GABYDIE ✰ Faking It

Parler de ma famille c’est la pire chose que j’ai eu à faire durant la journée à côté de ça la petite dispute avec Gab toute à l’heure semble rien du tout. A chaque fois que je parle de ma famille je me mets à pleurer et j’avoue qu’il me faut une grande maitrise afin de ne pas me laisser aller. Gabriel me sert la main un peu plus fort et j’apprécie mais ça ne change rien j’ai envie que tout ça ce termine. Je veux rentrer chez moi enfin chez Grayson et me jeter sur mon lit afin de pleurer toutes les larmes de mon corps. Je suis stressée j’ai envie d’avoir cet appartement j’en ai envie plus que tout. Et quand Le propriétaire nous dit que l’appartement est à nous je ne peux pas m’empêcher de sourire, un vrai beau sourire comme rarement j’en ai eu. Je me sens terriblement soulagée j’ai enfin un appartement, un chez moi rien qu’a moi alors oui ça va être compliqué de payer mais je vais trouver une solution je ferai n’importe quoi pour ne plus être dépendante des autres « Merci beaucoup monsieur vous savez pas à quel point je.. nous sommes heureux » Dis-je avec un sourire me retournant vers Gab. Je vois dans ses yeux qu’il a comprit. Il le sait que je suis en colère contre lui. Je ne sais pas comment ni pourquoi mais il arrive toujours à lire dans mes yeux et je pense que ce qu’il voit ne doit pas lui faire plaisir. « Non mais chéri on ne va pas déranger le monsieur » Dis-je avec un sourire polie et crispé je veux simplement partir d’ici mais non il n’en fait qu’a sa tête putain je le hais quand il fait ça. Du coup il décide d’aller acheter du champagne et je le fusille du regard. Le pire c’est que ça l’amuse. Avec un petit peu de chance c’est un prétexte pour fuir. Je me retourne vers le propriétaire et je commence à lui faire la conversation de toute manière je n’ai que ça à faire

Je profite de la bref qui s'offre à moi, pour m'amuser un peu, mais aussi pour retarder le moment où Teddy allait me faire la morale, dire que je la décevais surement de penser ce genre de chose, enfin d'avoir pu penser qu'elle se servait de moi. Je pars rapidement, après avoir déposer un baiser contre le coin de ses lèvres. J'ai bien le droit à un peu de réconfort avant de me faire passer un savon non ? Je souriais au propriétaire, fermant la porte derrière moi. Je prend mon temps, je suis certain qu'elle doit bien se débrouiller avec le propriétaire. Oui, Teddy a cette façon d'être elle, cette façon si attachante et attendrissante de vous faire fondre. Une femme intelligente avec beaucoup de conversation ... MERDE .... C'est ça le soucis, elle a trop de conversation et la nervosité lui fait dire n'importe quoi. C'est en pensant à cela que je me met à courir vers la caisse pour payer le champagne. Un très bon champagne pour fêter son appartement. C'est une bonne vingtaine de minutes plus tard que je revenais avec la bouteille et un petit quelque chose. C'était rien, une petite bricole qu'on trouve dans ces machines en entrant dans les super marché, vous savez, dans cette grosse boite ou il faut tourner la manivelle pour qu'une petite boule en sorte. C'était rose, un petit porte clé, parfait pour l'occasion. Le seul petit problème c'est que c'était pour les petites filles, mais c'est l'intention qui compte non ? Puis je m'attend pas à voir du chanel sortir de ce genre de machine.  Je suis de retour dis-je en poussant la porte, je jaugeai la situation, me demandant si Teddy avait fait une connerie mais apparemment non. Je sortais des coupes pour en servir trois. A nous , à vous et à l'appartement dis-je en levant ma coupe en l'air et en ramenant Teddy contre moi. Vous êtes du coin ? demandais-je au propriétaire avec un grand sourire en direction de Teddy. Oui, j'allais faire durer le truc et qui plus est, s'il disait oui, j'allais devoir faire acte de présence quelques fois :sifle: J'suis le fiancé après tout !

L’espace d’un instant je commence à paniquer qu’est-ce que je vais lui dire moi à ce vieux monsieur, en plus je sais qu’il est un brin pervers avec moi du coup je suis un peu mal à l’aise mais après tout c’est le propriétaire de l’appartement et je suis obligée de me tenir correctement. Je lui fais la conversation comme je peux, je parle de la pluie et du beau temps mais je n’ai pas grand chose à lui raconter après tout je ne suis pas très douée pour faire la conversation mine de rien. Enfin je suis plutôt douée pour parler mais pas avec des gens qui ne m’inspire rien et lui il ne m’inspire rien. Du coup c’est étrange mais j’ai hâte que Gab revienne. Au bout de 20 minutes il revient enfin avec une bonne bouteille de champagne. « C’est pas trop tôt je commençai à me demander si tu n’avais pas préféré rester avec la caissière je sais bien que tu aimes ce genre de fille simple » Dis-je avec un grand sourire un petit tacle l’air de rien que le proprio ne relève pas heureusement. Gab veut jouer alors je vais jouer aussi et je pense qu’au final il va regretter de ce comporter ainsi. « à nous » Dis-je avant de me rassoir Gab à mes côtés. Rapidement ma main vient se poser sur sa cuisse pour la caresser je tourne même pas le visage vers lui concentrée sur le proprio qui lui aussi me regarde avec attention « Je viens de New York mais j’ai plusieurs appartements dans le coin mais je dois bien avouer que celui là est le mieux vous êtes chanceux » Dit-il moi je me retourne vers Gab « Oui on a de la chance hein mon amour » ma main presse sa cuisse et je suis pas certaine que ce soit très agréable. « Sinon parlez moi un de votre mariage prochain vous avez une idée du lieu ou de la période ? » Je ne réponds rien car j’ai pas envie de m’engager la dedans et encore m’enfoncer dans mes mensonges

