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please forgive me | Graham

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Comme un frère. C’était comme ça qu’il le voyait, malgré son absence, bien qu’il ait eu à tout endurer tout seul en prison. Jacey éprouvait beaucoup de reconnaissance et appréciait le fait qu’il soit capable de ne pas lui en vouloir alors qu’il aurait surement aimé que le garçon vienne lui rendre visite en prison. En fait, si Jacey avait été au courant, il y serait allé sans problème. Il aurait même payé un avocat digne de ce nom à son ami pour qu’il évite de subir tout ce qu’il avait dû endurer dans le monde carcéral. Mais on ne peut réécrire le passé, et la seule carte que Jacey possédait en main, c’était sa générosité. Il pouvait lui venir en aide. L’argent n’était pas un problème, et s’il pouvait retrouver la relation amicale qu’ils entretenaient quand il était encore à New York, alors il ferait tout ce qui était en son pouvoir. Après tout, il rendait service dès qu’il le pouvait, que ce soit pour Eä ou maintenant pour Graham. Il avait le cœur sur la main, et c’était peut-être la seule chose qu’on ne pouvait lui reprocher. Graham avait peut-être fait de la prison, mais est-ce que ça changeait quelque chose pour lui ? Pas le moins du monde. Jay retrouvait son ami comme s’il ne l’avait jamais quitté. Il avait juste muri, s’était étoffé, mais pour lui, il était le même, celui qu’il avait connu jadis, et qui même meurtri, gardait l’âme d’une bonne personne. Jacey ne peut le laisser errer sans faire quelque chose. Il ne sait pas où il crèche, ni même comment il se démerde pour avoir la tête aux études, mais s’il doit jouer une grande part dans sa vie pour le remettre sur pied, il fera tout ce qui est en son pouvoir. Et il tient à lui faire savoir. Il hoche la tête quand son ami lui dit qu’il va tout prendre au pied de la lettre, et Jacey réitère ses propos en reformulant, pour lui montrer que s’il a besoin d’un soutien, l’orphelin sera là pour lui. « Tu peux, Graham. Je te laisserais pas tomber mec. Rien a changé pour moi. Je sais que t’es pas un criminel. T’es quelqu’un de bien et je te laisserais pas seul. » Il ne le sera plus jamais. Parce que si la mère de Graham a été suffisamment bête pour le renier, Jacey lui montrera que ça n’est pas son cas ; on ne choisit pas sa famille, mais c’est le cas en amitié, et les choses avaient tant fonctionné par le passé, qu’il ne pouvait pas le laisser de côté, lui qui avait été là pour tout le monde alors qu’il passait de pires moments chez lui. La seule chose qui fait hésiter Jacey, c’est qu’il comprend que Graham ne souhaite pas qu’on lui mâche tout le boulot. Il ne veut pas qu’on l’aide à outrance comme Jacey est pourtant en train de le suggérer. Parce que ça fait mal de se dire que l’on n’est pas indépendant. Sauf que le jeune avocat lui, ne voit pas les choses de la même façon. Certes, il n’aimerait pas être assisté par qui que ce soit lui non plus, mais il sait combien il est difficile de se reconstruire après un passage aussi bref soit-il en prison, alors trois ans, c’est pesant. Et puis, c’est sa façon à lui de se racheter. Il voudrait que son ami le comprenne, qu’il cesse de décliner ses offres et qu’il se contente d’accepter son offre. Graham est tellement gêné qu’il refuse dans un premier temps, il parle de remboursement, et tandis que Jacey a les yeux rivés sur la route, il rit doucement, mettant les choses au clair en expliquant sa propre vision des choses : « Je te demande rien en retour Graham. Moi j’ai eu de la chance dans la vie. J’ai été adopté par une famille qui s’est bien occupée de moi, qui donne sans compter, et si je peux faire un geste pour les personnes à qui je tiens, je le fais. » Il n’est pas la seule personne à bénéficier de l’aide du jeune Brooks. Et quoi qu’il advienne, il ne demandera jamais rien en retour. Jacey a déjà tout ce qu’il veut, du moins d’un point de vue matériel. Sa vie lui convient, il sait au combien il est chanceux, et s’il peut en faire profiter les autres, il le fait. D’ailleurs, il poursuit ses propositions en parlant de sa colocation. Ca le soulagerait d’avoir quelqu’un avec qui il s’entend réellement. Il adore Paige à la colocation, mais vivre avec Darnell – bien qu’il n’ait rien contre lui – et surtout Nolwenn qui ne peut pas le voir est assez pesant. La promesse de son ami sonne quelque peu faux à ses oreilles, mais le fils adoptif des Brooks ne dit rien, il se contente de lui fournir l’adresse et de lui avouer qu’il y a pas mal de tensions là-bas. « J’habite à Central Square avec pas mal de monde. Je voulais pas être seul dans un appartement alors j’ai sauté sur l’occasion, mais y a quelques personnes qui m’apprécient pas trop là-bas. » Ca serait peut-être une idée de trouver autre chose et de s’y installer avec Graham dans ce cas. Sauf qu’il craignait aussi que Jade prenne mal le fait qu’après deux ans de relation, il rechigne à s’installer avec elle et qu’il préfère une nouvelle fois une colocation. Ce n’étais pas qu’il n’avait pas envie de vivre avec elle, mais c’était un engagement, une responsabilité de plus, un palier qu’il n’était pas sûr de pouvoir franchir actuellement, parce qu’il n’était pas exempt de tout reproche. Rassurer Graham sur les femmes n’était pas une mince affaire. Il semblait avoir perdu confiance en lui malgré son corps d’athlète. Jacey tourna la tête vers lui brièvement alors qu’il s’arrêtait à un feu rouge : « On sortira un peu alors, je t’emmènerais trouver la perle rare ! » Perle rare ou non, ça lui permettrait aussi de s’éclater sans penser à ce qu’il venait de vivre. Ca serait également une bonne occasion pour Jacey et Jade de profiter d’une soirée, et puis au moins Graham ferait sa connaissance. Il ne doutait pas que les deux puissent s’entendre en tout cas. Le colosse qu’était Graham était finalement partant pour s’engouffrer dans les boutiques, et Jacey, tel un joyeux luron fut enchanté de la nouvelle, s’empressant de rentrer dans le centre commercial. « C’est parti alors ! » Son ami prit la direction d’une première boutique, mais se sentit complètement perdu ayant à peine mis les pieds dedans. Un vendeur les salua, et tandis que Graham hésitait, et ne savait par où commencer, le jeune Brooks lui donna un conseil : « Flânes un peu, tu passes dans les allées, et si quelque chose te branche tu le prends, tu me le donnes. Tu prends tout ce que tu veux, tu cherches pas à comprendre. » Graham ne devait ni regarder les prix, ni s’embarrasser à faire un tri. Il prenait tout ce qu’il voulait, et il irait ensuite dans les cabines pour faire son propre défilé et garder ce qui lui plaisait réeellement. Jacey, lui, n’allait pas acheter aujourd’hui. Il avait suffisamment de vêtements pour tenir l’année, et il renouvelait sans arrêt sa garde-robe, donnant les vieilleries aux plus démunis. Il encouragea son ami en lui suggérant : « Allez mec, vas-y lance-toi, fais toi plaisir surtout ! » Ils ne partiraient pas du centre commercial sans avoir acheté tout ce qu’il fallait. Pendant que Graham essayerait plus tard, Jacey se renseignerait pour une voiture. Pas besoin de se soucier de son compte en banque, en plus d’Harvard, le jeune homme bossait à côté, et ses parents réalimentaient toujours son compte. Alors que Graham saute sur l’occasion, il a beau être généreux, ce n’est pas non plus avec tout le monde.

