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#Cerceï - A coeur ouvert...

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Lors du défilé au centre commercial, il s'était passé énormément de choses. On avait retenu la coupure de courant qui avait plongé tout le centre dans le noir. Certains en avaient profité pour faire des choses assez étranges, qu'ils n'oseraient jamais faire en plein jour. De vrais hypocrites. Et j'en faisais partie car j'avais profité de l'obscurité et de la crise de panique d'Andrew pour l'embrasser. Dixie s'était mise nue aussi. Mais passons car, ce que j'avais vraiment retenue de cette journée, c'était ce qui était arrivé à cette Lowell. Cerceï Lawrence. Tant de personnes l'avaient ignorée. Une ou deux personnes avaient remarqué son visage marqué et surtout, sa détresse. Rien que d'y penser, j'avais envie de pleurer. Je trouvais ça si horrible. Mais je ne pouvais rien laisser paraître. Je devais faire une interview de la victime et c'était elle. Je pense que la plupart des choses qu'elle allait me servir à moi et non pas au journal. En fait, même si je ne la connaissais pas spécialement, j'avais envie d'être là pour elle. J'avais entendue parler de la charmante Lowell lors du bal de fin d'année, lorsque le Doyen lui avait tendu son prix de la personne la moins stylée d'Harvard. Elle avait quand même embrassé le vieux quoi : C'était mon idole cette fille et j'allai enfin lui parler. J'étais passée par un professeur pour avoir ses coordonnées, ce qui fut assez simple. Je lui donnai ensuite rendez-vous dans le bureau de presse. Ici, je savais que personne ne viendrait nous déranger ou écouter ce qu'on se qu'on si disait.
J'avais préparé mon stylo et mon grand carnet pour y noter ses réponses. Et j'attendais qu'elle vienne.

PS : Le rp se passe après la parution de l'article CS, qui sortira dans la semaine #Cerceï - A coeur ouvert... 4046487928
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Le temps semblait couler tout doucement, pas assez vite pour moi. J'ai beau me dire que tout ira bien que le pire est derrière moi, je n'arrive pas à faire comme si tel était le cas. Honnêtement je me sens... Comme vidée, comme si la vie qui m'animait auparavant avait prix possession de mon corps pour ne plus jamais en ressortir. C'était plus que frustrant et je ne savais pas concrètement comment lutter contre cela. J'ai mal, d'une douleur sans nom, sans équivalent, j'ai peur en public, j'ai peur toute seule, le noir m'oppresse, je fais des crises d'angoisse et j'ai peur à chaque fois que je me retrouve près de quelqu'un que je ne connait pas. Et cette odeur, son odeur me tétanise complètement, j'ai peur de revivre ce qui s'est passé et maintenant je suis la bête de foire de tout le monde, quel drame ! Je suis dans cet endroit et je me demande encore ce que je fous là j'ai pas envie de parler de moi, d'expliquer ce qui va se passer, j'ai pas envie de passer pour la fille victime d'une agression, je suis cela j'ai pas besoin qu'on me le dise. Mais on m'a fortement conseillé de venir, alors je suis là devant cette porte à attendre, j'ai pas le cran d'entrer. Je dois le faire... J'entre... « b'jour. » Je me pince les lèvres et m'approche doucement avant de regarder la jeune femme... Super un canon du genre, manquerait plus que ça, je prend sur moi. « c'est bien ici pour l'interview ? » J'espérais qu'elle me dise non, pour ne pas affronter tout cela mais c'était déjà trop tard, j'y étais... Suffisait d'attendre.
