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call me crazy shit at least you're calling - ashton.

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Call me crazy shit, at least you're calling.
Naomi Braxton & Ashton Irving.



Naomi s'était quand même douté un minimum qu'en lui proposant de porter les affaires de Jorden, elle allait s'attirer les foudres d'Ashton. En même temps qu'était-elle censée faire ? Le laisser en serviette comme un malheureux ? Naomi avait crû bien faire mais visiblement d'après la réaction de son petit ami, elle avait tout fais de travers. Elle leva les yeux tandis qu'Irving s'énervait contre elle, lui disant qu'elle le faisait chier pour toutes ces meufs alors qu'elle accueillait encore son ex chez elle. Comment lui expliquer qu'il ne se passait vraiment rien avec ce mec depuis qu'ils s'étaient séparés ? Jorden était de bonne compagnie, certes, et très jolie à regarder de surcroît mais quand c'était fini, c'était fini et Naomi n'était pas du genre à continuer de coucher indéfiniment avec ses exs malgré les rumeurs qui pouvaient traîner dans les couloirs d'Harvard. Naomi répondit donc avec dédain : "Olalah, qu'est-ce que tu peux râler pour rien bordel, j'ai eu une vie avant toi Monsieur Ashton Irving et Jorden en faisait parti ! Tu l'as dis toi-même qu'il fallait pas se mettre tout le monde à dos à cause de notre relation bla bla bla, je ne fais que respecter ce que tu as dis en perpétuant les habitudes." Le vice, cette femme avait un vice qu'elle pouvait pousser jusqu'à son extrême lorsqu'elle le voulait, lorsqu'elle avait envie de jouer avec les limites. Elle avait toujours été comme ça et le sera toute sa vie, ça coulait en elle, elle aimait taquiner, titiller et Ashton était comme une allumette à proximité d'un bidon d'essence il s'enflammant pour un rien exactement comme elle ce qui était totalement exaltant pour la jeune métisse qui savourait la pseudo-crise de jalousie qu'Ashton lui faisait en plein milieu de sa chambre, seulement vêtu d'une serviette. "Et bien vas-y reste comme ça espèce d'idiot t'as l'air malin tiens ! Et c'est pas parce que je t'ai déjà vu tout nu que je veux bien te voir dandiner ton petit cul nul dans toute ma chambre ! Tu fais vraiment des histoires pour rien !" lui dit-elle en essayant de se dégager de son étreinte. Elle était d'une mauvaise foi légendaire, n'hésitant jamais à dire le contraire de ce qu'elle pensait, c'était vraiment fais ce que je dis mais ce que je fais, c'était devenu sa nouvelle devise.

Puis vint l'ouragan. Le sujet tabou. La maladie de sa mère, Ashton eut exactement la réaction à laquelle Naomi s'attendait. Son visage se ferma instantanément et elle s'asseya sur le lit bras croisés, le menton tourné vers la fenêtre afin de fuir son regard. Oui elle avait pris ses libertés mais lorsqu'elle avait pris connaissance qu'elle pouvait faire tellement plus que juste lui conseiller un spécialiste, elle avait décidé de dépenser ce qu'il fallait. Elle se foutait de l'argent, elle en avait assez pour si elle le souhaitait ne pas travailler de toute sa vie. Chose qui devait être inpensable pour Ashton et indécent à dire de la part à Naomi. "Écoute Ash, j'ai pas eu le choix. Ils m'ont dis qu'ils avaient une place de libre, que c'était maintenant ou jamais car c'était une excellente clinique et que ça se bousculait aux portillons alors j'ai dis d'accord. Ils ont appelé ta mère, elle pense que c'est une association de Detroit que vous avez contacté apparemment il y a quelques mois qui lui est venue en aide. Je vois pas où est le problème et je te demande pas de me rembourser. Je veux pas être indécente mais c'est équivalent à une centaine de dollars pour moi, c'est rien du tout. Et c'est pas parce que c'est toi, ça aurait été la mère de Jorden ou la mère d'une des Cabot je l'aurais fais de la même façon." lâcha t-elle sèchement. Elle regarda ainsi le bout de ses ongles, continuant d'adopter son attitude totalement désinvolte avant de recroiser les bras et de dire à son petit-ami droit dans les yeux. "Je suis désolée si j'ai pu paraître intrusive mais c'était une occasion en or Ashton et je pouvais pas dire non, ça aurait été complètement débile. Arrête de voir cette petite aide comme un geste exceptionnel parce que c'est juste du civisme. L'argent c'est que du papier, la santé en revanche elle ne s'achète pas alors si tu veux me rembourser viens juste t'asseoir à côté de moi et m'aider à choisir les sushis que tu veux manger au lieu de te mettre dans tous tes états. S'il te plaît." insista t-elle en tapotant la place à côté d'elle sur le lit.