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Malgré tout ce que j’ai vécu de merdique dans ma vie, j’essaye de ne pas me plaindre. Il y a pourtant un tas de choses qui ne vont pas, je pourrais revenir encore et encore sur tout ce qui m’a fait du mal depuis que j’ai renvoyé ce couteau qui flirtait dangereusement avec ma gorge sur mon père sans estimer ma force. Je pourrais même écrire une trilogie pour compiler chaque moment merdique que j’ai été obligé de traverser depuis mais à quoi bon ? J’en souffrirais probablement toujours, je le ferais juste à l’intérieur, je dissimulerais mon mal-être comme je l’ai toujours fait et je donnerais le change. On m’a souvent dit que ce n’était pas ainsi que j’allais m’en sortir, qu’il était mieux de laisser sortir, d’évacuer un surplus d’émotions mais je n’y arrive pas, pleurer devant quelqu’un revient à se montrer à découvert et il n’y a rien de plus irresponsable à mes yeux. La prison, ça te change définitivement un homme. « Tu peux, Graham. Je te laisserais pas tomber mec. Rien a changé pour moi. Je sais que t’es pas un criminel. T’es quelqu’un de bien et je te laisserais pas seul. » Jacey me fait passer pour un con, il remet en question tout ce que j’ai pu dire précédemment. Le fait qu’il soit relié à mon passé, qu’il ne soit pas nouveau dans ma vie et qu’il me soutienne corps et âme me fait plaisir, il fait remonter de vieilles petites émotions, je suis ému et j’en bave pour rester neutre, impassible. « Merci, ce que tu dis ça compte beaucoup pour moi. » Les personnes qui m’ont réellement apporté leur soutien ces trois dernières années se comptent sur les doigts d’une seule main, je suis visiblement plus humain que ce que j’aimerais laisser transparaitre. Et merde, je ne l’ai pas senti venir mais lorsque je m’en rends compte il est trop tard, je cligne des yeux et deux petites larmes perlent le long de mes joues, chassées par mes paupières. Vous voulez savoir le pire dans tout ça ? Je crois que pleurer fait aussi mal, si ce n’est plus, que ce que j’ai pu être amené à traverser de pire en prison. « T’es con ! » Je signale en reniflant, tournant la tête pour discrètement balayer mes larmes et regagner un peu de dignité. Je déteste pleurer putain, je n’ai pas versé la moindre larme publiquement depuis une éternité et quelques mots, un peu d’attention, retrouver un frère comme Jacey… Tout cela aurait eu raison de ce que j’ai mis des mois et des mois à devenir. « Je te demande rien en retour Graham. Moi j’ai eu de la chance dans la vie. J’ai été adopté par une famille qui s’est bien occupée de moi, qui donne sans compter, et si je peux faire un geste pour les personnes à qui je tiens, je le fais. » Il est généreux, une nouvelle attention à laquelle je n’ai pas été habitué ces dernières années, seul dans ma cellule avec le minimum syndical pour vivre. Jacey me perds parfois tellement il fourmille d’idées, je loupe quelques fois au milieu des transitions et me rattrape finalement lorsqu’il aborde la colocation. Je réponds avec politesse, mais à bien y repenser, je me dis que ça pourrait être une bonne idée. Ainsi, je pourrais devenir indépendant et vivre avec quelqu’un qui compte, un pote, la promesse de soirées énormes et de très bons moments à partager. « J’habite à Central Square avec pas mal de monde. Je voulais pas être seul dans un appartement alors j’ai sauté sur l’occasion, mais y a quelques personnes qui m’apprécient pas trop là-bas. » Ce sont malheureusement des choses qui arrivent, surtout s’il cohabite avec un petit groupe de personnes. Tôt ou tard, des conflits apparaissent tout le temps. En colocation le plus important au final ce n’est pas de s’entendre à merveille, c’est d’être capable de faire des compromis face aux problèmes qui se présentent. « D’ici quelques mois, lorsque j’en aurais enfin terminé avec le financement de mes études, on pourrait se trouver un appart tous les deux ? » Je propose, vraiment emballé par l’idée. On change finalement de sujet pour se concentrer sur les filles, il y aurait tellement à dire là-dessus, je n’ai pas perdu mon appétit, je les aime toujours à la folie dirais-je même. Seulement… Je suis rouillé, après trois ans d’abstinence il apparait difficile de ne pas trop s’emballer, j’ai parfois l’impression d’être un vulgaire animal en chaleur et ça me dérange. En temps normal je suis davantage proche du mec romantique que du crétin qui a besoin de baiser tout ce qui bouge… En temps normal ! « On sortira un peu alors, je t’emmènerais trouver la perle rare ! » Je pouffe de rire et incline la tête pour pouvoir le regarder. Il est plutôt concentré quand il conduit, c’est bien, ça évite les accidents stupides. « Quand tu veux, j’ai grand besoin de m’aérer et de côtoyer du monde. » A vrai dire, j’en ai besoin dans d’autres conditions qu’à la fac, peut-être parce que des rumeurs ont déjà commencé à émerger me concernant, sur mon passé… Surement la faute à un prof un poil trop bavard et le regard des autres a donc pas mal changé. « Mais dis-moi, t’en es où toi ? Tu as rencontré quelqu’un ? » Il n’en a pas parlé après tout. Nous arrivons enfin au centre commercial et j’opte pour le premier magasin, devant nous, en entrant dans la boutique je me retrouve un peu bête… Il y a tellement de choix que je ne sais même pas par où commencer, mon regard s’arrête sur une étiquette de prix qui fait s’hérisser mes poils sur ma nuque. Merde c’est cher par ici… « Flânes un peu, tu passes dans les allées, et si quelque chose te branche tu le prends, tu me le donnes. Tu prends tout ce que tu veux, tu cherches pas à comprendre. » Bon, j’ai quand même du mal à passer au-dessus de ma fierté. Je n’ai jamais aimé profiter de la générosité des autres. « Allez mec, vas-y lance-toi, fais toi plaisir surtout ! » Il m’encourage plus fermement, de quoi me convaincre de mettre un coup de pied dans la fourmilière, de tirer un trait sur mes principes, du moins pour le moment. Je me lance timidement et, au fur et à mesure, me prend au jeu. Je n’ai pas fait les magasins depuis une éternité, mes fringues en attestent puisque je suis tout boudiné dedans… Logique puisqu’avant d’entrer en prison je pesais vingt kilos de moins, vingt kilos de muscles que j’ai pris lorsque j’ai décidé d’arrêter d’être le petit chienchien des taulards et de m’affirmer moi aussi. Un, puis deux, puis trois… Je remplis finalement le panier que j’ai attrapé à l’entrée du magasin. « Je vais peut-être marquer une pause pour faire quelques essais non ? » Je commente en souriant, gêné, je n’achèterais pas tout, il y a beaucoup trop de fringues là-dedans, le prix sera trop élevé.
