Rencontre au sommet de la EH (pv May)

May & Tate.

Soldat Eliot ▽ Tu sais que tu peux compter sur moi, je suis la.

Il y avait eu pas mal de mouvement chez nous, a la Eliot House ces derniers temps. Tate et les autres avaient réussis a se remotiver après l'échec de la Housing Day avec le succès de la soirée Great Gatsby. Tate savait bien que Zakhar et May, la présidente de la maison se démenait pour que la Eliot House reste la meilleure maison sur le campus d'Harvard. Le beau Eliot avait terminé ses heures de cours depuis longtemps, avait rendu ses devoirs et au lieu de rester dans sa chambre a regarder les heures passés et a brouiller du noir a cause de ses insuccès amoureux, il avait décidé d'aller rendre visite a quelqu'un qu'il appréciait beaucoup: la présidente May ''Chan'' Lee! D'accord, elle était la présidente et tout le tralalala mais il semblait qu'un lien s'était développer entre les deux. Il se sentait parfois obliger de protéger ou surveiller les arrières de May car il voulait qu'elle soit heureuse, pour son bien a elle mais aussi celui de la Eliot House. Ayant du temps a tuer avant d'aller faire des heures supplémentaires au bureau d'avocats, Tate toujours aussi bien vêtu de son costard et verre a la main se rendait au bureau de May pour voir si elle était présente. Tate arriva devant les grandes potes qui derrière abritait le bureau de la présidente et il ouvra les portes, cherchant May. Elle n'y était pas mais il avait envie de la voir. Il lui envoya un texto pour lui dire qu'elle vienne le rencontrer le plus vite possible, simulant qu'il avait une urgence dans le bureau de la présidente. Tate souria après avoir envoyer son texto a May et il l'attendit dans son bureau même s'y il ne savait pas s'y il avait vraiment le droit d'être la. Son regard se perdit a travers la fenêtre, pensant que May était très chanceuse d'avoir une vue sur presque tout le campus depuis son bureau. Il espérait qu'elle vienne a sa rencontre. ▲ RIMBAUD

(c) AMIANTE

J'avais encore quelques travaux à terminer à l'appartement, malgré tout je gardais le moral, je l'arrangeais à ma façon, parce que après tout ça allait être mon petit cocon de bonheur...avec ou sans Owen. Il se faisait tard, enfin la nuit était tombée sur le campus, sur la ville aussi, et je pensais passer une petite soirée tranquille, hâtive de passer ma journée du lendemain à faire du shopping avec Camille. J'avais encore les yeux rougis par mes larmes qui n'avaient cessées de couler depuis que j'avais lu cette fameuse lettre. Mon portable vibra, je me précipitais dessus, espérant encore que ce soit un message d'Owen... Mais il s'agissait de Tate, qui depuis quelques temps était devenu la personne dont je m'étais rapprochée. Il était souvent là pour moi, et je ne lui avait pas encore parlé du départ d'Owen. Il me demandait de passer à la Eliot House, m'expliquant qu'il y avait une urgence là-bas, je quittais mon appartement et m'y rendais le plus rapidement possible. Arrivée sur place, j'eus un pincement au coeur, j'avais quitté le bâtiment de la confrérie pour vivre avec Owen, mais finalement tout cela n'avait servi à rien.

J'arrivais dans mon bureau, les joues légèrement rosies à cause du froid de l'extérieur et apercevait le jeune homme qui était en costume, et je lui adressais un sourire, espérant masquer ma peine dans ce sourire.

"C'est quoi la grosse urgence ?" que je lui demandais avant de venir l'embrasser sur la joue comme j'avais pris l'habitude de le faire avec lui.

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May & Tate.

Soldat Eliot ▽ Tu sais que tu peux compter sur moi, je suis la.

J'étais perdu dans mes pensées pendant un moment. La vue du bureau de May me rappellait quelque chose d'un peu trop familier, la vue du bureau de mon père sauf que la vue était sur les alpes suisse et pas le campus de l'Université Harvard. Je finissais mon verre et le posa sur la petite table dans le bureau de May en attendant de voir de ces nouvelles. J'allais lui renvoyer un texto pour lui dire en quoi il y avait une urgence ici et qu'elle devait venir rapidement pour gérer le tout mais May arriva en coup de vent dans son bureau.

