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Kolie ♥

Nous étions presque à Halloween, cette fête typiquement américaine, et comme tous les ans j'avais l'habitude de me regarder tous les films d'horreur possible autant les vieux (aussi pourri pouvaient-ils être) que les nouveaux, cette année je n'étais pas avec Keyla, en même temps je me voyais mal partager une soirée avec elle dans l'état ou elle était, son amnésie ne s'arrangeait pas, et cela me faisait plus que peur … d'ailleurs en y repensant bien, je ne me souviens d'ailleurs pas avoir fêté une seule fois cette fête en sa compagnie quand nous étions ensemble tous les deux … c'était peut-être une erreur de ma part, moi aussi mes souvenirs avec elle me faisait défaut, tant nous avions traversé d'épreuves ses temps-ci, en même temps je pense que nous avions passé plus de temps séparé qu'ensemble durant toutes ses années passés ensemble. Bref je n'étais pas vraiment là pour penser à Keyla et à tous nos problèmes de couple, j'avais envie de passer une bonne soirée, en compagnie d'une charmante jeune femme qui n'était autre que l'une de mes colocataire, Charlie, ma petite princesse à moi quoi. Je nous avais concocté une bonne série de films d'horreur, et je pense franchement que les voisins même ceux de l'autre bout de la rue allé nous entendre hurler, tellement cela s'annoncer horrifique, oui je pense que je les avais bien choisis. J'avais pris aussi un bon paquet de pop-corn pour être à l'aise … cette soirée s’annonçait vraiment … bien, même exceptionnel, je pense qu'il y avait de bon souvenirs en perspective, et ça me faisait du bien de me dire que je n'allais pas passer la soirée tout seul, dans ma chambre à la Winthrop House, ou dans mon grand appartement de Harvard Square. J'étais donc arrivé à l'appart, avec mes gros pots de pop-corn tout chaud, ouai j'avais pas pour habitude de les faire moi même, j'étais comment dire, un gros naze en cuisine et même le truc le plus facile du monde je pouvais le louper. « Charliiiiiiiiie ! J'ai besoin de ton aide princesse, ramène tes belles petites fesses, si tu veux pas que je te les bouffes ! » lui avais-je dis alors que j'étais en train de galérer avec la porte d'entrée, oui en effet j'avais pris la dose, je ne supportais pas manquer de pop-corn pendant un film, donc j'étais plutôt prévoyant … et en plus j'avais trop la dalle donc ça tombé bien. Le sourire aux lèvres, ce qui était plutôt rare en ce moment, je l'entendais qui arrivé. Normalement ce soir nous devrions être seuls tous les deux, déjà Skyler n'était pas là, elle était partie je ne sais ou, avec je ne sais qui … mais bon c'était peut-être pas plus mal, entre les deux jeunes femmes c'était plutôt compliqué et je me voyais mal faire le gendarme toute la soirée … et les autres … ben je savais pas trop, fallait pas trop en demander non plus. « Bon mais t'en a mis du temps, qu'est-ce que tu foutais au juste ? … non mais je rêve ou t'es déjà en pyjama ? Une vraie petite vieille celle-là, je vous jure ! » lui avais-je dis alors que j'essayais tant bien que mal d'avancer avec toute cette charge.  

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J'étais littéralement surexcitée. Jamais me mettre en pyjama n'avait été aussi compliqué. Je ne pouvais décemment pas mettre un pyjama tout pourri, il me fallait un truc cool, une truc propre, un truc qui sente bon et qui soit présentable (et confortable évidemment). Du coup ça faisait bien une heure que je retournais mon placard pour trouver le t-shirt qui irait avec le petit short gris que j'avais acheté dans la mâtiné. Oui : je m'étais levée tôt pour ça, alors que j'avais fais la fête toute la nuit... mais il faut ce qu'il faut hein !  J'étais allée m'acheter un short de pyjama et j'en avais profité pour prendre de l'aspirine (contre la gueule de bois ça fonctionne plutôt bien) ainsi que des bouteilles de soda et de quoi préparer des cookies. Ah oui parce qu'en plus d'avoir fait les boutiques toute la mâtiné : j'avais préparé des cookies toute l'après-midi ! Bref une journée bien remplit. Ce qui me laissait trop peu de temps pour me préparer.