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Graham voulait surement jouer les gros durs après avoir fait un passage en prison. On dit souvent qu’un homme pleure mais en secret, pour des raisons de fierté. Pour autant ça ne veut pas dire qu’au fond de son âme il n’est pas meurtri. Aussi, quand le grand blond lui reproche de le faire pleurer, Jacey est partagé entre le rire et un élan de réconfort. Il a de la peine pour son ami, car ce qu’il a traversé est horrible. Mais il n’a absolument pas de rôle à jouer avec lui. Si Graham sent les larmes lui monter aux yeux, qu’il se laisse aller, c’est humain comme réaction, et Jacey ne fait pas partie de ceux qui pensent qu’il vaut mieux intérioriser. Il sait ô combien ça peut détruire une personne, il est suffisamment bien placé pour le savoir. Alors il lui sourit, et d’une voix réconfortante, le natif de New-York emploie des mots simples à l’attention de celui qui a été bien plus qu’un ami par le passé. Graham c’était comme son frère, peu importe les différences qu’ils arboraient. « Hey Graham, y a pas de mal, ok ? C’est normal, t’as pas à avoir honte. » Pourquoi craindre de se révéler tel qu’on est ? Surtout dans son cas. Le jeune Singleton était une belle personne, un cœur pur qui avait dû subir des choses horribles pour remettre en question la personne qu’il était. Mais même si on l’avait ébranlé, il était persuadé que son ami se relèverait et serait encore meilleur. On ne peut vaincre cette rage de vivre qui émanait du corps à présent musclé de celui qui jadis était son plus fidèle ami, son confident. Et d’ailleurs, il espérait que celui-ci reviendrait dans sa vie de la même façon qu’il était apparu un beau jour lorsqu’ils étaient enfants. Jacey avait besoin de son ami, il avait besoin de pouvoir compter sur quelqu’un quand ce n’est pas tout rose dans sa vie. Parce que le futur avocat était en conflit perpétuel avec le monde, dans un souci de perfectionnisme. Il voulait être le meilleur, et son attitude en classe pouvait déborder sur le boute-en-train qu’il était dans la vie de tous les jours. C’était un problème qu’il ne maitrisait pas, et dont il ne voulait pas s’occuper, alors s’entourer de personnes qui l’appréciaient c’était toujours un plus. Son ami lui proposa d’ailleurs une proposition alléchante : se mettre en colocation avec lui c’était carrément tentant. Mais ça ne dépendait pas que de lui malheureusement. Parce qu’à l’heure actuelle, s’il vivait en colocation avec des gens qu’il appréciait plus ou moins, il était possible que cela change. En effet, le jeune Brooks n'avait pas encore abordé sa relation de plus de deux ans qu’il entretenait avec Jade, et on ne pouvait pas prédire de quoi demain était fait. Ils avaient toujours choisi de vivre séparément et c’était lié aux blocages liés à l’engagement de Jacey bien qu’il ne l’ait jamais véritablement formulé, mais cela remettait en question les projets de Graham. Pour autant, il ne voulait pas mettre un frein à la bonne humeur ambiante, alors il prit la décision d’accueillir la nouvelle à bras ouverts. C’était toujours mieux d’être en colocation avec un de ses plus grands amis plutôt que de se retrouver avec des inconnus. « C’est une excellente idée ! Tout dépendra d’où on en est tous les deux, mais ça serait génial ! » Il savait qu’il n’y aurait aucun problème entre eux. Ils se comprenaient si bien qu’il était persuadé que cette colocation, si jamais elle voyait le jour, serait un succès. Le sujet dériva sur l’abstinence de Graham et s’il apparaissait contrarié, il en fallait plus pour frustrer Jacey qui avait réponse à tout. Il l’emmènerait trouver la femme de ses rêves. Ce n’était pas ce qui manquait ici. Il y en avait pour tous les goûts. Joueur, il prit une expression de confiance voire d’arrogance, et très fier, il lança à l’attention de Graham : « Je vais réveiller le nighteur qui sommeille en toi ! » La piste de danse n’aurait plus aucun secret pour lui. La nuit lui appartiendrait, et bientôt toutes les femmes se précipiteraient dans ses bras, la copine de Jacey exceptée. D’ailleurs, en parlant du loup, Graham aborda finalement le sujet, et le gamin de New-York lui annonça tout sourire : « Ca fait deux ans que je suis en couple. Enfin, deux ans si on omet toutes nos ruptures. On est peut-être le couple le plus instable mais paradoxalement le plus stable d’Harvard. Elle s’appelle Jade. Je te la présenterais ! » Cette fille, il l’aimait, ça ne faisait aucun doute, même s’il avait quelque chose à se reprocher, il avait rectifié le tir, et il espérait que jamais ça ne se sache, car il tenait à elle suffisamment pour ne pas la voir souffrir, malgré ses conneries. Mais il n’était pas à même d’en parler. D’autant plus qu’ils avaient à présent du pain sur la planche. Il était temps de s’occuper de Graham, de lui permettre de retrouver une vie normale. Jacey incitait toujours le jeune homme à ne se préoccuper que de lui, il ne voulait pas qu’il se limite. Aujourd’hui, Jacey était d’une âme plus que généreuse, surtout pour son ami. Il el valait bien. « Allez, on commence par ça, puis on verra pour le reste ensuite. De toute façon, ce n’est pas la seule boutique que tu verras de la journée. » Oh non, il rentrerait charger comme une mule, le jeune Singleton ! Ce dernier avait commencé à choisir, et se trouvant déjà chargé il invita Jacey à le suivre pour aller essayer, et l’avocat en devenir lui rappela alors qu’il s’approchait des cabines : « Tu as le droit qu’à deux motifs de refus : ça ne te plait pas, ou ça ne te va pas. Je t’attends là devant la cabine, fais le défilé, je te dis ce que j’en pense. » Et puis il crut bon de faire une mauvaise blague : « Te trompe pas de cabine, va pas déranger la demoiselle dans celle du fond ! » Si ça se trouve, c’était une mégère tout sauf sexy. Mais ça le faisait bien rire en tout cas.
