caprice d'un soir w/ leandro

Tranquillement assise dans mon canapé, je jetais un coup d'oeil à mon téléphone afin de regarder l'heure. Minuit trente-deux. Il était minuit trente-deux un samedi soir, j'étais affalée dans mon canapé et je n'avais toujours pas mangé. En fait, j'avais la flemme intersidérale de me préparer un repas. En général, mon mari était toujours là pour m'aider un peu à cuisiner mais là, j'étais seule, ce dernier étant de voyage à New York pour le week-end. Et ça m'faisait du bien d'être seule. Quand il n'était pas avec moi, j'me sentais libérée, et surtout, entièrement célibataire. Alors que j'entendis mon ventre crier famine, j'esquissais un sourire et tapotais le numéro de Leandro sur mon téléphone. Je collais ce dernier contre mon oreille et après trois bip sonore, sa voix se fit entendre. Il avait l'air fatigué, comme si il venait d'se réveiller ou qu'il se reposait. Leandro ? J'ai besoin d'toi ... J'ai une envie de sushis là, tout d'suite, maintenant, tu pourrais pas aller m'en chercher un plateau au sushi shop s'il te plait ? Par contre dépêche-toi, ça ferme à une heure ... Tu seras mignon, merci ! Je ne lui avais pas vraiment laissé l'choix, en fait. De toute façon, Leandro savait très bien ce qu'il risquait si il osait refuser ce petit service. Et puis ... au moins, j'allais l'voir. Parce qu'à vrai dire, je loupais rarement une occasion de l'avoir avec moi. Au fond, il me faisait un petit quelque chose, je n'pouvais pas le nier.

Une vingtaine de minutes plus tard, on frappa à la porte. Enfin, il était là. Je m'empressais de défaire mon chignon histoire d'être un peu plus présentable et ouvrit la porte à Leandro qui se tenait là, mon plateau de sushis à la main, le visage légèrement contrarié. Bonsoir ... t'as fais vite. Je me décalais légèrement pour le laisser passer. Vas y, entre. Personnellement, j'avais l'sourire jusqu'aux oreilles.

Minuit, ma fille arrive enfin à s'endormir, soulagement. Heureusement que Ornella était présente pour m'aider, sans quoi je n'aurais certainement pas pu dormir de la nuit. C'est donc à minuit quinze que je commençais à rejoindre Morphée sur mon clic-clac qui me sert de lit, du moins jusqu'à ce que mon téléphone sonne, j'y crois pas, Cleophine qui exige que je lui apporte des sushis m'ordonnant même de faire vite. Je grognais dans mon coin avant de me revêtir rapidement, attrapant les clés de ma voiture pour rejoindre le shop le plus proche de chez moi. Une fois le plateau en main je me dirigeais chez mon patron en priant ciel et terre pour que ce dernier soit absent ou endormi, je tiens trop à mon boulot pour le perdre à cause de sa femme. À peine vingt minutes après son coup de téléphone me voilà devant chez elle, elle m'ouvrit le sourire aux lèvres pendant que moi je tirais une petite mine. Parce que je tiens à mon boulot. lui avouais-je en râlant. Si j'ai accepté de me lever à presque une heure du matin pour apporter des sushis à Cleo, c'est simplement parce que je tiens à mon boulot et que sans ce dernier je n'ai aucun moyen de payer mes factures et nourrir ma fille de quelques mois. Finalement la jeune femme se décalait légèrement pour me laisser entrer, sauf que non je suis simplement venu lui apporter sa nourriture et rien d'autre. Non je dois partir, prends tes sushis, rembourse-moi et je m'en vais. disais-je nonchalamment notamment à cause de ma mauvaise humeur dû aux pleures incessants de ma fille et surtout, aux caprices de la femme terriblement sexy de mon patron, j'ai vraiment une vie de merde ..

