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call me crazy shit at least you're calling - ashton.

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Call me crazy shit, at least you're calling.
Naomi Braxton & Ashton Irving.



L'horloge sonna 21heure et Naomi se retourna vers sa responsable qui lui fit signe de partir. La journée était finie, elle avait été longue, rude et la jolie jeune femme était ravie de la voir toucher à sa fin. D'ordinaire, elle était avide d'heures supplémentaires aux urgences mais cette journée là avait été particulièrement éprouvante. Déjà, Naomi avait très peu dormi la nuit dernière, en proie à des doutes et des angoisses plus ou moins futile et elle n'attendait qu'une seule chose : pouvoir fondre dans son lit. De plus, il pleuvait sur Cambridge à torrent. La pluie battait sur les vitres, ce qui ajoutait au moral morose de la jeune étudiante en médecine qui n'avait vu que des cas difficiles dans la journée, lui faisant certes relativiser ses problèmes mais qui au final ne les avaient pas non plus exorciser. Se dirigeant vers les vestiaires, Naomi se changea en quelques minutes, zappant l'étape re-maquillage à laquelle elle tenait d'habitude afin d'être plus ou moins présentable en revenant sur le campus. Mais aujourd'hui Nao s'en foutait complètement. Plus vite elle serait sortie de l'hôpital plus vite elle fondrait dans son lit avec une tasse de thé devant Netflix. Habillée de (), la fatigue se lisait sur son visage. Ces derniers temps, Naomi ne se sentait plus vraiment elle-même, depuis son ultime conversation avec Ashton elle ne cessait de retourner en boucle et en boucle la scène dans sa tête. Regrettant d'avoir dit telle chose ou telle chose, préférant s'être tue à certains moments elle avait du mal finalement, à digérer ce qu'elle considérait comme un véritable échec. Elle regrettait de lui avoir mis une pression aussi monstre, habitée par la peur de le perdre mais désormais il était trop tard pour les regrets : Ashton ne faisait plus partie de sa vie et c'était quelque chose avec lequel elle allait devoir faire avec peu importe les sentiments qu'elle avait son égard, il lui avait montré ces derniers temps qu'elle avait eu raison de s'énerver en plein milieu de ce bar. Qu'il n'était pas prêt et qu'à présent il ne lui restait plus qu'à reprendre sa petite vie, son petit train-train quotidien. Oui. Naomi était en train de se conditionner, se répétant que tout finirait par bien aller que tout allait bientôt rentrer dans l'ordre lorsqu'elle le vit au loin, de dos. Elle s'arrêta net. Il était en train de parler aux nanas de l'admission des urgences. S'était-il fait mal ? Avait-il besoin qu'elle fasse quoique ce soit ? Une multitude de questions assailli son esprit jusqu'à ce qu'elle se souvienne que… Maintenant ce n'était plus ses affaires. Elle s'apprêtait à recommencer à marcher pour passer devant lui le plus vite possible lorsque la secrétaire des admissions tourna la tête vers elle et qu'Ashton l'imita.

Leurs regards se croisèrent et ce fut comme si l'univers avait été mis sur pause. Naomi sentit son coeur faire un triple looping mais elle s'obligea à garder un visage fermé, elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui et peu importe la raison pour laquelle il était là il ne lui laisserait même pas le temps de parler. Il ne voulait pas d'elle ? Il devait assumer jusqu'au bout et subir son mépris et son ignorance. Car jamais, elle ne lui ferait le plaisir de lui accorder la moindre intention après la déception dont il l'en avait fais victime. Naomi était réputée être une véritable reine des glaces alors pour une fois elle allait faire exactement ce qu'on attendrait d'elle dans une pareille situation. Ignorer. Naomi reprit donc le pas et passa devant Ashton, traversant le sas pour se retrouver dehors. Hors de question de l'approcher, de lui parler, même si la curiosité la taraudait elle l'avait prévenu. Il ne l'avait pas rattrapé; maintenant c'était fini.


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Il avait cogité pendant de longues heures. Ashton s’en voulait à mort de tout avoir fait foirer. Il était l’unique responsable. Il avait eu la trouille, et il l’avait laissée s’en aller. Qu’est-ce qui l’empêchait d’être avec Naomi en réalité ? Rien, juste sa peur au ventre : la crainte de ne pas être à la hauteur de ce qu’elle attendait, de la décevoir, d’être déçu lui-même, de se sentir comme en cage, persuadé qu’à se mettre avec elle, il en perdait sa liberté d’agir. Mais il avait envie de se maudire, il ne pouvait se considérer que comme un imbécile après avoir agi de la sorte. Il avait préparé une tonne de messages à lui envoyer, mais aucun n’avait été suffisamment bien pour elle, et il avait abandonné l’idée de lui envoyer un message d’excuses. Il avait également foutu le bordel dans sa chambre d’agacement. Il avait tout balancé, cassé la lampe d’énervement. Il aurait préféré s’être comporté différemment, lui faire comprendre qu’elle était la seule et l’unique, et qu’il n’avait qu’une hâte, d’être considéré comme le chanceux qui partagerait sa vie. Il savait qu’elle lui avait bien dit que s’il foirait, il n’aurait pas de seconde chance, mais il ne pouvait se résigner et se dire que c’était fini pour de bon. Il ne passerait pas à autre chose, parce que Naomi avait pris beaucoup trop d’importance dans sa vie. A chaque fois qu’il essayait de l’oublier, l’image de leur nuit magique revenait inlassablement et les frissons étaient toujours les mêmes. Il ne pouvait pas rester là sans rien faire. A l’entrainement, Ashton avait été ridicule. Aucun shoot n’était rentré, il avait accumulé les fautes, un jour sans selon son coach, mais lui savait pertinemment ce à quoi c’était lié, et il ne lui en fallut pas plus pour se mettre en route pour l’hôpital. Il fallait qu’il la