MAELYS&ALEXYS † pitié, laisse-moi mourir.

J'arrive ce matin à l'université, rien de plus normal jusque là. Je me rends à mon casier, après avoir attraper un café à la cafétéria je daigne enfin saluer mes amis et quelques connaissances par ici et par là. A vrai dire, je fais même des sourires à certains d'entre eux et à d rares moments, mon regard devient froid, glacial, rempli de haine. Bref, c'est un début de matinée comme les autres, comme je ne les aime pas tellement étant donné qu'on se trouve assez rapidement dans la routine mais, c'est pas grave. Je jette un oeil sur mon emploi du temps, j'ai anglais. J'aime pas quand j'ai anglais... Ouais parce qu'il y a plein de monde et je ne sais jamais avec qui je vais me retrouver. Je soupire et entre tout de même dans la salle. Je m'installe dans le fond, sors mon portable, soupire de nouveau et c'est parti pour une heure de torture en amphithéâtre. J'ai le temps de penser, de beaucoup penser et réfléchir. Ma vie est vraiment merdique. Voilà la conclusion que j'en tire. Après plusieurs minutes, mon regard se pose sur l'horloge, mon cerveau se concentre sur le tic tac qu'elle offre aux dernières secondes de ce cours d'anglais et bam, la sonnerie retentit enfin. Je soupire de nouveau et au lieu de sortir normalement comme la plupart du temps, je descend de quelques rangées pour m'asseoir ou plutôt m'affaler sur la chaise qui se trouve à côté de mon amie, Maëlys. Je laisse ma tête taper contre la table et enfouis celle-ci à l'intérieur de mes bras. Je crois que je suis au bout de ma vie. Oui, ça veut dire "bonjour Maë, comment vas-tu en cette si belle journée ?!" c'est juste du langage Alexys.

Les cours avaient repris depuis deux mois et on le sentait passer. Des tonnes de trucs à faire, à apprendre, bientôt les stages et surtout les vacances, j'avais hâte Noel là, il fallait croire au père Noel.. Surtout que la femme devant l'amphithéâtre parlait une langue (le français, parce que des anglais qui apprennent de l'anglais enfaite c'est con MDRRR.) européenne et qui était hyper dure et bien.. j'avais envie de courir et partir. Puis, je voulais pas travailler en France moi, alors ça me saoulait plus qu'autre chose. Et je repensais au fait que Wade me semblait étrange, que Ivy était revenue et.. m'enfin. Le cours se terminait et je lisais un sms de Wyatt avant de te voir arriver vers moi et t'affaler contre la table en soupirant "Je crois que je suis au bout de ma vie." ce qui me fit rire légèrement, t'avais le don pour me faire retrouver le sourire "Toi aussi t'as failli t'endormir? A part ça, tu vas bien depuis Halloween?" trop de trucs à se raconter, j'avais hâte! Comme d'hab.

J'ai vraiment aucune envie de travailler. J'aime bien les langues, j'ai toujours adoré travailler les langues. Après tout, c'est surement pour ça que je suis en relations internationales. On dit que c'est important pour le métier. Ouais, je confirme, c'est important pourtant, j'ai aucune motivation aujourd'hui. Je ne suis pas dedans, je ne veux pas apprendre. Non ce que je veux moi, c'est que ma vie redevienne normale. A croire que c'est de pire en pire chaque année, qu'on m'en demande toujours plus et croyez-moi, je ne parle pas que des cours. Les études, les amis, la famille, les relations, les soirées, je ne sais plus vraiment quelle est ma priorité. Je suis perdue, je ne sais plus où donner de la tête et j'aurais bien besoin d'un coup de mains. Et si je demandais ça à Noël ? Ouais, une vie parfaite, une famille unie, des amis normaux, des confréries moins exigeantes. A vrai dire, je ne sais même plus ce que je veux réellement. A la fin du cours, je me précipite à la table de Maëlys pour m'étaler sur celle-ci ce qui la fait sourire. "Toi aussi t'as failli t'endormir? A part ça, tu vas bien depuis Halloween?" Je me mets légèrement à rire avant de me redresser pour la regarder. "J'ai cru que l'heure n'allait jamais se terminer ! Ma vie est un véritable cauchemar ! Et toi ? Comment ça va ?"