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Plus les minutes défilaient et plus je craignais qu'elle ne vienne pas. Interroger des victimes d'un quelconque incident n'était pas une chose évidente à faire. Je n'osais pas imaginer comment elle devait se sentir depuis ce jour. Rien que d'y penser, je voulais pleurer. Il fallait que je me calme avant qu'elle arrive. Satanés hormones qui ne m'aidaient pas du tout ! J'avais la tête baissée, je regardais mes pieds. Je me posais tout un tas de questions. Je cherchais la meilleure façon d'aborder le sujet même si elle connaissait parfaitement le sujet de l'interview. Et là, j'entendais un B'jour ! Je relevais la tête, apercevant une Cerceï totalement différente de celle du bal. Mes mains tremblaient. J'étais aussi mal à l'aise qu'elle de faire ça. C'était comme si je violais sa vie privée. Mais il fallait que je sache, au moins pour moi. Même si au final je décidais de rien publier sur cette histoire, je voulais tout savoir. Pas par curiosité mais je sais pas... je voulais montrer que j'étais présente pour elle, même si dans le fond, on ne se connaissait pas. Ou alors peut-être, que de noms. Oui c'est bien ici. Moi c'est Aaliyah Kovalevski. Merci d'être venue Cerceï ! Je ne savais pas si je devais lui serrer la main ou si je devais tout simplement l'inviter à s'asseoir sur la chaise à côté de moi. J'étais perdue. J'avais l'habitude des interview hein, mais pas de ce genre là. Je t'en prie, assied-toi ici ! Je lui montrais la chaise en question. Je pris une grande inspiration en regardant mon cahier tout plein de questions. Je me disais que je ne pouvais pas lui demander tout ça. Ou alors, peut-être que si ? Je n'en savais rien. Je finis par le fermer et me mettre face à Cerceï. Je sais pas par où commencer parce que j'ai pas envie d'te faire fuir avec mes questions tu vois ? Mais je veux que tu saches que si tu ne veux pas que certaines choses soient dites dans l'article, dis le moi et j'éviterai d'en parler ! Et bla bla bla. Je ne faisais que parler et au final, on m'entendais plus qu'elle. Alors que c'était d'elle que je voulais parler, je voulais en savoir un peu plus sur celle que j’idolâtrais depuis le bal. Comment te sens-tu aujourd'hui ?
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Je savais que c'était une mauvaise idée au moment même où j'ai franchis la porte. Je ne voulais pas affronter ses questions, son regard, sa pitié, sa tristesse. Je ne la connaissais pas, de nom c'est tout et de vu rien de plus, je ne me considérais pas comme quelqu'un d'important, ni même qu'un qui aime partager les choses, mais je devais le faire, on m'imposait presque à le faire alors bon, j'ai fais l'effort de venir mais je ne voulais, je n'allais pas y arriver. « enchantée Aaliyah. » N'appréciant plus les effusions physiques en public, et les câlins et les serrages de main, je préférais m'assoir quand elle me le proposa, me demandant quel genre de question j'allais bien avoir. Bordel de merde, franchement j'aurai du rester tranquillement sous ma couette pour ne plus jamais en ressortir. Malheureusement, ça ne se passait pas comme cela la vie, et quelque part pour cet... ce... je ne voulais pas m'arrêter de vivre, même si concrètement ça aurait été plus simple. Je l'écoutais attentivement alors que je haussais les épaules à sa question, que pouvais-je dire franchement ? Je n'avais rien à dire, rien à contre dire, elle faisait son job, j'essayerai de faire le mien. Je regarde par la fenêtre, ne sachant pas trop quoi dire de plus. « Je... Comme les autres jours. Je ne sais pas, je dirais... pas trop mal. » Alors que la réponse semblait être toute autre. Devais-je lui dire que je n'arrivais pas à trouver mon sommeil ? Devais-je lui parler de cette sensation constante de ses affreuses mains sur moi, devais-je lui dire que je ne supportais pas le reflet que je voyais dans le miroir, celui d'une fille qui n'est même pas capable de se défendre. Non, honnêtement non.