Vous l'aurez donc compris : j'attendais quelqu'un. Et ce quelqu'un n'était autre que Kol. Alors oui, je sais ce que vous êtes entrain de vous dire : Kol habite aussi ici, donc c'est débile de se faire belle alors qu'il m'a certainement déjà vu avec la tronche en travaux. Et … vous avez raison. Mais je m'en fou ! Parce que j'ai envie d'être jolie pour lui, voilà ! D'ailleurs en parlant d'être jolie : j'avais même prévu de me maquiller, mais de façon très naturel, un truc léger histoire de cacher les dégâts de la veille. Seulement voilà : le temps que je mette la main sur le parfait t-shirt, j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et la douce voix masculine de Kol retentir dans l'appartement.  « Merde, merde, merde, merde... » marmonnais-je en enfilant un t-shirt blanc sur lequel était dessiné un chat. En cet instant je me haïssais : j'aurais du m’acheter un haut de pyjama ce matin comme ça j'aurais au le temps de me maquiller ! Tant pis, je jetais un dernier coup d’œil dans le miroir histoire de voir ma tronche... « heureusement que c'est une soirée près-Halloween...» pensais-je en traînant des pieds jusqu'à l'entrée.

Kol était là, les bras chargé de pop-corn, galérant pour refermer la porte. Je ne pu m'empêcher de sourire en l'entendant me traiter de vieille. Si ça avait été quelqu'un d'autre je pense que je l'aurais pas super bien pris, mais venant de lui je savais que c'était affectif. Puis de toute façon avec ce visage parfait et cet accent frenchy trop sexy... il pouvait bien m’insulter que je sourirais bêtement quand même. Et puis, honnêtement, à le voir avec ses énormes sacs de pop-corn, c'était lui le petit vieux. (bah oui les vieux achètent toujours plus non ? ils ont toujours peur de manquer ... ou alors c'est que ma grand mère qui est comme ça ...)
Bref, je réfléchissais à une excuse tout fermant la porte d'entrée. « je....j'étais... » Au wc ? Non ça faisait sale, genre le fille qui vient de faire la grosse commission avant de venir l’accueillir. Je ne pouvais pas lui dire que je me préparais de peur qu'il me prenne pour une folle (puis vu ma tronche, il penserait que c'est un mensonge). Je lui pris l'un des sacs des bras pour le débarrasser avant de dire dans une sourire : « j'ai fais des cookies. » Superbe diversion. Je m'applaudissais intérieurement tout en déposant le pop-corn sur la table basse du salon.

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La journée avait été éprouvante, j'avais passé toute ma journée à l’hôpital … parce que oui, les malades même si c'était Halloween étaient toujours bel et bien malade, et même si la médecine généraliste n'était plus vraiment mon domaine étant donné que j'étais passé en chirurgie, l'on manqué littéralement en ce moment d'interne, à croire qu'ils avaient tous décampé pour ne pas à avoir à supporter toutes ses plaintes qui n'en finissaient plus. Alors ben j'avais bien fini par m'y coller, ouais ce n'était pas vraiment ce qu'il y avait de plus orthodoxe, mais ce n'était pas moi l'initiateur de cet ordre, légèrement grotesque il fallait bien le dire. Bref j'avais fait mon boulot, et ce qui me donnait le sourire, c'était tout simplement l'idée que j'allais passé une bonne soirée en compagnie de Charlie, devant de bon films d'horreur à nous déchirer les cordes vocales. A la fin de la journée, je m'étais donc ramené avec mes sacs de pop-corn, ouais j'avais peut-être l'air d'un con avec autant, mais personnellement j'en m'en foutais un peu, j'avais faim et des pop-corn après tout c'était des pop-corn. J'avais galéré avec la porte d'entrée, et j'avais fini par appelé Charlie à l'aide … à mon plus grand désespoir puisque celle-ci avait trois plombs à montrer le bout de son nez alors qu'elle était en pyjama et qu'elle n'avait certainement rien fait de sa journée encore. Mais maline comme elle était, elle n'avait pas tardé à se trouver un bon petit alibi en béton, il fallait bien que je l'avoue. « Bon ben si t'as fait de la bouffe alors que je crève littéralement de faim, je te pardonne le fait que tu m'as fait attendre alors que je souffrais le martyre avec tous ses putain de sac ! » lui avais-je dis en lui souriant alors que je me dirigeais vers la cuisine pour pouvoir poser tout ça. Une fois libéré, je m'étais mis à regarder la jeune femme, même en pyjama, sans maquillage, elle était canon, c'était fou quand même. Et puis tout d'un coup, je m'étais rappelé que je ne l'avais pas vu ce matin … c'était vrai, j'étais partie tôt, et cette marmotte dormais encore. Je m'étais donc approché d'elle pour lui faire un immense bisou sur la joue, et l’enlacer par la même occasion. « C'est vrai qu'on s'est pas dit bonjour aujourd'hui. » lui avais-je dis, alors que je me libérais petit à petit de notre étreinte. « Tu vas bien princesse ? T'as fait quoi de ta journée au juste, à part préparé des cookies ? » avais-je dis alors que je m'attraper un truc vite fait dans le frigo, pour avoir enfin quelque chose dans l'estomac qui hurlé à la mort depuis quelques heures déjà.   

