ROYCE ಇ tout se perd sauf un vrai ami.

ROYCE & SHARON ಇ besoin de toi, envie de câlins.

Par cette nuit pluvieuse, je regardais les gouttes d'eau tomber et quelques gouttes froides atterrissent sur mon visage inexpressif. Assise proche de ma fenêtre, je réfléchissais au passé, au présent, au futur. La foudre se fit entendre pendant que l'appartement était silencieux et paisible, ma sœur dormait déjà comme un bébé, pas étonnant vu l'heure. J'étais peut-être la seule encore debout dans cet immeuble. Dans un soupir, je pris finalement la décision de sortir et me promener un peu sous la pluie et avec un parapluie évidemment. Enfin dehors, j'entamais une marche, ne sachant pas vraiment où me rendre. Je n'avais pas d'endroit fixe, je marchais, marchais tout simplement, me sentant comme une vagabonde dans son petit monde. Soudainement, un vent glacial me frappa au visage pliant mon parapluie jusqu'à l'abimer sur le coup. « Manquait plus que ça !. » Marmonnais-je en grognant. Tant pis, je laissais mon parapluie au sol reprenant ma marche trempée à présent jusqu'au os. Je m'en foutais à vrai dire, là, je nageais plutôt dans mes pensées. La dernière fois que j'ai vu Max c'était à Halloween et nous nous étions échangés un dernier baiser que aujourd'hui, j'en gardais encore le goût sur mes lèvres. Je devais l'effacer, l'oublier pour mon salut, mais plus facile à dire qu'à faire et c'est là, que mes pas me guidèrent à la Winthrop House et pas pour voir Max, mais pour voir mon meilleur ami, car lui aussi me manquait. Le fait que je sois trempée ainsi laissait des tâches d'eau dans le couloir des rouges. Lorsque j'arrivais enfin devant la porte de Royce, je tapotais doucement en baissant la tête, le corps et les cheveux totalement trempés. Ainsi, je ressemblais un peu à la meuf de the ring, celle qui sort du puits et je ne voulais pas que mon meilleur ami prenne la fuite en ouvrant la porte.

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Pff, Leevy et son cancer, Minnie-Love et son bébé, Apple qui dit que je lui manque et mon retard dans mes cours. Ras la casquette! Comment je vais faire pour gérer tout ça? Ma copine était à l’hôpital pour commencer son traitement. Je la voyais pas très souvent et quand c'était le cas, elle était de mauvaise humeur, beaucoup trop faible pour rire à mes blagues. Cela me foutait un coup dans le moral. Minnie-Love qui s'était réveillée après son accouchement en pensant que j'étais son mec. Je ne comprenais pas, mais elle me confondait avec Andrea, cela semblait tellement logique pour elle. Et Apple qui essayait tout doucement de me recontacter, ce n'était pas bon signe. Pourquoi? Parce que je me connais. Il suffit qu'elle vienne me voir, qu'elle fasses ses yeux doux et je serais complètement déstabilisé. Surtout si ma Leevy était loin de moi. Bordel de merde. Vous savez quoi? Cela faisait longtemps que je n'avais plus fait ça, mais j'allumais un petit joint dans ma chambre. Mais quelqu'un frappa à la porte. Il était tard non? Cela devait être important. Je recrachais la fumée en cachant mon pétard dans mon dos. Bah oui, vous trouvez ça bien de voir que le président de la Winthrop House a repris la fumette? Non. Shaa... pourquoi t'es trempée? T'es tombé dans ta baignoire? demandai-je curieux en la laissant entrer. Omg, elle était vraiment trompée la pauvre. Tu veux te sécher? Leevy a laissé un pyjama. elles faisaient la même taille, puis je voulais pas que ma meilleure amie attrape la crève.