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Il fallait que j'entre dans le vif du sujet, car je savais qu'elle n'y viendrait pas d'elle même. Mais par où commencer ? Comment lui dire tout ça ? Je ne savais pas trop. Je regardais mon carnet. Non, je ne comptais pas l'ouvrir, je ne comptais pas lire les questions, noter les réponses et passer aux suivantes comme si de rien n'était. Je n'étais pas un robot et il ne fallait pas que je me comporte comme telle. Je relevais la tête vers elle. Je veux qu'on parle de ce qui s'est passé au centre commercial ! Je ne savais pas par où commencer alors autant démarrer avec la première phrase qui me venait, qu'elle fasse trop rentre-dedans où pas. J'avais un poste à tenir, j'étais journaliste et présidente du club du journal qui plus est alors il fallait que je me comporte comme telle, même si mon côté humain, celle qui avait de la peine pour elle, prenait le dessus. Cambridge's Secrets a dit que tu t'étais faites agressée et surtout, que personne, ou presque, n'est venu t'aider. Qu'est-ce qui s'est réellement passé ? Je savais que c'était difficile de raconter tout ce qui s'était passé mais il fallait qu'elle en parle à quelqu'un. Et je sais pas, je voulais être son oreille attentive, l'épaule sur laquelle elle pouvait pleurer. Je ne sais plus quel prof lui avait conseillé de venir me voir mais je me souviens avoir insisté auprès de lui pour faire en sorte qu'elle accepte de venir me parler. J'avais vécue certaine chose moi aussi, très douloureuses d'ailleurs et je sais pas, je me disais que je pourrai l'aider, l'écouter, l'épauler. Je sais que dans ces moments là, il ne faut pas s'enfermer dans sa bulle. Il faut parler, dire ce qu'on a sur le coeur, pour ne pas en arriver à faire cet acte terrible qu'est le suicide. Acte que j'avais tenté à plusieurs reprises d'ailleurs. Je veux que tu te sentes totalement libre de me parler de tout ce qui te passe par la tête. Sans me hurler dessus ou me rejeter bien sûr. Quoiqu'en 5 ans à Harvard, j'avais pris l'habitude de me disputer, de me faire hurler dessus ou insulter hein !
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Je devais bien le faire, je devais passer par là pour pouvoir continuer ma vie même si je me demandais si tout cela avait un sens. Je pensais aux épreuves qu'avaient pu surmonter mes parents, surtout ma mère. Une fausse couche, l'agression quand j'étais petite au magasin, comment elle avait fait pour ne pas perdre la tête, puis je me rappelais d'une chose. Elle avait mon père près d'elle, elle avait cet amour là et ça n'avait pas de prix au final... Alors quoique je dise quoique je fasse. Moi j'étais seule personne avec qui partager ce douloureux secret. Qui n'en était plus, je relevais la tête vers elle. « Je vois que les conneries continuent de circuler à la vitesse de l'éclair par ici. » Je suis surtout rageuse parce qu'impuissante. Personne ou presque m'a aidé durant cette épreuve, mais les gens ont eu le temps d'envoyer des potins à secret bidule. ça me déroute mais je ne montre rien... Qu'un vide immense, pas d'émotion. « Que désires tu savoir ? Que j'allais dans un endroit pareil par simple curiosité et qu'au final je me suis rendue ridicule autour de tous ces mannequins. J'ai renversé ma coupe de champagne et je suis allée au toilettes pour la laver et ensuite... Tu veux savoir ? Il y a eu le noir, complet et cette présence, effrayante et violente. Il est venu, ll s'est amusé de la situation, il m'a frappé parce que je gueulais pour qu'on vienne me sauver mais il était clair que je n'aillais pas être sauvé. Il s'est occuper de ma petite culotte, et il m'a frappé violemment comme jamais... Il a fait la seule chose qu'il attendait de moi, me baiser. VIOLER une grosse tant qu'à faire. C'est mieux comme cela Aaliyah, tu as de quoi rédiger un truc. » Je me pinçais les lèvres en colère après avoir dit tout cela, sur un coup de tête je ne voulais pas parler de cela, encore moins de la manière qu'il a eu de me salir... Les mots, les insultes... Je rajoute alors « Je n'ai pas spécialement envie d'être avec une personne qui était à la fête et qui n'a pas bougé son petit doigt non plus. Plis facile de dire que de faire. » Je suis vilaine et je n'ai strictement rien contre elle mais ses questions me gênent et je ne voulais plus entendre cela je voulais juste mes amis. Et que le mal se dissipe.