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Évidemment l'excuse des cookies fonctionna ! Le pauvre rentrait du boulot et était crevé, j'entendais son ventre hurler d'ici ! Je le suivis jusqu'à la cuisine où il déposa ses courses et l'observais silencieusement, un peu perdu dans mes pensées. « bordel il est beau... et regarde moi ce petit cul... » (oui, ce sont mes pensées !)
Alors que je le fixais comme une idiote, il se rapprocha dangereusement de moi pour m'embrasser … la joue. (c'est mieux que rien!) Il m'enlaça immédiatement après, ce qui me laissais un peu de temps pour retrouver mon calme. Je n'arrivais vraiment pas à m'habituer à cette coutume française qui veut qu'on s'embrasse sur la joue ! À chaque fois je deviens écarlate, c'est pathétique.
Il se libéra doucement de notre étreinte, alors que j'aurais pu rester là, blottie contre lui, pendant des heures, et nota qu'on ne c'était pas dit bonjour aujourd'hui. « évidemment, il ne m'embrasse pas sans raison... » pensais-je. Je souris. C'est vrais que j'étais rentrée vers quatre heure du matin et que lui c'était levé une ou deux heures après. Donc forcément : on ne c'était pas vu. D'ailleurs ça me faisait penser qu'un jour je commencerais mon interna en chirurgie et que je devrais me lever aussi tôt que lui... Je ne pourrais plus faire la fête, j'aurais plus de vie. Quel horreur.

« Tu vas bien princesse ? T'as fait quoi de ta journée au juste, à part préparé des cookies ? » Demanda t-il tout en prenant un truc dans le frigo. Il venait de ramener 3 kilos de pop-corn, et il y avait plein de cookie qui n'attendaient plus que nous dans le salon, mais il fallait quand même qu'il fourre son nez dans le frigo ! « ça va, j'ai pas beaucoup dormis, mais je tiens le coup ! » Dis-je. (voilà un petit avant goût de la vie d'interne!) J'avais envie de pleurer en repensant à ma tronche. Je devais ressembler à un zombie... j'étais dans le thème de la soirée, mais tout sauf attirante. « Euh... j'ai fais quelques courses ce matin, histoire qu'on ait de quoi grignoter ce soir, puis... j'ai révisé. » Répondis-je. J'étais pas une super menteuse, on sentais bien que j'avais hésité. Mais en soit ce n'était pas vraiment un mensonge. Disons que c'était la vérité mais légèrement arrangée. Les révisions couvraient ma session shopping dont javais un peu honte. Aller faire les boutiques pour trouver un pyjama qui plaise à mon coloc...  avouez que c'est ridicule quand même ! J'attrapais une poignet de pop-corn avant de fuir vers le salon. « t'as pris quoi comme film du coup ?»  Demandais-je la bouche à moitié pleine, depuis le canapé.