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Cinq minutes auparavant, ils étaient encore d’échanger des baisers brûlants leurs corps lovés l’un contre l’autre, et à présent, Ashton pétait de nouveau une crise, et il soupçonnait Naomi de le faire volontairement dégoupiller afin de le tester, de voir au combien il tenait à elle. Sauf qu’Ashton faisait partie de ces personnes radicales, qui si quelque chose les dérangent, elles se font soit justice elles-mêmes, soit mettent fin au problème. A l’heure actuelle, il était trop attaché à Naomi pour qu’il prenne des mesures, mais il espérait qu’elle n’allait pas trop jouer avec lui, car sa jalousie, il ne la maitrisait absolument pas. Il ne savait pas ce dont elle était capable, si malgré ses sentiments pour lui, elle pouvait s’égarer et faire une erreur avec un autre mec. Il voyait tellement de choses ces derniers temps…Darnell qui n’avait rien fait de travers en avait fait les frais, et si Naomi n’était pas Aaliyah et qu’il était persuadé qu’elle ne ferait rien de son propre chef, il était méfiant au possible et les recommandations qu’il lui avait faites, il était tout bonnement incapable de les appliquer lui-même. Il savait bien qu’elle avait eu une vie fournie avant lui, et il regrettait qu’elle ne daigne pas effacer le passé pour le contenter. Il devrait donc faire avec, et ça ne l’enchantait guère. « Je te demande pas de te le mettre à dos, je te demande de lui dire de plus venir. Façon, si un jour il vient, tu peux être sûre que je mettrais plus les pieds ici. » Lâcha-t-il entre ses dents, non content qu’elle n’essaye pas d’aller dans son sens. Ashton apparaissait comme un enfant capricieux à qui on ne voulait pas céder, et si Naomi voulait garder cette dominance certaine dans leur relation, elle ferait mieux de ne pas céder, car si elle cédait à la moindre de ses invectives, il lui en ferait voir de toutes les couleurs. Par simple esprit de contradiction, Ashton resterait en serviette, et alors qu’elle le traitait encore d’idiot, il se mit à danser en plein milieu de la pièce pour lui tenir tête, et se foutre d’elle. Ce qui sans la musique ne ressemblait absolument à rien, et c’était plutôt elle qui allait finir par se moquer. Et puis comme d’habitude, il se mit à la regarder un petit sourire narquois sur les lèvres, et puis il revint vers elle en continuant de faire le pitre et de danser, parce qu’il ne supportait pas qu’elle s’éloigne de lui. Vingt ans, l’immaturité pure et dure. Au bout d’un moment quand il en eut marre, il alla s’installer sur le lit en se jetant dessus tout en maintenant sa serviette pour ne pas qu’elle se défasse. Mais il perdit bien vite sa bonne humeur quand le sujet du cancer de sa mère s’avéra trop oppressant. Il bondit du lit, dans l’incompréhension la plus totale. Naomi chercha à lui prouver sa bonne fois en lui expliquant la situation, mais Ashton était en colère. « T’AURAIS DU M’EN PARLER NAOMI ! C’est de ma mère dont il s’agit, je dois pas être le dernier au courant ! C’est à moi de prendre les décisions ! » Depuis que son père était parti, il avait mis un point d’honneur à protéger sa mère et quand la nouvelle lui avait été annoncée, il avait cherché à la rendre heureuse du mieux qu’il le pouvait, et la force de caractère de sa mère faisait qu’elle ne montrait pas au combien cette maladie et ces traitements l’effrayaient. Au final, Ashton était plus effrayé qu’elle. « En plus vous lui avez menti… Moi je peux pas mentir à ma mère. Tu vas aller lui dire toi-même. » Et puis, il ricana de son rire sarcastique le plus fort : « Une poignée de dollars… On a pas la même valeur d’une poignée de dollars. » Il soupira, réfléchissant aux conséquences, pesant le pour et le contre, et malheureusement pour lui, ou plutôt heureusement, il ne voyait que du positif dans son geste, juste qu’elle n’avait pas mis la manière. « Si ma mère s’en sort grâce à toi, c’est pas une faveur que je te devrais, c’est une vie. » Elle n’avait jamais dû être redevable, lui savait ce que c’était, et si elle sauvait sa mère de cette merde, il serait capable le jour venu, de lui offrir sa vie s’il avait à la sauver. Elle lui demanda de s’installer à côté d’elle, et il secoua la tête d’agacement mais vint quand même la rejoindre. « Tu fais chier. » Oui comme toujours, mais c’était parce qu’elle avait le cœur sur la main et de la suite dans les idées qu’elle était attachante et aimable au possible. « Commande ce que tu veux, moi les sushis je sais à peine ce que c’est. Ou alors montre-moi les différentes sortes parce que sinon je vais pas t’être utile. » Il était contrarié, et s’il tentait quand même de garder la face pour ne pas, une fois de plus gâcher la soirée.