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Je n’aime pas pleurer, certains le font de manière très régulière pour que la pression ne soit pas trop important. Il s’agit probablement même d’un moyen idéal pour décompresser, j’aimerais être capable de faire une telle chose. La vérité c’est que je n’ai jamais versé la moindre larme devant mes amis, même lorsque mon père m’a envoyé aux urgences, c’est-à-dire une fois tous les mois minimum la dernière année avant sa mort. Je me suis toujours arrangé pour ne jamais craquer et me montrer plus vulnérable que je ne l’étais déjà lorsque quelqu’un d’autre était présent. En prison j’ai craqué une fois face à ma mère, la seule et unique visite qu’elle est venue me rendre, celle où elle m’a annoncé ne plus jamais vouloir me revoir. L’abandon, c’est tellement douloureux. Depuis que je suis sorti d’un enfer trop imposant pour moi, j’ai remarqué qu’il m’arrivait plus souvent d’être ému. Respirer un air différent, être de nouveau libre ça fait des miracles, pas ceux que j’aurais tendance à attendre cela dit. Je n’apprécie guère cette sensibilité, la faute à ma fierté et à mon sens aiguisé de l’autoprotection. Ce n’est pas de ma faute, pendant trois ans j’ai été victime puis témoin de beaucoup d’actes qui te dégoutent du genre humain, je n’ai plus vraiment foi en l’humanité après cela même si tout est effectivement différent à l’extérieur… A priori puisque de nouveaux prisonniers nous rejoignaient tous les jours ou presque. Craquer face à Jacey n’est pas agréable, je me sens stupide même. J’entendrais presque la voix de Sanchez, l’un des détenus, me dire fais pas ta tapette. Je me souviens de l’intonation de sa voix, de son sourire moqueur, de cette envie de révolte que cela faisait naitre en moi. « Hey Graham, y a pas de mal, ok ? C’est normal, t’as pas à avoir honte. » Je n’ajoute rien, concentré sur moi-même, je prends une longue inspiration et expire, encore une fois, allez deux pour la route. Je m’apaise petit à petit, progressivement. On ne parle plus de la prison, il n’y a de toute manière plus rien à dire, je tairais pour le restant de mes jours ce qui m’est arrivé là-bas, pas besoin de rajouter un traumatisme à ceux qui n’étaient pas là pendant mes jours les plus sombres. J’ai survécu, le principal non ? On parle colocation et je dois admettre que l’idée m’emballe, je m’imagine très bien vivre avec mon frère, ne serait-ce pas l’occasion rêvée pour définitivement renouer, lui et moi, comme au bon vieux temps avec en bonus un appartement à nous et davantage de maturité. Ce projet m’inspire, me fait retrouver un semblant de bonne humeur, peut-être même trop. « C’est une excellente idée ! Tout dépendra d’où on en est tous les deux, mais ça serait génial ! » Génial ? Enorme oui. « Bon, en matière de déco j’espère que ta copine a du goût parce que bon, on est des mecs et j’viens de passer trois ans dans une cellule, j’suis pas sûr d’avoir compris les dernières tendances en la matière. » Autant faire un effort si nous décidons réellement de nous mettre tous les deux en colocation, qui n’aime pas rentrer à la maison dans un bel espace agencé avec goût ? Nous dévions sur un sujet que l’on a tendance à trop relier aux hommes, toutes les filles imaginent que dès que nous sommes réunis nous parlons cul. Ce n’est pas le cas, pas plus qu’elles en tout cas. Je suis même persuadé que parfois ces beautés fatales nous surpassent là-dessus. Toujours est-il que je n’ai pas encore trouvé chaussure à mon pied, peut-être parce que je continue de penser à Leandra ? Ç’en devient presque gênant. Une addiction, ce n’est ni plus ni moins qu’une putain d’addiction. La jeune femme a refait sa vie, qui pourrait lui en tenir rigueur après trois ans ? « Je vais réveiller le nighteur qui sommeille en toi ! » Je pouffe de rire, lui tendant la main et ajoutant, provocateur. « Je te défi d’y parvenir ! » Il a du boulot le petit, il va très vite s’en rendre compte. En parlant d’amour, revenons quelques minutes sur sa petite amie, je suis curieux d’en apprendre plus à son sujet. « Ca fait deux ans que je suis en couple. Enfin, deux ans si on omet toutes nos ruptures. On est peut-être le couple le plus instable mais paradoxalement le plus stable d’Harvard. Elle s’appelle Jade. Je te la présenterais ! » Deux ans, c’est énorme, malgré les pauses ils m’ont l’air de former un couple relativement solide. « Je suis très heureux pour toi, et j’ai hâte de la rencontrer ! » Il m’apparait même essentiel que je fasse officiellement sa connaissance, elle est la petite amie de mon meilleur pote après tout, ce n’est pas rien. Arrivés au centre commercial, j’opte pour une première boutique, surement pas le premier choix par excellence quand on jette un petit coup d’œil aux prix mais Jacey me convainc finalement de ne pas y prêter attention et de me lancer. Il va sévèrement regretter d’avoir voulu m’emmener ici, je dévalise le magasin en très peu de temps et improvise une première vague d’essais, direction la cabine pour débuter la séance. « Tu as le droit qu’à deux motifs de refus : ça ne te plait pas, ou ça ne te va pas. Je t’attends là devant la cabine, fais le défilé, je te dis ce que j’en pense. » J’acquiesce bien sagement, comme un enfant. « Oui papa ! » Je me permet même d’ajouter, taquin. Une partie des cabines sont déjà occupées, il n’en reste plus que deux, un peu plus loin, au fond de la pièce. « Te trompe pas de cabine, va pas déranger la demoiselle dans celle du fond ! » Je tourne la tête, un sourire provocateur aux lèvres et approche de la fameuse cabine. En ressort au moment où je m’apprêtais à rentrer à l’intérieur une jeune femme, quatre-vingt ans au minimum et déjà bien usée par la vie, ou comment qualifier les rides poliment. « Toutes mes excuses, je pensais que la cabine était libre. » Elle bafouille, marmonne dans sa barbe et s’éloigne. Je me retourne vers Jacey, un petit air dégoûté. « Demoiselle hein ? DEMOISELLE ! » J’éclate de rire et m’enfonce dans la cabine laissée vacante par la vieille dame. J’enfile le premier t-shirt, col V et un pantalon en tissu beige que dire de plus que… « RENAISSANCE ! » Je gémis, j’aurais presque un orgasme en constatant que je retrouve un semblant de style. Je repousse le rideau et avance pour rejoindre Jacey. « Tu n’as aucune idée du bien que ça fait de remettre les pieds dans des fringues qui sont à ta taille et tout à fait portables. »
