Stay cool | CHARLYA

J'eus un petit mouvement de recul, je ne m'étais jamais fait agresser de la sorte à cause de mon père, soit pour moi, gratuitement car les attaques n'étaient pas dirigées contre moi. En plus de cela, la demoiselle qui se tenait en face de moi employait un vocabulaire des plus surprenant pour sa posture, son allure, elle pouvait passer de la fille plutôt classe à la petite racaille des quartiers en un instant. " C'est moi la débile, l'abrutie ? C'est un compliment venant de toi quand on voit comment tu parles ! " Je levais les yeux au ciel, j'aurais vraiment tout entendu et ça ne faisait que commencer, j'espérais ne pas trop tomber sur des gens comme elle dans cette université où cela allait vite devenir une galère même si je me sentais plutôt très bien pour le moment. " Allez je vais arrêter de perdre mon temps avec toi tu n'en vaux pas la peine avec ta rancoeur à deux balles ! " Elle en voulait à mon père pour de bonnes raisons, je pouvais la comprendre, mais s'en prendre à moi, ça s'était ridicule.

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Pour le moment, même si ça pouvait paraître choquant, j'étais relativement calme. En fait, tant que je ne lui avais pas crachée au visage -signe très glamour chez moi- ça voulait dire que je me maîtrisais encore. Et très franchement, je me demandais comment j'faisais parce que putain, elle me gonflait fortement pour le coup. « T'es au courant que j't'aurais pas parlée comme ça si t'arrêtais de me les briser ? Faut croire que t'es complètement attardée pour rester là quand même. » Bah ouais. C'était pas comme si je ne l'avais pas prévenu en fait. Après, elle avait fait son choix et si elle avait voulu rester là alors qu'elle avait très bien vu que j'étais pas d'humeur à discuter, c'était son problème. Fallait pas qu'elle se mette à jouer la victime non plus. Bref, comme si dieu tout puissant avait entendu mes prières, fallait croire qu'un soupçon d'intelligence venait de la parcourir puisqu'elle se décidait enfin à s'en aller. AMEN. « Bon vent.

Après avoir cassé les pieds à cette nana qui s'en était pris à moi sans aucune raison alors que je venais simplement lui demander un service je pouvais m'en aller. Je n'étais pas complètement satisfaite car je n'avais pas pu résoudre cette discorde entre elle et moi mais j'avais cru saisir que cela ne serait à rien de chercher. Elle était trop obstinée et aigrie pour avancer. La peine la faisait parler mal aussi c'était peut être cela. Je n'en savais rien et à vrai dire cela ne me regardait plus tant qu'elle ne revenait pas m'agresser de la sorte. " C'est ça bon vent " Je comptais bien toucher deux mots à mon père sur cette histoire et j'espérais qu'il m'explique malgré le secret professionnel, après tout j'étais tenu par le même alors il pouvait bien partager un minimum.