C'était pas compliqué de deviner que je l'avais réveillé de son sommeil. J'étais vraiment pas sympa quand même ... Mais j'avais faim, et terriblement envie de passer un peu d'temps avec lui. Y'avait rien d'mal à ça, si ? Qu'importe, dans tous les cas, Leandro se tenait actuellement au pas de ma porte. Et il avait pas l'air très content. Et y'a de quoi y tenir, en effet. J'savais que ce boulot était tout pour Leandro, qu'il en avait énormément besoin, et qu'il ne tiendrait pas la route sans lui. Et il pouvait m'remercier de l'avoir pistonné pour qu'il soit engagé dans la galerie. C'était grâce à moi si il avait son job. D'un côté, ça m'fait un peu d'peine rien que d'penser à la galère dans laquelle il serait sans c'boulot. Mais de l'autre ... c'était toujours un excellent moyen d'le faire chanter. Je me décalais de l'entrée et lui proposais de rentrer, mais contre toute attente, il refusa et exigea son remboursement. Je soupirais, croisant les bras sur ma poitrine. Tu dois partir ? répétais-je en haussant les sourcils. Je n'comptais pas le laisser repartir de suite, hors de question. Je m'avançais vers lui, sortant de chez moi, et me postais juste devant lui, aussi près que possible. J'plantais mes yeux dans les siens. Charles n'est pas là, tu n'as rien d'autre à faire si ce n'est que tu vas rentrer chez toi et dormir, ta fille n'est pas toute seule et en sécurité et ... le remboursement se fait à l'intérieur. J'esquissais un sourire malicieux. T'as aucune raison d'partir, toutes les raisons d'rester. J'te laisse pas vraiment l'choix de toute façon. Et sur ces mots, je choppais sa main et l'embarquais avec moi afin qu'il rentre. On allait pas rester dix ans sur le pas d'la porte non plus.

Lorsque j'ai rencontré Cleophine pour la première fois, j'étais persuadé que cette dernière n'était autre que la fille de mon nouveau patron, mais non, en réalité c'est sa femme et cela complique tout à mes yeux. Si Charles l'apprend un jour ou l'autre je ne donne pas cher de ma place dans sa galerie. Si seulement sa femme n'était pas si belle et irrésistible, ce soir-là je n'aurais pas craqué et rien de tout cela ne se serait produit, aujourd'hui je ne serais là sur le pas de sa porte à répondre au moindre de ses désirs. En tout cas elle ne comptait pas me laisser partir, m'expliquant même que chez moi je n'ai rien à faire mis à part dormir. J'ai besoin de dormir justement, je passe mon temps à jongler entre mes études, mon boulot, ma fille et tes caprices, je mérite quand même mes huit heures de sommeil non ? Sauf que lorsque Cleo a une idée derrière la tête, c'est simplement impossible de la raisonner. Elle m'attrapa en quelque sorte de force pour me faire entrer chez elle. Je soupirais sans lutter, car ça ne sert absolument à rien de lutter contre cette diablesse incroyablement sexy .. Et mariée. Des raisons de rester ? J'en vois pas tellement. râlais-je en gardant son plateau de sushis dans les mains. Une fois à l'intérieur je me dirigeais jusqu'à sa salle à manger pour déposer son plateau sur la table, je ne vais quand même pas le porter pendant des heures. Finalement je me tournais vers elle, me plaçant juste en face d'elle, le visage très sérieux. Je t'accorde quinze minutes pour répondre à tes caprices à la con et après je pars, c'est pas négociable. Ouais partir, c'est plus facile à dire qu'à faire avec elle.

Pauvre Leandro. Par moment, il devait s'demander dans quel bordel il s'était fourré en faisant ma connaissance. Et tout ça le rendait d'un désagréable, il n'avait pas utilisé un ton raisonnable depuis qu'il avait frappé à ma porte. Tu sais, si t'arrives pas à jongler entre tout ça, j'peux t'libérer d'ton boulot et d'mes caprices si tu veux. Au chômage, t'auras peut-être plus de temps pour dormir. C'était chiant d'en arriver à le menacer comme ça à force. Mais il en faisait qu'à sa tête. Juste après, je l'embarquais avec moi afin qu'il rentre avec moi à l'intérieur et une fois bien au chaud, j'haussais les sourcils en le regardant se diriger dans l'salon. Son amabilité était flagrante. Ben voyons. Je le regardais poser le plateau de sushis sur le table du salon et déglutis lorsqu'il se tint devant moi, yeux dans les yeux, l'énervement dans la voix. Hé, ho, t'as pas finis de t'énerver là ? Tu sais quoi, à la base j'avais deux caprices : les sushis, et toi. J'avais faim, et j'voulais t'voir. Alors si c'est pour passer quinze fichues minutes à c'que tu pourrisses ma soirée avec ta mauvaise humeur, tires-toi maintenant, la porte n'est pas encore verrouillée. Et là, j'attendais d'voir sa réaction. Soit il allait partir, soit il allait rester. Soit il gagne, soit je gagne. Je n'le lâchais pas des yeux. Comment pouvais-je lâcher un homme pareil du regard aussi ? Pas possible.