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Si Graham venait à avoir besoin d’aide pour parler de ce qui s’était passé en prison, Jacey n’hésiterait pas à lui proposer d’aller voir sa mère à New York. La grande psychiatre de renommée avait toujours été aussi muette qu’une tombe sur chaque secret qui lui était confié. Elle avait atteint sa renommée par cette confiance qu’elle instaurait avec ses patients, et Jacey n’avait jamais rien su d’aucune de ses consultations. Alors, il lui dirait qu’il pouvait être sûr qu’elle lui viendrait en aide et que jamais elle ne répéterait quoi que ce soit à son fils, même s’il était le meilleur ami de ce dernier et qu’il aurait aimé qu’il lui conte ses malheurs pour pouvoir le soutenir. Parfois, le mal fait office d’une bombe à retardement et vous en payez les conséquences plusieurs années plus tard. Il ne voulait pas que ça arrive à Graham, alors peut-être qu’il lui suggèrerait de rentrer avec lui à New York une fois, ne serait-ce que pour passer des vacances avec lui, ou juste pour l’aider. Il ne le forcerait pas, mais Jacey avait conscience que son ami avait vécu des événements traumatisants et qu’il ne pouvait pas tout traverser seul. Mais justement, peut-être que se retrouver en colocation ensemble pourrait l’y aider. La seule chose qui le freinait, c’était Jade, mais ils n’en étaient pas encore là, il fallait qu’il trouve un remplaçant à la colocation s’il souhaitait partir, et ce n’était pas chose aisée, car si lui avait de l’argent, ce n’était pas le cas de tout le monde à Harvard. Pour autant, ça ne l’empêchait pas de plaisanter. Graham considérait que l’aide de Jade pour l’aménagement de l’appartement n’était pas de refus, et Jacey fit mine de s’offenser en croisant les bras et en tirant la moue. « Qui te dit que j’ai pas de goût ? Et je peux payer une décoratrice ! » Ca voulait donc dire qu’il n’avait pas de gout ou alors qu’il ne se sentait pas capable d’embellir un appartement, lui qui était pourtant plutôt ordonné et qui avait toujours tout vu en grand et qui aimait le classe mais sobre. Il ricana tout de même parce que le jeune homme en face lui donnait juste l’impression de revivre. L’époque de New-York lui manquait parfois. Leur bande de potes était juste magique, ils en avaient fait des conneries ensemble, ils avaient bien ri, ils avaient vécu comme si New-York leur appartenait. Les choses avaient bien changé à présent, il fallait se responsabiliser, et les deux jeunes hommes semblaient avoir à cœur de donner un sens à leur avenir. Graham aborde d’ailleurs le sujet des femmes qu’il n’a plus côtoyées depuis de longues années. A part sa meilleure amie. Ce n’est pas grave, le sens de la séduction, ce n’est pas une question de pratique. Son ami est suffisamment beau-gosse et intelligent pour plaire à des milliers de femmes. Graham le mettait au défi, et il sourit comme s’il se sentait gagnant d’avance : « Je sens que je vais bien rigoler ! Je te rappelle que je suis un danseur, donc tu vas être obligé de danser et de devenir le prince du dance-floor ! » Il avait envie de rire, de s’amuser, de profiter de la légèreté de leur après-midi, ça lui convenait parce qu’il trouvait que Graham pouvait tout autant apprécier la journée que lui et ça faisait du bien de pouvoir être utile au renouveau de son pote. Ils parlaient aussi de Jade, et Jacey était confiant, il savait que Graham trouverait Jade parfaite. A New-York, Jacey n’avait pas eu franchement de chance en termes de relations, il s’était dit que de toute façon il finirait par se comporter comme tous ces mecs qui enchainent les relations, et ici, il avait rencontré Jade à la troupe de danse. Il ne l’avait pas rejointe dès son arrivée, et il aurait peut-être dû. Parce que depuis, elle le rendait heureux. « Je pense qu’elle te plairait. C’est une fille bien. Tu me diras ce que tu en penses quand tu la verras. » Et il était persuadé que la Mather adorerait le Winthrop qui était loin de l’image de ces derniers. Graham le taquine ensuite, et il le bouscule légèrement en éclatant de rire : « Va te faire voir, je suis pas ton père ! » Mais c’était presque le rôle qu’il endossait aujourd’hui, même s’il restait cet ami jovial qu’il avait toujours été, qui adorait les blagues en tous genres. Graham avait osé s’approcher de la cabine que Jacey avait désigné, et évidemment son ami se retrouva dans une situation plus que gênante qui fit pleurer de rire le jeune New-Yorkais dans une rire plus que tonitruant avant de se calmer ou du moins de le tenter et de lui fournir une réponse : « Bah quoi, c’est une demoiselle ! Mais d’un certain âge ! » Bon, les femmes de ce genre, très peu pour Graham. Il prenait note. Et il prit note aussi du premier essai. Graham était transformé. Ses vêtements lui allaient parfaitement, et Jay en eut la bouche bée. « Mec, ça te va super bien. Je suis content de pouvoir t’aider de n’importe quelle manière qui soit. Tu le mérites. » Oui, cette fois, son ami pouvait se regarder dans la glace, s’admirer et être fier de lui. Il ne pouvait en être autrement.