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Si l'amour rime avec souffrir alors je ne veux pas aimer. Me tenant devant la porte de mon meilleur ami, je laissais un soupir s'échapper de ses lèvres, gardant mes yeux vers le sol, contemplant mes bottines noires. Faire semblant que je pouvais l'oublier me semblait impossible. Mais à chaque fois que je me détendais, repensant au goût de ses lèvres, ses dires me revenaient douloureusement en face comme l'effet d'une claque. Notre dernière confrontation m'avait blessé plus que je ne le croyais. Je ne pensais pas qu'il laisserait un goût de regret au bout de ma langue. Au coin de mes lèvres, je ne pensais pas que ne plus le voir me toucherais autant. J'avais l'impression d'avoir un chagrin d'amour. Est-ce que j'étais en train de vivre ce fameux dicton qui dit: on se rend compte qu'on aime une personne une fois qu'on l'a perdu ?. Je ne sais pas si je le vivais, mais une chose est certaine, il me manquait bizarrement. Vais-je devoir vivre toute seule avec ces sentiments à sens unique ?. Apparemment c'est ainsi que mon destin était tracé. VDM. Sans comprendre pourquoi, j'espérais un signe de lui, j'espérais qu'il se pointe devant ma porte et qu'il me dise que même si moi j'ai choisi de fuir, lui, il sera là et il ne cessera pas de me voir et de me désirer sous prétexte que j'avais peur et que j'étais lâche. Mais je sais aussi que j'espère beaucoup trop et qu'actuellement, Max devait être dans les bras de cette autre fille qui devait être parfaite pour lui. Moi, j'étais bourrée d'imperfection, je n'étais même pas la belle fille idéale. Enfin bref, Royce me ramena bien vite sur terre en ouvrant la porte. « Shaa... pourquoi t'es trempée? T'es tombé dans ta baignoire? » J'entrais et traînais des pieds. Ma bouche se fit soudainement très sèche et une de mes mèches de cheveux tomba contre mes lèvres. Je sentais mes genoux trembler. « Je suis tombé dans une géante baignoire et j'ai failli me noyer, t'étais où ? Je n'ai pas cessé de crier ton nom !. » Fis-je avec un léger faux sourire. « Tu veux te sécher? Leevy a laissé un pyjama. » J'hausse les épaules, il fallait bien que je me change, car là, il est clair que je risque de tomber malade et même que je sentais ma fièvre monter petit à petit. « Je veux bien me changer, si ça ne va pas déranger Leevy... » Murmurais-je doucement, le visage toujours aussi inexpressif, manquant même de couleur. C'était comme-ci un voile noir me cachait et m'empêchait de voir la lumière.

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Je souris puisque Sharon répondait une connerie avec mon histoire de baignoire. Ouais j'avais le don de lâcher des bêtises, surtout à cette heure tardive de la nuit. Je me demandais bien ce qu'elle avait. Je lui avais proposé qu'elle enfile le pyjama de ma copine pour se réchauffer. Puis c'est pas que j'étais maniaque mais elle était en train de mouiller mon sol. Je portais mon joint à mes lèvres en tirant une longue taffe puis je regardais dans mon armoire après les vêtements. C'était un beau pyjama en soie et en dentelle, mais pas trop vulgaire non plus. Manquerait plus que je lui file une de ses nuisettes haha. Tiens, ça fera l'affaire. je la laissais se changer dans ma salle de bain et pendant ce temps, je continuais de papoter tout en m'amusant avec mon pétard. C'est cool que tu viennes me voir, j'allais justement te sonner histoire de prendre de tes nouvelles. la miss revint ensuite et je souris en la voyant dans ce pyjama qui lui allait à merveille. Je sais pas si Leevy était d'accord pour ça, mais on s'en fout non? Elle savait que c'était ma meilleure amie et en aucun cas je voulais qu'elle squatte chez moi dans un état pareil. J'aurais pu lui prêter mes t-shirts mais elle n'aurait pas eu assez chaud. Je fis une petite place dans mon lit en tirant sur la couette pour l'inviter. Viens chez tonton Royce, tu sais que je suis une bouillotte humaine. car à la regarder, elle tremblait de partout, elle devait être gelée.

