Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityParce qu'il n'y a rien de meilleur que ça (June) - Page 2
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Parce qu'il n'y a rien de meilleur que ça (June)

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❝Parce-qu'il n'y a rien de meilleur que ça❞
Matys et June
A tort, le petit garçon s’en rendait compte à présent, Matys avait toujours pensé que les adultes savent toujours comment il faut réagir en toutes situations. Mais en voyant June avec tellement d’interrogations face à cet enfant qui venait d’entrer dans sa vie, il comprenait qu’il s’était trompé. Tout comme les enfants, les adultes peuvent aussi avoir des doutes, June en était à ce moment même la preuve vivante. Et lui, du haut de ses huit ans, aurait aimé pouvoir trouver les mots justes pour la rassurer un peu. Malheureusement, il était bien trop jeune pour savoir quoi lui dire, tout ce qu’il pouvait faire, c’était vanter ses mérites de baby-sitter et lui dire tout le bien qu’il pensait d’elle. Et il ne mentait pas avec elle. Il l’adorait plus que tout au monde. Comment ça ne pouvait pas être pareil pour le garçon qu’elle avait recueilli ? Peut-être parce qu’il était plus grand. Qu’il avait eu moins de chance que Matys qui lui était tombé directement sur la bonne personne, Elia. Mais est ce que tout comme June, sa maman adoptive s’était-elle posée autant de questions ? Dans ses souvenirs, il ne se rappelait pas l’avoir vue inquiète, mais c’était une réalité que Matys jugeait possible. « Alors tu vas faire comme tous les autres ? » Loin de lui l’idée de lui jeter la pierre, mais il se mettait un peu à la place de Matéo et se disait qu’il n’aurait pas aimé connaitre plusieurs familles d’accueil sous prétexte qu’il ne parle pas à ses débuts. Ca lui avait fait du mal de voir que certains parents potentiels renoncent à lui à l’orphelinat à cause de son mutisme. Elia, elle, avait tenu bon, et sans elle, Matys ne serait pas le petit garçon aussi rempli de joie de vivre qu’il était devenu malgré la perte de ses parents. « Il faut que tu te dise que tu vas y arriver. C’est juste un petit garçon en plus.  » Bon, même s’il se conduit en petit monstre, comme Matys le fait parfois, ça reste qu’un enfant. Un enfant qui a besoin de quelqu’un pour veiller sur lui, comme lui-même. Heureusement, lui avait trouvé le bonheur, même après le départ d’Elia. Il y avait June et Sacha majoritairement. Et il était vraiment content de les avoir.

Dans les bras de sa baby-sitter, le petit garçon se laissa aller à poser sa joue contre son épaule tout en resserrant son emprise tout autour d’elle. C’est vrai, ça faisait du bien d’avoir droit à un câlin de sa part. Même si elle n’était pas sa maman. Et il en profitait pleinement avant de se frotter les yeux. Il ne voulait en aucun cas se mettre à pleurer maintenant, mais c’est vrai que ce n’était pas évident pour lui. Elia lui manquait atrocement. Et c’est dans des moments comme celui-ci qu’il est difficile de ne pas craquer. Cependant, il tentait du mieux qu’il pouvait de cacher sa tristesse aux yeux de June et hocha la tête doucement à sa question. « Oui… » S’il parlait davantage, il allait se trahir de par sa voix qui menaçait de trembler. Elle devait sans doute vouloir lui faire passer un bel après-midi, pas le mettre dans tous ses états après tout. Il était resté un petit moment à profiter des bras de June avant de s’en détacher doucement pour reporter son attention sur elle avec un petit sourire. « S’il les veux pas, je les reprendrais, promis  » Lui en tout cas, il ne se fera pas prier pour les manger si Matéo les refuse. Bien au contraire. Mais au moins, il se sera montré gentil à son égard et il espère en tout cas que ce sera suffisant pour que le jeune garçon baisse un peu sa garde. L’instant d’après, il ne pouvait s’empêcher de rire un peu en imaginant la tête qu’avait dû faire sa mère adoptive au moment de l’incident passé avec June. Cette image d’elle, il la connaissait bien, elle lui faisait souvent cette tête là lorsqu’elle le surprenait en train de faire une bêtise, ce qui arrivait tout de même fréquemment, Matys étant loin d’être un parfait petit ange, même s’il en donne l’impression. « Je pensais pas que tu t’étais un jour faite grondée par maman, elle me l’avait jamais racontée. Je suis content que t’ai vu comme c’était pas drôle parce que tu sais de quoi je parle comme ça. Avec maman, vaut mieux pas faire trop de bêtises. Avec tonton Sacha je peux, il fait moins peur, il crie moins aussi et il fait pas les grands yeux. » En même temps, c’est une toute autre relation qui l’uni à Sacha. Il le voit plutôt comme le tonton cool qu’il est et le considère comme un grand camarade de jeux. Il s’amuse d’ailleurs beaucoup avec lui, mais sans pour autant être désobéissant, certes, ça arrive parfois, mais ce n’est qu’occasionnel. D’autant plus que s’il fait une bêtise, sa mère est de suite mise au courant. Même si elle n’est plus là physiquement, ça ne l’empêche pas de garder une place active dans la vie de son petit garçon.