voie, qu’il s’excuse, qu’il l’enlace, et qu’il lui dise qu’il se sentait prêt à se lancer dans tout et n’importe quoi avec elle, mais qu’il refusait de la perdre pour une indécision. Et pour cela, il devrait braver la pluie qui faisait rage dehors. Il était parti avec hâte du gymnase, et n’avait même pas pris la peine d’enfiler une veste. Il avait couru à toute vitesse jusqu’à sa voiture qui peina à démarrer, mais qui ne l’arrêterait pas. Il avait foncé à toute allure, peinant à y voir clair sous cette pluie battante qui accumulait une buée monstre dans sa vieille guimbarde. Il ne pensait qu’à elle. Naomi. Ce prénom faisait écho dans sa tête et se répercutait sur tous ses organes vitaux. Il la retrouverait, il y était presque. Au fond, il se lançait dans un commando un peu suicidaire parce qu’il ne savait même pas si elle travaillait à l’hôpital aujourd’hui. Il se gara n’importe comment et déboula rapidement dans l’hôpital où il se rendit au service des urgences – parce que pour lui ça en était visiblement une – et il demanda avec hâte : « Bonsoir, je voudrais parler à Naomi Braxton-Scott s’il vous plait ! » La dame lui assura que ce n’était pas un site de rencontres mais un hôpital, et il insista sans relâche, lui expliquant que c’était une question de vie ou de mort, et la vieille dame n’en démordait pas, jusqu’à ce qu’une autre, lui indique qu’elle arrivait dans son dos, et il se retourna vivement, posant le regard sur elle comme si la scène fonctionnait au ralenti. Il avait entrouvert la bouche, prêt à lui parler tandis que son ventre s’était noué, et tandis qu’il allait lui donner des excuses, elle l’ignora complètement et passa devant lui sortant comme si le géant de 2m11 n’avait jamais existé. Elle l’avait prévenu, elle était passée à l’acte. Il ne l’aurait jamais cru capable d’une telle chose, et ça le blessa de voir qu’elle portait ses menaces à exécution. Mais, il n’était pas venu pour rien, alors remerciant gentiment les dames pour leur aide, il cria le nom de la jeune femme pour qu’elle s’arrête dehors, au moins pour avoir une chance de la rattraper : « Naomi ! Attends ! » Il la rattrapa à la sortie du sas, et saisit son poignet pour attirer la jeune femme contre lui et l’embrasser d’un baiser rapide, juste pour une capter son attention. « Je sais ce que tu vas dire, mais laisse-moi parler je t’en supplie ! Je te demande juste de m’accorder cinq minutes, et après tu fais ce que tu veux ! Il pleut de toute façon, tu peux donc prendre le temps de m’écouter ? » Il prit une profonde inspiration, puis expira bruyamment avant de dire : « Je suis désolé Naomi. Sincèrement. Je me suis mal comporté avec toi, et je regrette ce qui s’est passé au bar la dernière fois. Je m’attendais pas à ce que tu me dises tout ça, tu comprends ?! » Il s’embrouillait, et le temps tournait, alors il reprit bien vite, histoire de ne pas se perdre en route : « C’est pas que j’ai pas envie d’être avec toi, bien au contraire, mais j’ai peur de l’inconnu, Nao, c’est flippant tout ça ! Mais je me suis rendu compte que je peux pas imaginer de te passer à côté sans avoir tenté quelque chose. Je suis dingue de toi Braxton, tu peux pas t’imaginer à quel point. Et je l’ai jamais dit à personne, ça. » Et puis, il se tut, attendant que la sentence vienne à lui.
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Naomi avait beau faire la fière, elle était encore sous le choc de l'avoir vu ici à l'hôpital sur son lieu de travail. Il savait parfaitement qu'elle travaillait ici et même si au début elle avait voulu croire au hasard mais le regard désespéré qu'il lui avait lancé lui avait fait comprendre qu'en réalité il était là pour elle. Sauf qu'elle avait décidé que c'était trop tard, elle avait décidé qu'elle avait refermé le livre de leur histoire peu importe si elle tremblait de tout son corps et que la vue de celui pour qui les foudres de son coeur se déchaînaient suffisait à la renverser intérieurement. L'ignorer et passer devant lui était la solution de facilité, mais surtout sa punition pour l'avoir obligé à se dévoiler en la poussant dans ses retranchements pour ensuite rester comme deux ronds de flanc devant les difficultés posées par leur relation. Elle ne voulait plus le voir, car le voir, la remettrait dans une position de faiblesse dans laquelle elle risquait une fois encore de se laisser aller et il n'allait pas la rater, une fois encore. Et Nao ne pouvait plus supporter ce rejet, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi il lui faisait subir ça alors que sa vie avait perdue toute saveur depuis son départ. Il avait ce pouvoir incroyable sur elle de donner la couleur de ses jours et de ses nuits et c'était ce que Naomi était tentée de contrer lorsque soudainement elle sentit quelqu'un saisir son poignet. Évidemment c'était lui, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ses lèvres se collèrent aux siennes. Naomi en était muette de surprise, elle le regardait les bras ballants et allait ouvrir la bouche pour l'envoyer bouler lorsqu'il la devança, la suppliant de l'écouter. Son coeur s'accélérait, elle n'arrivait pas à croire que c'était véritablement en train de se passer. Ashton. Devant elle. En train de s'excuser, en train de lui dire ce qu'elle rêvait d'entendre depuis qu'elle avait quitté le bar en trombe. "Tu as deux minutes Ashton pas une de plus j'ai pas que ça à foutre." Elle avait maintenant croisé les bras et se concentrait pour garder une mine impassible, Ashton ne méritait pas encore de voir sa vraie réaction alors elle se braquait, préférant afficher un visage sans émotions alors qu'à l'intérieur d'elle c'était un véritablement volcan d'émotions. Puis son visage se relâcha lorsqu'il lui déclara qu'il était fou d'elle et qu'il n'avait jamais ressentis ça. Naomi le laissa dans le silence quelques secondes, prenant