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Naomi Braxton & Ashton Irving.



Naomi savait qu'en prenant des décisions concernant la mère d'Ashton elle s'était montrée légèrement intrusive. C'était quand même quelque chose que de se mêler de la vie de quelqu'un sans qu'on lui ait rien demandé, Nao n'avait jamais fais ça de sa vie mais elle était contente d'avoir pu rendre service. Elle éprouvait cette satisfaction qu'elle ressentait lorsqu'aux urgences elle parvenait à soulager un patient de sa douleur ou à le guérir plus vite qu'elle ne l'aurait normalement pu. Naomi voulait devenir cancérologue car elle voulait éviter aux gens de vivre ce qu'elle a vécu, car soyons clair, elle ne souhaitait la douleur qu'elle avait ressentie à la mort de sa mère à personne, même pas sa pire ennemie. Quand sa mère était tombée malade, le cancer ne lui avait laissé aucune chance, la propulsant au stade terminal avant que Naomi ne puisse se rendre à son bal de promo à 16 ans. Sa mère s'était éteinte un soir de printemps alors que l'île était toute en fleur. Depuis la jeune amérindienne détestait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à cette saison qu'elle interprétait comme la venue de la mort. Elle ne comprenait pas comment Dieu avait pu laissé sa mère mourir à une période où la nature revivait, reprenait des couleurs et se montrait sous son plus beau jour. C'était contre l'ordre des choses que de laisser une telle chose arrivée. Enterrer sa mère avait été un événement traumatisant et si elle pouvait l'épargner à Ashton elle le ferait. Bien sûr la partie était loin d'être gagnée mais sa nouvelle prise en charge lui garantissait plus de chance de survie c'était certain. La jolie brune ne put donc s'empêcher de s'énerver lorsque son petit-ami commença à s'exciter sur elle, lui reprochant d'avoir menti à sa mère. "N'oublie pas une chose Ashton c'est que je suis passée par là avant toi donc au lieu de taper des manières inutilement prie juste pour qu'elle s'en sorte, moi j'aurais aimé que ma ma mère n'est "que" un cancer du sein et qu'il soit aussi facile de la prendre en charge ! Ma mère, aucun spécialiste ne voulait se donner la peine de l'examiner à nouveau parce qu'elle était foutue et tout le monde le savait ! J'en ai rien à foutre que tu m'en veuilles et que ça t'énerve je le fais parce qu'aucun être humain ne mérite de souffrir comme on souffre de cette putain de maladie alors stop avec ta fierté mal placée !" Il était exactement pareil qu'elle, il réagissait exactement comme elle aurait réagis. C'était peut-être là leur problème, ils se ressemblaient tellement qu'ils en arrivaient souvent au conflit. La faim commençait à lui passer à cause de leur dispute, elle voulait réellement faire comprendre à Ashton que cet argent n'était que de l'argent contrairement à ce qu'il pouvait croire. "C'est bon on a pas été élevé pareil, remet toi en. J'ai de l'argent c'est comme ça, je vais pas m'en excuser et je suis contente que pour une fois il ait servis à autre chose que de m'acheter un nouveau sac Louis Vuitton ou des Louboutins. C'est à ça que l'argent sert, à faire du bien. Donc OK si tu veux je dirais à ta mère que c'est moi qui ait payé mais je trouve ça complètement con, elle va se ranger les sangs après ça et imaginer une manière de me rembourser alors que cette somme déduite de mon compte n'affecte ma vie en aucun cas." continua t-elle, cette fois-ci elle s'était levée du lit et faisait les cent pas dans la chambre. "Et dire que j'ai faillis la faire transférer ici pour que tu puisses être près d'elle finalement je me rends compte que je pourrais même pas te payer un billet d'avion sans que tu te mettes dans tout tes états." maugréa t-elle en secouant la tête.


