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Artemis&Misha - this is not a game

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This is Halloween

• Je marche à contre sens dans un monde qui n’est pas mien. Je me demande comment ma vie aurait été si tout avait été éclairé d’une lumière divine, si tout avait été déjà écrit dans un livre magique, ou bien préparé sur un plateau d’argent. Est-ce qu’aujourd’hui, je serais là ? Est-ce que mes choix ont été les bons ? Est-ce qu’un jour, je m’en voudrais d’avoir fait ça ? J’peux pas dire que je suis le gars le plus intelligent sur terre, le plus réfléchis. J’suis loin d’être ce bon petit gars qui va transformer tout ce qu’il touche en or. Qui suis-je après tout ? Un simple fantôme du passé ? Un pion qui erre encore et encore sur cette terre dont il se moque bien ? Eclairez moi, aidez-moi, car je ne le sais pas vraiment. Tout au long de ma vie, j’ai pris des décisions qui m’ont semblé être bonne, qui m’ont paru juste pour moi, malgré que pour certaines personnes, ce n’était pas le cas. Je fonçais toujours sans réfléchir aux répercutions de mes actes, chose à ne pas faire à certains moments, dans certaines circonstances. Ne me jetez pas la pierre, car après tout, je ne suis qu’un être humain. Il y a beaucoup trop de chose que je ne peux expliquer, que je ne peux comprendre, alors, j’avance, je me fie à mon instinct, à ma façon de voir la vie, et je vis, tout simplement. Un monstre, ce soir, je n'avais pas besoin de mettre de masque, j'étais moi, mon déguisement ? Je n'en avais pas, des vêtements de tous les jours avec simplement une coupure dans le cou, comme si j'venais de me prendre un coup de hâche dans la gueule. Il était quoi ? Deux heures du matin, et j'étais toujours-là, je continuais d'errer dans cet endroit comme une âme perdu, je continuais de déambuler comme le monstre que j'étais, et, l'envie de poser mes fesses se fit ressentir. Alors, en plein milieu du parc d'Harvard, je laissa mon cul toucher un banc, soupirant. Sortant une cigarette de son paquet, je l'alluma. J'devrais pas fumer avec mon coeur, mais c'est plus fort que moi... •

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Bordel comme le temps passe lentement lorsqu'on est dans un lieu qui nous débecte. Pas que j'eus une haine viscérale envers l'université; néanmoins, j'avais une peur bleue de tout ce qui concernait l'horreur et c'était après tout, le thème principal d'Halloween. Alors certes, j'étais venue parce que ma meilleure amie voulait que l'on y aille ensemble; mais depuis que nous nous étions quittée, j'étais livrée à moi-même. Par chance, j'avais pu rencontrer quelques autres personnes, mais bon sang, l'obscurité ambiante, ces bruits louches et angoissants.. il y avait là de quoi angoisser ma personne jusqu'au plus profond de mon âme. Je ne dormirais pas cette nuit; j'en étais vite venue à cette conclusion. Je détestais tellement Halloween que je n'avais comme signe distinctif que le faux sang qui tâchait ma robe, et quelques parcelles de ma peau. Pour le reste, j'étais partie complètement outre cette fête, histoire de me prouver à moi-même que je restais le plus possible en dehors de ça; le choix des escarpins me coûtera d'ailleurs mes pieds. Dès que je fais un pas, on m'entend. J'ai l'impression d'être le fantôme de l'université, qui erre ça et là sans but. Je n'étais jamais restée à Harvard si tard, et cela se comprenait. Il faut dire que le lieu est loin d'être rassurant, ni même réjouissant. Et puis, la perspective d'être entourée de salle de classe n'est pas des plus intéressantes. J'avais donc fini par sortir des bâtiments, laissant les grands couloirs sombres pour un extérieur illuminé par le clair de lune. Des arbres, des gens, je n'ai même pas envie de relever tout ce qui m'entoure; tout est sombre et méconnaissable. Cela dit, j'ai eu le temps de m'accommoder à l'obscurité, et ainsi me voici à reconnaître certaines formes, plus familières que d'autres. Passant d'ailleurs dans l'allée où se trouvaient des bancs, je reconnus, après quelques efforts, une personne qui me semblait familière. Tant pis si je me trompe, je partis m'asseoir à côté de lui, croisant mes jambes tandis que la lune se reflétait de manière difforme dans mes belles chaussures vernies. « Alors, le loup solitaire, on ne prend pas part aux festivités le soir d'Halloween? » Par chance, je ne m'étais pas trompée de personne. Encore une fois, je me retrouvais dans la même situation; errer pour s'accrocher, pour repartir, pour se reperdre.