Ezio m'avait envoyé un sms pour me dire qu'il allait aller en Italie et si je voulais aller avec lui, pour découvrir d'où je venais, mes vraies racines, et je n'avais pas refusé, j'en avais bien besoin. Mais là tout de suite, j'avais rangé toutes mes affaires et je n'avais plus cours, tu étais venue me rejoindre et on allait pouvoir papoter un peu "J'ai cru que l'heure n'allait jamais se terminer ! Ma vie est un véritable cauchemar ! Et toi ? Comment ça va ?" oh non, c'était rare que je te vois comme ça, c'était souvent l'inverse et c'était toi qui me ramassait de ma déprime. "Dis-moi ce qui t'arrive chérie.." moi ça allait, ça pouvait être pire enfaite. Ca passerait, comme toujours!

Je n'étais pas du genre à me plaindre. A vrai dire, je cachais très souvent ma tristesse ou mon inquiétude lorsque quelque chose n'allait pas dans mon sens seulement aujourd'hui, je n'arrivais pas à faire semblant. Peut-être parce que j'avais besoin de parler. En tout cas Maëlys était présente pour écouter. Je voulais d'abord qu'elle me dise comment elle allait, ce qu'il s'était passé avec Wade depuis la dernière fois or, quelque chose me disait qu'elle n'allait rien dire tant que je ne lui aurais pas raconté. Du coup, j'ai soupiré et puis, j'ai commencé : Je diminue ma conso de drogue comme je vends plus pour le moment... Ca me fout un peu sur les nerfs entre ça, le fait que ma soeur ait pris une année sabbatique, que mon frère ne me parle toujours pas et puis, y a Zakhar et le fait que j'ai fait une connerie parce que j'étais défoncée ou encore que Tim vient de sortir du coma et qu'il ne se rappelle plus de rien alors que tout ça, c'est de ma faute. Jorden qui m'apprend qu'il est papa, fiancé avec sa meilleure amie et... J'ai l'impression que tout le monde avance alors que moi, je reste au point mort. Pire encore, je recule. Je recule constamment et j'arrive même pas à me concentrer sur mes études...

"Je diminue ma conso de drogue comme je vends plus pour le moment... Ca me fout un peu sur les nerfs entre ça, le fait que ma soeur ait pris une année sabbatique, que mon frère ne me parle toujours pas et puis, y a Zakhar et le fait que j'ai fait une connerie parce que j'étais défoncée ou encore que Tim vient de sortir du coma et qu'il ne se rappelle plus de rien alors que tout ça, c'est de ma faute. Jorden qui m'apprend qu'il est papa, fiancé avec sa meilleure amie et... J'ai l'impression que tout le monde avance alors que moi, je reste au point mort. Pire encore, je recule. Je recule constamment et j'arrive même pas à me concentrer sur mes études..." il fallait que je t'aide, tu t'étais confié et.. je ne pouvais m'empêcher intérieurement de te plaindre. Je t'offrais quand même un sourire, sincère "Pour la drogue, c'est pas plus mal, il faut que tu prennes conscience que pour ta santé c'est.. pas cool. Et puis, c'est pas donné aussi.." ça c'était sûr. "Ta soeur? Qui ça?" bonjour, j'atteris! "Ne dis pas ça, tu restes pas au point mort, t'es une fille formidable, c'est grâce à toi si des couples se forme et.. je vais t'aider pour les révisions si tu veux. Mais dis pas des choses pareilles, et n'envie pas ceux qui se marie et qui ont des enfants... On est jeunes merde!"