C'est d'ailleurs pour ça que je t'aime mon bébé dis-je avec un grand-faux sourire. Elle joue à quoi là ? Est-elle assez stupide pour tout faire foirer juste pour m'emmerder et me rendre la monnaie de la pièce ? Apparemment.  Je portais rapidement la coupe à mes lèvres, comme pour m'empêcher de parler, mais je ne pu m'empêcher de tout recracher dedans en sentant sa main se poser sur ma cuisse. Je jette un petit coup d'oeil d'ailleurs. Heureusement que le propriétaire est bigleux.  Le pire, c'est qu'elle commence à enfoncer ses ongles dans ma peau. C'est pas le genre de chose que j'apprécie particulièrement, je fais pas dans le côté sadomaso scuze. Je retire sa main bien rapidement d'une manière assez ferme pour qu'elle comprenne. J'aime bien cette ville, on y va souvent madame est assez dépensière j'eu un petit rictus pour ne pas dire qu'elle vivait au dessus de ses moyens. Je suis l'homme le plus chanceux dis-je en passant ma main dans ses cheveux, m'accrochant au passage.  Merde ... ma chevalière dis-je en tirant sur ses cheveux, d'ailleurs j'en avais quelques un accrochés à ma bague. Heureusement que ça repousse dis-je en souriant en souvenir si jamais tu souhaites les recoller soufflais-je cette fois ci dans son oreille. Pour le mariage .. je faisais claquer mes doigts contre la table avant de regarder le propriétaire en haussant les épaules, amusé. ma fiancé à des idées plutôt rocambolesque ... elle voudrait un mariage à la star wars ... la force obscur et en elle  je levais les yeux au ciel avant de terminer ma réponse  le lieu on pensait faire ça dans une de ces cités de l'espace pour coller à son thème et la date, on en a pas encore vraiment arrêter une mais ça surement dans le courant de l'année, mais vous serez au courant bien entendu, ça nous ferait plaisir que vous souvez là c'est un peu grâce à vous que notre rêve se concrétise et vous ferez certainement un bon Yoda en même temps, il était petit, rond .. une vraie toupie. Humm c'est un peu spécial Je suis tombé sur la perle rare, on peut rien lui refuser ma main frottait les cheveux de Teddy, comme on ferait à un enfant de 5 ans, mais c'est aussi à ce moment là que le propriétaire se levait pour partir. Merde, il pouvait pas partir maintenant Il est temps que je m'en aille ... les papiers son à l'agence, on se donne rendez vous demain à 14heures  je souriais en attrapant les clés que je fourrais dans ma poche. Bah oui, c'était un petit moyen de pression comme un autre. Ravis d'avoir fait votre connaissance et attention sur la route dis-je en allant vers la porte , avec un brin d'appréhension de me retrouver seul avec little monster.

Je pense qu’on peut officiellement dire que c’est la guerre, il a voulu jouer avec moi mais ça n’est pas passé je suis pas une grande joueuse. Cela ne partait pas d’un mauvais sentiment mais je ne supporte pas d’être tournée au ridicule. C’est bien pour ça que je décide de me venger, de moi aussi m’amuser un peu avec lui mais c’est drôle il ne semble pas apprécier surtout ma main sur sa cuisse. Peut être que finalement c’est un garçon qui n’aime pas les femmes je ne sais pas. Je ne suis pas peu fière de moi. Mais le tacle sur mes dépenses là je dois dire que ça fait mal. Depuis que je n’ai plus d’argent j’ai été obligé de faire des choses que je n’aurai jamais imaginé faire, trouver un travail, faire les courses, calculer un budget et vivre au crochet des autres. Si il y’a bien une chose que je ne fais plus c’est gaspiller mon argent. Je suis hors de moi mais d’un calme olympique, je laisse Gabriel se foutre royalement de moi sans rien dire. Il me tourne en ridicule devant le propriétaire me faisant passer pour une folle aux goûts parfaitement absurdes. J’encaisse car je ne peux rien faire d’autre de toute manière. Cette visite est un vrai cauchemar heureusement que je regrette tellement d’avoir demandé de l’aide à Gabriel. Je pensais vraiment que ça serait le dernier à vouloir me faire ça, me ridiculiser comme ça mais je me suis trompée les amis ce n’est pas toujours ce que l’on pense. Au bout d’un long moment pour moi le propriétaire décide enfin de s’en aller ce qui n’est pas du goût de Gabriel. Je me lève pour le saluer « Merci beaucoup je serai à l’heure demain malheureusement Gabriel ne sera pas présent demain j’espère que ça ne posera pas de soucis » Dis-je avant de laisser Gabriel le raccompagner. Une fois la porte fermée je passe nerveusement mes mains sur mon visage essayant tant bien que mal de retenir le flot de larmes qui inonde mon visage. C’était trop, trop d’émotion, de stresse et de colère. Je vois Gabriel qui se rapproche de moi « Ne t’approches pas de moi » Dis-je l’air menaçant. Il ne m’a jamais vu pleurer, personne ne ma jamais vu pleurer je crois à part peut être quelques amis plus jeune « Merci de ce que tu as fais maintenant donne moi les clés de l’appartement et va t’en Gabriel » Je crois que je ne pourrai pas être plus clair que ça