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• J’entends le cri des sirènes laissant Halloween pénétrer totalement leurs corps, s’offrant au premier venu. Je vois les monstres dans la foule, ne mettant pas de masque car aujourd’hui, c’est leur jour. Je sens l’odeur de l’alcool parfumer l’air qui avait l’air si pur en début de soirée, et, je suis là, debout dans la foule, au milieu de tout ça, restant droit, me demandant ce qui a bien pu se passer pour que j’ai des envies de meurtres, pour avoir envie de foutre mon poing dans le premier crane venue, le fendre en deux et regarder le sang gicler sur mon visage. Je prends du plaisir à regarder les gens aller mal, à devenir de vrai épaves, mais je reste là, je ne fais rien, j’observe, attendant que le moment parfait se présente pour montrer mon vrai visage. Je suis le seul loup dans la meute, le seul rapace perché sur sa branche, admirant toutes ces futures carcasses qui seront mon repas. je n'aurais pas à me battre pour avoir ma nourriture, on me bâclera le travail, on se prosternera à mes pieds pour rester en vie, on me suppliera, mais je refuserais, et sur le ton de la rigolade, j’en ferais mon repas, juste pour le plaisir, par simple gourmandise. J’ai pêché mon père, mais j’ai beau me confesser, je recommencerais, vous serez surement ma prochaine victime, cette figure du bien que vous représentez ne sera qu’un trophée de plus à mon tableau de chasse qui ne cesse d’augmenter. Car en cette nuit d’Halloween, j’ai revêtu mon plus beau déguisement, mon vrai visage. Ce putain de déguisement me va à ravir, sérieusement, avec cette cicatrice recouvrant tout mon cou, j'ai l'impression que tout le male qui m'habite ressort. Je joue un rôle, une fois de plus. Une fois de plus, je montre ce que je veux bien montrer, je dis ce que je veux bien dire, et je laisse les gens penser ce que je veux bien qu'ils pensent. Masain. Sauf que là, j'en ai marre, j'ai envie de souffler, toutes ces lumières, ces bruits étranges commencent à me monter à la tête, et cet endroit plutôt calme était plus que parfait. « Alors, le loup solitaire, on ne prend pas part aux festivités le soir d'Halloween? » Cette voix familière vient me sortir de mes pensées noir. Et là, la première chose que j'ai sous les yeux sont ces chaussures horriblement brillantes. "C'est qu'elles feraient presque mal aux yeux..." Avais-je lâché relevant la tête et tirant sur ma clope. "Trop de monde... C'est pas pour moi ce genre de fête... Et j'ai l'impression de ne pas être le seul..." Ouais, pourquoi est-ce qu'elle était là à votre avis ? Pour mieux repartir faire la fête ? Mon cul ouais. •

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Je me pose pas tant de questions que ça; ces derniers temps, j'avais tellement trouvé de moyens pour les oublier que plus une seule ne me venait en tête. Ou peut-être que si; pourquoi je ne quittais pas cet endroit? Rien, aujourd'hui, rien ne me poussait plus à rester; mes raisons de venir s'étaient désormais envolées. Et errer, dans la nuit, ce n'était clairement pas ça qui résoudrait mes problèmes. Parce que j'en avais eu des biens pires; et que je les avais tous résolus de la même manière; en ne me voilant pas la face. Dire qu'en ce moment je suis qu'une putain d'égoïste qui met ses désirs au profit de ses devoirs en tant que belle-fille d'un connard de politicien serait.. parfaitement juste. Seulement, j'ai une vision de l'égoïsme qui m'est propre; et en aucun cas je n'avais changé ma personne, celle que les autres voyaient du moins, malgré tout ce que j'avais accompli, et ce dans le