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Il fallait que je mange et vite, sinon mon estomac n'allait pas tenir bien longtemps et il allait finir par dégager de mon corps et vite fait genre comme un remake assez space d'Alien (ouais franchement j'avais quelques idées bizarres en stock dans ma petite tête), je m'en foutais complètement de ce qu'il pouvait y avoir dans ce frigo, le premier petit truc appétissant qui me passé sous les yeux j'étais près à le manger, même s'il devait être en réalité dégueulasse. Pouf pas le temps de trop le regarder … valait peut-être mieux pas après tout avant que je me dégoûte moi même en pensant à toutes sortes de truc dégueulasse qui pouvait exister dans ce frigo des fois assez louche, en une seule bouché j'avais avalé ce machin qui avait un goût assez indescriptible en fait … un mélange de carotte, de poulet et de je sais pas quoi d'autre … WHAT ? OH MON DIEU ! Mais c'était quoi cette merde, sérieux ? Bref, j'allais pas passer des lustres sur ce goût infecte que j'avais dans la bouche, les cookies et les pop-corn allaient bientôt faire disparaître ça … VITE DE LA BOUFFE SUCREE … et là vraiment j'en avais besoin. Me rendant alors compte que je n'avais pas dit bonjour à Charlie aujourd'hui, je lui avais fait un bisou sur la joue, avant de l'enlacer tendrement, c'était comme ça en France, c'était notre petite habitude à nous, et je savais très bien que ça pouvait en déstabiliser plus d'un(e), surtout en Amérique ou ils étaient tous habitués à s’enlacer plutôt qu'à se faire la bise … moi je faisais les deux, c'était beaucoup plus simple comme ça. « La joie de la médecine est parmi nous ! On ne dors pas beaucoup, on ne mange pas beaucoup … en fait, en y repensant bien, nous sommes tous les deux suicidaire, c'est clair ! » lui avais-je dis en rigolant légèrement. Mais c'était vrai qu'il en fallait du courage pour faire ce qu'on faisait … et franchement ce n'était pas vraiment pour nous plaindre, mais en chirurgie c'était encore pire, il fallait vraiment avoir la tête bien accroché si tu voulais tenir bon … et ne pas te suicider à la fin. Je lui avais demandé qu'est-ce qu'elle avait fait aujourd'hui et elle m'avait répondu qu'elle était allée faire quelques courses ce matin … ouais parce que ce frigo bizarrement ce vidé à une vitesse folle en ce moment, c'était carrément hallucinant, devait y avoir un rat parmi nous. Elle m'avait aussi dit qu'elle avait révisé … est-ce que c'était vrai ? Ouais sûrement, de toute manière je n'avais pas trop le choix, j'étais obligé de la croire, je n'allais tout de même pas jouer au chieur ce soir, non cette soirée était exclusivement dédié aux cris et à la terreur. « C'est toi qui a acheté ce truc dégueulasse que je viens de manger alors ?! … si c'est le cas, tu voulais vraiment ma mort parce que j'ai jamais mangé un truc aussi infecte ! » Quel horreur, c'était même pas permis d'acheter des trucs dans ce genre. Puis alors qu'elle était partie s'installer dans le salon, elle m'avait demandé quels films j'avais pris … ouais les films, c'était un peu la base de notre soirée quand même … hum … ou est-ce que je les avais foutu ? « Attend je crois qu'ils sont dans ma chambre je vais voir ! » C'était possible que non … enfin si peut-être, j'avais de vague souvenir d'avoir mis la poche de dvd près de mon bureau (ou c'était peut-être un rêve de plus, pour me rassuré sur le fait que je les avais peut-être oublié quelque part) … j'espérais juste que j'allais pas mettre des heures à les retrouver (parce que oui cette chambre était plutôt un dépotoir géant) dans ce bordel monstre.

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Kol venait de manger l’œuf de cent ans que j'avais acheté ce matin. Alors un œuf de cent ans qu'est ce que c'est ? Et bien c'est tout simple : c'est un truc de chinois (évidemment). En gros c'est un œuf qui a cent ans (d'où le nom) et qui du coup à une belle couleur verdâtre ! Vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai acheté ce truc... En faite, on m'a dit que c'était super bon avec du tofu frais, du coup j'ai voulu goûter ça à midi. J'ai trouvé que c'était franchement dégouttant, donc, j'ai laissé ce qui restait dans le frigo... et Kol venait de le fourrer dans sa bouche. Bref : raison de plus pour s’éclipser dans le salon.
Il fallut moins d'une minute au beau français pour se rendre compte que ce qu'il venait de manger avait un drôle de goût. En même temps qu'elle idée de mettre le premier truc qu'on trouve dans sa bouche ? Il aurait pu regarder avant, ça ne lui aurait pas faire de mal !  « C'est un truc chinois. J'ai essayé ça à midi, j'ai pas aimé donc j'y ai laisser là en espérant que Skyler le mange.» Répondis-je en riant. Evidemment je plaisantais, je l'avais laissé parce que ça me faisait de la peine de le jeter. (faut pas gaspiller la nourriture !)