Le propriétaire sort de l'appartement à mon plus grand désarroi. Les choses allaient tourner au vinaigre, je le savais. J'avais peut être un peu abusé, mais j'avais vu son regard énervé. Sa déception et peut être bien qe je voulais juste profiter encore un peu. La porte se ferme. Je me tourne. Elle est là, devant moi, l'air fermé. Mes pieds veulent faire demi tour mais mon coeur veut rester ici, pour tenter d'arranger les choses, de me faire pardonner du mal que je venais de lui faire, apparemment. J'ai pas la prétention de dire, que je suis celui qui la rend triste, mais, apparemment, c'est le cas. Teddy, c'est bon arrêtes ...  je m'approchai d'elle, je posais mes doigts sur son menton pour le lui relever doucement, mais elle se reculait en éjectant ma main. Non ... je te les donnerai quand tu me parleras  oui, je voulais pas qu'on reste comme ça, autant qu'elle se lâche non ? Je voulais qu'elle me dise ce qu'il se passe, ce qu'elle me reprochait en somme.

Je me veux terriblement de craquer comme ça devant Gabriel ce n’est pas vraiment dans mes habitudes, j’ai tendance à vouloir toujours garder dans le contrôle dans tout les domaines sauf que là je pense que je me laisse déborder par l’émotion. C’est une nouvelle vie qui commence pour moi et j’ai peur. J’ai l’impression de plonger sans filet. On peut dire que Gabriel avant était mon filet de sécurité. Très rapidement après notre rencontre il est devenu un ami précieux, un garçon un brin mystérieux un peu loufoque mais profondément gentil. Aujourd’hui j’ai découvert quelque chose que je ne connaissais pas encore chez Gabriel, la méfiance mais aussi « Tu veux que je te dis quoi Gabriel hein ? J’ai rien à te dire. Tu as eu ce que tu voulais. Et oui la  manipulatrice qui n’en veux qu’a ton fric et ton nom de famille à un cœur wouw c’est dingue hein » Dis-je assez froidement, je sais que quand je commence à m’énerver je dis des choses assez incohérente. J’ai l’habitude de partir en vrille rapidement mais cette fois là c’est différent je suis blessé et je pense que je m’en veux plus à moi même que j’en veux à Gabriel «  Pourquoi tu as fais ça ? ça ta fait plaisir de me tourner en ridicule c’est ça ? Tu as aimé me ridiculiser comme ça ? » Je cherche à comprendre si c’était vraiment pour se venger d’avoir fait ce plan dans son dos qu’il a continuer à jouer le jeu comme ça pendant qu’il voyait que moi je tenais plus ou si c’est par plus méchanceté de toute manière dans les deux cas je trouve ça dégueulasse

Je ne disais rien, je me contentai de passer la main droite derrière ma nuque, pour me la frotter un peu gêné d'avoir pu penser que Teddy était l'une de ces femmes. Elle ne savait juste pas parler, pas s'exprimer à mon humble avis. Elle était froide, je le devais tout autant. Je me renfermais sur moi-même parce que j'ai pas envie de souffrir au fond. Je la regarde sans vraiment la regarder au fond. Pas qu'elle me fait peur, mais je ne l'ai jamais vu dans cet état. Depuis le début, ce n'était que des bons moments que je passai avec elle, mise à part aujourd'hui. J'ai juste envie de prendre mes jambes à mon cou et partir en courant. Peut être que c'est ce que je dois faire ? La laisser se calmer seule, dans son tout nouvel appartement. Certainement, j'ai trop aimé, j'attendais que ça depuis le début !  Elle est conne ou quoi ? Je voulais juste profiter du moment, éviter ce qui arrivait en l'espèce, maintenant. Je n'avais tout simplement pas envie de me disputer avec elle mais à croire que c'était louper. Je crois qu'il vaudrait mieux que je te laisse, que tu te calmes parce que t'es conne quand tu t'y mets Je levais les yeux au ciel, prenant ma veste qui était posé sur le dossier de la chaise. Fourrant mes mains en poche, je sentais le petit porte clé. Je lui balançais sur la table, avant de partir vers la porte  Je te dis pas à bientôt  lançais avant de claquer la porte.