mauvais sens du terme, ces dernières semaines. Alors être ainsi dans un parc, aux alentours de deux heures du matin.. ce n'était même pas un moyen de faire passer le temps plus vite, ou de prendre simplement l'air; c'était un moyen de disparaître dans l'obscurité, juste un instant, d'oublier. D'arrêter d'se prendre la tête, et de laisser tout ce qui m'emmerde dans la lumière. J'avais cessé de vouloir être la lumière; j'aimais vivre dans les ombres, sans pour autant vivre dans celle des autres. "C'est qu'elles feraient presque mal aux yeux..." Le voyant relever la tête, je compris qu'il parlait de mes chaussures; vernies, comme n'importe quel type d'escarpins de grande marque, elles reflétaient alors n'importe quel type de lumière qui s'attarderait dessus. « On dirait les mots de quelqu'un qui n'a pas vu de lumière depuis des mois. » répondis-je alors, les yeux divaguant vers le banc d'en face qui se trouvait être vide. "Trop de monde... C'est pas pour moi ce genre de fête... Et j'ai l'impression de ne pas être le seul..." Je penchais légèrement ma tête en arrière, avant de me redresser. « Hmm, pas sûre que l'on ait quitté les lieux pour la même raison. J'adore les grandes festivités. Mais pas particulièrement Halloween. » De toute manière, dans mon pays d'origine, on ne fêtait même pas Halloween; on fêtait le premier novembre, alors quel intérêt pour moi d'y prendre part?
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• Arrête de te regarder tous les matins dans un ton putain de miroir dégueulasse et de te demander si le monde tourne encore autour de toi. Mais qu’est-ce que le monde en a à foutre de ta gueule ? Nous sommes tous que des petits déchets dans ce monde, des pions utilisés par je ne sais qui, faisant de nous ce qu’ils veulent, ce qu’ils désirent. Réveil toi, sort de ton rêve, sors tes putains de doigts gonflé par la pourriture de ton cul et vois le monde comme il l’est vraiment, une terre en ruine, courant vers l’autodestruction, cherchant à faire comme si de rien était, comme si tout était beau, tout était rose, comme si le malheur n’existe pas, mais, regarde juste par ta fenêtre, regarde cette inconnu qui s’abrite dans le hall devant chez toi, son sac sur le dos, sa longue barbe, cet aspect qui est tout le contraire de toi, et dit toi, dit toi qu’un jour, toi aussi tu pourras lui ressembler, dit toi qu’un jour, c’est ce reflet que tu verras face à un miroir, et que tout ce que tu pensais posséder avant a disparu, que les beaux bijoux, l’argent, la gloire, la richesse, que tout ça n’est qu’éphémère, que tout ça peut disparaitre en un claquement de doigts. C'est pour ça que par moment, je m'isole, pour réfléchir un instant à cette vie, à toutes ces merdes que j'ai du traverser. Pour faire un point sur ma vie, faire un point sur toutes ces choses qui me reste à accomplir, mais... Jamais je ne vais jusqu'au bout, cette liste est beaucoup trop longue à mes yeux pour que je puisse réussir à tout faire en une seule vie. « On dirait les mots de quelqu'un qui n'a pas vu de lumière depuis des mois. » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, sans qu'elle le sache, c'était une comparaison plutôt bonne. Est-ce que je voyais la lumière ? Oui. Mais est-ce que je voyais le bout du tunnel ? Non. En apparence, j'avais une vie parfaite, mais seulement en apparence, et, par période, il m'arrivait de tout remettre en question, comme ce soir... "C'est mon côté vampire..." Avais-je simplement lâché pour ne pas trop rentrer dans le vif du sujet. Si on pouvait éviter les conversations un peu trop philosophique... « Hmm, pas