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Il s’imaginait ce par quoi elle était passée, et il refusait de vivre la même chose. Il ne souhaitait pas se dire qu’il ne lui restait plus personne dans sa vie. Parce qu’évidemment, sa mère et lui étaient bien seuls depuis de nombreuses années. Tina était fille unique d’une prostituée qui avait fini par crever d’overdose alors que sa fille n’avait que seize ans, et puis Tina avait commencé un long chemin de galère. Obligée de travailler pour subvenir à ses besoins, elle avait abandonné tout rêve d’études, pourtant loin d’être bête, et c’était cette année-là qu’elle avait rencontré Nick, le bel homme, l’inaccessible, qu’elle avait pourtant réussi à conquérir. Il l’avait mise en cloque l’année suivante, et malgré leurs réticences, ils gardèrent l’enfant poussant l’accouchement jusqu’à son terme. Elle avait continué à travailler jusqu’à la fin, et elle avait accouché sous une chaleur étouffante, et Ashton avait ouvert les yeux au monde. Le jour où elle avait croisé son regard, elle s’était dit que sa galère était terminée grâce à ce petit bout, alors qu’elle ne faisait que commencer. Une bouche de plus à nourrir et surtout un bébé, c’était bien plus compliqué à gérer. Mais elle s’était toujours sacrifiée pour que son fils puisse vivre correctement. A Noël, elle le couvrait de cadeaux afin qu’il ne jalouse pas les autres enfants. Elle était comme ça Tina, elle avait toujours tout fait pour Ashton. Quand Nick s’était barré, elle avait remercié Dieu de lui avoir donné un fils aimant. Sa propre vie, elle la vivait à travers Ashton. Et un lien indescriptible s’était formé, ils n’avaient pas besoin de se parler, ils se comprenaient déjà. Alors quand Naomi parla de son passé, de ce qu’elle avait vécu, il eut non seulement de la peine pour elle, mais il ressenti un profond agacement également, parce qu’elle semblait dire que même si le cancer du sein était une maladie éprouvante, ça n’était pas un cancer des poumons, et il n’acceptait pas qu’elle puisse dénigrer ce par quoi sa mère était passée, parce qu’elle ne s’imaginait pas ce que c’était de vivre dans un taudis depuis son plus jeune âge, de se lever tous les matins pour s’occuper de son fils avant de cumuler trois jobs et revenir dans la nuit, ne dormir que très peu, et recommencer cela chaque jour. Aussi volontaire soit sa petite-amie, elle était loin de posséder la hargne de sa mère. « Je suis désolé pour ta mère, mais ça te donne pas le droit de minimiser la maladie de ma mère. T’as pas idée de l’enfer que ma mère vit depuis son plus jeune âge. Et même malade, elle va bosser tous les jours, t’as pas le droit de dire que c’est qu’un cancer du sein, parce que c’est du sérieux. Elle avait pas besoin de ça. » Il comprenait cependant qu’elle n’avait pas dit ça dans ce but, qu’elle voulait juste lui faire comprendre que si elle pouvait aider sa mère à guérir, ce qu’elle n’avait pas pu faire avec sa mère, elle le ferait, et c’était plus qu’admirable. Sa fierté mise à part, il lui aurait probablement sauté dans les bras, car il ne pouvait pas lui en vouloir de tenter le tout pour le tout, pour donner une chance à Tina, qui méritait les éloges, mais également de vivre. Il ne savait pas si Naomi pouvait ressentir au combien il lui était reconnaissant, mais il n’arrivait pas à le montrer et s’empêtrait dans cet égocentrisme ambiant du gamin qui ne souhaitait qu’une chose, être le héros de sa petite maman. « Je t’en veux d’avoir fait les choses sans m’en parler. Après je peux pas condamner un acte exemplaire, mais j’aurais aimé être au courant. C’était à moi de lui en parler pas des gens se faisant passer pour une association. » Il avait déjà du mal à supporter la distance qui le séparait d’elle, et s’il avait enfin quelqu’un dans sa vie pour l’épauler, il ne savait pas exprimer les bons sentiments à son égard, et il s’en voulait déjà. Naomi était une belle personne, peut-être la meilleure qu’il ait pu rencontrer jusqu’à présent. « Elle te remboursera pas. Je le ferais. » Il était déterminé à le faire. Et s’il n’avait pas d’autre façon que de faire des conneries pour la rembourser, il n’hésiterait pas, parce qu’Ashton était un homme de parole. Et puis, Naomi annonça une chose qui le fit cesser d’exister pendant de longues secondes. Les bras lui en tombaient. Il releva le regard vers la fille de ses rêves, incapable de contrôler ses émotions, ses yeux s’embuant malgré lui, lui troublant la vue. « …Quoi ?! Tu… » Il était incapable de parler. La transférer ici, ça serait une aubaine pour lui. Mais la réponse de sa mère, il la connaissait déjà, puisqu’il lui avait proposé de se servir de sa bourse d’études pour l’installer ici à Cambridge. « Elle veut pas quitter Detroit. Elle dit qu’elle a toujours vécu là-bas, et qu’elle veut mourir là-bas. » Cette éventualité de la savoir morte là-bas toute seule, le terrifiait, et les larmes roulèrent sur ses joues, avant qu’il les renie en les effaçant du revers de la main. Il détestait montrer ses faiblesses, même à Naomi. « Tu t’imagines pas une seule seconde ce qu’est ma mère pour moi… C’est mon pilier, c’est ma meilleure amie, et je supporterais pas qu’elle ne vive pas jusqu’à au moins 80 ans… J’y arriverais pas. » Ashton lâchait du lest, finalement il avait besoin de se vider d’un trop plein sur les épaules qu’il ne pourrait assumer tout seul. « J’ai même pensé à tout abandonner pour aller la rejoindre…mais à quoi ça servirait ? Sans situation, je suis inutile, je lui coute plus cher que ce que je lui rapporte. » Il faisait tomber une grande partie de son masque ce soir, Ashton le garçon fanfaron et imbu de lui-même montrait à Naomi qu’il n’était qu’un gamin des rues en quête de repères, plus émotif qu’il n’y paraissait. Se remettant de ses émotions, il prit une profonde inspiration pour retrouver ce masque d’adulte qui ne pleurait jamais.