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Je connaissais assez mon meilleur ami pour savoir qu'il était du genre à balancer tout le temps des conneries et Royce sans ses conneries et bah ce n'était pas Royce. J'aimais très particulièrement ce côté-là de lui parce qu'on aura beau tirer la pire tête de tout l'univers, il réussira à nous voler un sourire. C'est pourquoi, j'avais souri et répondu à sa connerie. Royce et Sharon contre le reste du monde, ils se ressemblaient tellement qu'on aurait peine à croire qu'il défierait le dicton: qui se ressembles, s'assemble. Il n'y avait rien de tout ça, c'était mon meilleur ami et j'en étais fière. Sans lui, je crois qu'une partie de moi aurait certainement déraillé depuis longtemps avec tous les problèmes qui me tombent dessus. « Tiens, ça fera l'affaire. » Me dit-il en me confiant le pyjama de Leevy. J'entrais dans sa salle de bain, me dessapant afin d'enfiler le pyjama. J'attrapais la serviette accrochée au mur et me sécha rapidement les cheveux. J'espérais seulement que cette serviette n'a pas servi à essuyer un liquide gluant dont je ne vous ferez de dessin. Parce que l'avoir dans les cheveux, bouuuh. « C'est cool que tu viennes me voir, j'allais justement te sonner histoire de prendre de tes nouvelles. » Je continuais à me sécher les cheveux jusqu'à la dernière goutte. « Toi aussi tu me manquais, du coup, mes pas m'ont guidé jusqu'ici alors que je errais sans but précis sous pluie... » Haussant assez fort la voix pour qu'il entende. Bref, je déposais la serviette et sortais de la salle de bain. « Viens chez tonton Royce, tu sais que je suis une bouillotte humaine. » Et je n'allais pas m'en priver, parce que je tremblais de froid déjà. Je me glissais sur le lit en remontant complètement la couverture jusqu'à mes épaules. « Rappelle-moi de ne plus jamais marcher aussi longtemps sous une pluie !. » J'éternue d'un coup. Et voilà, ça c'était inévitable. « Dis-moi que t'as de belles choses à me raconter de ton côté ?. » Parce que du mien, c'était le noir.

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Pauvre chat, j'aimais pas la voir dans cet état. Je devais la consoler mais je commençais toujours par essayer de la faire rire pour qu'elle soit plus à l'aise quand elle me parle de ses problèmes. Sinon, elle peut aussi fondre en larmes en se jetant dans mes bras, mais elle n'était pas comme ça. Sharon était plus discrète et je devais toujours lui tirer les vers du nez. La miss finit par venir près de moi et je me mis sur le côté pour la regarder. Oh ouais, elle était bien froide et surtout troublée. Elle me demanda si j'avais au moins des bonnes nouvelles à lui raconter mais hélas, je n'en avais guère. Je soupirais en attrapant un mouchoir sur ma table de nuit pour le lui donner. Garde tes microbes, j'ai pas envie d'être malade. je ris un instant puis je repris mon sérieux. Tant que j'étais avec ma besta, au moins me confier un peu. Même si je détestais faire ça. J'ai pas de bonnes nouvelles, en tout cas je n'en vois pas... Leevy va mourir. Enfin y'a beaucoup de chances mais je commence à perdre espoir. Son cancer la consume à petit feu. Sinon... Apple a reprit contact avec moi et ça me perturbe! Et Minnie-Love a accouché... et elle a un trouble du comportement, c'est à dire qu'elle confond Andrea et moi, donc en somme elle croit que je suis son mec. je terminais en soupirant de nouveau. Un long soupire l'air de dire que la vie était dure. Voilà ce qu'il s'était passé dernièrement et je ne savais plus quoi faire. Je tirais une nouvelle latte sur mon joint en recrachant lentement la fumée. Si Sharon voulait tirait un coup, ça sera avec plaisir, ça risquerait d'être drôle de se défoncer entre potes.

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Je n'étais pas du genre à pleurer, préférant garder tout dans mon coeur, ne pas flancher alors que par moment, il fallait le faire, par moment, je devais me lâcher et pleurer, mais pas ce soir, pas maintenant, pas encore et je savais que Royce allait faire tout son possible pour me tirer les vers du nez. Couché à côté de lui, je venais d'éternuer et monsieur rapidement me tendit un mouchoir. « Garde tes microbes, j'ai pas envie d'être malade. » Et pour le provoquer, je me collais complètement à lui en l'attrapant et en frottant mon nez contre son ventre. « Microbes, microbes, contaminez-le !. » Dis-je en souriant avant de lui tirer la langue et de reculer. Finalement, il m'ouvra son coeur plus rapidement que prévu. Il avait besoin d'en parler et ça se lisait sur son visage. « J'ai pas de bonnes nouvelles, en tout cas je n'en vois pas... Leevy va mourir. Enfin y'a beaucoup de chances mais je commence à perdre espoir. Son cancer la consume à petit feu. Sinon... Apple a reprit contact avec moi et ça me perturbe! Et Minnie-Love a accouché... et elle a un trouble du comportement, c'est à dire qu'elle confond Andrea et moi, donc en somme elle croit que je suis son mec. » MAIS WTF ? Mon meilleur ami avait de pires nouvelles que moi. Je me redresse aussitôt en écarquillant les yeux, la bouche légèrement entrouverte. « Leevy a un cancer ?. Comment est-ce possible !... Elle peut s'en sortir faut juste qu'elle combatte ! P'tain Royce, j'suis vraiment désolé !. » Je me glissais dans ses bras pour lui faire un câlin en tapotant doucement son dos. « Quant à Apple, j'étais certaine qu'un jour ou l'autre ça arrivera, j'ai comme l'impression que vous ne réussirez jamais à devenir amis, parce qu'il y aura toujours des sentiments... et quant à Minnie-Love, c'est bad ce qui lui arrive aussi... mais j'ai conscience que tu dois être celui qui en souffre le plus... » Je soupire et recule avant de me recoucher, oula, c'est que j'avais beaucoup trop froid pour rester sans couverture. « Je commence à haïr cette vie moi aussi... sérieux, on ne va jamais trouver un happy end ou quoi ?. Leevy, est-ce qu'elle suit une chimio ?. » Demandais-je parce que cela ne devait pas être facile pour elle également. J'oubliais carrément mon problème, il ne valait rien devant ses problèmes à lui.