sûre que l'on ait quitté les lieux pour la même raison. J'adore les grandes festivités. Mais pas particulièrement Halloween. » C'est vrai qu'en y pensant bien, dans mon pays d'origine, j'ai jamais vu des gars se balader déguiser et des citrouilles taillés en forme de visage. En même temps, vu les litres de vodka qu'ils s'enfillent, ils peuvent pas penser à fêter ça. Tirant une fois de plus sur ma cigarette, je la jetta un peu plus loin une fois finit. Pas besoin de l'éteindre ça prendra pas feu, et au pire, on est pas loin donc on a le temps de l'éteindre. "Pourquoi t'es là alors ? Qu'est-ce qui t'as donné l'envie de t'isoler ? Tonton Misha est là pour t'écouter ! Vasy, déballe ton sac." Avais-je répondu, étrangement, j'étais peut être un gros enculé, mais j'étais toujours présent pour mes amis... •

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Ces personnes qui sont bonnes et mauvaises à la fois; je connais bien des gens qui ont une apparence et un intérieur totalement différent, et pas forcément dans le sens le plus connu des deux. Car oui, il existe des personnes en apparence gentilles, et dont le fond, l'âme, est tellement sombre qu'il semble impossible de les tirer de là. A l'inverse, toutes ces personnes qui ne veulent simplement pas montrer quelques autres facettes de leurs personnalités.. celles-ci m'intriguaient toujours au plus haut point. Les énigmes qu'elles forment me donne envie d'aller chercher plus loin, au fond de la carapace parfois étrangement sombre dans laquelle elles s'abritent. Encore une fois, c'est égoïste, comme désir. Pourtant, ce n'est pas en tant que psychologue que j'étudiais et que je tentais de percer ce type de personne à jour; ce n'était pas non plus par divertissement; c'était parce que je suis convaincue du nombre de bonnes choses que celles-ci peuvent renfermer. Levant la tête vers la lune, je plains alors cet astre qui ne brillait que dans la nuit; qui illuminait l'obscurité, comme une reine éveillerait la motivation de ses sujets par un discours qui semblerait pouvoir sauver le pays. "C'est mon côté vampire..." Ne pas avoir de reflet - célèbre mythe sur les vampires - en voilà une triste vie. Non pas que je sois devenue superficielle du jour au lendemain, mais être incapable de se voir, c'est comme si l'on nous retirait notre présence matérielle, et que nous seuls étions capables de nous entrevoir. Autant dire que ce n'était pas une gloire. « Et tu n'as pas trouvé de victimes dont tu pourrais planter tes crocs dans le cou? » demandai-je d'un ton sarcastique. Ce n'était pas un reproche; ou plutôt si, cela y ressemblait, néanmoins, je n'étais pas bien placée pour juger les autres, alors je ne m'attardais jamais trop sur ce genre de remarques. "Pourquoi t'es là alors ? Qu'est-ce qui t'as donné l'envie de t'isoler ? Tonton Misha est là pour t'écouter ! Vasy, déballe ton sac." Je soupirai, pensant simplement à cette stupide excuse qui hantait ma tête. « Mis à part qu'un grand nombre de mes phobies sont réunies dans un seul endroit, je pense que le simple fait qu'Halloween ne fait pas parti de ma culture suffit à me faire fuir. » Il suffit de regarder ma tenue; quel genre de personne fêtant sérieusement Halloween porterait d'hauts escarpins et une robe de soirée? C'était même trop sexy pour une fête dont le but était d'être.. horrible? Mais qu'importait, de toute manière, ce n'est pas comme si je comptais réellement retourner errer dans les bâtiments, à passer devant ces étudiants qui portaient un regard sur moi bien différent que l'année passée; les temps changent. Et moi aussi.