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Il m’arrive souvent de me demander s’il ne serait pas plus prudent de conserver certains secrets bien au chaud, dissimulés sous les apparences. C’est ce que j’ai choisi de faire avec une bonne partie de mes années en prison, il m’arrive souvent d’en parler, ne serait-ce que pour répondre aux questions que se posent mes amis, mais j’ai pris soin de toujours me contenter de raconter le sommet de l’iceberg, la partie visible, que tout le monde connait. Dites-moi, qui aurait le plus de mal à dormir la nuit si je parlais des viols, de la violence, de la hiérarchie qui découle de la capacité de chacun à se défendre et à insuffler des dégâts aux autres… Serais-je toujours traumatisé où serait-ce mes plus proches amis ? Si je racontais ne serait-ce que le quart de ce que j’ai dû endurer pendant trois ans à Jacey je suis à peu près certain qu’il s’en voudrait, je n’ai pas envie de cela. J’ai sauvé ma vie en l’arrachant à mon père, je suis celui qui tenait le couteau lorsque ce dernier a pénétré la peau de mon paternel. Je suis celui qui est resté impuissant, qui a échoué après avoir pensé pendant des mois qu’il changerait, qu’il ouvrirait les yeux après m’avoir condamné à un séjour aux urgences une énième fois. Ce sont mes fantômes, mes traumatismes, mes blessures et je ne veux surtout pas les infliger à quelqu’un à qui je tiens. J’oublie tout cela lorsque nous partons sur une hypothétique colocation, ne serait-ce pas parfait d’emménager tous les deux ? Cette simple idée me lance sur une humeur plus joyeuse, communicative. Je taquine même Jacey sur sa capacité à décorer un appartement. « Qui te dit que j’ai pas de goût ? Et je peux payer une décoratrice ! » Il croise les bras autour de sa taille et arbore un petit air boudeur, un peu comme le ferait un enfant qui n’aurait pas obtenu ce qu’il désire. Je ris, me moque de lui, surenchérissant. « Toutes nos années d’école attestent de ton mauvais goût en déco. » Je force le trait cela dit, il n’a pas si mauvais goût que cela, je dirais même que lorsqu’il veut il s’en sort plutôt bien. C’était en tout cas le cas par le passé. Oh et voilà que l’on se met à parler des filles, je déconne là-dessus mais mes testicules ne sont pas de mon avis, elles ne prennent pas du tout le sujet avec légèreté si vous voyez ce que je veux dire... Trois ans c’est une éternité quand vous êtes habitué à une pratique sexuelle disons, régulière. Je glousse et repense à Leandra, elle est celle à qui je pense en permanence, nous sommes restés ensemble plusieurs années, Jacey a eu l’occasion de la rencontrer à l’époque. Si mon père n’avait pas été là nous ne nous serions jamais séparés, j’ai choisi de rompre lorsqu’il est devenu trop violent, qu’il a dérapé même en la présence de cette dernière. J’ai choisi de la protéger et depuis, trois ans plus tard, mon tour est largement passé. L’amour ne se commande pas, dommage que nous ne soyons plus deux à le ressentir de la sorte. « Je sens que je vais bien rigoler ! Je te rappelle que je suis un danseur, donc tu vas être obligé de danser et de devenir le prince du dance-floor ! » Danser, je n’ai pas fait cela depuis une éternité, en prison on est vraiment privé de tout quand on y pense bien, merde, je n’étais déjà pas un danseur exceptionnel à l’époque alors imaginez maintenant. « Bon, okay, je danserais avec toi, mais je te préviens, si tu essayes de me peloter parce que tu ne résistes pas à mon déhanché je te fais manger tes dents, capiche ? » Je pouffe de rire, merde ce que cela fait du bien de se détendre, de relâcher la pression… D’être soi-même ! Il m’a manqué, ma vie m’a terriblement manquée, tout ce que j’ai laissé derrière à l’époque me manque, je me retrouve parfois sur de petites périodes, un peu comme aujourd’hui. Mon pote est en couple depuis une période inhabituellement longue, lui que j’ai toujours connu très indépendant et séducteur, il n’a jamais vraiment réussi à se poser lorsque nous étions plus jeunes. Je suis heureux de constater qu’il a trouvé la fille qui l’aura fait rentrer dans le droit chemin. Arrivés devant les cabines d’essayage je relève un défi stupide, je fonce droit dans la gueule du loup et je me fais avoir. Définitivement pas une demoiselle. J’entends au loin le rire moqueur de Jacey, difficile de rester sérieux devant la vieille dame qui m’adresse un sourire assez… Gênant ! Je la laisse partir, me retourne vers Jacey que je fusille du regard. J’en ris également, mon dieu ce que nous sommes stupides. « Bah quoi, c’est une demoiselle ! Mais d’un certain âge ! » Je me décale pour pouvoir regarder derrière Jacey cette fameuse petite dame. « Je sais que j’ai la dalle mais quand même ! » Plutôt s’acheter une poupée gonflable, je n’ai jamais été attiré par les cougars, pas celles qui ont autant de bougies au compteur. Trêve de plaisanterie, je me lance dans la folie nommée essayage, je ressors vêtu d’une première tenue qui me va à la perfection. Je me retrouve bien là, les muscles en plus. « Mec, ça te va super bien. Je suis content de pouvoir t’aider de n’importe quelle manière qui soit. Tu le mérites. » Mon sourire s’étire naturellement, tellement de compliments sur ma petite personne, je ne peux d’ailleurs m’empêcher de plaisanter et de lui balancer, taquin. « Avoues, cette nuit tu penseras à moi quand tu te tâteras la nouille ! » Yeurk, rien que d’y penser et j’en aurais presque la nausée, je ris et retourne à l’intérieur de la cabine, les tenues s’enchainent et j’exerce déjà un certain tri, certains trucs semblaient beaux mais ne me vont pas du tout.
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Jacey sait que les enfants ont parfois des gouts assez surprenants. Lui étant fan de sport n’avait pas souvent prêté à son allure générale quand il était enfant. Il possédait pourtant que des vêtements de marque, mais l’enfant préférait aisément les survêtements et les t-shirts à l’effigie de ses sports préférés que les jolis vêtements que sa mère souhaitait qu’il porte. Ce n’est que bien plus tard qu’il avait développé un goût certain pour la mode et qu’il fit un peu plus attention à son apparence. Pour autant, Jacey avait envie de jouer l’enfant avec son ami, comme s de pouvoir le voir et passer du temps avec lui c’était retrouver la période radieuse de son enfance. « C’est pas vrai ! Comme tu mens ! » Dit-il laissant le ton de sa voix s’emballer. Il était tellement heureux d’avoir retrouvé son ami de toujours. Celui qui avait toujours été là pour lui, qui ne l’avait jamais jugé, qu’il l’avait accepté comme il était. Il l’avait toujours rassuré quand il flanchait en pensant que les autres avaient raison, qu’il ne pouvait pas se considérer comme un Brooks tout ça parce qu’il était noir. Graham avait été un pilier de toute son enfance, la voix de la raison. Et à y repenser ainsi, il culpabilisa de nouveau : de ne pas avoir cherché plus que ça à avoir des nouvelles voyant qu’il ne lui répondait pas. Pourquoi n’avait-il jamais osé aller frapper chez les Singleton ? Il se posait encore la question. Au fond, il lui aurait peut-être évité la prison, ils auraient pu prendre le meilleur des avocats, ou en parler à des flics plus compétents pour lui épargner le passage par la case prison. Dieu seul sait ce qu’il s’était passé entre ces murs, et si Jacey ne voulait pas raviver les mémoires de son ami, il voulait lui faire oublier son absence. Parce qu’elle n’était pas volontaire, mais il avait été trop lâche pour en apprendre plus, préférant croire que son ami l’avait abandonné. Cependant, il était ravi de voir que rien n’avait changé ; c’était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés au fond. Jacey et Graham les inséparables, trainant dans tous les recoins de New York, refaisant le monde. A l’époque Graham était bien différent du garçon meurtri qu’il était, mais même si les choses avaient évolué, Jacey trouvait que Graham s’était encore plus amélioré, qu’il était encore meilleur qu’avant, et ça le faisait sourire. De plus, il n’avait pas perdu son humour, et Jacey revivait. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas ri de cette façon. Ici, il n’avait que Jeisa avec qui il avait pu partager, et Jade aussi, même si leur relation amoureuse avait mis fin à cette possible amitié. Parce qu’ils possédaient bien plus que ça. Graham, il était comme son frère. D’ailleurs ce dernier plaisantait sur sa façon de danser, et insinua que Jacey pouvait s’enticher de lui. Les désirs homosexuels n’étaient pas du tout son genre, et si le garçon respectait que d’autres pouvaient en avoir envie, il savait que ça ne serait jamais son cas. Pas même bourré. Pour autant, il s’avança vers Graham feignant l’intérêt en ironisant : « En même temps ta paire de seins est vraiment divine mon cher ! » Ses muscles saillants étaient bien plus développés que ceux de Jacey qui n’avait pourtant pas à rougir de sa plastique. Les garçons étaient lancés dans leur délire commun et ils poussaient la chose plus loin sans arrêt, ne craignant pas les regards. Ils n’avaient de toute façon rien à cacher, leur bonne humeur communicative en rafraichirait plus d’un. Ils se ressemblaient beaucoup tous les deux, si ce n’est leur ethnie différente. Il aurait été fier d’avoir un frère comme lui. La bêtise de Jacey se retrouve chez Graham et les deux hommes ricanent comme au bon vieux temps. Graham a été naïf sur le coup, mais Jacey méfiant au possible sait que son ami se vengera. Se moquant du blondinet et de la vieille dame, il poursuit ses rires : « On dit qu’on devient meilleur avec l’âge ! L’expérience te manque alors t’aurais dû tenter ta chance ! » Il y a cougar et cougar quand même. Une femme d’une quarantaine d’années peut-être désirable, une femme de soixante-quinze, beaucoup moins. Son vieil ami resplendit dans sa nouvelle tenue, et si Jacey n’est pas avare en compliments, son ami n’arrête pas de se foutre de lui. Ca fait cependant beaucoup rire le fils adoptif des Brooks qui adore se tourner en dérision, mais cette fois, il lui répond en lui suggérant qu’il n’a pas besoin de son bras pour se satisfaire. « Mec, mon lit est pas vide la nuit, si j’ai des envies je peux les partager Jade et pas mon bras gauche ! » Avec Jade, c’est plus que royal. Pas besoin de se satisfaire autrement. Tandis que son ami se change et essaye un tas d’autres affaires, Jacey finit par lui poser une question bien plus sérieuse. « T’as des nouvelles de ta sœur ? » Il se demande bien si la jeune fille est restée fidèle à son frère.
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[justify]Ce que cela fait du bien d’être à nouveau réunis, ici, avec Jacey qui me permet de me remémorer une partie de mon passé joyeuse. Je n’ai plus l’habitude de me sentir ainsi, d’éprouver une certaine nostalgie vis-à-vis des précédentes années écoulées alors que j’aurais tendance à ne me souvenir que de mon père et de chacun des coups qu’il a porté, plus violemment à chaque fois, lorsque je me remémore le « bon vieux temps ». Renouer avec mon meilleur ami, mon frère comme j’ai toujours aimé l’appeler pourrait être un bon moyen d’entamer une sorte de thérapie personnelle, une introspection pour me recentrer sur ce qui importe réellement. Et si son amitié me permettrait de tourner la page sur la partie de ma vie la plus sombre pour apprendre à aimer la vie à nouveau, à en profiter avec une insouciance que je pense avoir sacrifiée au profit de la prudence en prison. Je suis optimiste, un fait tellement rare que quoiqu’il arrive je préfère ne pas me poser de questions et profiter du moment pour prendre de grandes bouffées d’oxygène. C’est tellement agréable d’avoir l’impression d’être comme tout le monde, de ne pas avoir à m’inquiéter, de ne pas être sur mes gardes… Être moi, tout simplement, il y a tellement longtemps que je ne me suis pas permis de l’être que j’ai l’impression d’être un inconnu, de ne plus me reconnaitre. « C’est pas vrai ! Comme tu mens ! » Il commence à gueuler comme un putois, ne me fournissant qu’un peu plus de contenu pour bien me moquer de lui. « Ah oui ? Et si je ressortais les photos de ta chambre d’enfant ? Et de l’appartement que tu as redécoré pour l’anniversaire de ta grand-mère lors de son soixante-douzième anniversaire ? Tu veux vraiment que je m’aventure dans ces dossiers dis ? » Il sait très bien de quoi je parle, si je n’avais pas été en prison pendant trois ans j’aurais probablement pu parler de son appartement également, avant l’arrivée de sa petite-amie, mais j’ai loupé cette transition dans sa vie. Je suis seulement en train de l’expérimenter de mon côté, avec beaucoup de retard. Nous n’avons plus une minute, nous enchainons à un rythme assez incroyable les blagues, nous n’hésitons pas à nous taquiner sans complexes, comme au bon vieux temps. Merde, je suis vraiment nostalgique de cette période où nous n’étions que des gosses qui apprenaient à vivre, qui se découvraient et qui traversaient les premières étapes plus compliquées de la vie en se serrant les coudes. Nous avons vécu et traversé nos premiers émois ensemble, nous nous sommes soutenus lors de notre première déception amoureuse… Tout ce qu’il s’est passé dans notre vie nous l’avons partagé et je crois que c’est quelque chose qui me manque vraiment, ne pas avoir de secrets pour une autre personne, être compris sans avoir à ouvrir la bouche. Je ne peux malheureusement pas retrouver cela, mes confessions pourraient le hanter pour le restant de ces jours, il s’en voudrait et je ne veux surtout pas que cela arrive. Il n’a certes pas été présent, mais ce n’est pas de sa faute, c’est moi qui tenait le couteau lorsque mon père s’est empalé dessus, il n’y avait que moi pour le repousser violemment et le défenestrer. Ce n’était pas intentionnel, mais le mal a été fait. Je rebondis sur ces propos, insinuant qu’il pourrait tomber follement amoureux de moi si je me mettais à danser à côté de lui. Je le taquine, ni lui ni moi n’avons pour habitude d’être tentés par les charmes masculins. Si je n’ai pas eu le choix en prison, si j’ai été sali par des prisonniers de manière on ne peut plus violente et abusé, trop