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Naomi savait maintenant que si il y avait bien un sujet qu'il ne fallait jamais aborder sous peine de se retrouver dans une telle situation, c'était bien le cancer. La jeune femme voyait la situation se dégradait au fur et à mesure, elle perdait tout contrôle de la situation et c'était limite si elle regrettait d'avoir fais ce qu'elle pensait une bonne action. Elle était déçue de voir que Ashton le prenait aussi mal, elle n'avait pas voulu le mettre mal à l'aise, elle avait même faillis attendre un peu que leur relation évolue pour faire ça mais après tout la maladie de la mère du beau jeune homme n'avait rien avoir avec leur relation et surtout elle ne pouvait pas attendre. Le cancer était une maladie vicieuse qui ne perdait pas de temps alors Naomi n'en avait pas laissé passé non plus. Il était important pour elle d'agir quand elle pensait que c'était le bon moment même si ce n'était pas du goût d'Ashton, elle savait que tôt ou tard il réaliserait qu'elle n'avait pas eu le choix et n'en voudrait plus. Il voulait la rembourser, Naomi refuserait, quand bien même il ferait un virement sur son compte elle le ferait refuser, pour elle ce n'était pas de l'argent qu'elle avait prêté mais un peu de son temps et c'était le moins qu'on puisse faire. Elle ne voulait pas s'attribuer le mérite de participer à la guérison de la mère d'Ashton, elle seule allait s'en sortir car elle seule affronter la maladie. Lorsque Ashton lui rétorqua qu'elle ne devait pas minimiser la maladie de sa mère, Naomi poussa un soupir. "Tu sais parfaitement que ce n'est pas ce que je voulais dire." Elle n'avait pas envie de se battre dans le vide, elle n'avait pas envie de rentrer dans son jeu et de s'énerver comme lui çar ça ne les mènerait à rien. Elle avait envie qu'il parte à présent parce que perdre le contrôle de la situation lui faisait peur comme d'habitude. Prête à lui dire de rentrer chez lui pour réfléchir à ses propos, elle se ravisa lorsqu'elle vit les yeux de son petit-ami s'embuer. Mon dieu mais qu'est-ce qu'il lui avait pris de mettre ça sur le tapis alors qu'ils étaient censés passer une soirée légère et vierge de tout accrochage ? Pour la première fois, Naomi voyait Ashton telle qu'elle était et sans surprise, ses sentiments se décuplèrent à son égard. "Viens ici.." D'autres mots doux faillirent sorti, un 'bébé', un 'mon coeur' n'importe qui qui aurait pu l'apaiser mais Naomi avait peur qu'il se braque alors elle laissa le langage du corps s'exprimer à sa place. Le rejoignant sur son lit, elle s'asseya sur ses genoux et passa ses bras autour de son cou, le serrant fort. "T'es plus tout seul maintenant, je suis avec toi Ashton, t'as plus à subir ça tout seul. Je ne m'immiscerais plus dans votre vie je te le promet mais tu sais que je suis là pour toi, tu peux tout me dire, je saris toujours là pour toi. Même si demain toi et moi ça tourne mal, tu sais que je ferais toujours preuve de soutien." Elle pensait vraiment ce qu'elle disait, car même si demain leur histoire d'amour devait s'achever prématurément elle voulait qu'il sache qu'elle ne le lâcherait jamais concernant cet aspect de sa vie parce qu'elle l'avait vécue et que de son côté, personne ne l'avait pris dans ses bras pour l'apaiser mis à part sa gouvernante Aimée. Seule cette femme avait réussi à l'endormir les soirs où elle réclamait sa mère, les jours où elle avait besoin d'une figure maternelle comme n'importe quelle adolescente qui avait besoin de réconfort durant la période la plus difficile de sa vie. Sinon la plupart du temps elle avait du consoler son père et jouer les dures car elle ne pouvait pas se permettre de craquer sous peine de perdre pieds et tout repère. Chose qu'elle s'interdisait formellement. Voilà pourquoi depuis la mort de sa mère elle avait refusé de verser une larme, pour elle les larmes étaient synonymes de faiblesse et elle s'interdisait de se laisser aller comme Ashton était en train de le faire pourtant c'est lui qui avait raison. Il expiait ce qu'elle n'avait jamais réussis à laisser sortir… L'embrassant dans le cou pour l'apaiser, elle resta dans ses bras, pendue à son cou dans un silence total. "Si tu me laisses entrer dans ton coeur, dans ta vie Ashton tu seras plus jamais seul. À deux, il paraît que tout est plus facile alors tentons le tout pour le tout." murmura la jeune étudiante.