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Je ne cautionnais pas les actes de CS. Je ne comprenais pas ce qu'il y avait de si excitant à révéler au grand jour la vie privée des gens. Et pourtant, elle, il ou ça, avait souvent raison. Dernièrement, elle parle souvent de moi dans ses articles et elle n'a pas tord dans ce qui est écrit. Face à sa longue tirade, j'étais comme bloquée. A la base, je voulais surtout l'écouter et qu'elle parle de ça à quelqu'un qui saurait la comprendre. Je ne vais pas raconter ma vie mais oui, je la comprenais parfaitement. Mais pour le coup, devant ce qu'elle me disait, j'avais peur de mal répondre, ma faire. Je devais réfléchir longtemps avant de lui répondre afin de trouver les bons mots. Je n'ai pas spécialement envie d'être avec une personne qui était à la fête et qui n'a pas bougé son petit doigt non plus. Plis facile de dire que de faire. Quelle idée, bien sûr que j'aurai agit si j'avais été présente mais j'étais partie dès que les lumières s'étaient allumées à cause de tout ce qui s'était passé dans le noir justement. Tout le monde me connaît ici pour mon impulsivité et surtout parce que j'agis sans réfléchir, je fonce tête baissé, peu importe les circonstances. Le seul moment où j'ai eu peur et que je n'ai pas bougé, c'est au manoir avec les Eliot et depuis, il m'en est arrivé des choses. Cerceï, si j'étais là, j'aurai levé le petit doigt comme je t'ai dis. Je trouve pas ça normal justement que personne ne bouge alors que tu étais mal en point ! Mes yeux brillaient, j'avais envie de pleurer. Je me rappelais chacun de ses mots. Ca me faisait énormément de peine. Je sais qu'il court toujours et j'espère qu'il paiera pour ce qu'il t'a fait. Et ne te rabaisse pas, ça aurait pu arriver à n'importe qui et j'suis sincère navrée et peinée que ça soit tombé sur toi. Justement, je veux être présente pour toi et te soutenir ! Elle n'allait sûrement pas me croire, mais qu'importe j'étais sincère et je comptais le lui prouver, qu'elle le veuille ou pas. Je suis assez têtue comme fille. Voire même, très têtue...
J'avais vécue la même chose étant beaucoup plus petite et malheureusement, je n'en avais jamais parlé à qui que se soit. J'étais la seule au courant. Et l'autre détraqué sexuel évidemment alors, je la comprenais tellement. Mais je ne disais rien, je ne montrais rien. Si s'énerver sur moi pouvait la soulager, on s'enfou, je prendrai sur moi.