Et comme toujours j'ai le droit à des menaces, elle sait à quel point j'ai besoin de ce boulot et sait qu'elle peut me faire virer simplement en souriant à son homme. Puis finalement elle me fit comprendre que la porte est grande ouverte, j'ai hésité un instant, mais peu à peu je commence à la connaître, si je mets un pied dehors elle fera de ma vie un enfer et je donne peu cher de ma place dans la galerie de Charles. Ok j'reste. Disais-je en enlevant ma veste. Malgré son côté tyrannique et trop mariée à mon goût, Cleo reste une femme terriblement belle et parfois agréable à côtoyer lorsqu'on met de côté ses chantages, alors je vais faire un petit effort en espérant que ça se reproduise de moins en moins, parce que mine de rien j'ai toujours cette boule au ventre, ce stress constant que son mari nous prend en flagrant délit. T'es sûre que Charles ne risque pas de revenir d'un instant à l'autre ? Ça t'amuse peut-être de me faire chanter, mais sans ce job j'ai pas les moyens de nourrir ma fille et lui mettre un toit sur la tête .. Avouais-je d'une petite voix en posant ma veste sur le porte-manteau, je me tournais ensuite vers la femme de mon patron, tentant d'afficher un léger sourire sur mes lèvres malgré la fatigue et la colère toujours un peu présente vis-à-vis de son comportement face à moi. Donc qu'est-ce que je peux faire pour madame Hannigan ? Et là je craignais le pire .. Avec cette femme je peux m'attendre à tout et n'importe quoi.

Et ben voilà, j'avais gagné. C'était trop facile en fait. Il avait prit peur, comme d'habitude. J'ignorais précisément comme il m'percevait. Certainement comme une femme tyrannique, sans pitié, ou un truc du genre. Dans tous les cas, il ne devait pas me porter dans son coeur, ce qui était bien dommage. Leandro s'en allait déposer son manteau sur le porte-manteau et je me retournais vers lui alors qu'il prenait un ton subitement moins énervé, plus léger. Certaine, il est en déplacement et il ne rentre que demain soir, au plus tard lundi matin. T'as pas à t'inquiéter. Je déglutis à l'entendre parler de l'importance de son boulot pour sa fille. J'en eu un pincement au coeur jusqu'à me sentir coupable. Non, clairement, ça ne m'amusait pas d'le confronter à mes chantages. Vraiment pas. Si j'faisais tout ça, c'était simplement parce que depuis que Leandro avait apprit que j'étais la femme du patron, il n'voulait plus m'fréquenter. Pourtant, on s'entendait si bien au début, j'me sentais bien avec lui, on avait une relation spéciale, c'était un peu différent des relations que j'avais habituellement avec les hommes. Si j'faisais tout ça, c'était pour qu'il reste auprès d'moi. J'prenais aucun plaisir à ça, mais j'avais pas trouvé meilleure solution. J'le sais, et j'y pense souvent. Et là, halelujah, j'aperçus un sourire sur son visage. ENFIN. Bordel, rien qu'un tout petit sourire ça faisait tout son charme en plus. Je jetais un oeil vers la table du salon où les sushis étaient posés, et reposais ensuite mon regard sur Leandro. Il allait pouvoir se reposer un peu ce soir. Chercher une bouteille de vin rouge dans la cave, peu importe laquelle et dormir ici. J'te demandes rien d'autre. Tu pourras repartir demain matin à l'heure qu'tu veux. Mais passes la nuit ici. Il allait halluciner j'crois. J'avais déjà fait pire comme caprice, là c'était soft. Mais pour le coup, j'avais envie d'passer une soirée tranquille en sa compagnie, et vu l'heure j'avais pas la tête à tyranniser Leandro. En plus c'était plutôt agréable de passer la nuit avec moi, non ?