Je lui souriais en retour après qu'elle m'embrassa sur la joue. Elle était toujours aussi mignonne Madame la présidente. Elle avait les joues rosies par le froid, j'avais oublié un moment que May avait son propre appartement en dehors de la Eliot House. Oups, ca l'arrivait des petits oublis. Pour répondre a son baiser sur la joue, je la pris dans mes bras et lui dit: ''Alors madame la présidente, l'urgence était que j'avais envie de te voir.'' J'espérait que je l'avais pas déranger alors que peut-être elle faisait de quoi d'important a cette heure sauf peut-être dormir? Je l'entraîna sur son sofa dans son bureau et je lui souris avant de lui dire:

''J'ai remarqué que tu souriais plus autant qu'avant ces derniers temps May alors je voulais savoir si tu avais envie de discuter. Je peux m'en aller aussi..'' ▲ RIMBAUD

(c) AMIANTE

Heureusement que dans mon bureau il faisait chaud et que le concierge avait daigné activer le chauffage sur tout le campus. Les premières neiges n'allaient pas tarder à tomber à tous les coups. Je me frottais les mains pour les réchauffer avant que Tate ne me prenne dans ses bras, je l'aimais bien ce gars, avec moi il était toujours adorable et gentil comme tout. Il avait tout du parfait confident et on se posait sur le sofa qui régnait dans le bureau, sofa où parfois j'avais fait des siestes quand la fatigue me tombait dessus sans prévenir. La raison pour laquelle il m'avait fait venir me fit sourire, un des premiers sourires certainement depuis ma rupture avec Owen.

Tate avait grillé que quelque chose n'allait pas, et je ne pouvais pas lui mentir, comme si il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Je ne savais pas vraiment par où commencer, mais je me lançais malgré tout.

"Tu as l’œil, c'est dingue, je peux rien te cacher, c'est injuste. Mais tu as bien remarqué, ça va pas fort... Je ne sais plus si je t'en avais parlé, je devais me marier en Décembre, mais finalement mon fiancé a quitté Harvard..."

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May & Tate.

Soldat Eliot ▽ Tu sais que tu peux compter sur moi, je suis la.

J'avais audacieux d'entrer dans le bureau de May sans avoir reçu d'invitation mais je savais qu'elle ne serait offusqué car depuis certains temps, on s'était rapprochés et si je sentais que j'avais pas besoin d'arriver au secours de ma présidente, on avait établit une relation de confidents. J'étais heureux de la voir sourire, elle était plus jolie avec son traditionnelle sourire sur les lèvres comme depuis qu'elle avait remportée les élections présidentielles de la maison. Une de mes plus grandes qualités, était sûrement l'écoute. Alors comme un psy, j'étais May me parler de ce qu'il n'allait pas chez elle. J'étais triste pour elle, j'avais effectivement entendu parler qu'elle devait se marier avec Owen, un mec que je connaissais pas vraiment, en décembre mais bien sûr, je n'avais pas été au courant de leur rupture. Se faire abandonner a moins d'un mois du mariage, c'était malheureux et même si je ne connaissais pas les circonstances de son départ, je mettais Owen dans la même liste que Marshall, mecs détestables cons. Alors c'était ce moment qui avait enlever le sourire a ma mignonne petite présidente. Le coeur a ses raisons que la raison ignore. Je m'étonnais a me penser d'une manière aussi philosophique. Je pris les mains de May, tentant bien que mal de la consoler, c'était plutôt difficile quand tu n'avais jamais vécu une situation semblable. ''Je savais pour toi et Owen mais je ne savais pas qu'il avait parti...Je suis désolé May, j'aimerais pouvoir te dire les mots justes qui pourrait t'aider..Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire pour toi?'' ▲ RIMBAUD

(c) AMIANTE

Reparler de ça avec le meilleur des confidents, bizarrement ça passait un peu mieux, mais j'avais toujours la gorge nouée en parlant de ça. Et puis ça réveillait de trop douloureux souvenirs enfouis dans ma mémoire, comme mon premier rendez-vous improvisé avec Owen, nos premières disputes, nos premiers baisers. Mais c'était comme ça, la vie était parfois une garce qui décide de ne pas vous épargner ou plus. Et moi, niveau histoire d'amour, j'avais toujours la poisse.

Lorsque Tate pris mes mains, je me surprenais à sursauter, et même frissonner parce que ça faisait quelques jours maintenant qu'un homme ne m'avait pas touchée, ne serait-ce que de me prendre les mains. Je soupirais, retenant tant bien que mal mes larmes, alors que j'essayais de trouver une réponse correcte que Tate puisse entendre.

"Je ne sais pas, pour le moment je crois qu'il n'y a rien à faire malheureusement... Ou alors me laisser pleurer en silence, je n'aime pas me montrer faible aux yeux de mes proches..."
Je détournais le regard, sentant que malgré toute ma bonne volonté, j'allais pleurer de nouveau.