le temps de comprendre ce qui était en train de se passer. Elle n'arrivait pas à croire qu'il avait fait ça, qu'il était venu jusqu'à elle. Elle le regarda de haut en bas, constatant que sa dégaine n'était pas celle de d'habitude. "Tu sors d'où là ? De l'entraînement ? Et qu'est-ce qui t'a fait pensé que tu pouvais te permettre de venir jusqu'à mon travail ?" C'était plus fort qu'elle, elle se sentait obligé de montrer encore un peu de froideur avant de laisser tomber le masque une fois de plus. Elle détestait cette sensation qu'elle n'avait qu'en sa présence, cette impression d'être à nue, de ne plus rien pouvoir cacher. Elle ne pouvait pas tout lâcher maintenant puisqu'elle devait être sûre d'une chose : "Alors concrètement qu'est-ce que tu veux Ashton ? Tu veux qu'on se lance à corps perdue là-dedans et on verra bien ? Je suis autant paumée que toi, pour moi aussi c'est nouveau, c'est l'inconnu. Je sais pas où je vais, je sais pas comment je vais faire mais je sais juste que je veux que tu sois à mes côtés. Parce que moi aussi je suis dingue de toi Ashton mais je pense que t'avais même pas besoin que je te le dise." Elle marqua alors un temps d'arrêt, plongeant ses mains dans les poches de son perfecto, tête baissée. Elle lui avait pardonné plus facilement qu'elle ne l'aurait voulu mais le geste était tellement beau. Jamais aucun mec ne l'avait rattrapé comme il l'avait fait et elle n'était plus d'humeur à l'invectiver car elle avait trop peur de le revoir partir mais néanmoins cette fois ci elle avait besoin de savoir, sans langue de bois à quoi elle était censée s'en tenir afin de mieux aborder les prochains événements. Un mot de lui et tout s'arrangerait.


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Naomi lui laissait une chance de s’exprimer, et il le prit comme argent comptant. Il était hors de question de voir la jeune femme s’en aller sans lui avoir livré ses ressentis et ses regrets. Il se disait qu’après avoir écouté ce qu’il avait à lui dire, il était assez confiant pour obtenir une réaction positive de sa part, mais il n’était pas à l’abri d’une fausse joie. Parce que Naomi lui était déjà passé devant sans le calculer, et il avait fallu un tour de passe-passe et un baiser pour qu’elle daigne l’écouter. Tout allait dans son sens pourtant, car il avait obtenu son attention. Le reste, c’était à lui de l’écrire. Il aurait voulu l’embrasser à lui faire regretter d’être partie sans lui prêter attention, mais chaque chose en son temps. Il voulait la récupérer, pas la faire fuir. D’ailleurs, elle remarqua qu’il n’était pas sapé de la même manière que d’habitude. Il était débraillé, la couleur de son t-shirt n’allait pas du tout avec son bas de survêtement, mais il n’avait pas cherché à comprendre. Le look n’était pas important. Il serait venu en boxer s’il l’avait fallu. Il paraissait négligé, mais qu’importe. Tout ce qu’il voulait, c’était Naomi. « Oui, j’ai juste pris la douche et je suis parti. J’ai mis le premier truc qui venait dans mon sac. J’ai pas réfléchi Naomi, je voulais pas te rater, je voulais te voir c’est tout. » Avoua-t-il en insistant encore et toujours sur la raison de sa présence ici. Il fallait se justifier de tout avec elle, et ça en devenait éreintant de se battre contre un mur parce qu’elle avait jugé qu’il avait merdé et qu’il fallait lui faire payer son affront. Ashton était las de se battre contre elle, et pourtant, il poussait la conversation toujours plus loin, se dévoilant comme jamais, réitérant ses désirs, et imitant Naomi qui avait ouvert son cœur la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il se fichait de ne pas avoir le droit de venir la voir au travail. S’il avait fallu, il aurait fait un scandale jusqu’à ce qu’on l’amène à elle. S’il avait fallu, il aurait simulé une blessure ou aurait inventé un mensonge odieux pour qu’elle s’occupe de lui. Il était capable de mentir sur l’état de sa mère par exemple, et ça, il ne l’aurait jamais fait auparavant, parce que Naomi était une drogue dont il ne pouvait définitivement plus se passer. Il lui fallait sa dose, et surtout, il n’avait pas envie d’être sevré, il voulait continuer d’être dans la lune et d’être défoncé grâce à elle. Et puis, elle posa la question fatidique. Pourquoi était-il venu, que voulait-il réellement ? Cette fois, il ne se louperait pas. Il savait exactement ce qu’il devait et avait à répondre. Il n’avait pas à être précis sur les détails, il y avait une chose dont il était sûr, et c’était elle. Elle était l’invariant, tout ce qui se construisait autour dépendait aussi bien d’elle que de lui, et c’était ensemble qu’ils apprendraient à composer, il ne fallait rien prévoir à l’avance, ou ils ne cesseraient pas de se tirer dans les pattes. Saisissant ses mains de la ravissante métisse, il plongea son regard dans le sien, et se lança enfin : « Naomi Braxton-Scott, je te veux toi. Je veux ce que tu veux toi, je veux que tu me donnes une seconde chance. » A la manière d’une demande en mariage un peu moderne, il avait fini par lui dire ce qu’elle voulait entendre et surtout ce dont il était sûr. Et puis, il se rapprocha un peu plus d’elle, caressant sa joue avec délicatesse, se penchant vers elle pour lui souffler : « Et maintenant, je veux que tu rentres avec moi. » Il était hors de question de la laisser filer pour la soirée. Il voulait rattraper le temps perdu, il voulait lui montrer qu’il ne ferait rien sans elle ce soir, et même si elle en avait décidé autrement, il lui collerait aux basques jusqu’à ce qu’elle le vire comme un malpropre. C’est ce qu’elle voulait non ? Elle souhaitait qu’il soit sien, il était là. Finalement, il reprit possession de ses lèvres, cette fois dans un baiser sincère et appuyé, mettant toute la passion qu’il pouvait dans cette démonstration de son affection, de son amour ?