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• J'me souviens de pas mal de choses, de souvenirs plus beaux mes uns que les autres lors de mon enfance en Russie. De toutes ces sorties que mes parents nous faisaient faire avec mon frère, de tous les cadeaux que l'ont pouvaient avoir, et ça, même sans le demander. Nous étions des gosses pourris gâtés, mais, j'étais resté un jeune homme assez timide et pas trop prêt à prendre la parole en plein milieu d'un groupe de personne, mais ça... C'était avant l'enchainement de mauvais souvenirs auquel j'ai eu droit. Accident de voiture, ma mort, celle de mon frère, ma renaissance, le coeur de mon frère à la place du mien, son caractère qui était devenue le mien. J'étais une personne différente, impulsif, colérique, qui s'énervait pour un rien et qui pouvait parraitre froid, mais, lorsqu'on me connaissait, on savait qu'au fond, j'étais quelqu'un de gentil. J'pouvais parraitre pas très sociable, et ce soir en était la preuve, j'étais là, assis sur ce banc, reculer de tout être humain encore vivant ce soir, à part Artemis. J'avais eu envie de m'isoler, de rester loin de tout ça. J'étais pas un grand fan d'Halloween, vous savez, les fêtes déguisés, c'est pas le truc que j'aime le plus au monde, me ridiculiser dans un acoutrement stupide. C'est pas pour moi, c'est pas mon monde. Ce soir, j'avais fait un effort en venant ici, et, noter le, je n'avais collé mon poing dans la gueule d'aucune personne, pourtant, j'aurais très bien pu, sérieusement, t'as des gars ils viennent déguiser en fantomes, genre avec un drap blanc sur la gueule et deux trois pour les yeux, est-ce qu'on pourrait m'amener le fils de pute qui un jour c'est balancer un drap sur la gueule et à dit "bouh j'suis un fantôme" ? Sérieusement, qu'il m'explique ou il a vu jouer ça, ou il a vu qu'un fantome c'était un putain de bout de draps plein de vieux sperme. Encore tu te fous une côte de maille sur le dos et un peu de maquillage blanc, là ouais, tu peux dire que t'es le fantome de Sir têtedenoeud, mais pas un drap bordel. « Et tu n'as pas trouvé de victimes dont tu pourrais planter tes crocs dans le cou? » Je secoue la tête de gauche à droite avant de lui répondre. "Leur sang pue la merde alors que je ne l'ai même pas encore goutté... J'veux pas me faire une intoxication alimentaire tu sais..." Dit comme ça, on pourrait limite croire que j'ai un putain de flaire, un pif de cochon qui va chercher des putains de truffes dans les bois, sauf que c'est pas le cas. Au final, pourquoi j'étais là ? Pourquoi j'étais venu alors que j'en avais rien à foutre ? Peut-être pour faire comme tout le monde, mais j'pense pas que ça soit ça, je déteste être un de ces moutons de la société qui vont se foutre dans la merde tout ça pour être comme tout le monde. J'suis pas un suiveur, j'suis p'tête pas non plus un meneur, mais je ne suis pas... « Mis à part qu'un grand nombre de mes phobies sont réunies dans un seul endroit, je pense que le simple fait qu'Halloween ne fait pas parti de ma culture suffit à me faire fuir. » Fuir, c'est le mot parfait, si elle était là, si nous étions là, c'est que tout deux nous avions ressenti cette envie, l'envie de fuir, de ce casser de cet âmat de personne qui s'entassait petit à petit, prendre l'air l'espace d'un instant, et peut-être finir par quitter cette endroit. Sauf que sa phrase réveilla ma curiosité... "Des phobies ? Les clows et des vieux gars avec des haches ça te fait peur ?" J'veux dire, ils sont déguisé, y'a pas de vrai tueur, de vrai monstres sous ces costumes. Même si au final, beaucoup de personnes présentes ici n'ont pas besoin de masque pour être un de ces putains de monstre de la société, j'en fait même peut-être partie pour ne pas vous mentir... •