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Coucou, voilà ma vie et tous mes soucis. J'avais dit à ma meilleure amie tout ce que j'avais dans la tête, tout ce qui me dérangeait. Je n'avais pas dit toutes les mauvaises nouvelles sinon, on y passerait la nuit. J'aurais pu expliquer pourquoi le frère de Leevy m'a défoncé, pourquoi l'ex de Sharon se retrouvait dans ma chambre -d'ailleurs heureusement qu'il n'était pas là ce soir, j'aurais bien aimé voir sa tête en remarquant que Sharon était dans mon lit- alors que je le détestais. La miss se blottie contre moi pour s'amuser à me cracher dessus avec ses microbes. Sale fille, dégage de là! mais la miss ne bougea pas, elle cherchait un peu de chaleur. Moi aussi j'en avais besoin à vrai dire. Allez courage Royce, je devais parler du cancer de mon amoureuse. Pour dire vrai, je n'avais pas beaucoup d'informations, Leevy ne voulait pas m'annoncer de mauvaises nouvelles. Je savais juste qu'il y avait peu de chances qu'elle s'en sorte. Je sais pas... peut être que oui, ou peut être pas. On se dispute beaucoup trop... on est tous les deux sous pression, j'aimerais bien souffler un peu mais j'y arrive pas, j'me dis que je peux pas la laisser seule dans ce combat. mon devoir en temps que super chéri était de l'encourager, mais j'avais l'impression de rien faire en fait. C'était à mon tour de faire une drôle de tête lorsque Sharon m'expliqua sa vision des choses sur l'ancien couple Royapple. J'ai plus de sentiments pour elle, du moment où mon coeur arriver à aimer quelqu'un d'autre, c'est bon non? Je n'avais jamais songé à cela et putain ça me perturbait encore plus. Ah ouais? Qu'est-ce qui te fais croire ça? Apple et moi c'est fini, je suis amoureux d'une autre. j'ai même dit je t'aime à ma copine alors que je l'avais jamais dit avant. D'ailleurs, plusieurs filles m'avaient fait cette déclaration et à chaque fois je répondais pas ou je me dégonflais. Apple n'y avait pas échappé. La pauvre, en y repensant, j'ai vraiment fait l'enfoiré. Imaginez ma tête si Leevy m'aurait répondu un blanc en échange. Le sujet retomba encore sur blondie et je soupirais. Je pense qu'ils cherchent une solution avant de choisir quel traitement elle va suivre. Mais m'en parle pas, imagine qu'elle ait une chimio, j'ai peur de ne plus pouvoir la reconnaître. Leevy était la femme la plus belle du monde, sa beauté était incroyable. J'avais pas envie qu'elle devienne grise, qu'elle perde ses cheveux et qu'elle perde du poids. Je passais mon bras en-dessous de la nuque de Sharon pour l'enlacer tendrement. T'as un peu plus chaud maintenant? moi perso, je crevais de chaud haha.