Je ne comprends pas cet acharnement à mon égard, est-ce qu'elle se comporte ainsi avec tout le monde ou simplement moi ? J'en ai aucune idée, néanmoins lorsqu'elle me fit part de ses envies du soir, j'étais plutôt surpris. Pas de truc bizarre en vue .. Ok je n'allais pas m'en plaindre. Le seul bémol reste le fait de dormir dans le lit de mon patron, dans ses draps et autant être franc, c'est de plus en plus difficile de lui serrer la main en sachant que derrière son dos je vois sa femme. Dormir ici et avec toi ça me dérange pas, ce qui me pose plus de problème c'est de dormir dans le lit du mec qui me paie à la fin du mois .. Et avec sa femme en plus. Disais-je en m'approchant doucement de Cleophine pour rejoindre sa cave, mais en passant à côté d'elle j'approchais mes lèvres du creux de son oreille afin de lui murmurer suavement. Mais si tu dors sans vêtement, je peux faire un effort. Ouais je n'aime pas son côté tyran, le fait qu'elle soit mariée et qu'elle se sert parfois de moi sans que je sache réellement pourquoi, mais je ne peux pas nier que physiquement Cleo est magnifique et que lorsque nous nous sommes rencontrés, je l'avais réellement apprécié. Doucement je quittais sa salle à manger pour rejoindre sa cave, le moins que l'on puisse dire c'est que même sa cave est plus grande que mon appartement. Bref j'attrapais la première bouteille que j'apercevais, n'étant pas un fin connaisseur en matière de vin, je suis plus bière qu'autre chose. Une fois revenu aux côtés de Cleophine probablement en train de déguster ses sushis, je posais la bouteille sur la table en allant prendre deux verres, pour les remplir avant de tendre le sien à la jeune femme, sauf que lorsqu'elle tenta de le prendre dans ses mains, je cachais rapidement le verre derrière mon dos. J'ai le droit à un quelconque remerciement pour service rendu ? Lui demandais-je avec un léger sourire sur les lèvres.

J'voulais profiter un peu d'Leandro, le plus possible, histoire d'essayer de retrouver un peu cette relation qu'ont avait adopté au tout début. Parce qu'au fond, on s'plaisait carrément, ni l'un ni l'autre ne pouvait le nier. Enfin j'crois. La maison est grande ... j'ai deux chambres d'amis tu sais. Si vraiment t'arrives pas t'y faire, y'a possibilité d'changer d'lit. Par contre pour la femme du patron j'peux rien faire ... J'haussais les épaules avec un petit sourire en coin alors qu'il s'approchais de moi. Il s'arrêtait à mon niveau et je sentis alors sa respiration tout prés de mon oreille. Ses paroles élargirent mon sourire. Alors si tu comptes faire un effort, c'est parfait ... dis-je en suivant son beau petit corps des yeux alors qu'il commençait à se diriger vers la cave. Bon sang ce qu'il était sexy quand même. Il avait un corps à m'en faire perdre mes mots. Mais enfin. Pendant que Leandro était à la quête d'une bouteille, je fis un petit tour dans la cuisine histoire de prendre deux paires de baguettes au cas où Leandro avait faim, et filais m'asseoir dans mon canapé. Et concrètement, j'mis pas de temps à commencer à manger. Fallait que j'me remplisse le ventre là, il criait famine le pauvre. J'eus le temps de manger trois ou quatre sushis avant que le bel italien réapparaisse dans mon salon, bouteille à la main, qu'il déposa ensuite sur la table avant d'aller chercher deux verres. Je remarquais l'étiquette de la bouteille et j'essayais d'deviner si ce vin-là avait pu coûter cher ou non. Mais comme j'étais une quiche en matière de vin, impossible de savoir. Je m'y connais pas en vin mais il m'parle bien celui-là. J'ignorais si Leandro s'y connaissait ou si il avait prit cette bouteille au pif, mais maintenant qu'elle était là, j'comptais bien en boire un peu. Il revint d'ailleurs avec les deux verres et alors que j'allais prendre le mien, il fut plus vif que moi et le cacha dans son dos. Quelle malice. Vu la qualité du service ... commençais-je malicieuse en me levant de mon canapé. J'aimais quand il était comme ça. Je m'approchais doucement de lui jusqu'à ce que notre proximité soit minime, et levais les yeux afin d'planter mon regard dans le sien. ... j'me dois d'te remercier, en effet ... Et sur ces mots, je l'embrassais comme j'en avais l'art, passant une de mes mains dans sa chevelure qui faisait une partie de son charme. Un baiser court, mais terriblement appréciable. Je fis glisser ma main le long de son torse alors que je me détachais de lui, et reprit mon verre de l'autre main, le sourire joueur au lèvres. Ca, c'était un petit merci, une sorte ... d'avant-goût de ce qui t'attends. J'te remercierais honorablement plus tard. J'y comptais bien, en tout cas.