J'en pouvais plus. J'avais vraiment besoin de vider mon sac et malheureusement, c'était tombé sur Maëlys. La pauvre, elle devait me maudire moi et mes histoires déprimantes. Faut dire que je n'avais pas vraiment de chance ces derniers temps, à croire que la poisse m'habitait. "Pour la drogue, c'est pas plus mal, il faut que tu prennes conscience que pour ta santé c'est.. pas cool. Et puis, c'est pas donné aussi.." Ouais enfin, j'étais tout de même une mather, il fallait qu'elle se garde ça en tête. C'était mon quotidien depuis des années, il était difficile pour moi de vivre sans d'ailleurs, c'est sans doute le fait que j'ai baissé les doses qui me mettait dans cet état. Bah au contraire, c'était donné puisque c'est mon frère qui me fournissait... le truc tu vois, c'est que je prends des merdes depuis des années, je peux pas arrêter du jour au lendemain du coup, je demande à droite et à gauche et au final, je vais devoir rembourser les gens parce que j'aime pas ça... Sauf que pour ça, il va me falloir du fric donc je vais devoir bosser et au final, je suis sûre que je vais repiquer mon année ! Je soupirais, cette fois-ci plus d'un air blasée qu'autre chose. Faut dire que c'était fatiguant d'avoir une vie merdique de la sorte. "Ta soeur? Qui ça?" Oh merde, je ne lui avais jamais parlé de Septembre ? Ma demi-soeur en fait. Septembre. La fille de mon père quoi. Elle a pas mal de problèmes et j'aimerais bien l'aider comme je le fais d'habitude sauf que là, je suis pas vraiment en état de faire quoique ce soit. Oh et Kiara, la fille du nouveau mari de ma mère est arrivée à Harvard ! Une vraie pétasse. Fait gaffe, elle va rejoindre les Cabots. En même temps, c'était tellement prévisible. Une vraie bimbo, garce, superficielle, une fille à papa, une lèche cul comme je les déteste. Jeno n'allait pas tardé à me reparler avec sa venue. "Ne dis pas ça, tu restes pas au point mort, t'es une fille formidable, c'est grâce à toi si des couples se forme et.. je vais t'aider pour les révisions si tu veux. Mais dis pas des choses pareilles, et n'envie pas ceux qui se marie et qui ont des enfants... On est jeunes merde!" Je grimaçais suite à sa remarque sur la fille formidable que j'étais parce que c'était loin d'être le cas. Merci Maë, tu viens de trouver ma seule et unique qualité. Je suis peut-être un petit cupidon ambulant, ça m'empêche que ma vie sentimentale est réussite au néant. Tu sais, je crois que je me marierai jamais et les gosses, c'est vraiment pas mon truc. Je n'envie personne là-dessus, c'est juste un constat. Ils avancent ouais, même Jorden alors t'imagines ?! Je vais finir seule avec deux chats dont je serai allergique et on découvrira mon corps 5 mois plus tard parce que j'aurais été la pire voisine au monde et que personne ne se sera rendu compte du fait que j'ai fait une attaque ! Bonjour le pétage de plombs, je me projette loin ma parole.