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Halloween prônait les tueurs en série de toutes sortes; la seule chose qui ait un jour faillit me tuer, c'était l'eau, en tentant de m'emmener dans ses profondeurs abyssales tout en remplissant mes poumons; parfois je m'étonnais moi-même de me rappeler de ce genre de choses, qui n'avaient aucun rapport avec la situation actuelle, et qui m'arracha de légers frissons. Ô merveilleux souvenirs. Néanmoins, Halloween, qui de base ne se fête même pas en Pologne, faisait parti de ces fêtes dont je n'avais jamais entendu parler que dans les livres; sûrement cela m'aurait-il plu si gamine j'avais pu le fêter chaque année comme n'importe quel enfant qui en aurait la culture, seulement, avec des parents absents, toute activité devient anodine, inutile, banale, et ne reste qu'un sujet de conversation; il n'y a plus aucune envie de la faire. D'ailleurs, lorsque je me rendais en France durant les vacances, j'étais toujours étonnée de voir que ce pays profitait de chaque occasion pour en faire un jour férié; autant dire que les cultures divaguent, lentement, jusqu'à ne plus se ressembler du tout par-delà les frontières. "Leur sang pue la merde alors que je ne l'ai même pas encore goutté... J'veux pas me faire une intoxication alimentaire tu sais..." Je soupirai. « Dans un sens, ça m'étonne de toi. Et de l'autre, pas du tout. » N'importe quel dialogue avec lui avait une tournure plus compliquée qu'il n'en avait l'air; et parfois, j'avais l'impression de ne pas tout saisir, comme si certains sens ne se révélaient que dans l'esprit qui les a forgés. Néanmoins, je faisais la même chose, cela m'arrivait de dire certaines choses qui à mon sens, paraissaient justes. Alors que la plupart du temps, je fais tout de la mauvaise manière. Il suffit de voir comment j'ai évolué, en trois ans passés à Harvard à réfléchir jour après jour sur ma raison d'être ici. C'était un véritable carnage dans ma tête. "Des phobies ? Les clows et des vieux gars avec des haches ça te fait peur ?" En y réfléchissant bien, je n'avais aucun souvenir qui réveillait en moi cette peur de tout ce qui concernait l'horreur; peut-être qu'à trop avoir vus les sombres couloirs vides du manoir dans lequel je vivais plus jeune, j'avais fini par développer une espèce de peur pour tout ce qui se trouvait dans l'ombre. Alors pourquoi n'avais-je pas peur de moi, moi qui avait décidé de ne plus être qu'une ombre dans cet immense monde lumineux? « C'est tellement ridicule que c'en est presque honteux d'avoir à l'avouer.. surtout à une personne comme toi. Parce que je sais que tu n'oubliera pas ce genre de détails. » Décroisant les jambes en me redressant légèrement; comme j'étais plutôt penchée en arrière, je croisais les bras sous ma poitrine en observant les branches des arbres qui se pliaient lentement sous la très légère brise qui se levait parfois.
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• Vous êtes seul, vous êtes vraiment seul, sans personne pour vous aider, à l'abandon dans ce monde hostile, dans ces rues qu'on pourraient comparer à une jungle Amazonienne vu la foule qui passe chaque jours, chaque heures, chaque minutes, et vous avez pour but d'aller au pied de cet arc en ciel, pour trouver le trésor qui se trouve à son pied. Ce mythe, cette légende, beaucoup d'entre nous y ont cru plus jeune, et d'autre continue d'y croire, sauf qu'il n'ose pas l'avouer, soit par peur de passer pour un enfant, une personne pas très bien dans sa tête, dans sa peau, ou bien car ils ne veulent pas attirer les moqueries sur eux. Ce chemin qui pourra vous faire marcher toutes votre vie, ce moment où vous allez apercevoir cette merveille de la nature, ce phénomène unique, vous allez le suivre, lui courir après, et puis... Envolé, cet espoir, ce petit moment d'adrénaline aura disparu, et vous, vous serez là, prêt à attendre son arrivé pour y retourner, parcourir une fois de plus ce chemin qui peut être sans fin, pour trouver ce trésor... Ce trésor qui serait votre vie, le point de rebondissement dans ta putain de misérable vie. C'est celui-là qui t'aiderais à avancer, à trouver un but, quelque chose à faire et ne pas rester dans ta putain de routine. Une vrai routine de merde. J'faisais tout pour ne pas devenir