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June & Timoteï
Timoteï n’était pas vraiment du genre à promettre quelque chose et quand il me dit qu’il me promit qu’il resterait avec moi je ne pu faire autrement que de le croire. Je savais qu’il n’allait pas me laisser tomber, enfin je le vois mal me laisser ivre morte ici à la vue du premier mec qui passait. J’avais peur de ce qui pouvait se passait si il ne finissait pas s’enfuir, affreusement peur, je me disais que je ne méritais pas ça mais en même temps je l’avais bien cherché. Pourquoi j’avais fait ça ? Putain, je n’avais pas choisit le bon jour mais heureusement que j’avais eu la présence d’esprit d’appeler Tim. Quoi qu’appeler un autre ami aurait peut être était plus simple, il ne serait certainement pas aussi défoncé que le jeune homme. « Merci de ne pas m’abandonner, c’est si rare… ». Soufflais-je en soupirant, c’est vrai que les mecs qui ne m’avait pas abandonnés depuis ma naissance devaient se compter sur les doigts d’une seule main. Il me proposa d’aller chez lui, avais-je le choix ? Non, de toute façon sa maison était plus près c’est vrai, plus grande aussi. Et je ne pu m’empêcher de l’embrasser langoureusement pour le remercier. Je me mis à rire quand il parlait de dormir sur le canapé, je crois qu’on se connaissait suffisamment pour pouvoir dormir avec lui, certes j’étais bien au taquet mais j’avais compris aussi qu’il avait remis notre petite partie de jambe en l’air à plus tard et je savais très bien me tenir. Penser qu’il ne puisse pas dormir avec moi était vraiment drôle, une plaisanterie même : « Et puis quoi encore, dans une niche peut être. Tu dormiras avec moi. Je me ferais toute petite s’il le faut… ». Tim me prit alors la main pour me guider hors du cimetière. Je n’allais pas vite, je titubais, je ne marchais pas droit mais la seule chose qui importait c’est que je tenais la main de Timoteï et je la lâcherais pour rien au monde. Ce soir il était bel et bien mon sauveur et j’aurais voulu qu’il soit mon sauveur pour tous les autres soirs. Je suis persuadée que si j’avais quelqu’un avec moi pour vivre les bons moments comme les moments difficiles je n’aurais pas besoin de tout oublié dans l’alcool. Je savais que Timoteï n’en était pas à ce point là sur la réflexion : « Tu verras, un jour tu te diras que j’avais raison, un jour tu n’auras plus besoin de ça pour être heureux, plus besoin de ça pour oublier toute la souffrance qu’il y a l’intérieur de toi parce que cette souffrance sera gommé par le sourire d’une seule et unique personne ». J’étais très sérieuse, même si j’étais bourée, Nork avait effacé un instant la souffrance causé par les autres avant lui mais maintenant elle semblait être pire encore. Je m’impatientais alors pour le faire rire je me mis à marcher contre lui en pinçant doucement ses fesses, ce n’était pas une attente sexuelle pour le coup c’était juste pour le faire marrer : « Mais quel joli fessier, c’est celui de Mister Univers 2015 ? ». Je soupirais avant de déposer un baiser dans son cou tout en essayant de continuer de marcher.
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