J'attrapais la bouteille de coca qui était sur la table basse. « Tu veux un verre de coca pour faire passer le goût ?» Demandais-je en observant Kol partir vers sa chambre l'air distrait. Ce crétin ne savais plus où il avait mis les dvds. C'était un peu la base de notre soirée film d'horreur : avant les pop-corn il fallait des films ! Bizarrement si ça avait été quelqu'un d'autre ça m'aurait limite énervé, je me serais dis : « bordel mais qui m'a collé un crétin pareil ! » mais là c'était Kol donc je trouvais ça trooooop mignon ~
« Sinon, j'ai les 9 premières saisons de Grey's Anatomy dans ma chambre si tu veux ! Ça sera mieux que rien !»  Dis-je toujours depuis le canapé. J'étais vraiment une grosse larve, étalée sur le sofa, la bouche pleine de cookie... mais que voulez vous, je n'allais pas aller fouiller dans sa chambre, je ne voulais pas le mettre mal à l'aise en mettant le nez dans son intimité. Imaginez que je tombe sur un vieux slip sale ou un préservatif usagé ! (Oui j'ai une idée très arrêtée sur la chambre des garçons... ça vient du fais que je n'y ai jamais mis les pieds certainement.) Bref: je ne voulais pas aller dans sa chambre, tout comme je ne voulais pas aller dans celles des autres colocataires. Après tout, je pense que c'est la moindre des choses, puisque la chambre est le seul coin de la maison qui n'appartient qu'a nous, c'est notre petit cocon ! Bon ... évidemment, s'il m'invite dans sa chambre ... je ne dirais pas non ! Mais ça c'est une toute autre histoire !

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Après ce goût infecte que j'avais eu dans la bouche, je pense que j’aurais pu manger n'importe quoi d'autre, même le deuxième trucs le plus dégueulasse au monde … car oui il fallait bien le dire, ça c'était sûrement le premier sur terre tellement c'était … à la limite de te faire vomir toutes tes tripes par terre. Mais franchement …. qui avait bien pu inventer ce machin ? Il fallait vraiment me le dire, j'avais juste envie qu'il bouffe son putain d'oeuf (si s'en était vraiment un d'ailleurs) tout dégueulasse.C'était sûrement quelque chose pour faire un régime … c'était pas possible autrement, ça me semblait plus logique comme ça ! C'est quand Charlie finit par me dire que c'était un truc chinois qu'elle avait essayé à midi et que bien sur la connaissant un minimum elle avait pas aimé, cette magnifique jeune femme l'avait laissé dans le frigo pour espérer que Skyler le mange … sauf que manqué c'était bien sur, tombé sur moi. En même temps ça m'apprendra à deux fois à manger tout ce qui se trouve dans le frigo, parfois on trouvait quelques mauvaises surprises comme ça, quand on vivait en communauté. Et puis franchement même si elles s'aimaient pas beaucoup toutes les deux, ce n'était pas du tout humain de la part de Charlie d'avoir espéré un truc pareil … à ce moment là je m'étais dit heureusement que je l'avais mangé, parce que Skyler doué comme elle était, elle l'aurait mangé elle aussi sans hésiter et aurait tapé une sale crise de nerfs, ô notre belle Skyler ! « Tu jettes direct la prochaine fois que t'aime pas un truc s'il te plaît, c'est mieux pour ma santé physique et mentale ! Ou même t'achètes PLUS JAMAIS ce genre de trucs, ça sera beaucoup plus simple à l'avenir !! » lui avais-je dis tout en lui souriant, je pouvais pas lui en vouloir d'avoir acheté ça, elle avait voulu essayé et puis voila, après tout c'était ma petite princesse à moi, donc quoi qu'elle puisse faire j'aurais fini par la pardonner quand même. Elle m'avait ensuite proposé un verre de coca pour faire passer le goût qui ne semblait pas vouloir partir de ma bouche. « Ouais je veux bien s'il te plaît, si tu pouvais le remplir à ras bord, ça serait cool, merci. » lui avais-je dis alors que je me dirigeais vers ma chambre, pour espéré trouver ses fameux dvds … et la franchement dans ma tête l'idée de les avoir oublié quelque part m'avait légèrement effleuré l'esprit … non il fallait pas penser à ça. C'est là que je m'étais mis à rire, Charlie me connaissait et elle savait parfois que je pouvais être un peu tête en l'air, même si dans l'ensemble ce n'était pas vraiment dans mes habitudes. Alors elle avait proposé gentiment les 9 premières saisons de Grey's Anatomy, oh pitié pas encore de la chirurgie, impossible, il fallait vraiment que j'empêche ça. « Je vais les retrouver, je te dis, ils doivent pas être loin … ! » lui avais-je dis alors que j'étais quand même légèrement en train de remuer toute ma chambre qui n'était déjà pas nickel, c'était même plutôt tout le contraire, tout en priant le seigneur pour qu'il m'accorde la force de les retrouver. Peut-être cinq ou six minutes plus tard, j'avais fini enfin par mettre la main dessus, alléluia, j'avais enfin ses dvds. Que j'avais retrouvé, enfouie sous une pile de vêtements … sale, propre, c'était encore à voir … ouais j'avais beau être un mec propre sur sois, je restais malgré tout un mec en plus à moitié célibataire pour ne pas arranger les choses, qui savait très bien mettre le bordel. « C'EST BON CHARLIE ! » avais-je finis par hurler dans tout l'appartement ! Je m'étais donc ramené enfin dans le salon, avec ma poche de dvds entre les mains, pas peu fier de ma trouvaille … ok non il fallait pas que je sois fier, je l'avais fais quand même attendre six minutes.