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Je ne sais pas vraiment ce qui fait le plus mal, de savoir que tout le monde est au courant de ce qui s'est passé me concernant ou le fait que beaucoup de gens quand je suis sortie de ces toilettes n'ont pas un seul instant tenté quelque chose pour m'aider. Je veux dire, je ne suis pas la fille la plus populaire du monde et je ne veux pas être cette fille là, parce que je sais qui je suis et ce que je vaux... enfin valais, mais quand je vois dans quel état où je me trouvais, quand je suis pratiquement tombée devant eux, personne n'a rien fait. Je me savais soit grosse soit invisible mais là... Je me mordille la lèvre, me rendant compte que mes paroles ont pu être agressives mais j'ai mal... Terriblement mal et je tente de me défendre comme je peux. « Je me suis déjà faite une opinion des gens tout au long de ma vie, je ne peux pas être plus déçue par eux. » Mais parfois je me sens seule. Alors que je ne le suis pas, je refuse juste l'aide des gens, mais je me sens seule. Ma vie n'a jamais été rose, j'ai vécu pas mal de choses dans mon passé dont je ne parle jamais mais là... Là je ne peux même pas dire que cela n'a pas existé puisque tout le monde est au courant. C'est douloureux, je ne supporte plus ce sentiment. Je soupire... « Mais c'était moi, j'ai été sa victime, je ne veux pas être une victime, mais c'est moi et d'en parler, de d'exprimer que ça va pas ne sert à rien. C'est comme ça, une douleur sans fin, qui trône sur moi, je dois faire avec... » Maintenant je dois survivre et c'est plus douloureux qu'autre chose. Je relève la tête et je l'observe, elle veut m'aider mais à quoi ? Soulager sa conscience, parce que dans sa vie voir le mal des autres est plus agréable à supporter qu'autre chose ? Je ne sais pas, je n'arrive pas à la cerner et ça me frustre de plus en plus. Je marmonne, je peste et je tente de comprendre. « Pourquoi ? ça ne changera pas, je ne sais même pas pourquoi je suis ici, je ne veux pas en parler, il n'y a rien à dire qui n'a pas déjà été dis... c'est la faute à pas de chance. » Pour reprendre les termes du policier qui avait pris ma déposition, je crois que c'est la pire chose qu'on puisse me dire. La faute à pas de chance, connard. La chance n'a rien à voir ici.
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Malheureusement, que l'on se soit déjà fait une opinion sur une personne ou pas, cette personne finit toujours par nous étonner. J'avais fini par le comprendre au fil du temps, que les gens que l'on pensait connaître le plus étaient souvent ceux qui nous surprenaient. Son discours me donnait envie de pleurer, de la prendre dans mes bras ou alors de seulement lui prendre la main. De lui montrer que j'étais là pour elle et non pas seulement pour cet article. Que j'étais vraiment là pour elle en général. Mais c'était moi, j'ai été sa victime, je ne veux pas être une victime, mais c'est moi et d'en parler, de d'exprimer que ça va pas ne sert à rien. C'est comme ça, une douleur sans fin, qui trône sur moi, je dois faire avec... Elle se qualifiait elle-même de victime alors qu'elle me disait ne pas vouloir porter ce fardeau, ce surnom. A ce que je sache, je l'appelais Cerceï moi et non pas... victime. Je trouvais ça très rabaissant comme mot, surtout après ce qui lui était arrivé. Je n'aimais pas ce mot. Ne te traite pas de victime Cerceï ! J'analysais chacune de ses réponses et ça me brisait un peu le coeur en fait, surtout la fin de sa phrase. Comment ça, la faute à pas de chance ? Comment pouvait-elle dire une chose pareil sur sa propre mésaventure. La faute à pas de chance ? J'essayais de comprendre, même si c'était assez dur. J'approchai ma chaise de la sienne, pour être un peu plus proche d'elle physiquement mais surtout pour que personne d'autre qu'elle n'entende ce que j'avais à lui dire. Je suis un peu paranoïaque en effet. C'est pas la faute à pas de chance mais à ce malade mental. Je ne trouve pas ça normal qu'il te soit tombé dessus comme ça. Que tu t'insultes de victime, que personne ne te soit venu en aide et surtout que tu dises que c'est de la faute à pas de chance. J'ai demandé à te voir pour cet article mais également pour te parler personnellement. Sinon, j'aurai demandé à l'une des filles du journal de faire l'interview elle-même ! Je ne savais pas si je devais entrer dans le vif du sujet, qu'elle comprenne un peu où je voulais en venir et surtout pourquoi elle se trouvait devant moi ou alors la laisser s'en aller sans avoir pu l'aider à se sentir ne serait-ce qu'un peu mieux dans sa peau. Je sais que ce que c'est que d'avoir été violée, agressée, salie ! Et je sais aussi que ce n'est pas bon de se dénigrer. J'ai sombré dans la dépression, je me suis rabaissée, je me suis isolée, insultée, marquée aux bras. Tout ce que tu veux et ça ne m'a rien apporté de bon à part m'approcher du couloir de la mort et je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose. Je ne veux pas que tu te laisses sombrer dans la solitude, la tristesse et la dépression à cause d'un fils de pute Cerceï ! Je ne suis pas du genre à parler ainsi mais quand toute la colère que tu gardes en toi sort enfin, que certains de tes secrets font surface, tu ne peux plus te contrôler. Et encore, là j'étais assez calme.