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Naomi Braxton & Ashton Irving.



Il y a une citation qui dit que l'amour, c'est donner un flingue chargé à quelqu'un et croire bêtement qu'il n'appuiera pas sur la détente. C'était exactement ce que Naomi ressentait, son coeur était à deux doigts de se faire ouvrir une fois de plus par Ashton et la jeune femme se préparait à un nouvel affront, persuadée qu'il allait juste s'excuser de lui avoir fabriqué de faux espoirs avant de partir et de reprendre sa vie. Pessimiste de nature, elle ne pensait même pas une seule seconde que les choses puissent tourner en sa faveur jusqu'à ce que Ashton prononce son nom complet et lui dise qu'il la voulait. Qu'il la voulait elle. Comme une sorte de demande solennelle de pouvoir rentrer dans sa vie et y rester. Enfin. Naomi ne put s'empêcher de sourire, sentant une vague de chaleur se propager dans son corps malgré les températures automnales et la pluie battante. Elle était à court de mots, elle n'arrivait qu'à le regarder, comblée de bonheur qu'il soit venu jusqu'à elle pour lui dire ce qu'elle rêvait d'entendre. Enfin, elle pouvait souffler et découvrir enfin qu'Ashton ressentait la même chose qu'elle. Elle n'avait pas ouvert son coeur pour rien, elle n'avait pas bravé ses défenses pour rien, aujourd'hui elle était récompensée et le baiser que le jeune étudiant lui donna acheva de la rendre heureuse. Elle ne pensait plus à contrôler ses émotions, elle ne pensait plus à absolument rester froide en toute circonstance ou encore à se contrôler pour ne pas le pardonner et continuer de le faire galérer. Elle était parfaitement consciente de l'avoir poussé dans ses retranchements aussi, de lui avoir mis une pression afin de savoir où elle en était avec lui, de l'avoir obligé à se battre contre elle mais la fin justifiait les moyens et aujourd'hui elle savait vraiment ce qu'il voulait. "T'en as mis du temps…" murmura t-elle. Et désormais tout allait changer.

Trente minutes plus tard, Naomi se gara non loin de la Cabot House. Il avait été question d'aller dans la confrérie d'Ashton mais ils donnaient une fête ce soir et les deux amants aspiraient à un peu de tranquillité, ce soir au moins. Elle jeta un coup d'oeil dans son rétroviseur Ashton avait trouvé une place non loin d'elle. Elle sortit, récupérant son sac sur le siège passager. "T'es prêt à passer devant toutes les Cabot pour monter jusqu'à ma chambre ?" lui dit-elle avec un sourire malicieux. Elle remonta ainsi l'allée de la maison commune, cela faisait déjà sept ans qu'elle habitait ici et alors qu'elle aurait largement les moyens de se prendre son propre appartement elle tenait à rester habiter avec les filles pour ne pas affronter la solitude de vivre seule. Même si elle était d'un tempérament plutôt solitaire, elle appréciait toujours de rentrer et de recevoir un sourire ou un bonjour d'une de ses soeurs. Néanmoins amener Ashton ici revenait à le jeter dans la fosse aux lions, même si personne dans la Cabot House n'était censée avoir des vues sur le copain d'une des ses soeurs il y avait toujours un oeuf pourri dans le pânier qui risquait de lui poser problème. C'était pour cette raison qu'une fois à l'intérieur, Naomi salua les filles rapidement avant de monter jusqu'à sa chambre. "Je pense qu'on devrait prendre une douche non ? Toi et moi on est trempé. Enfin surtout toi.." dit-elle en souriant, s'approchant de lui pour l'embrasser. Elle était tellement heureuse de l'avoir de nouveau dans sa chambre, à lui proposer de prendre sa douche avec elle alors qu'un mois auparavant c'était lui qui demandait et elle qui refusait.


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Il avait enfin osé franchir le pas. Ca n’était peut-être pas grand-chose pour certains, mais pour lui ça représentait beaucoup. Ashton n’avait pas l’habitude de lâcher du lest pour se donner une chance d’exister en tant que tel, sans réfléchir, sans calculer la personne qu’il fallait être pour exister. Il se disait que Naomi n’avait pas pu encore entrevoir la personne qu’il était vraiment, ni que la plupart du temps, il jouait un jeu pour paraitre cool. Et si la personne qu’il était vraiment ne plaisait pas à Naomi ? Et si ce qu’elle aimait chez lui c’était ce côté lourdingue qu’il avait à longueur de journée ? Peut-être qu’au fond il s’agissait d’une facette de sa personnalité, quoi qu’il pense que c’était lui qui la créait. Il avait mis du temps à prendre les décisions, mais il était sûr qu’il avait fait le bon choix, restait à présent à ne pas regretter, mais quand il voyait le visage de Naomi s’illuminer de cette façon, il en oubliait ses pires peurs et ses doutes s’effaçaient immédiatement. On ne décide pas de qui on aime, mais le natif de Detroit constatait qu’il n’aurait pas pu choisir meilleure personne que Naomi, car elle avait de grandes forces, mais aussi des faiblesses, et un passé bien chargé qui faisait qu’il aurait le droit de la protéger contre toute la haine du monde, et d’être un pilier dans sa vie. Parce que c’est bien ce qu’il comptait être. Naomi ne pouvait refuser de passer la soirée avec lui, et s’il était dommage qu’ils aient tous les deux leurs voitures, Ashton prit son mal en patience, bravant bien plus tranquillement qu’un peu plus tôt, la pluie qui n’avait pas cessé, songeant au baiser qu’il lui avait accordé un peu plus tôt. Heureusement, il n’avait pas joué le cliché de l’embrasser sous la pluie, il trouvait ça niais au possible. Cela dit, il faudrait bien qu’il accepte de l’être un peu, car tout le monde l’est dans une relation.