maigre, innocent et naïf pour me défendre avec succès les premières fois… Si tout ceci m’a marqué au fer rouge ça ne m’a nullement donné envie de sortir avec un mec. Les femmes sont parfaites, pourquoi aller voir ailleurs ? « En même temps ta paire de seins est vraiment divine mon cher ! » Je pouffe de rire, glissant mes doigts le long de mes pecs pour les caresser en faisant mine de me pincer le bout des tétons. « Ils sont cent pourcent naturels qui plus est, tu veux palper ? » Je lui propose en bombant le torse et en m’approchant, à deux doigts de me frotter contre son bras, n’hésitant pas à aller toujours plus loin dans notre bêtise. Nous atteignons le paroxysme au moment où j’accoste la vieille dame que je pensais être plus jeune, j’ai peut-être un poil faim mais pas au point de coucher avec une dame de cet âge. Elle est certes bien conservée pour son âge mais tout de même. « On dit qu’on devient meilleur avec l’âge ! L’expérience te manque alors t’aurais dû tenter ta chance ! » Il ajoute, en se foutant bien de ma gueule. « Certes, tu devrais peut-être aller la voir alors, toi qui, si mes souvenirs sont bons, avait des petits soucis de précocité. » Je rebondis malicieusement. Je n’ai jamais entendu l’une de ses copines se plaindre, je me contente donc d’inventer pour bien l’embêter. Trêve de plaisanterie, je me lance dans des essayages intensifs, retrouvant une pointe de modernité avec les pantalons en toile, légers et colorés qui moulent mon boule musclé. Si avec ça je ne trouve pas chaussure à mon pied, c’est que je ne peux définitivement plus rien pour moi. « Mec, mon lit est pas vide la nuit, si j’ai des envies je peux les partager Jade et pas mon bras gauche ! » Une moue boudeuse vient remplacer mon sourire. « Ouais, bon ça va, on n’a pas tous de la chance, prétentieux va ! » Je lui tire la langue, retourne à ma cabine pour me déshabiller et essayer une nouvelle tenue. Un t-shirt très coloré, avec des fleurs en guise de motif, le truc qui, parait-il, est très à la mode. Au point de m’aller ? Pas vraiment. « T’as des nouvelles de ta sœur ? » Je m’arrête, coupé net dans mon essayage. Je réponds, d’un ton nettement moins enjoué et plus sérieux. « Je n’ai pas encore pu la revoir, elle est venue une fois ou deux en prison mais ma mère n’était pas au courant. Elle lui a interdit de me voir ou de me parler… On s’écrit des lettres, je suis obligé de les envoyer à sa meilleure amie pour qu’elle puisse les lire. » Je suis blasé quand j’y repense, ma sœur me manque terriblement. Elle est la seule à avoir été présente malgré toutes les épreuves, elle sait comment était notre père, elle sait que l’un de nous aurait fini par y passer si les choses avaient été différentes.

PS : Je suis impardonnable, toutes mes excuses (une fois de plus) pour le temps de réponse.
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Graham avait envie de plaisanter, de montrer que de leur enfance, il n’avait rien oublié. C’était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés tous les deux. Jacey appréciait de pouvoir compter sur son ami d’enfance, de pouvoir continuer à profiter de ces bons moments comme s’il était encore à New York. Il appréciait Cambridge, mais ça ne remplaçait en rien Manhattan ou Brooklyn et encore moins l’Upper East Side d’où il venait. L’insouciance de ses plus jeunes années lui manquait parfois. Mais rien ne leur empêchait de continuer de se comporter comme des enfants. Ils pouvaient continuer les batailles de boules de neige en hiver, de plonger des glaçons dans le caleçon de l’autre en plein été, faire des glissades dans les flaques de boue et autres bêtises en tous genres. Juste pour profiter. Aussi, ils se comportaient de la même manière dans le centre commercial, à jouer entre eux et à se tourner en ridicule. Graham avait une bonne mémoire, et ne cessait de piquer au vif le futur avocat qui ne se laissait pas démonter pour autant. « Ma chambre j’avais pas choisi le papier peint ! J’ai voulu la redécorer à l’effigie de Michael Jordan ! Et moi je trouvais ça réussi ! Fais gaffe Graham je pourrais ressortir les photos de toi avec un slip sur la tête complètement nu ! » Il avait fait exprès de le dire un peu plus fort pour voir la réaction de son ami. Il savait bien que personne ne les écoutait. Ils étaient dans leur monde, où tout leur appartenait, où le rire était le seul maitre. Il souhaitait que Graham réapprenne à vivre, qu’il cesse enfin de se torturer car le problème à son bon développement n’était plus là pour lui causer du tort. Il s’était lui-même fait justice, et même s’il en avait souffert, il avait maintenant le droit de vivre en paix sans que personne ne l’empêche de le faire. Ici tout du moins. Il n’avait pas revu la famille Singleton, il n’avait donc pas connaissance des rapports qu’ils entretenaient, mais il les pensait conflictuels. Un décès par meurtre ne rapproche jamais la famille. Même si c’est pour l’y aider. Autrefois, Jacey connaissait bien cette famille. Et s’il devinait que Graham n’entretenait pas de bons rapports avec sa mère, il était prêt à aller parler à cette dernière afin qu’elle entende raison. Elle n’avait qu’un fils, et mine de rien, l’un comme l’autre devait s’entraider pour retrouver le chemin du bonheur. Mais l’heure n’était pas aux problèmes, l’heure était à la bonne humeur, à l’entraide et aux retrouvailles. Ils continuaient de jouer et ils poussaient le vice tellement loin que certaines personnes commençaient par être gênées et s’écartaient d’eux, ce qui fit pouffer de rire le jeune Brooks. « Tes gros tétons les font fuir alors je vais éviter de les tâter ! » Et s’il s’amuse de la situation de Graham, il ne se fait pas de souci pour lui, il trouverait bien chaussure à son pied rapidement. Et puis sa meilleure amie, ne l’avait-il pas en vue ? Il aurait voulu aborder le sujet sauf que son ami vint faire une blague encore plus dérangeante que les autres, et il fit mine de s’insurger : « Mais quoi ?! Qu’est ce que tu vas raconter là ! Tu confonds avec ta propre expérience, ça va plus ! » Il lui tapa gentiment sur la tête, et puis son ami poursuivant ses essayages, il râlait par rapport à la chance qu’avait Jacey de partager son lit avec la femme qu’il aimait. L’occasion était trop bonne, il finit par rebondir pour aborder le sujet dont il souhaitait parler. « Et ton amie Leandra ? Elle ne te plait pas ? » Simple question, mais il était prêt à observer la réaction du jeune Singleton, persuadé qu’il l’appréciait plus que de raison. Et puis, Graham essaye un t-shirt à fleurs que Jacey trouve horrible, mais il se garde bien de lui dire, car il parle de sa famille, et le jeune étudiant arbore une mine plus sérieuse, un air plus grave. « Je trouve ça triste. Et elle ne peut pas venir ici ? Si c’est une question d’argent tu sais que je peux t’aider… » Il ne pourrait pas se passer de sa sœur lui-même. Lenaïs était si importante à ses yeux qu’il n’aurait pas pu rester là sans rien faire, si d’aventure ses parents les avaient empêchés de se voir.

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