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Pas besoin de me le demander deux fois. Ni une ni deux je me redressais, laissant tomber des miettes de cookies par terre pour servir un grand verre de coca à mon prince charmant. Bon Skyler allait certainement péter un câble en rentrant. Elle qui est légèrement maniaque sur les bords allait s'arracher les cheveux... Faut dire que j'avais fait de la pâtisserie tout la mâtiné donc la cuisine n'était pas aussi propre qu'elle l'avait laissé. (j'avais nettoyé après mon passage mais ce n'était jamais assez bien pour Skyler) Quand au salon... bah je venais de mettre des miettes sur le canapé et par terre … En plus la soirée ne faisait que commencer et Kol était aussi ordonné et doué de ses mains que moi ! Donc je vous laisse imaginer l'état du salon demain matin !

Bref, j'attrapais un grand gobelet rouge avant de le remplir à ras bord de soda, tout en écoutant Kol se débattre dans sa chambre. Depuis le canapé j'entendais des trucs tomber, rouler sur la parquet de sa chambre, je l'entendais soupirer, grogner... C'était assez comique je ne vous le cacherez pas ! Pendant ces longues minutes j’eus le temps de me battre avec ma conscience avant de craquer et d'aller me chercher une bière. Je sais : j'avais la gueule de bois ce matin, mais il paraît qu'il faut combattre le mal par le mal ! Puis une petite bière n'allait pas me tuer, ça me détendrait un peu !
Alors que j'en étais déjà à la moitié de ma boisson et que je m'étais rallongée sur le canapé (j'avais même posé deux cookies sur mon ventre, histoire d'avoir de quoi survivre à porter de main !) Kol hurla depuis sa chambre. Il avait visiblement mis la main sur les DVDs ! Alleluia ! Il se ramena enfin avec sa trouvaille. Je m'empressais de me redresser, histoire de ne pas passer pour un gros cachalot devant lui, reposant à la hâte ma réserve de cookie sur la table basse, avant d'attraper la télécommande de la tv.
« Je sais pas si ton coca à encore des bulles !»  Plaisantais-je en lui indiquant son gobelet.  « Puis j'ai presque mangé tout les cookies.»  Bon là, je ne plaisantais pas vraiment. Il en restais, mais j'en avais, facilement, mangé plus de la moitié !
Je me tirais du canapé, me frottant les jambes pour faire tomber les miettes de cookies qui étaient collés à mes cuisses, avant de sautiller jusqu'au lecteur DVD. (je suis tellement gracieuse comme fille... pas étonnant que je sois encore célibataire ! Manquait plus que je lâche un gros rot après ma bière et c'était bon !)  « C'est quoi le premier film qu'on regarde ? » Demandais-je, penchez sur le lecteur DVD. Depuis le canapé Kol devait voir mes fesses dans mon petit short gris et certainement des miettes de cookies encore collées à  mes cuisses... très séduisant n'est-ce pas ? Mais bizarrement, au moment où j'allumais le lecteur, je n'y pensais pas du tout, ce n'est qu'en retournant vers le canapé que je me mis à passer nerveusement ma main sur mes fesses... Décidément, j'étais vraiment un tue l'amour.