Si au départ ils avaient convenu de passer la soirée chez les Mathers, dans la chambre d’Ashton pour plus de commodités parce que les Mathers ne posaient pas de questions à tout va et laissaient tranquilles les uns et les autres dans leurs vies privées, ils furent forcer de déménager chez les Cabot, car une fête battait son plein à la maison verte, et évidemment, Naomi et Ashton préféraient être enfin tranquilles tous les deux. Ashton se gara donc non loin de la maison rose, fermant manuellement les verrous de sa voiture, bien qu’il était persuadé que personne lui volerait une telle voiture, tant elle était vieille et abimée, et il rejoint Naomi qui lui demanda s’il se sentait prêt à affronter les Cabot, et il haussa les épaules rétorquant : « Oh bah tu sais c’est pas comme si c’était la première fois que je venais. Je m’en fous de ce qu’elles pensent ! » Mais il est vrai qu’il aurait préféré être bien plus présentable pour ne pas lui causer du tort, car son look de beau gosse des bas quartiers en prenait un coup. Tant pis, ce n’était pas comme si il allait s’installer au milieu des jeunes filles dans la salle commune pour regarder un film ou les écouter parler de mecs, il se rendait simplement dans la chambre de Naomi. Naomi salua les filles en rentrant dans la maison, et Ashton se contenta d’esquisser un petit signe de la main, sans en faire des caisses. Moins il en faisait, mieux c’était. Ca évitait les questions embarrassantes, même s’il était persuadé que Naomi n’avait qu’une hâte, c’était qu’il annonce à tout le monde qu’il était en couple. Ca le stressait, mais il ne laissait rien transparaitre pour l’instant, il voulait juste profiter du moment présent. Une fois dans la chambre de Naomi, celle-ci proposa de prendre une douche ensemble, en lien avec ce qu’il avait osé proposer la première fois, et après avoir profité du baiser de la jeune femme, Ashton esquissa une jolie simagrée sur son visage, tout simplement heureux de voir que les choses n’étaient pas si compliquées que cela, enlaçant la jeune femme en la regardant avec passion. Mais pour casser l’ambiance, il se mit à faire le pitre, feignant l’hésitation. « Mmmmh c’est une idée intéressante ça…pourquoi pas… Il me semble que c’est un génie qui avait déjà proposé ça, mais la princesse idiote n’avait pas donné suite à sa demande… » Et puis il éclata de rire, se penchant de nouveau vers elle pour capturer ses lèvres, une fois, et puis deux, profitant qu’elle soit tout à lui, laissant ses mains glisser sous le t-shirt de la belle amérindienne, et lui retirer avec vitesse : « T’as pas besoin de ça pour prendre une douche ! » Il plongea sa tête dans le cou de Naomi pour y déposer une multitude de baisers furtifs, parsemés d’autres plus suggestifs, avant de revenir à ses lèvres et de revenir vite à la réalité en demandant presque inquiet : « Au fait tu partages ta chambre ? » Ne risquait-on pas de les interrompre ? Cette fois, il voulait éviter d’être coupé en plein élan. De toute façon, il y avait bien un verrou à la porte de la salle de bains, non ?
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Peut-être que finalement c'était juste ça être ensemble. Passer des moments privilégiés rien que tout le deux, partager une intimité et une complicité qu'ils ne pouvaient avoir avec personne d'autre car c'était lui et c'était elle, et que rien ni personne ne pouvait égaler l'osmose qu'ils vivaient tous les deux. Lorsqu'ils n'étaient pas dans le conflit, vivre l'un avec l'autre n'était qu'un véritable bonheur que Naomi savourait chaque seconde. Elle ressentait tellement de choses pour ce garçon, ne serait-ce que de voir son sourire malicieux de gamin de vingt ans la faisait craquer. Alors que quelques minutes auparavant leur plus gros problème était de savoir si ça valait le coup de tout plaquer pour essayer d'être ensemble, il était maintenant question de savoir s'ils allaient pouvoir partager une douche tranquillement dans la chambre de la jolie Cabot. "Je n'avais pas donné suite à ta demande car tu venais de m'agresser avec une bombe de chantilly et que je m'étais fais mal aux pieds !" protesta Naomi avant de le laisser l'embrasser. Puis soudainement elle sentit ses mains passer à même sa peau, provoquant des frissons chez elle et vit son t-shirt tomber à ses pieds puisque d'après Ashton elle n'avait pas besoin de ça pour aller se doucher. Naomi éclata alors de rire et en fit de même, passant le t-shirt du beau métisse par dessus sa tête comme elle pouvait étant donné sa taille. "Alors tu n'as pas besoin de ça non plus." continua t-elle en riant alors qu'il avait plongé dans son cou pour la couvrir de baiser. Se laissant aller au désir montant, la jeune femme bascula sa tête en arrière passant sa main dans la nuque du Mather, fermant les yeux. Ça lui avait tellement manqué, elle espérait que cette fois-ci personne ne viendrait les déranger comme la dernière fois dans les vestiaires. Et visiblement Ashton pensait à la même chose puisqu'il lui demanda si elle partageait sa chambre. Naomi rouvrit les yeux à contre coeur. "Est-ce que tu vois un deuxième lit quelque part Ashton ? Non je ne partage ma chambre avec personne.. A part en septembre de temps en temps. Je suis ici depuis sept ans encore heureux que j'ai le droit à quelques privilèges. Privilège dont je vais user et abuser ce soir." précisa t-elle avec un regard aguicheur. Bon sang mais pourquoi ne lui sautait-il pas tout simplement dessus ? Naomi décida donc de prendre les devants et fit taire le jeune homme en prenant une fois de plus sa bouche en otage, le guidant par la main jusqu'à la salle de bain. Elle était relativement grande pour une salle de bain universitaire, il faut dire que les Cabot avaient les moyens. Douche italienne, large évier, les produits de beautés de luxe étaient rangés partout autour. Naomi était une maniaque comme en voyait rarement et elle se sentait obligée de tout ordonner au millimètre. M'enfin là pour le coup elle en avait strictement rien à foutre, se laissant porter sur l'évier par Ashton, leurs ébats s'intensifièrent en proportion de l'excitation qui montait chez l'un et l'autre.