un de ces vieux gars à qui t'as envie de foutre des grosses tartes dans la gueule, ces petites merdes qui se plaisent dans leurs routines aussi merdique que leur vie. Une vie ou tout est calculé, lundi c'est si, mardi c'est ça, samedi c'est course, dimanche c'est marche dans la forêt. Sort, occupe ta putain de vie bordel. J'veux pas de ça, alors, j'fais tout pour m'occuper, pour ne pas faire deux fois la même chose, je déteste rester enfermer, rester seul, mais, par moment, il se trouve que le besoin se fasse ressentir, comme ce soir, j'avais eu envie de m'isoler un instant, et, Artemis était venue me rejoindre. « C'est tellement ridicule que c'en est presque honteux d'avoir à l'avouer.. surtout à une personne comme toi. Parce que je sais que tu n'oubliera pas ce genre de détails. » J'hausse un sourcil. Serait elle en train de penser que si elle me révèle sa plus grand peur, je vais m'en servir contre elle ? Que je vais jouer de ça et passer mes journées à lui exposer sous le nez ? C'est vrai, elle n'a pas tord, j'aurais très bien pu le faire à un de ces connards qui me sorte tellement par les yeux que je les chie au réveil, mais, pas à elle. "Si tu me dis c'est quoi... Je t'avoue un truc de ton choix sur moi..." Who who who, soirée révélation tête de nœud ! Chercher pas, vous allez pas avoir droit à une soirée confession intime... •


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Je ne suis pas née pour être solitaire. J'ai grandi dans la solitude, certes, mais j'ai toujours eu ce besoin constant d'être entourée, de sentir que quelqu'un ou quelque chose veillait sur moi. Je pense que totalement seule, je serais incapable de m'en sortir. Je suis faible, il faut le dire; nombreuses phobies, gérant mal le stress, je ne ferais rien si je n'avais jamais une épaule sur laquelle me poser lorsque les choses tournent mal. Car les choses tournent toujours mal. Quelle que soit la manière dont on tente de gérer une situation, et malgré que les choix semblent être les meilleurs et que la vie semble être à son point culminant de bonheur, tout finit toujours pas retomber. C'est ainsi, c'est malsain, mais c'est ainsi. Aussi en avais-je rapidement fait les frais après ce délicieux retour du summer camp où j'avais pu tester une nouvelle facette du sadisme aigüe de ma chère et tendre mère, et j'avais vite compris que quoi que je fasse, je n'en sortirais pas. C'était un rouage, un rouage solide, incapable de tourner, bloqué sur lui même, le genre qui vous met, et vous laisse dans la pire des situations sans que vous ne puissiez ouvrir la porte qui mène à l'évènement suivant; le rouage est bloqué, la situation aussi. Et ce jour là, t'as plus rien pour scier l'rouage ou faire je ne sais quoi, t'es bloqué, t'es bloqué là jusqu'à ce que ça ne se décide à bouger. Autant dire que l'on peut attendre longtemps. C'est la condition humaine qui veut ça. C'est l'destin pourrais-je même dire. T'es heureux? Le reste pas, y'a plein de moyens de ne pas l'être que t'as pas encore exploré. "Si tu me dis c'est quoi... Je t'avoue un truc de ton choix sur moi..." Moi, peut-être qu'au final, j'suis un peu parano et j'arrive pas à avoir une totale confiance en les autres. Ou alors est-ce en moi-même. J'ose pas, j'ai peur de la réaction. Et c'est comme ça que j'bloque moi-même mes portes de sorties. Intelligent. Néanmoins, ce soir-là, je me foutais un peu de c'que j'pouvais avouer; et au pire des cas, j'avais bu bien plus tôt et j'pourrais toujours remettre ça sur le compte de l'alcool plus tard. « On peut commencer par dire que j'ai peur du noir? Et qu'c'est assez frustrant de passer six heures à marcher dans des couloirs plongés dans le noir, dans c'cas-là. Cela dit, j'ai tout autant peur des personnes de films d'horreur, parce que j'suis une grande peureuse. » Ba-am. Je l'avais dis plus tôt, mais ça m'emmerdait clairement de le répéter. « Si tu veux dire quelque chose, dis-le seulement. J'aime pas les interrogatoires. »
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