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May & Tate.

Soldat Eliot ▽ Tu sais que tu peux compter sur moi, je suis la.

J'étais un peu a court de solutions. J'avais déja remonter le morale a ma soeur dans le passé parce que un mec l'avait plaqué mais ca devait faire 3 ans que je ne lui avais pas parler alors c'était un peu difficile pour un mec comme moi d'être a jour sur ce sujet. Je fus étonné de voir May sursauté a mon contact, j'espérais que je n'avais pas brusquer rien chez elle. Parfois, le meilleur des remèdes a un chagrin d'amour pouvait-il simplement de laisser aller ses émotions? C'était peut-être un conseil que je devais appliquer moi-même. Je vis May détourné le regard comme si elle était sur le point de pleurer. Je souris tristement, pauvre chérie. Ca devait être pénible ce qu'elle ressentait, je me levais enleva ma veste et la déposa sur les épaules de May avant de me rasseoir près d'elle, je tourna son visage vers moi en posant une main sur sa joue délicate et je la regardais dans les yeux: ''Tu peux pleurer May, ca va te libérer d'un bon coup.'' Je l'embrassa sur son front, me trouvant presque con d'avoir utiliser le titre de la chanson du film de Disney la Reine des Neiges mais c'était mon genre quand je voyais quelqu'un en piètre d'état de faire sourire une personne. Je me levais et allait nous verser des verres, je disais a May: ''J'aimerais avoir ta force et être capable d'oublier Blaise a mon tour mais c'était la première fille pour qui j'aurais tout quitter et la voila en couple avec mon pire ennemi.'' C'était la première fois que j'en parlais a quelqu'un et je savais que je partageais la peine de May mais d'une autre façon, je lui tendis un verre et regagna ma place a côté d'elle. ▲ RIMBAUD

(c) AMIANTE

Tate trouvait toujours les bons moments pour me réconforter, j'étais bien contente d'avoir quelqu'un comme lui à mes côtés. Alors que j'étais sur le point de pleurer, ses mots me firent sourire encore plus, et son baiser sur mon front eu le don de me réconforter. Il suffisait d'un rien pour que j'aille mieux avec lui. "Tu sais... ma force de lutter contre tout ça m'a quitté depuis un petit moment maintenant. Mais je sens qu'avec toi ça devrait aller mieux." Je prenais le verre qu'il me tendait et on trinquait à notre mauvaise chance en amour. "Bon, on devrait arrêter de s'apitoyer sur notre sort, et oublier tout ça, passer une bonne soirée rien que toi et moi. Tu en penses quoi ? " que je lui faisais en me levant, sourire aux lèvres.

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May & Tate.

Soldat Eliot ▽ Tu sais que tu peux compter sur moi, je suis la.

Il semblait que je faisais souvent une bonne effet sur les filles et je ne parlais pas seulement a cause que j'accumulais les conquêtes. J'étais bien content de moi de voir que May semblait retrouver le sourire et j'espérais que c'était pas juste pour me faire plaisir et que c'était vrai tout sa, s'il y fallait que je reste dans son ombre pour qu'elle soit heureuse, je le ferais, je ferais tout pour ma petite May chérie. On trinqua a notre malchance en amour tout les deux, un bon moyen de tourner la page définitivement ou du moins le temps d'un moment. Une soirée rien qu'elle et moi? Même si le temps était déja avancé, je pouvais qu'accepter sa demande. Je cala mon verre d'un trait et le déposa sur la table et regarda May: ''Une soirée que toi et moi? Je suis partant! Des idées farfelues madame la présidente? Votre fidèle serviteur est a votre disposition!'' ▲ RIMBAUD

(c) AMIANTE

Je savais que boire pour oublier n'était pas la meilleure des solutions, mais au moins ce soir j'arriverais peut-être à me changer les idées en passant une soirée avec Tate. Je n'avais rien derrière la tête, de toute façon je n'étais pas prête pour revivre quoi que ce soit avec un garçon. Même s'il s'agissait d'une simple histoire d'un soir. Mais avec l'alcool, on était jamais à l'abri de quoi que ce soit.
"Eh bien, j'ai plusieurs bouteilles d'alcool cachées dans mon bureau, de quoi mettre de la musique, on a qu'à se commander de la nourriture chinoise, et hop on a de quoi passer une bonne soirée. Partant ? "

C'était un plan tout simple, mais en tout cas c'était mieux que rien, et puis ça me ferait du bien de manger un peu, parce qu'en une semaine seulement, j'avais déjà perdu deux kilos. Et j'étais pas bien épaisse de base.

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