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Ashton ne supportait ni dévoiler ses sentiments, ni ses émotions. Et Naomi, en l’espace de quelques temps, elle avait réussi à faire surgir les deux. Ca voulait probablement tout dire. En peu de temps, elle avait été capable de lui faire connaitre tous les états possibles, et il n’y avait pas de doute, elle était la seule à pouvoir le faire flancher de la sorte. Les pleurs, ça n’avait jamais été sa tasse de thé. Même enfant, on lui avait souvent reproché de ne pas être assez expansif pour un gamin de son âge. Le seul endroit où toutes les émotions possible avaient le droit de s’extirper de son corps, c’était au basket, car la frustration n’était pas bonne à garder, elle influait sur le shoot. Mais dans la vie de tous les jours, il refusait d’être l’émotif dans l’âme. Et pourtant là, il s’était effondré sous la pression que lui mettait sa petite amie, et elle le regretta immédiatement. Elle changea complètement d’attitude, essayant de le rassurer, de le choyer comme une mère, parce qu’elle pensait avoir été trop loin. En fait, ce n’était pas de sa faute, c’était juste que la situation avec sa mère était pesante, et qu’il aurait voulu que les choses soient plus simples. Elle vint se poser sur ses genoux, l’enlaçant comme elle le pouvait, cherchant une proximité certaine avec lui comme pour se faire pardonner. Mais Ashton souhaitait juste passer à autre chose, il ne voulait plus qu’on aborde le sujet épineux qu’était ce putain de cancer, et il regrettait que la soirée se soit déroulée ainsi. Il aurait préféré qu’ils en soient restés à la douche et que rien ne se soit passé après. Pourtant, de l’avoir dans ses bras, c’était plaisant. Il avait entouré le corps de la jeune femme de ses bras, et s’il avait entendu ce qu’elle lui avait signifié, il ne voulait plus en parler. Il ferma les yeux. Oui, elle serait toujours là pour lui, parce qu’elle s’était intégrée dans son petit cœur. Et sa présence était positive, rassurante même. Elle le disait elle-même, elle était son plus grand soutien. Il la berça légèrement, pour lui apporter autant de soutien que ce qu’elle le faisait depuis le début. Ca ne pouvait pas tourner mal entre eux. Il ouvrit finalement les yeux quand elle reprit la parole et qu’elle lui fit une demande particulière. Il l’embrassa sur la joue et lui souffla : « Tu y es déjà. Allez, on en parle plus, j’ai plus envie d’en parler. » Oui parce qu’il préférait nettement faire le pitre, qu’être sérieux. D’ailleurs, il trouva le bon moyen pour changer de sujet : « Alors, on les commande ces sushis ? C’est quoi les différentes sortes ? » Ayant toujours pour seule couverture la serviette blanche autour de la taille, il fit descendre Naomi de ses jambes, et alla remettre son caleçon qui était propre d’après l’entrainement donc il pouvait bien le garder. Comme ça, la serviette humide pouvait sécher et cesserait également d’humidifier toute la chambre de l’amérindienne. Et puis, il constata une chose en regardant le lit, après avoir enfilé son caleçon et s’être séparé de la serviette. « Tu sais que tu vas être à l’étroit cette nuit… » Le lit était déjà particulièrement inconfortable chez les Mathers et il était tout seul. Remarque, à part un lit king size, il n’y avait rien pour le satisfaire. Il continua de faire le tour de la chambre de Naomi, et il observa tout ce qui se trouvait dans son placard, récupérant les vêtements masculins, et les virant au sol. Pour se justifier, il lui dit : « Je te passerais les miens, ils sont mieux. » Une fois le tri fait, il revint vers Naomi, comme s’il n’avait pas eu sa dose d’elle, et il l’enlaça une nouvelle fois, prenant possession de ses lèvres, et il lui susurra : « Merci d’être dans ma vie. Merci pour tout, princesse. » Il lui caressa la joue. Il aurait peut-être dû lui souffler, merci pour ma mère, mais cette fois, il avait préféré passer à autre chose, cherchant à rendre à cette soirée, une ambiance digne de ce nom pour que les deux amoureux puissent sourire, plutôt que pleurer.