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Kolie ♥️

Après ma presque intoxication alimentaire à cause d’un œuf pourris que Charlie avait acheté à la base pour elle … un truc chinois ou je ne sais quoi, j’étais partie,  vite fait dans ma chambre pour essayer de trouver la poche de DVD que j’avais pris pour notre soirée films d’horreur. Bien sur, que j’avais rangé soigneusement sur le moment … ce qui n’était plus le cas aujourd’hui, puisque j’avais eu beaucoup de mal à la retrouver. Franchement, je me voyais mal faire cette soirée en compagnie de quelqu’un d’autre que ma magnifique Charlie à ce moment-là, il n’y avait plus que ma princesse qui comptait. Cette nana, j’en étais presque fou … pas dans le sens fou amoureux, non … c’était trop le bordel dans ma vie amoureuse pour que je puisse avoir quelqu’un d’autre dans ma vie en plus d’être marié avec une femme qui ne me reconnaissait plus, même si Charlie était loin d’être une fille dégueulasse à regarder comme certaines sur le campus, en plus d’être très intelligente … c’était une femme véritablement exceptionnel, trop peut-être pour un type comme moi.  Et puis, il y avait quand même un autre point qui me dérangé, c’était qu’elle était quand même ma colocataire, et ce n’était pas vraiment bon tout ça, je n’avais pas envie que ça parte en live par la suite entre nous, ce n’était pas bon pour notre collocation et surtout aussi pour nos autres colocataires. Non j’étais fou d’elle, dans un sens beaucoup plus amicale, voir fraternel, c’était comme ma petite sœur à moi, ma petite princesse, ma petite licorne, ma petite fraise … ouais, j’avais bien eu le temps de lui trouver des surnoms. C’était ce côté sans prise de tête qui me plaisait autant chez nous, c’était que tout été facile, dans cette vie qui devenait de plus en plus compliqué avec le temps qui passe, et chaque soirs j’étais heureux de rentrer pour la retrouver. « Ce n’est pas grave, je vais le boire quand même, ça reste du coca après tout ! » lui avais-je dis, tout en commençant à boire à pleine gorgé mon verre. Ouais, c’est vrai que les bulles avaient un peu décampé mais bon, ça resté quand même bon … du sucre, toujours et encore du sucre … miam, après ce gout horrible que j’avais eu dans la bouche, je crois que même du coca chaud sans bulle, ça aurait été la meilleure chose au monde.  Là, elle rajouta qu’elle avait mangé presque tous les cookies … ah, Charlie, la gourmande, elle était sérieuse. Bizarrement, rien qu’en regardant sa tête je m’étais tout de suite dit, que je pouvais tout simplement pas lui en vouloir … en même temps, comment en vouloir à quelqu’un qui possédait une bouille toute mignonne comme ça ? « Tu manges trop ! Je vais finir par t’enchainer, pour ne plus que tu manges toute la bouffe comme ça, sinon je vais finir par crever de faim moi ! » Lui avais-je dis tout en plaisantant bien sûr, après tout Charlie pouvait très bien se permettre de manger tout ce qu’elle voulait, avec la taille de guêpe qu’elle avait … oui elle avait vraiment un corps de rêve cette fille. « Délivré nous du mal, ça te dit ? C’est un nouveau film, il parait qu’il est cool ! » Lui avais-je dis, alors qu’instinctivement je regardais ses fesses qui se dessinées parfaitement dans son petit short gris. « WAOUH ! Depuis quand t’as se short toi ?! » lui avais-je dis un peu sur le coup, après avoir mater ses fesses comme un con … Kol arrête de baver, et ferme la bouche, tu vas avaler les mouches (qui sont presque toutes mortes, vu qu’on est en hiver … good la parenthèse).