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J'ai sans cesse essayé d'analyser les choses de manière réfléchis, de manière logique. Pourquoi moi ? Pourquoi avoir fais cela à moi alors que je suis en rien la meilleure du monde. Je veux dire par là, je n'aurai pas voulu qu'une autre fille subisse ce que j'ai subi, mais je ne veux pas non plus que ce soit moi. Je n'avais rien à faire dans cet endroit, j'étais la tâche au milieu des gens, je ne suis pas populaire, je ne suis pas jolie, je ne suis pas désirable, je ne suis pas en couple, amoureuse, ou épanouie. Je suis que moi, et là encore je ne comprend pas pourquoi MOI. ça n'a pas de sens, alors la faute à pas de chance semble être la raison la plus plausible. ça aurait pu être une autre. Ce sont les paroles des policiers, comme si eux aussi ne comprenaient pas, ce viol. Je me mordille la lèvre quand je l'entend répéter mes paroles. Oui, je suis une putain de victime et j'ai beau vouloir lutter contre cela, dans les yeux des gens je suis cette meuf là. Je la regarde. « Alors, les gens devraient arrêter de me traiter comme la dernière des victimes. Des gens que je ne connaissais jamais viennent me parler, parce qu'ils ont pitié de moi, je ne veux pas de ça, je n'ai jamais rien demandé. » Et je n'ai pas envie d'aide. L'aider serait accepté que je suis mal et même si je sais que c'est le cas, ça fait mal de l'accepter. Je ne suis qu'une pauvre petite fille. Je me sens ridicule. J'ai envie de hurler ou de pleurer. Elle s'approche de moi et je l'écoute. Attentivement. Je ne savais pas quoi dire et je sens peu à peu mon corps tout entier frémir lorsqu'elle me parle. Elle ne dit pas ça juste pour me calmer ou avoir ma confiance, elle dit la vérité. Sans la connaitre je peux comprendre ses paroles, c'est ce que j'ai envie de ressentir, me faire taire, souffrir pour oublier cette souffrance. Je comprends mais ça ne m'aidera pas... « Si ce n'est pas la faute à pas de chance, alors pourquoi moi ? Il ne trouvait pas que ma vie était déjà misérable. L'homme dont je commençais à tomber amoureuse n'a fait que me séduire dans le but d'un p*tain de pari, je n'ai pas une cote effroyable avec les hommes, je suis plutôt la grosse avec qui on s'amuse qu'on désire... Je ne suis pas la bombasse de l'université, j'ai un sale caractère... alors pourquoi moi ? Pourquoi m'avoir choisi moi ? » Je sens les larmes me monter mais je ne veux pas pleurer, je refuse de le faire parce que ça fait mal de pleurer devant quelqu'un. Elle n'a pas la réponse et je le sais bien mais le dire à voix haute était plus simple que de garder ça pour moi même s'il y a énormément de choses à dire encore. Je la regarde et je ne sais trop comment réagir à sa révélation, c'est courageux de le faire mais en même temps, j'en ai rien à faire, ce n'est pas parce qu'elle a vécu la même chose, qu'elle doit se sentir obligé de faire cela. Je rajoute juste. « mais nous sommes d'accord sur un point, c'est un fils de pute. » Qui court toujours dans la nature et ça... juste ça... poaw, ça me rend malade de savoir qu'il continue de respirer quelque part, d'observer sa prochaine victime. Car oui, il continuera dans cette lancée, c'est une certitude...
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