? Vu comme t'es beau, tu vas pas me dire que tu peux pas approcher les filles ? » demandais-je l'air surprise, ne lâchant pas son regard. Il y avait quelque chose qui clochait, j'le savais, j'le sentais et ça venait peut-être de là. Ou peut-être que j'arriverais à en apprendre plus en partant de ce point-là. « Moi ? Il n'y a rien d'intéressant dans ma vie. Enfin, quand les gens verront que tu m'as parlé, je suis certaine que certains te diront mon secret et tu ne me parleras sûrement plus à ce moment-là, alors profitons pour l'instant. » disais-je en haussant les épaules. Malheureusement, ça m'était déjà arrivé plusieurs fois. Dès que les gens apprennent que j'ai été une prostituée, ils me laissent tomber. Disons que c'est la vie.

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Je suis vraiment maladroit, c’est même un putain d’euphémisme quand on voit la catastrophe que je viens d’entrainer en renversant mon café sur Marley. Je suppose que ça aurait pu être pire, le café est vraiment très chaud et il aurait pu lui brûler la peau, ce qui ne semble pas être le cas maintenant puisqu’elle a surtout remarqué les tâches plutôt qu’autre chose. Tant mieux, je ne tiens pas particulièrement à être le responsable d’une brulure au second ou troisième degré. Je souffre déjà de ma réputation de taulard alors imaginez si en plus une fille se retrouve à l’hôpital à cause de moi ? Je me confonds bien entendu en excuses, c’est la moindre des choses après ce que je viens de faire, ce n’est même pas assez mais je doute de pouvoir faire plus. « C'est pas grave, je me souviendrais de notre première vraie discussion au moins. » Tu m’étonnes, elle ne risque pas d’oublier, bon, c’est une bonne chose quand on y pense non ? N’est-il pas flatteur d’être reconnu ? Non parce qu’elle pourrait très bien m’avoir complètement oublié entre aujourd’hui et notre prochaine rencontre. A présent je suis presque certain que ce ne sera pas le cas. « C'est gentil de ta part, mais t'inquiètes pas, si c'est pas rattrapable et bien, tant pis. » Je lui ai proposé de lui offrir le pressing mais elle semble être prête à passer à autre chose. Tant mieux pour moi non ? « D’accord, encore désolé ! » Je me répète mais c’est vraiment sincère. Avec toutes les questions qu’elle commence à me poser j’en viens à regretter de ne pas avoir un second café à lui renverser dessus, non parce que ma fierté en prend clairement un coup lorsque j’admets à haute voix ne plus avoir l’habitude d’être proche physiquement d’une fille. « Tu te fous de moi ? Vu comme t'es beau, tu vas pas me dire que tu peux pas approcher les filles ? » Un petit sourire mutin se dessine naturellement sur mes lèvres. Elle me trouve donc beau ? C’est très plaisant à savoir, d’autant plus qu’elle a un charme fou, elle est à tomber ! « Crois-moi ou non mais… J’ai plus de difficultés que tu ne le crois ! Bon, il faut dire qu’une partie d’entre elles ont peur de moi donc bon… » Je vais être obligé de m’expliquer, de parler de la prison, de ce que j’ai fait, je le sens. Je tente un dernier petit truc pour noyer le poisson, parlons un peu d’elle. « Moi ? Il n'y a rien d'intéressant dans ma vie. Enfin, quand les gens verront que tu m'as parlé, je suis certaine que certains te diront mon secret et tu ne me parleras sûrement plus à ce moment-là, alors profitons pour l'instant. » Je relève un sourcil, curieux. Merde, je suis le premier à me plaindre lorsqu’on me pose des questions indiscrètes mais je suis paradoxalement le premier à vouloir en savoir plus sur les autres. « Si je te confie mon secret tu me confies le tiens ? Comme ça je n’aurais pas besoin de me faire un avis en écoutant les autres ! » Je ne le fais jamais de toute manière, on ne m’approche quasiment pas ou alors pour me poser des questions étranges parce que ma réputation me précède alors non, je n’ai pas envie d’écouter les conneries des autres sans chercher au-delà du bout de mon nez.

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J'aimais bien ce mec. Bon, il était maladroit et il avait un côté mystérieux qui m'intriguait énormément, mais il m'inspirait.. confiance ? Je savais pas vraiment en fait, mais je comptais bien percer sa carapace. Je pouvais pas m'empêcher de regarder mon haut tâché. Les gens qui n'avaient pas vu la scène pouvait clairement penser que je ne savais pas boire et que je m'en étais mise partout comme une grosse crado. Alors que ce n'était bien évidemment pas le cas. Je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres alors qu'il s'excusait encore une fois. Il était poli, c'était déjà bien. Puis, je voyais bien qu'il était vraiment désolé et qu'il ne l'avait pas fait exprès, c'était bien pour ça que je ne lui avais pas crié dessus comme une connasse. « Ne t'excuses plus, t'inquiètes pas, tout va bien. » disais-je en riant légèrement. Je fronçais les sourcils. Donc, cette espèce de mannequin que toutes les filles voudraient avoir comme petit ami, ou plan cul selon les personnes, n'approchait pas les filles ? C'était un extraterrestre ? Il y avait un problème, et un gros. Mais j'étais encore plus surprise à la suite de ses paroles. Peur ? Pourquoi est-ce qu'elles auraient peur ? Je n'avais pas peur moi, pourtant, il m'avait clairement touché la poitrine. « Je t'avoue que j'ai beaucoup de mal à comprendre. Je veux dire, je vois pas pourquoi elles auraient peur de toi. T'as pas la tête d'un psychopathe hein ! » rétorquais-je en haussant les épaules, perplexe. Wait.. Et si derrière ce visage d'ange se cacher un psychopathe ? Non non, on était pas dans un film Marley. C'était un élève normal. Puis, les psychopathes ne peuvent pas faire partie d'Harvard en plus, c'est juste impossible. Donc je retirais cette idée immédiatement de ma tête. Et bim ! Je le savais ! « Je savais que t'avais un secret ! J'en étais sûre ! Je suis trop forte ! » m'exclamais-je toute heureuse, comme si je venais de gagner une grosse somme d'argent alors que ce n'était absolument pas le cas. « Pardon.. » répondais-je doucement, lui lançant un sourire gêné. C'est lui qui allait me prendre pour une psychopathe maintenant. Je réfléchissais quelques secondes avant de reprendre la parole. « Marché conclu. Je t'écoute. » répondais-je en le regardant, les yeux remplies de curiosité. Il me tardait de savoir, même si j'appréhendais un peu. Imaginez si c'était grave, je ferais quoi moi ?

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