Première confidences ¤ Maëlys

J'avais plus vraiment de nouvelle de mon frère, Ezio, et ça me faisait bizarre, au fond, certainement qu'il me manquait. Je m'étais habitué à avoir un frère depuis juin juillet et là, du coup, je me sentais un peu comme Rémi dans Sans famille.. Je tentais de lui envoyer des sms, sans succès. Jusqu'à ce qu'une voix féminine me sortit de mes pensées "Je te dérange ?" oh, Mickaela, ma petite bizut chérie, non, tu ne me dérangeais pas. "Non, pas du tout.." et je t'offrais un sourire. J'étais avachie dans un des canapés du salon des roses "Je peux rester un peu. Je n'ai pas envie d'être seule" je relevais mon regard au tien, plus sérieusement. Quelque chose n'allait pas? "Tu vas bien...? Restes avec moi oui.."

Suite à sa réponse je m'installais sur le sofa près d'elle poussant un soupire qui pourrait aussi bien ressembler à du soulagement qu'à du bien être. Maë' semblait ancré à son portable depuis quelques jours. Je relevai bien vite mes yeux sur le visage rassurant de Maëlys. Elle s'inquiétait... Etais-je à ce point un miroir sur mes sentiments intérieur.
Je faisais une moue avant de hausser les épaules :

Moui... Bof ! Leslie n'était pas là ce week end et le dimanche est vraiment triste en fin de compte

Je me perdais dans des explications pour éviter d'avoir à donner la vraie raison de ma nostalgie. Je regardais son portable à nouveau avant de sourire.

"Tu attends des nouvelles de ton chéri ?"

hj:

T'avais l'air ailleurs et un peu triste alors je n'allais pas faire comme si tout allait bien, je te demandais ce qui se passait "Moui... Bof ! Leslie n'était pas là ce week end et le dimanche est vraiment triste en fin de compte" Leslie était aussi ma bizut et.. aucuns signes de vies. Je grimaçais légèrement "J'ai pas de nouvelles d'elle non plus.. Mais, ne me mens pas, dis-moi ce qu'il se passe pour que tu aies cette mine là..." fallait pas mentir à une menteuse, c'était bien connu. "Tu attends des nouvelles de ton chéri ?" Wade était pas trop sms puis, en ce moment, pas trop hein... "Non, de mon frère." puis là, un sms de lui, de Ezio, m'annonçant que demain matin, j'avais un vol pour l'Italie si je voulais, pour l'accompagner et voir d'où je venais, j'eu un grand sourire en lui répondant.

On aurait dit que tu allais pleurer, que tu déprimais et j'aimais pas te savoir comme ça, tu étais ma bizut mais avant toute chose, t'étais une fille formidable. " Je m'inquiète pour elle c'est tout " c'était fort possible, moi aussi je m'en inquiétais mais.. c'était pas ça la raison de ta peine. Je relevais mon regard au tien en posant mon tel sur le canapé "Dis-moi la vérité Mick.. Je sais bien que quelque chose te tracasse, et je suis là..."

En général, je m'occupais de comment allait les autres et donc je voyais bien que pour toi, ça n'allait pas, puis il fallait être aveugle pour ne pas discerner tes cernes, l'eau dans tes yeux et la gorge qui était nouée.. Donc tu te confiais enfin, en me regardant, le coeur serré "C'est mon frère... Ça va faire quatre ans qu'il est mort. Ça va passer ! Ça passe toujours." oh mon dieu, je m'attendais à tout sauf à ça. Je pensais que c'était une histoire de mecs.. Je me redressais en venant vers toi, venant attraper ta main pour te rassurer, te dire que j'étais là.. "Il doit être fier de toi tu sais.. Et.. je suis désolée." mais je ne savais pas si il te restait de la famille, comment il était mort et.. j'osais pas te demander tout ça.