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HJ ; excuse moi pour le temps de réponse, avec la reprise des cours, j'avais plus une seconde pour moi (KOLIE) + a night of horror 927261665 mais tu es la première à qui je répond (KOLIE) + a night of horror 387742012 *honneur*
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Si le coup du coca sans bulle était bien passé, celui des cookies mystérieusement disparus m'avait valu une petite remarque. En même temps : ce n'était pas ma faute si le gaz de son soda avait foutu le camp, alors que j'avais certainement quelque chose à voir avec cette sale affaire de disparition. (Pas besoin d'être Sherlock Holmes pour le savoir, j'avais déjà confessé et puis : les preuves étaient un peu partout sur le tapis, le canapé, sur mes cuisses et aux coins de mes lèvres.) « Je mange pas tant que ça ! La preuve : je t'ai laissé un œuf périmé ! » lâchais-je en allumant le lecteur DVD, Je pense qu'il allait réentendre parler de cet œuf pendant un bon bout de temps ! Le dégoût sur son beau visage restera à tout jamais gravé dans ma mémoire ♥ (trop de beauté).

''Délivré nous du mal'', rien que le titre et je me faisais déjà une idée du film. « C'est un truc d'exorciste ? »  Question rhétorique, puisque honnêtement, le titre parlait de lui même. Je mourrais d'envie de lui répondre : ''non ça me dit rien.'', tout simplement parce que : c'était la vérité. Les films de ce genre me faisaient vraiment peur et je savais que je n'allais pas être capable de dormir après. Pourtant les mots qui sortirent de ma bouche furent : « Ok va pour ça ! » le tout en m'avançant vers lui pour prendre le DVD qu'il avait entre les mains. La pochette faisait déjà flipper, j'allais certainement pleurer en cours de soirée... mais quelques part, cette idée me réjouissait : ça me ferait une magnifique excuse pour dormir avec l'homme de ma vie  !
En lui prenant le DVD des mains je m'attendais à des remarques, ou à l'entendre râler (normal), mais il ne dit rien. « il a certainement la bouche pleine de cookies, et se mettra a râler après. Les français adorent râler.. » pensais-je en me penchant une nouvelle fois devant le lecteur DVD pour y mettre le film. Alors que j'ouvrais la boite du DVD, regrettant de plus en plus le choix du film, je l'entendis pousser un ''WAOUH'', qui, à ma plus grande surprise, ne se suivit pas d'une remarque désobligeante. Mon short ? Depuis quand j'avais ce short ? En cette instant deux sentiments m'envahirent : le premier était une sorte de joie, indescriptible, à l'idée qu'il remarque que j'avais un nouveau short, et qu'il connaisse ma garde robe. Et le second était assez semblable au stresse avant  un examen. En faite, c'était exactement le même stresse, puisque la question était la même que durant un partiel : ''Qu'est ce que je vais bien pouvoir répondre à ça ?'' Heureusement que j'étais toujours face au lecteur DVD ! Je pouvais me décomposer tranquillement, sans qu'il ne le remarque. D'ailleurs je crois que dans toute l'histoire de l'humanité, personne n'avait prit aussi longtemps pour mettre un film dans un lecteur DVD... Mais que voulez vous : il me fallait gagner du temps, aussi bien pour retrouver mon calme que pour trouver une excuse ! « Je l'ai … je l'ai depuis longtemps, il était au fond de mon placard. » Dis-je enfin, ne pouvant cacher une légère hésitation. « Et puis depuis quand tu regardes mes fesses d'abord ? » m'empressais-je d'ajouté, la voix presque nouée par l'émotion. J'appuyais enfin sur 'play', attrapant la télécommande du lecteur avant de rejoindre le canapé, en évitant le regard de Kole. Enfin de compte il y avait autre chose que me rendait étrangement heureuse : il avait regardé mes fesses ! Et ça, c'était un petit pas pour Kole mais un grand pas pour l'humanité moi !

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