Machinalement, il acquiessa d’un signe de tête à la proposition de la jeune femme et la regarda avec attention fabriquer son petit jouet. Elle en avait de la patience en tout cas, il faudra qu’il pense à faire appel à ses services lorsqu’il devra monter les petites pièces de ses œufs kinder car lui, quand il trouve une surprise en pièce détachées, c’est direction poubelle tout de suite et il se console au moins avec le chocolat. Son petit construit et en parfait état de marge, le petit garçon adressa un sourire tout ravi à June tout en lui donnant son dessert. « Il est trooop bien, merci June. »Prenant le petit tank dans ses mains, il se leva pour aller lui faire un bisou sur la joue pour la remercier davantage tout en acceptant l’idée de la jeune femme, tout aussi ravi. C’est vrai que ça ne leur ferait pas de mal à tout les deux de bouger un peu. Matys n’aime pas vraiment rester en place, et ça, June le sait bien. « Le bowling, je veux bien, pas le parc… » Non, il manquerait plus que le grand garçon de l’autre fois soit là et qu’il recommence à l’ennuyer. Hors de question qu’il le laisse lui gacher son après-midi avec June, non mais.


© Pando
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June & Matys

Je soupirais quand Mathys me demandait si j’allais faire comme tous les autres et abandonné l’enfant, bien sûr que non je ne voulais pas faire ça et je ne voulais pas que Mathys pense que j’étais comme ça, du genre à abandonner quelqu’un, du genre à laisser quelqu’un tout seul. Non, je ne voulais pas que Matéo retourne en foyer et ça serait vraiment un immense échec pour moi d’y aller avec le petit à la main. Je voudrais vraiment que tout s’arrange mais malheureusement la vie n’est pas comme dans un comte de fée et je ne saurais même pas quoi faire si le petit venait à être toujours aussi insolent après plusieurs mois. « Non, je ne vais pas faire comme les autres mais il doit y mettre du sien… ». Cela me traumatiserait de devoir de nouveau abandonner cet enfant, je voulais simplement qu’il m’aime, ou au moins qu’il m’apprécie un peu et dans le pire des cas je me contenterais du fait qu’il me déteste pas. Je me mis à rire lorsque Mathys me répondit que c’était simplement un petit garçon, c’est vrai que comme ça, ça ne faisait pas vraiment peur, avec ses yeux d’enfants il ne voyait pas le mal mais plus tard on se rend compte toute la responsabilité qu’incombe un enfant et ça fait vraiment peur… « Un enfant c’est beaucoup de responsabilité… ». Lui répondis-je avec un sourire, il ne se rendait pas compte à son âge bien sûr et ça je le comprenais tout à fait.
Je pris ensuite Mathys dans mes bras pour lui faire un câlin, comme pouvait lui faire ceux de sa maman mais je savais très bien que ce n’était pas la même chose, qu’il aurait tout fait pour être dans les bras de sa mère plutôt que dans mes bras, pourtant je faisais vraiment de mon mieux. Je faisais tout pour qu’il sente que je l’apprécier beaucoup car après tout Elia était ma meilleure amie et on avait vécu des choses de fou toutes les deux. Son explication à propos de l’autorité de Sacha me laissait le sourire aux lèvres, Mathys avouait clairement qu’il pouvait faire plus de bêtises avec son oncle qu’avec sa mère. Je n’en doutais pas, j’avais appris à connaitre un peu Sacha et je savais bien qu’il avait un tempérament plus calme et qu’en ce moment il faisait tout aussi pour que le petit ne manque de rien, quitte à le gâter et lui donner des permissions qu’il n’avait pas habituellement. J’essayais alors de reproduire les gros yeux d’Elia pour faire rire Mathys car je voyais bien que sa maman lui manquait et je ne voulais pas lui faire de la peine : « Attention monsieur Mathys, si vous n’êtes pas sage Elia le saura et le père noël aussi, voudriez vous être privé de cadeau pour Noël ? ». C’était la corde sensible mais en même temps ça marchait bien avec les enfants de faire du chantage à propos de Noël, bon avec Matéo ce serait un peu plus compliqué car je doute qu’il y croit encore à son âge. J’avais par la suite donné le petit tank à Mathys qui avait l’air heureux de ce cadeau, pourtant ce n’était pas grand-chose, je me rappelais alors mon enfance qui n’avait pas forcément était une période facile. Ma mère avait contracté le sida durant mon adolescence et mon père était interné car schizophrène lorsque j’avais 9 ans. A l’époque j’avais beaucoup de mal à gérer tout cela, mon père, ma mère. Puis ma mère était morte et ça avait été le drame de ma vie, j’avais 18 ans. C’était si dur tout cela, si dur. Mathys accepta le bowling et j’en fus ravi. Je me levai alors de la chaise pour lui prendre la main, lui donnant mes dernières recommandations : « Alors je vais t’emmener mais je te préviens il faudra bien m’écouter et être sage, sinon je peux te refaire les yeux de ta mère… ». Je me mis à rire en avançant jusqu'à la sortie, saluant les serveuses au passage.
J’avais acheté un ticket de métro pour Mathys car je me déplaçai normalement en moto mais avec le petit c’était bien trop dangereux, en plus il n’avait même pas l’âge requis. Mathys me suivait donc scrupuleusement, il faut dire que je ne le lâchais pas, j’étais bien trop inquiète qu’il se perde dans les grands couloirs. Arrivé à la galerie commerciale je pris une partie pour commencer et je m’approchais de la piste pour commencer à lui expliquer les règles : « Alors tu vois tu dois mettre ces doigts là dans les trois trous… ». Je lui montrais par des gestes en même temps que mes explications : « Puis ensuite tu dois viser les quilles, et quand tu en fais tomber beaucoup tu as le plus de points… ». J’étais très doué au bowling alors je n’allais pas me laisser faire, j’avais fait mettre des barrières sur le côté pour donner à Mathys la chance d’avoir plus de points. « Bon je vais te chercher une boule moins lourde… ». Mathys était petit et ne pouvait pas porter ça tout seul.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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