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Je riais lorsqu'il me cria de dégager, malheureusement c'était trop tard. Puis heureusement que Niko ne dormait pas là ce soir, parce que là, en rentrant il aurait eu une crise cardiaque. « Je sais pas... peut être que oui, ou peut être pas. On se dispute beaucoup trop... on est tous les deux sous pression, j'aimerais bien souffler un peu mais j'y arrive pas, j'me dis que je peux pas la laisser seule dans ce combat. » Dire que Royce devait faire face à tout ça, le pauvre. « Oui, tu n'peux pas la laisser parce que c'est dans ce genre de moment, qu'elle aura le plus besoin de toi !. Puis essayez de minimiser un peu les disputes, ce n'est pas bon pour elle !. » Un cancer se soigne par la bonne humeur et l'envie de se battre, si Leevy doit être bourrée de problèmes et de disputes, ce n'est pas bon du tout. « Ah ouais? Qu'est-ce qui te fais croire ça? Apple et moi c'est fini, je suis amoureux d'une autre. » Je ne sais pas, j'ai l'impression que leur histoire est inachevée. « C'est mon intuition féminine, j'ai l'impression qu'il vous restera toujours dans un coin bien caché de votre coeur, de petits sentiments qui pourraient s'avérer dangereux ! » En tout cas, c'est ce que me laissait voir leur histoire. « Je pense qu'ils cherchent une solution avant de choisir quel traitement elle va suivre. Mais m'en parle pas, imagine qu'elle ait une chimio, j'ai peur de ne plus pouvoir la reconnaître. » C'est normal d'avoir peur et ça lui fera bizarre au début. « C'est normal d'avoir peur Royce, mais si tu l'aimes vraiment, tout ça ne sera qu'un détail qui passera très vite, tu finiras pas t'habituer. Puis t'auras qu'à lui faire un stock de perruques, c'est mieux que rien !. Non mais, faut pas que ça te perturbe autant, Leevy sans ou avec cheveux, ça restera Leevy !. » Je tentais de le rassurer vraiment et qu'il encaisse tout ça plus naturellement. Il passa sa main derrière ma nuque pour m'enlacer tendis que moi je récupérais le maximum de chaleur possible. « T'as un peu plus chaud maintenant? » Je secouais la tête accompagné d'un sourire. « Ça va, ton corps est tellement chaud, qu'il me transmet tout ce don j'ai b'soin! D'ailleurs pourquoi t'as autant chaud ?. T'es en chaleur ou quoi ?. » Dis-je en plaisantant. Pourtant, il y avait la clim et le froid de l'extérieur en même temps.

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C'est vrai ce qu'elle disait, il ne fallait pas que je me dispute avec elle. Mais Leevy avait un caractère de cochon, tout comme moi, on a forcément des désaccords et on veut toujours avoir le dernier mot. Du coup, ça part en couille. Mais je trouvais qu'avant on ne se disputait pas tellement. Là c'est parce qu'il y avait trop de pression et de tension avec son cancer. En ce moment mon amoureuse était seule dans sa chambre d'hôpital et moi j'étais dans la mienne avec ma meilleure amie. J'aimerais bien que quelqu'un vienne la voir, ses amis proches comme Poppy par exemple. Car j'avais beau être son copain, je ne pouvais pas être le seul présent pour elle. C'était... triste. Et ce qui était encore plus badant, c'était l'avis de Sharon sur ma relation avec Apple. Pour moi c'est clair et net, tout était fini, il n'y avait plus rien. Je comprenais pas pourquoi elle disait ça et la façon dont elle s'exprimait me faisait comprendre qu'elle n'avait pas vraiment d'arguments, du coup, ça me rassurait. Toi et tes impressions. Le jour où tu sauras vraiment lire l'avenir tu m’appelleras hein. je m'amusais à ébouriffer ses cheveux dans tous les sens pour la taquiner. Je fis une petite grimace de dégoût. Sharon était chou de dire ça mais je me voyais mal acheter des perruques pour ma meuf. J'avais peur de ne pas la reconnaître à la base alors rajouter des faux cheveux, bof bof. Tu sais que je lui ai dis je t'aime? lançai-je un peu gêné, mais ravi d'avoir franchis le cap pour que Sharon soit fière de moi. Oui parce que c'était la première fois que je le disais à une fille, que j'ouvrais carrément mon coeur et c'était une grande première que je voulais partager avec la student. J'éclatais de rire. C'est vrai que j'avais chaud, mais j'ai tout le temps chaud, que voulez-vous? Je me collais un peu plus à elle comme un koala. Je sais pas, peut être que tu me fais de l'effet haha! Tiens je te partage ma sueur mhhh. je pouvais être un grand porc des fois. Mais Sharon m'aimait comme ça, je pouvais être lourd, gogole et chiant qu'elle me supporterait quand même. Assez jouer, avec tout ça, j'ai toujours pas compris pourquoi elle était venue me voir complètement mouillée. Vas-y, explique-moi tes histoires maintenant. Et si je m'endors, tu me réveilles hein! je venais nicher ma tête au creux de son cou et je fermais les yeux, prêt à l'écouter à ma façon.

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