"Bah au contraire, c'était donné puisque c'est mon frère qui me fournissait... le truc tu vois, c'est que je prends des merdes depuis des années, je peux pas arrêter du jour au lendemain du coup, je demande à droite et à gauche et au final, je vais devoir rembourser les gens parce que j'aime pas ça... Sauf que pour ça, il va me falloir du fric donc je vais devoir bosser et au final, je suis sûre que je vais repiquer mon année !" je pouvais t'aider, j'avais hérité et j'avais beaucoup d'argent encore de côté. Je t'offrais un fin sourire "Je peux t'aider Alexys niveau sous, mais.. pas pour la drogue. Je veux que ça te serve vraiment." enfin, pour moi, la drogue, c'était des sous foutu en l'air. Pour te payer des fringues, un loyer, à manger oui. Mais bon... "Ma demi-soeur en fait. Septembre. La fille de mon père quoi. Elle a pas mal de problèmes et j'aimerais bien l'aider comme je le fais d'habitude sauf que là, je suis pas vraiment en état de faire quoique ce soit. Oh et Kiara, la fille du nouveau mari de ma mère est arrivée à Harvard ! Une vraie pétasse. Fait gaffe, elle va rejoindre les Cabots." Septembre ça me disait quelque chose, une quincy je crois, ou lowells.. J'sais pas. Mais bon. Je souriais à tes derniers mots "Je vois qui c'est. Et elle t'as fais quoi?" pour que tu la traite de petasses.... Erm. "Merci Maë, tu viens de trouver ma seule et unique qualité. Je suis peut-être un petit cupidon ambulant, ça m'empêche que ma vie sentimentale est réussite au néant. Tu sais, je crois que je me marierai jamais et les gosses, c'est vraiment pas mon truc. Je n'envie personne là-dessus, c'est juste un constat. Ils avancent ouais, même Jorden alors t'imagines ?! Je vais finir seule avec deux chats dont je serai allergique et on découvrira mon corps 5 mois plus tard parce que j'aurais été la pire voisine au monde et que personne ne se sera rendu compte du fait que j'ai fait une attaque !" T'étais vraiment mal et la seule chose que je pouvais faire, c'est te rassurer, t'écouter et être là. "Dis pas de conneries. T'es géniale. Tu vois que le négatif. Puis niveau amour, tu sais très bien que tu pourrais être heureuse, t'en a rien à foutre de l'avis des autres!" Zakhar bonjour!

ROOOH LA POISSE


C'est vrai que le trafic, c'est vraiment ce qui me tenait en vie pour ainsi dire. Tout mon fric venait de là puisque je ne voulais pas de l'argent de maman et de son nouveau mari. Sauf que le problème, c'est que c'est Jeno qui tenait les comptes et que j'étais en froid avec lui. Certes, il ne me laisserait pas dans la merde seulement, je ne voulais rien de lui temps qu'il ne se sera pas excuser. J'étais sa soeur tout de même. "Je peux t'aider Alexys niveau sous, mais.. pas pour la drogue. Je veux que ça te serve vraiment." Je levais la tête vers elle, lui fit les gros yeux en hochant la tête négativement. Je veux pas de ton argent Maë et puis, tu sais très bien que je l'utiliserais pour acheter de la drogue. Mais, c'est gentil d'avoir proposé tout de même. Ensuite, c'était les problèmes de famille et les problèmes avec les copains. Septembre qui arrêtait les cours, Kiara qui arrivait à Harvard, Konrad avec qui j'avais couché, Tim qui sort du coma, je crois que c'était trop pour une petite personne comme moi. "Je vois qui c'est. Et elle t'as fais quoi?" Je venais de dire fille du mari de maman, c'était logique non ? Enfin non, peut-être pas vu que je m'entendais bien avec Septembre par exemple alors que j'avais toujours détesté notre père. Prétentieuse, superficielle, fille à papa, trop parfaite, coeur d'Eliot, une princesse... Tout l'inverse des Carpenter et en plus, c'est la fille de mon connard de beau-père donc... Je n'aimais rien chez elle. C'était le mal en personne. Et comme si ça ne suffisait pas, le sujet coeur revint sur le tapis. "Dis pas de conneries. T'es géniale. Tu vois que le négatif. Puis niveau amour, tu sais très bien que tu pourrais être heureuse, t'en a rien à foutre de l'avis des autres!" Je soupirais en levant les yeux au ciel. Décidément, elle ne lâchera jamais l'affaire. Pourquoi est-ce qu'il voudrait de moi ? Pour que je lui complique la vie ? J'oserais jamais faire ça. J'arrive plus à voir le bon côté des choses en ce moment, j'ai besoin de plus...