[sorry c'est nul, mais j'ai dû le recommencer, l'ordi m'a lâché d'un coup! :/]
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Le sujet était clos, les deux jeunes gens l'avaient décidé pour le bien de leur soirée à venir. Continuer à se déchirer à propos de la maladie de la mère d'Ashton plomberait définitivement l'ambiance et risquait de mener les deux amants sur une pente glissante qui finiraient de les embrouiller. Naomi laissa donc Ashton changer de sujet pour parler des sushis qu'ils souhaitaient manger. Naomi ouvrit son portable afin d'ouvrir le site sur lequel il fallait commander les sushis se lançant dans une grande explication sur la cuisine japonaise, elle prit le temps d'expliquer en long en large et en travers la différence entre les makis, les springs rolls, les californias rolls d'une manière assez détaillée pour qu'Ashton soit un peu plus éclaira. "Donc en gros voilà c'est simple, poulet, surimi, avocat, poisson peu importe entouré de riz enfin bref c'est pas compliqué ! Après on prendra des accompagnements genre du riz et tout parce que toi à tous les coups tu vas avoir encore faim." Naomi se doutait bien qu'elle allait devoir revoir son régime alimentaire en sortant avec Ashton, son gabarit et sa pratique sportive faisaient qu'il devait bouffer comme un ogre. Ça risquait de lui changer à la jolie amérindienne qui était habituée à manger léger et qui avait la mauvaise habitude de sauter certains repas. En parlant de changer, Ashton lui fit la remarque que son lit pourtant deux places allaient poser problème, Naomi haussa les sourcils et le regarda avec un mépris joué. "Hum bah bien sûr et pourquoi pas surélever le plafond aussi ? C'est pas de la faute du monde entier si ta génétique a buggué et t'as fais si beau et si grand." déclara la jeune femme en souriant. C'était sans doute ce qu'elle aimait le plus chez lui, le fait qu'il soit si grand et si fort ça lui donnait envie de sans cesse se glisser dans ses bras, avec lui elle se sentait en sécurité et elle savait que dorénavant elle ne se ferait plus jamais emmerder par les mecs de la fac dès que tout le monde sera au courant pour eux. Naomi imaginait déjà la tête de ses amis lorsqu'ils découvrirait qu'elle sortait avec ce gamin immense et baraqué. En parlant d'ami, Ashton était décidé à interdire Jorden de séjour au vu de ce qu'il était en train de faire. Regardant les habits de son meilleur ami tomber sur le sol, Naomi secoua la tête, se jurant d'en faire de même si jamais elle trouvait quoique ce soit qui ne lui plaisait pas dans le placard de son nouveau petit ami. Elle souria lorsqu'il déclara que les siens étaient mieux. "T'es en train de me dire que tu vas emménager ici ? Ça se mérite tu sais un bout de placard dans un coin de la Cabot House. Mais rappelle moi de venir semer mes petites culottes dans ta chambre à la Mather House pour qu'on soit à égalité." renchérit-elle en le prenant dans ses bras alors qu'il venait l'embrasser et la prendre dans ses bras. Elle ne le pensait pas si affectueux et appréciait chaque petite attention à son égard. Son coeur se souleva lorsqu'il lui caressa la joue, lui murmurant des remerciements. L'embrassant à son tour, Naomi prit son visage dans ses mains et lui répondit avec tendresse : "Ne me remercie pas, c'est toi qui a tout changé, tout bouleversé. C'est la première fois depuis longtemps que je me sens à nouveau en confiance et en sécurité avec quelqu'un. J'espère juste qu'on gâchera pas tout parce que toi comme moi on sait qu'on en a le pouvoir et surtout l'égo suffisant pour le faire…" soupira t-elle.