"Tu m'avais trop manqué." murmura t-elle alors qu'enfin il la possédait à nouveau. Naomi fit tout son possible pour ne pas alerter sa voisine de chambre des ébats qui survenaient de l'autre côté de son mur. Alternant rires & soupirs de plaisirs, les deux amants faillirent glisser de nombreuses fois dans la douche, mis à mal à cause du savon et de l'eau. La douche italienne était peut-être belle mais lorsqu'on en venait à y faire autre chose que de se doucher, tout se compliquait ce qui tantôt faisait rire Naomi tantôt l'énervait car elle aurait voulu attendre le summum du plaisir sans toutes ses péripéties. Mais contexte mis à part, les plaisirs charnels auxquels elle s'adonnait avec Ashton ne faisait qu'accroître les sentiments qu'elle lui portait. Cette fusion, cette passion, elle la retrouvait pour la deuxième fois et c'était enivrant, elle n'avait jamais connue ça et n'en revenait toujours pas de la tournure qu'avait pris sa vie en quelques semaines.


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Alors ça ressemblait à ça une vie de couple. Les petites attentions n’avaient pas besoin d’être originales pour que votre moitié sourie. Il n’y avait besoin que d’être présent. Les sentiments faisaient le reste. Ashton avait tellement redouté cet engagement qu’il paraissait presque surpris de voir que les choses n’étaient pas si compliquées que ce qu’elles apparaissaient être au début. Naomi semblait être aux anges quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse. Son sourire resplendissait et il aurait voulu que cette image reste incrustée dans sa tête comme ses tatouages restaient figés sur sa peau à vie. Elle le rendait tellement niais, cette fille. Il la regardait de cet amour si caractéristique qui n’appartenait qu’à eux. Elle le transportait dans une autre dimension et la réalité c’était qu’elle l’envoutait tant qu’il ne parvenait plus à se détacher d’elle. Plus il essayait de lutter et plus il s’en rapprochait. C’était le principe de l’aimant, et pour une fois, il s’abandonnait à ses émotions, ne cherchant pas à provoquer des sentiments contraires pour pouvoir profiter. Il repensait à leur rencontre, et il ne put s’empêcher de rire quand elle lui rappela qu’elle ne s’était pas offerte à lui dans la douche parce qu’elle avait été contrariée par son affront à la chantilly, et s’il avait dû le recommencer, il l’aurait fait. Mais il était vrai qu’elle s’était également ouvert le pied. « Je m’en fous de toute façon, maintenant j’aurais tout ce que je demanderais ! C’est mieux que la lettre au papa Noël ! » Plaisanta-t-il comme un enfant excité par le paradis des jouets. Naomi lui appartenait maintenant. Elle ne pourrait plus jamais rien lui refuser, ou alors il jouerait avec elle, il lui ferait le moindre caprice, il la rendrait folle de rage, ou jalouse jusqu’à obtenir ce qu’il désirait. Lui aussi voulait avoir les rênes de la relation de temps en temps. Ils s’embrasaient si facilement tous les deux. C’est comme si leurs deux corps étaient deux allumettes brûlant leurs cœurs respectifs pour les unir. Ashton désirait toujours plus la jeune femme, et elle n’y était pas innocente, car à s’être dérobée à lui pendant tout ce temps, elle avait attisé le feu et avait réveillé les plus profonds désirs du natif de Detroit. La passion qu’ils partageraient ce soir, elle serait encore plus incroyable que celle qu’ils avaient vécu la première fois, c’était à parier. Ils avaient déjà commencé à se déshabiller mutuellement, et Ashton jouait avec la lèvre inférieure de la princesse en la mordillant tandis que ses mains se voulaient baladeuses tandis qu’ils rejoignaient la douche. Il était conquis. Il n’avait même pas tilté lorsqu’elle avait abordé le nom de Septembre. Il ne savait pas qui était cette fille, mais il n’avait même pas envie de savoir, car pour l’instant, la seule qui l’intéressait, c’était sa copine, parce qu’il pouvait la désigner ainsi à présent.