Très franchement je préfère dormir dans une chambre d'amis avec Cleo à mes côtés plutôt que dans le lit de mon boss, ne serait-ce que par culpabilité. Finalement je partais chercher une bouteille de vin afin de le déguster avec madame Hannigan, en revenant dans le salon la belle mangeait ses sushis tout en me parlant du vin que j'ai sélectionné par pur hasard, je souriais devant son peu de connaissance en matière de vin qui s'apparentait à mes propres connaissances presque nulles. J'ai pris la première bouteille que j'ai trouvé .. Mon truc c'est surtout la bière. Lui disais-je en souriant. La bière et les Spinelli, c'est une grande histoire d'amour. Quant au vin, disons que c'est un peu trop cher pour moi. Finalement en apportant son verre, j'ai en quelque sorte quémandé un petit remerciement car mine de rien malgré ce que j'essaie de me faire croire par moments à cause de la culpabilité que j'ai envers mon patron, j'aime sentir ses lèvres contre les miennes. Son côté femme fatale me plaît réellement, je la regardais d'ailleurs se relever du canapé pour me rejoindre, posant ses lèvres contre les miennes et fourrant sa main dans ma tignasse. Je prolongeais ce baiser, en désirant toujours plus sauf qu'elle m'y bien vite un terme à notre échange passionnel pour ensuite m'arracher son verre des mains et m'expliquer que cela n'est qu'un avant goût avant le feu d'artifice qu'elle me promet un peu plus tard dans la soirée. J'hochais les sourcils en la regardant de haut en bas, dévorant son corps quelques secondes du regard. Je me suis levé en pleine nuit, je t'ai apporté des sushis et servi un verre de vin, j'espère que les remerciements seront bel et bien à la hauteur de mes attentes. Et je n'en doutais pas une seule seconde, je ne saurais expliquer pourquoi mais à chaque fois que je me retrouve au lit avec Cleo, c'est juste inexplicable. Que ce soit la première fois où nous nous sommes rencontrés ou bien même lorsqu'elle me force en quelque sorte par chantage, c'est bon, magique et indescriptible. Une fois mon propre verre en main, j'allais m'asseoir sur le canapé en attirant doucement Cleophine pour qu'elle s'installe sur mes genoux. Comment tu fais pour tromper Charles et le regarder dans les yeux tout en lui disant je t'aime ? J'arrive pas à te comprendre, t'as une vie parfaite avec lui et pourtant tu mets tout en péril simplement pour t'envoyer en l'air avec des mecs comme moi qui ne compte pas pour toi. Lui demandais-je très sérieusement tout en buvant une gorgée de mon vin et en caressant sa jambe avec ma main de libre. Car selon moi, je ne suis qu'un mec avec qui elle passe du bon temps, je ne suis rien de plus pour elle .. J'imagine.