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A la vue de son gabarit, il était normal de prévoir qu’Ashton était un gros mangeur. Lui, n’avait pas l’impression de manger beaucoup, mais tout était bien disproportionné. Il mangeait comme quatre et ne prenait pas un gramme, mais c’était surtout dû à l’intensité de sa pratique physique et non à son métabolisme. Naomi avait d’ailleurs réussi à ouvrir l’appétit de son petit-ami, d’une part parce qu’ils venaient de faire l’amour et que mine de rien ça avait été assez intense, et d’autre part, ses explications lui avaient mis l’eau à la bouche. Il en salivait d’avance. « Ca a l’air bon. Prends de tout ! De toute façon si tu finis pas, je finirais quoi qu’il arrive. » Il était un vrai glouton. Avec lui, le gaspillage n’existait pas. De toute façon, sa mère lui avait toujours fait finir son assiette quoi qu’il mange. Il n’était pas difficile. Naomi avait raison, il faudrait prévoir du riz, beaucoup de riz. Il allait bouleverser beaucoup de choses dans la vie de la jeune Cabot. Et ça ne faisait que commencer à priori. Mais s’il fallait qu’elle se méfie d’une chose, c’était de l’égo de monsieur Irving. A trop vouloir le contenter, l’encenser, le jeune homme allait finir par se croire sur le toit du monde et exiger un maximum pour faire des caprices s’il n’était pas contenté. D’ailleurs, puisqu’elle avait fait cette grossière erreur, le jeune de 20 ans ne se priva pas pour se faire mousser et narcissique au possible se couvrir de compliments. « Quel compliment ! Je sais, la nature a créé l’être parfait ! Mais pour ta gouverne, je dors en travers dans le lit, car sinon, je ne rentre pas, donc tu seras quand même à l’étroit ! Désolé bébé ! » Et il renchérit immédiatement : « Ils devraient étudier mon cas pour me cloner et créer des êtres parfaits à la chaine ! » Il ricana bêtement, trop fier de ses imbécilités. En revanche, Naomi pouvait se vanter d’être à l’abri avec lui. Il était en plus bagarreur, et n’hésitait pas à cogner quand cela s’avérait nécessaire, donc elle serait toujours en sécurité avec lui, comme il serait presque assuré de fidélité avec elle, tant la jeune femme apparaissait loyale et débordante d’amour. S’il s’était permis de faire le ménage dans le placard de la jeune femme, c’était pour voir sa réaction, constater si oui ou non, elle tenait à ce Jorden plus qu’à lui. Si elle le laissait faire, c’était qu’elle était prête à faire la moindre concession possible pour le garder auprès d’elle, et c’est ce qu’il voulait. Il s’attendait au retour du boomerang, car il savait que Naomi chercherait à faire pareil, sauf que dans sa chambre, elle ne trouverait rien. Il n’était pas conservateur de choses qui ne lui appartenaient pas. Sa chambre était déjà pleine de coupes en tous genres, de vêtements lui appartenant, de chaussures, et d’affaires de basket. Le reste, il s’en fichait bien pas mal. Il ne se voyait pas vivre dans la chambre de Naomi, c’était bien trop girly pour lui, mais pourquoi pas venir y dormir de temps en temps pour profiter d’elle plusieurs fois dans la semaine. « Non quand même pas, mais au cas où je vienne de temps en temps, j’aurais ce qu’il faut. » A trop s’éparpiller, il finirait par oublier la moitié des choses, alors autant s’organiser dès le début. Naomi le menaçait gentiment de faire de même dans sa chambre, d’y laisser sa trace par de la lingerie, et il sourit malicieusement. Avec un tel acte, il ne pourrait pas l’oublier de sitôt, et il penserait tout le temps à elle. Cela dit, il avait un défi pour elle : « Oh bah tu peux hein, mais je préfèrerais que tu en laisses une à chaque fois qu’on fait l’amour, au moins j’aurais de quoi rendre les gars jaloux ! » Et puis, ça signifierait quelque chose au moins. Même si ce quelque chose était stupide. C’était du Ashton tout craché. Naomi se perdait dans ses bras, mais n’oubliait jamais de capturer ses lèvres et de lui glisser une attention, un compliment, et ça c’était plaisant, de pouvoir la regarder et se plonger dans son regard tout en se laissant bercer par ses mots et le contact de ses mains douces sur ses joues. Mais elle n’oubliait jamais de le mettre en garde, et ça, c’était tout de suite plus emmerdant. Il décida de faire l’innocent en haussant les épaules : « Je gâche jamais rien moi… Oh c’est le gars des sushis non ?! J’ai la daaaaaaaaalle ! » Il avait entendu frapper à la porte. Sushis livrés, ou fabulation ou autre, ça c’était une autre histoire…
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