Il porta la jeune femme jusqu’à l’évier, où il s’occupa d’elle avec soin, explorant toute parcelle de peau de son corps par ses lèvres avides de sa chair, ses baisers se multipliant au fur et à mesure que la température augmentait entre eux. Et puis quand leurs corps purent de nouveau de se dévoiler comme au premier jour, il s’unit à elle dans un premier coup de rein intense, rapprochant un maximum la jeune femme de son corps d’athlète pour rester en elle et ne faire qu’un pendant un long instant, au moment où la jeune femme lui avouait qu’il lui avait trop manqué. Entre de soupirs, il fut fier de cette révélation, souriant de plus belle, mais il se rapprocha de son oreille pour lui murmurer à son tour : « J’ai pas du te manquer tant que ça puisque tu m’as évité salement. Mais…Je vais te montrer ce que tu as manqué ! » Et puis il emporta le corps en fusion de la jeune femme jusqu’à la douche où ils s’adonnèrent à un jeu de séduction par l’union et la séparation répétitive de leurs corps brulants. Elle lui avait terriblement manqué, et cette nuit-là, il le lui fit savoir par diverses manières. Pas besoin des mots quand vos soupirs, vos râles et gémissement s’intensifient toujours plus au fur et à mesure que vous quittez et reprenez possession de l’être qui vous fait vibrer. Pourtant, il s’avéra compliqué de profiter à cent pour cent, la douche étant glissante au possible, et maintenir la jeune femme dans ses bras tout en essayant de garder l’équilibre n’était pas chose aisée. Et puis finalement il rendit son dernier soupir en restant un long moment sous la douche, toujours lové contre le corps de la future cancérologue, et il posa un baiser sur ses lèvres puis sur son front, cherchant son air, reprenant sa respiration. Un peu plus tard, il se saisit de deux serviettes, il entoura Naomi d’une pour la sécher, avant de s’en attacher une autre autour de la taille. Puis, il encercla de ses bras le corps minuscule à côté du sien de la jeune Braxton la berçant presque. Il était bien avec elle, faire ce choix avait été compliqué, mais il ne le regrettait pas. Et puis, il lui demanda, pas sûr de la suite : « T’as cours demain ? Ou tu travailles peut-être ? » En gros, il voulait savoir s’il passerait la nuit ici, ou s’il rentrerait à la Mather House.

[Han c'est trop nul, sorry! :doh: ]
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Call me crazy shit, at least you're calling.
Naomi Braxton & Ashton Irving.



Retrouver Ashton comme au premier jour était comme une renaissance pour la jolie amérindienne qui, ces derniers temps, avait désespéré de retrouver un jour les bras de celui pour qui elle avait tout renversé. Leurs ébats étaient une fois de plus légendaire; il n'y avait même pas de mot pour décrire ce que la jeune femme ressentait lorsqu'elle se donnait à son petit-ami. Parce que oui ça faisait bizarre de le dire mais le terme était cette fois-ci de bonne usage puisque les deux étudiants formaient désormais un couple aux yeux de tous. Même si la peur de l'engagement l'avait terrifiait toute sa vie, Naomi s'y jetait à désormais à corps perdu, se foutant des conséquences que pourrait avoir cette nouvelle union, ce si gros changement dans son quotidien. Elle s'imprégnait du jeune homme comme elle ne l'avait jamais fais. Auparavant aucune de ses relations n'avait éveillé ce sentiment de bien-être chez elle, parce que soudainement quand elle était en sa présence tout devenait limpide et c'était comme si elle n'avait plus besoin de s'inquiéter de rien tant qu'elle était avec lui. Les affronts de la vie ne lui faisaient plus peur puisqu'elle savait que quoiqu'il arrive, elle bénéficierait du soutien réconfortant de celui qu'elle l'aimait. Parce que oui, il fallait mettre les mots justes et c'était le cas : elle l'aimait. Elle n'était pas encore au stade où ces mots magiques lui brûlaient les lèvres, elle n'y pensait pas concrètement car elle n'avait jamais connu ce sentiment étrange et tout puissant mais bientôt elle devrait se rendre à l'évidence. Néanmoins pour le moment il fallait prendre les choses une par une ou du moins comme elles venaient et Naomi avait envie de profiter de cet instant de paix et d'osmose qui le semblait éternel. Les mots d'Ashton la firent rire, leur chute dans la salle de bain aussi. Elle frissonna au contact de l'air froid lorsqu'elle sortit de la douche mais cela ne durera que quelques secondes puisque le basketteur l'enveloppa dans une serviette avant d'en prendre une lui aussi. Tremblant légèrement, elle se sentit apaisée lorsqu'elle sentit la chaleur du corps d'Ashton sous le sien, une intimité délicieuse s'étaient créée entre les deux êtres et la nouveauté de cette proximité était source de sérénité pour la jeune femme. À l'abri de tout doute et ressentiment, Naomi se sentait maintenant d'un calme olympien. Se dirigeant vers son placard, elle sortit une crème hydratante Dior avant de s'en appliquer sur les jambes avant de répondre à la question du Mather. "J'ai cours demain soir oui mais je ne travaille pas. Dans tous les cas, ça me ferait plaisir que tu restes dormir ici on pourrait commander des sushis… À moins que tu préfères rentrer chez toi." Elle termina d'étaler la crème sur sa peau puis sorti de la salle de bain afin d'enfiler un mini-short et en t-shirt. Puis elle regarda Ashton et grimaça. "T'as même pas d'affaire de change.. Si tu veux je peux te passer un jogging et un t-shirt de Jorden." Joignant le geste à la parole, la jeune femme se dirigea vers son armoire et chercha une bonne minute les affaires de celui qui avait été son ex puis son meilleur ami avant de les tendre à Ashton. "Je peux aller jusqu'à te prêter un caleçon si tu veux, j'en ai un ou deux qui traîne." devant le regard interloqué de son petit-ami, Naomi leva les yeux aux ciels. "Il vient dormir ici de temps en temps quand je vais pas bien ou quand j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à réviser, donc non ce ne sont pas des affaires de mes ex-conquêtes." Elle espérait qu'il allait accepter son offre, la sachant délicate. Parce que elle, si il avait eu le malheur de lui sortir des affaires d'une autre nana elle aurait sans doute taper une crise. "De toute manière t'as pas le choix. Bon le jog va t'aller un peu trop court mais en même temps quand on fait ta taille on peut pas se permettre d'être trop exigeant." le taquina t-elle en souriant. "En tout cas… C'était magique." déclara t-elle à propos de leurs ébats avant de l'embrasser tendrement. Elle espérait vraiment qu'il ne regrettait pas ce qu'il se passait entre eux, car elle, n'avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie. "Au fait j'ai fais transféré le dossier de ta maman. Visiblement, le cancérologue qu'elle a sur Détroit n'était pas top, même si son état de santé est quand même assez favorable. Du coup je me suis permise de la faire rediriger dans une cliniqué privé. Tout est payé et ne me dis pas merci, ne te prosterne pas à mes pieds je le prendrais mal. Je le fais pas pour toi, je le fais par altruisme." Elle ne voulait pas qu'il se sente redevable ou qu'il pense qu'elle faisait ça pour le garder ou quoique ce soit, elle rendait service comme elle l'aurait fait pour n'importe qui. Point.


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Les femmes le surprendront toujours. Naomi n’échappait pas à cette règle. Elle ne pouvait s’empêcher de prendre soin de son corps, de s’hydrater à coup de crème, et Ashton sourit à la vue de cette étrange manie. Elles avaient certes la peau douce grâce à ces crèmes, mais il ne connaissait aucun gars qui en mettait et aucune fille ne s’était jamais plainte de la rugosité de leur peau, si ? Cette question lui brûlait les lèvres, et il finit par ouvrir la bouche pour la lui poser. « Pourquoi vous mettez toujours des crèmes et un tas de trucs comme ça ?! » Il ricana, il trouvait ça mignon, mais qu’elle ne se mette pas à vouloir lui en tartiner, car il ronchonnerait très certainement. Il avait déjà suffisamment râlé quand on lui avait suggéré de protéger sa peau pour éviter d’abimer ses tatouages et qu’il avait dû investir dans une crème dont il ne s’était finalement pas servi. Naomi proposa une soirée sushis, et lui annonça qu’elle avait cours seulement le lendemain. Si ça lui faisait plaisir qu’il reste, alors il resterait. Après tout, ce n’était pas comme si sa chambre à la Mather House était loin, il pourrait passer avant les cours pour récupérer ses affaires. Il répondit donc à la proposition de la jeune femme : « Okay, va pour les sushis, ça a intérêt à être bon, j’en ai jamais mangé ! » Naomi toute vêtue, elle finit par se rendre compte qu’Ashton avait pour seules affaires un bas de survêtement trempé, et un t-shirt humide et en inadéquation totale avec son survêtement. Si elle avait cru faire bien en lui proposant les affaires de quelqu’un d’autre, Ashton resta interdit, la fixant comme s’il venait de voir un alien. Elle poussa le vice jusqu’à lui proposer de lui prêter un caleçon, et là encore, Ashton crut rêver. Elle n’était pas sérieuse ? C’était qui ce Jorden déjà ? Un de ses ex ? Comment se faisait-il que Naomi ait encore des affaires à lui. C’était l’incompréhension la plus totale dans le regard du grand basketteur, qui crut halluciner et qui avait du mal à contrôler la jalousie ambiante qui ne faisait que s’accroitre. Elle lui apprit également qu’il venait également dormir ici-même de temps en temps. Ashton n’acceptait pas. Elle lui faisait un foin pour toutes les filles qu’il fréquentait, mais elle allait beaucoup plus loin dans la provocation. Il rit jaune et posa le regard sur elle : « Attends, dis-moi que c’est une blague là, parce que je suis en train d’halluciner. Tu veux vraiment que je porte ces trucs-là ?! » Il écarquillait les yeux, presque sonné par ce qu’elle venait de lui balancer. « Et en plus le gars il vient encore dormir chez toi ? Mais tu te fous de moi ?! Tu me fais un flan pour les meufs que je croise et toi tu as ton ex à demeure ?! Je porterais pas sa merde. Façon, ça me va pas. » Il ferait l’exigeant, même si elle ne lui laissait pas le choix. « Je porterais pas ça Naomi. Je resterais en serviette. J’en ai rien à foutre. Façon personne va venir ici, et c’est pas comme si tu m’avais jamais vu à poil. Et demain j’irais récupérer des affaires à ma chambre. » Il affirmait beaucoup, et il n’en démordrait pas. De toute façon, il aurait l’air plus que ridicule dans des affaires bien trop petites pour lui. Elle ne se rendait pas compte de son gabarit, il avait beau avoir un corps sculpté, il n’en était pas moins large du fait de sa grande taille. Mais elle avait le don de l’adoucir par un baiser et par ces compliments trop bien placés pour qu’il lui en veuille. Il l’enlaça à la taille une nouvelle fois, et rapprocha le corps frêle de la jeune femme contre le sien. Et puis elle lui annonça une nouvelle qui aurait dû le réjouir, mais qui sur le moment le frustra. Il n’acceptait pas un tel cadeau. Elle n’avait pas à prendre en charge sa mère, et il se sentit soudainement plus qu’incapable, parce qu’il fallait compter sur quelqu’un pour prendre soin de sa mère, même s’il s’agissait de sa petite-amie. « Quelle clinique ? Où ça ? » Demanda-t-il d’abord. Et puis, un flots d’émotions contraires entre la frustration et la reconnaissance jaillirent pour lui faire péter un plomb : « Combien ça t’a couté ? Je t’ai rien demandé Naomi, je croyais que tu voulais juste lui donner un coup de main pour voir un autre spécialiste ou quoi… Je t’ai pas demandé de payer ! T’as pensé à comment on va se sentir ma mère et moi ? Je refuse qu’on vive à tes crochets, et je vais te rembourser dès demain, t’as ma parole ! » Il n’était pas en colère, mais il avait l’impression de vivre le pire échec cuisant de sa vie, et probablement que Naomi, n’avait pas vu venir une pareille réaction. Il se passa une main sur le visage conscient qu’il allait la vexer, et il se reprit bien vite : « Excuse-moi…C’est gentil ce que tu fais, mais… je vais te rembourser. Je peux pas accepter. » Fierté mal placée quand tu t’immisces, tu fais des ravages.
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